Bonjour! Bonsoir! Je vous écris toujours de mon
goulag, chimique celui là, je le traine avec moi. Aux actualités françaises ils
ont montré deux fois l'hôtel ou j'étais logé à Paris. Je voudrais voux expliquer
ce sentis d'être en prison et surveillé quoi que je fasse. Les asiles modernes
on les portes sur soi on en sort pas. C'est difficile a expliquer ce sentiment
d'être au prise avec un envahisseur et aussi avec un ressentis de la mort. Je
crois que les gens qui ne veulent pas se faire soigner en psychiatrie ont peur
de ce ressentis. Je suis fou et autour de moi je vie avec les fous. Quand je
vous écris comme ça c'est une cinquième dimensions, la quatrième est de l'ordre
des "hallucinations". Je fait carrière de fou parfois j'ai peur.Ils me traquent
ou que j'aille quoi que je fasse bien attaché par mes chaines virtuelles. Je
trouve pas les mots pour vous expliquer, y'a quelqu'un de puissant qui veux ma
peau. J'arrive jamais a expliquer cette synchronicité paranoïaque.On me laisse
aller ou je veux sachant que comme le bon vieux toutou je reviendrai au
bercail.C'est aussi ça le stigma la vision de celui qu'on ne vois pas. Je peux
plus en sortir de la folie, mes implications à l'institut c'est a se demander si
les bons vieux préposés ont pas raison sur ce retour à l'asile mais par une autre porte. Y'a longtemps que je
n'enquête plus.L'asile d'aujourd'hui c'est un peu le rhizôme de Deleuze la
déterritorialisation, l'asile là, le sommeil là, la bouffe là, le jeux là, la
spiritualité là d'un territoire on passe à plusieur et ça donne le rhizôme. Ici
y'a beaucoup d'orgueil je résumerai pas l'anti-oedipe en deux lignes. Mais folie
elle est pas intellectuelle elle est sentis, une angoisse extrème. C'est quand
même un monde que je connais de là ma difficultée a en sortir. On fait pas nos
heures aux même endroit c'est tout. Je pense aux sbires de la reine, à la
gouverneure générale qui m'a donné un hug. Je verrai jamais le bout de cette
folie ont va m'enterré avec. J'y arrive pas! J'y arrive pas! À vous décrire de
quoi je me fait complice. Je suis rangé et je le répète j'ai quand même peur.
"Qu'est ce que j'ai fait au monde pour qu'on m'emferme ici pour le reste de ma
vie"-Luc Plamondon. Je vous laisse en essayant de me calmer et vous remercis
d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard