samedi 15 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi Les Carabins ont gagnés la coupe Dunsmore au Football Québéquois. Moi j'ai une blessure à l'index de la main gauche ça élance. J'ai encore envie de partir, prendre l'avion attendre dans un aéroport. Ça me rend malade quand je vois des images d'avions à la télé, enfin je partirai peut être au printemps prochain. Ce soir il fait froid dans le goulag occidental. Je me sent pas trop mal, comme toujours je cherche à vous écrire l'émotion du moment... Je ne sais pourquoi la victoire des Carabins m'a ému pourtant si y'a un sport qui est pas sentimental c'est bien celui là... J'ai fermé la radio et la télé. J'entend les avions qui passent. C'est étrange comment c'est difficile d'écrire quand on se sent à peu près bien. Je pense au attentat à Paris y'a trente ans, ce prof de sociologie accusé moi je dis simplement y'a pas de fumée sans feu. Lundi au début de la semaine y'a une manifestation des groupes communautaires contre l'austérité. Ils veulent qu'on s'habille en noir je trouve que ça augure mal, les anarchistes vont en profiter pour faire de la casse. Ils vont se perdre et se cacher dans tout ce noir. Je,,, je... je suis pour les groupes communautaires et contre l'austérité surtout dans la santé et les services sociaux mais je suis juste un autre ti-jos connaissant. Me suis préparé un café, y'a un match de hockey ce soir. Les voix disent y'a pas de voix donc c'est le silence et je ne devrais pas écrire quand la maladie est absente. La tête vide mais je réfléchis. "le monde est fou on s'en va ou?". J'ai regardé les actualités Françaises, ils sont encore inondés et y'a des glissements de terrain, ici au Kénada y'a des déraillements de train. Je pense à mon passé pas trop brillant. Je vais dire comme on dis "si tu a rien a dire ferme donc ta gueule!" J'arrête donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

jeudi 13 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit mon voisin chante sur du heavy métal, c'est le cas de le dire c'est lourd et ça cogne dans les murs. J'ai plus sommeil,ai raté le match je dormais.J'essais de m'écouter. Je file endormie c'est la nuit. Je me dénigrerai pas Je me rappelle quand j'étais comme le voisin j'aurais tant aimé qu'on me dise que j'écoutais de la bonne musique, un adolescent de trente ans. Je voulais me rendre à la Biennale de Montréal mais j'ai lu à quelque part que l'entrée était de cinquante dollars c'est cher. Je crois que je me trompe. Cette semaine on m'a parlé des galeries du vieux-montréal des galeries pour touristes. J'ai parlé des galeries du plateau, la galerie Graf sur Rachel et plusieures autre sur St-Laurent c'est mieux je crois. Je me suis surpris a parler des impressionnistes... J'ai fait la rencontre de notre amie sculpteure c'était intéressant.Cette nuit j'écoute ce qui se passe dans ma tête l'espèce de résonnance des mots. Je pense à mon souper au restaurant en compagnie d'une demie douzaine de psychiatres et d'autre professionnel, c'étais sympathique on m'a fait me sentir à l'aise." Bein tanné, Bein tanné de jouer des tounes de chromé, chromé mommy, chromé mommy"-Capitaine Nô.Je réfléchis trop c'est pas bon pour le blog, pour l'émotion que je tente de vous faire vivre. Je sais c'est pas toujours touchant mais comme souvent j'essais de mettre du sentiment dans cette machine informatique. Le voisin écoute la même toune en boucle, une peine d'amour? C'est possible. Ai mangé des céréales je comprend que ça vous intéresse pas. La foule dans ma tête dors. Je suis zombie c'est le vide. Je pense aux adverbes faut pas y penser faut pas les utiliser. Encore une autre idiotie de la nuit. Viens de lire les actualités, le courrier des lecteurs sur la réforme  Barette de la santé et des services sociaux. Je reste convaincus que cette réforme changeras rien. J'espère que cette nouvelle politique va garder les patients partenaires parce que selon moi avec la réforme les gestionnaires vont être encore plus loin du patient, les patients partenaires gardent toutes leurs pertinences dans le but d'améliorer les services à la population. La vérité c'est que je comprend pas comment cette réforme va améliorer les services, ça m'étonnerais qu'on attende plus des heures à l'urgence. Y'a un vieil adage qui dis qu'il faut rester loin de l'hôpital si on veux pas tomber malade. Voilà! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaune j'espère!!!
 

Bernard

mercredi 12 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J'ai pas beaucoup été a l'écoute de mon sentis, j'ai réussis a l'oublier pendant le colloque de l'association québécoise de réadaptation psychosociale. L'affaire Magnotta est partout dans les médias c'est pas une bonne idée de se présenter comme schizophrène. Ce soir chez moi c'est le silence je réfléchis.Je pense aux serveuses du bistro ou j'ai souper encore une fois à quelques pas du Goulag mais dans un décor riche et presque surréaliste, un magnifique escalier de marbre qui mène aux toilettes à l'étage. Ce soir je prie un peu...Je réfléchis et pense à mes amis. C'est la nuit j'avance dans les mots comme un tailleur de brousailles dans la savane. Tout à coup j'ai sommeil je vais essayer de vous terminer ce blog. Parait que les gens écrivent plus que jamais s'agit de s'en tirer avec moins de mal orthographique. Je crois qu'on parle de coquilles. Là je suis débranché de mon sentis je pense au billard en France, à notre manière ici de jouer Boston la huit en dernier, la noire c'est bien de ça qu'il s'agit la phrase noire, la phrase assassine celle qui va tuer mes sentiments, qui me laisseras avec une immense douleur amoureuse au corps. Me suis fait un café en pensant à ce que j'ai mangé, je suis très carnivore... Le bonheur c'est dans les petites choses vous l'avez déjà lu celle là. J'essais d'avoir du bonheur en vous rédigeant mon blog ce soir la peur est comme partis. J'ai un nouveau voisin qui aime bien Elvis Presley une nuit cette semaine je l'entendais chanter. Je compte les lignes de texte, regarde l'heure et je vous ai pas tout dis. On m'a parlé d'un patient qui est constamment ré-hospitalisé ça coute près d'un million de dollars il ne veux pas dire son nom il ne parle pas mais arrive toujours à temps pour être ré-admis. On m'a demandé si je pouvais faire quelque chose. J'ai répondu que je suis pas assez vendeur on m'a dis qu'il étais là le problème il les vois venir les vendeurs. Je crois pas pouvoir faire quelque chose à moins d'être hospitalisé moi aussi et devenir son ami, c'est de la folie. De la folie raisonné mais quand même de la folie. Bon! Il se fait tard. Je vous ai donné les grandes lignes en provenance du Goulag occidental. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

lundi 10 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C'est rare que j'écris ça mais ce soir je suis fatigué. Grosse journée au colloque une assemblée générale, une pleinière conférence et j'ai fait le livre dans la bibliothèque vivante. Y'avait beaucoup de monde, du monde intéressant même les français que j'ai croisé à la toute fin en sortant on se rencontre souvent dans différent colloque. J'étais au Queen Elizabeth à l'ouest du goulag occidental. Je sais pas ce que j'écris l'orient l'occident pourtant... Je reviens à mon sentis pense à l'esprit. Le colloque a pour thème "vivre de nouvelles solidarité". J'aimerais réussir a en vivre. Je crois que mon expérience peux aider.Je suis fatigué je le répète et j'ai la tête vide. J'ai parlé avec des gens du remaniement au ministère de la santé. semble que le ministre voulait pas recevoir les directeurs d'instituts en commission parlementaire il n'a accepté que le mémoire. Comment je me sent mais comment je me sent quelqu'un a sonné à ma porte ce matin. J'étais pas là vous vous en doutez, dehors y'a la sirène des pompiers. J'ai rencontré une jeune fille coquette qui se vieillissait et disait avoir une maitrise en biologie mais être plus intéressé par l'administration, les humains qui grouillent qui bougent...Semble qu'on s'est servis de ma grosse face jusqu'au Nouveau Brunswick. C'est difficile d'écrire comment je me sent... Ni trop heureux, ni trop malheureux entre les deux c'est ordinaire mais au moins ça fait pas mal. J'ai mangé un morceau de fromage...Le train, la gare de triage est tout près de chez moi, si j'avais a avoir peur c'est de ça que je devrais m'inquièter. La ville est remplie de chantiers mais j'ai jamais vu Montréal achevé c'est toujours en construction un work in progress, c'est comme ça que je veux avoir mon âme un work in progress quelque chose qui me feras grandir. Cette "nouvelle solidarité" c'est au contact de l'autre que je devrai la créer le reconnaitre me reconnaitre dans les points forts comme dans les points faibles et avancer en s'entraidant. "Je cherche, je cherche, mais je ne trouve pas, la solution des équations, la raison d'exister" Michel Pagliaro. Les Chanceliers. Ou un de ces groupes à la mode dans les années soixante dix. Hors donc je vous disait d'entrée de jeu que j'étais fatigué. J'arrête donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

dimanche 9 novembre 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dehors il fait beau, y'a quelques nuages mais c'est ensoleillé. Je veux sortir mais je veux pas dépenser dans ma folie des livres. Il vente les feuilles tombent. C'est un dimanche tranquille hier y'avait du hockey c'étais la grand messe du samedi soir. Dans le goulag occidental on fouille dans les poubelles. Aujourd'hui comme souvent j'y arrive pas. Je suis quand même incapable de me crisser la paix. Je me fait des reproches "pourquoi t'est pas dehors?" "tu lave pas ta vaisselle?" "Finis ton livre avant d'en acheter un autre" "rase toi" tout ça et bien d'autre choses trottent dans ma tête. J'essais de faire de mon mieux. J'ai une plaie dans le cuir-chevelu c'est dégueulasse... Je veux pas rester assis devant la télé et le football américain c'est abrutissant. Je me rappelle ces dimanches de cinéma à la salle paroissiale on y allait tous ensemble frères et soeurs. Des films de capes et d'épées, des chevaliers, des pirates parfois des gladiateurs et d'autre fois des batailles navales. Ça nourissait l'imaginaire avant que la projection débute on étais tous agités. Tout à coups je suis ému c'étais quand même une belle enfance, de beaux dimanches des programmes doubles comme dans la chanson de Sylvain Lelièvre le regretté. Quand on est déménagé a Terrebonne tout ça s'est arrêté par contre on a eu nos premières bicyclettes des CCM Duomatic, une de fille une autre de garçon on faisait de longues balades j'usquà la laiterie Raymond à Lachenaie. Je me souviens pas trop de ce qu'on faisait, on bâtissais des cabanes dans le bois, on montais à pied sur le côteau... Le temps passe si vite on se retrouve adulte et ignorant sans avoir rien vu. Y'avait aussi le snack-bar Gagnon j'y suis pas allé souvent mais je crois que mes soeurs le fréquentais, les jukes-box la musique trois toune pour vingt cinq cennes. Je me répète probablement incapable d'imagination, l'enfance dans une petite ville de banlieue on gonflais nos pneus à la station-services Gendron et pour l'entretien de la maison on allait à la quinquaillerie Raymond sur la rue Saint-Louis c'étais moins loin que chez Jacques dans le bas de la côte. Je retrouverai jamais ça maintenant ma job c'est de m'inventer d'autre bons souvenirs, des souvenirs de voyages comme ce séjour dans la magnifique ville de Trieste en Italie sur le bord de la mer Adriatique. Je suis vieux mais je dois garder une joie de vivre malgré tout, un peu plus d'expérience ça aide a éviter certains pièges. Je reste quand même un grand enfant qui s'amuse a écrire. J'espère que ça vous fait plaisir et je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

vendredi 7 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dans quelques jours ça va faire vingt cinq ans que le mur de Berlin est tombé. C'est bien mais il reste encore des murs a abattre ne serait ce que selui qui garde la ligne d'intégration de la santé mentale. Un mur fait de préjugé et de stigmatisation, ou on nous dis que nous sommes bons à rien au mieux et assassin au pire. Un pour cent des schizophrènes sont violent je crois ces informations là tout le monde les connait. Ce mur là est le plus difficile a faire tomber. C'est bien certain qu'au goulag occidental on en a plus, on est dans le bas de la ville là ou on retrouve des refuges pour itinérants qui ont un fort pourcentage de maladie mentale. Des refuges des chambres pas chères pour la foule des laissés pour compte. J'ai un mot en tête c'est accueil c'est facile d'aimer l'aimable mais l'autre le détestable comment l'aider? Je crois que parfois faut appeler la police pour le bien de tout le monde. Ce soir c'est le début du week-end les bistros et les bars vont être plein on va consommer de l'alcool une bonne partie de la nuit en cherchant l'âme soeur. Moi ça m'a pris beaucoup de temps pour comprendre que les gens sérieux restaient pas debout toute la nuit. J'avais l'affect affecté je crois vous l'avoir déjà écris. J'ai de plus en plus de difficulté a me renouveler, mes thématiques restent les mêmes, j'irai quand même pas voir le mur entre Israël et la Palestine. J'ai toujours cru que les anglais avaient pas fait une bonne chose en donnant ces terres là aux juïfs. Ça y est on va me traiter d'anti-sioniste mais me semble que dans de grands pays comme les U.S.A. et le Canada y'a assez de territoire pour accueillir la communauté judaïque. Je sais, je sais ça fait discussion de bout de comptoir, de café du commerce c'est pas ici que vous allez rencontrer les intellectuel de haut-vol. Bon! On va laisser ce sujet là. Je vais me faire haïr. Ce soir en regardant je ne sais quoi à la télé j'avais envie de pleurer. C'étais les actualités, j'ai pas pleuré quand j'ai vu Barette et le bel hôpital du CUSM vide. Je me demande toujours combien on va attendre de temps à l'urgence pour se faire soigner, en Angleterre y'a des pharmacies avec des médecins ça semble pas compliqué. Ici même les pharmacies sont fermés la nuit si on vous prescrit à l'urgence prenez soin d'aller à la pharmacie de l'hôpital. Je sais pas si ça se fait. Ce que vous avez là c'est l'opinion de Joe Blo. Je vais essayer de me ploguer sur mon sentis, fébrile je suis fébrile et anxieux. La nuit est là je ne sors pas. C'est rare que ça arrive mais c'est presque vide dans ma tête sinon rien que du banal. Je rêve de repartir en voyage. Je salive quand je vois des aéroports et des avions à la télé et sur Facebook. Bon je vous laisse en continuant a rêver de voyages et d'avions. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

mercredi 5 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis dans le vide. J'ai mal à la tête. Ai bien apprécié les photos de ma lectrice secrétaire retraitée de l'Outaouais. C'est la nuit tout est calme. Quand je me présente comme schizophrène paranoïaque j'ai peur, c'est le cas de le dire, qu'on me prenne pour un assassin. C'est toujours ce que les médias véhiculent. Moi je veux juste aider, aider celui qui souffre lui dire de ne pas hésiter a consulter. Je sais, je sais le stigmate et souvent l'univers de l'assisté... Comment écrire, cette semaine je songeais à mon parcours, aux valeurs que j'ai retrouvés après une longue dérive... Je pense à l'humilité j'ai beaucoup lu mais je savais pas ce que ce mot là voulait dire. "Moman, moman , moman, ton fils passe un mauvais moment" J-P Ferland. Aujourd'hui je suis sortie c'étais o.k. les gens étaient polis. Quoi vous raconter? La peur de la réforme de la santé et des services sociaux, la peur qu'on laisse la maladie mentale comme parent pauvre de cette réforme en anglais ils disent "Nothing for us without us" en tant que patient-partenaire je suis un peu la courrois de transmission entre les patients et la direction. Toutes ces années dans la maladie, ces ambulances ces attentes à l'urgence et grand sentiment de solitude avec l'âme qui fait mal. Je veux juste te dire a toi qui me lis peut être, à toi qui souffre ça finis par passer on se rétablis. Ma regretté tante Gisèle me l'avait écris "tout finis par passer". Cette semaine j'ai rencontré un T.S. enthousiaste qui disait que dans les soins y'avait plus de hiérachie c'est un idéaliste. Ça va toujours prendre un capitaine pour mener la barque. Y'a longtemps déjà je pleurais toutes les larmes de mon corps. Ma vie défilait dans ma tête et c'étais triste. Je crois pas avoir choisis d'être alcoolique, toxicomane ou malade mental. Heureusement je me rétablis dans le goulag occidental l'endroit ou y'a le plus de dortoir pour les itinérants... Je cherche comment terminer ce blog, comment vous dire que ma vie va mieux que je suis presque heureux. J'ai une pensée pour le camarade Stéphane un français qui veux s'établir au Québec, viens t'en mon Stéphane on a besoin d'aide pour garder la langue française. Je reviens avec la voix qui viens de m'inspirer tout ce que vous lisez là. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Bernard