Bernard
jeudi 15 mai 2014
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop y'a une mer qui nous sépare et quelques fuseaux horaire. Je sais pas trop quoi écrire, Paris c'est loin du goulag occidental. La télé est sur une station de vidéo française ça va de soi. Je suis heureux d'être ici jusqu'à maintenant. Je crois que ça écris moins bien quand on est heureux. Le jour se lève, le gars chante le Gange.. J'ai hate au petit déjeûner. Ça va être ensoleillé encore aujourd'hui et un temps frais idéal pour marcher.. Je prend mon temps pour visiter j'ai pas de plan. Vous voulez peut être savoir comment va mon âme, Elle va bien.je crois que je vais arrêter ici, c'est toujours possible de revenir si j'ai d'autre chose a écrire. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!
mercredi 14 mai 2014
Au présent
Bonjour! Bonsoir! C'est aujourd'hui que je quitte
le goulag pour quelques temps. J'ai hate d'être assis dans l'avion.
J'expérimente quelques petites choses point de vue images. Vous voyez ici ma
valise pleine. Le voisin est en crise je suis pas fâché de le laisser là pour
deux semaines. Je crois qu'il pleut ce matin. Hier je regardais les nouvelles de
France 2 et je me disait demain je vais être là. Pas dans les nouvelles!!! Mais
bien à Paris, France.Je suis debout très tôt ce matin, comme souvent, je veux
être certain de ne rien oublier.Tout à l'heure je vais prendre une douche et me
raser. C'est étrange je me sent calme et fébrile en même temps ça se passe dans
ma tête. Faut pas oublier que je m'en vais en vacances c'est pas business as
usual. Je vais quand même essayer d'écrire. J'ai un peu peur que mon billet
électronique ne fonctionne pas j'en ai deux copies papier et une sur le cloud.
New-York a battu Pittsburgh au hockey, on ne l'attendais pas.Le voisin se
promène sur la passerelle. Je pense à la chanson tiré de Moulin Rouge, les
escaliers de la butte, vous allez me dire que je suis romantique mais pourquoi
pas? Ma petite mandigotte... Non! Non! J'irai pas au café des Deux Magots,
Jean-Paul et Simone ont quitté y'a longtemps. Je vous écris ça lentement.On
viens de faire le last-call à la brasserie y'a deux ou trois collants qui
veulent pas partir. Ils sirotent lentement leurs bières hypnotisés pas les
machines à poker. Ça va dormir sur la job ce matin sans parler du parfum de fond
de tonne. Ai fait quelques test photos avec ma tablette électronique ça
fonctionne pas. Je crois que je vais être plus présent sur facebook.La nuit
passe lentement, la figure éclairée par l'ordi. Je me promet de belles marches
dans Paris. Côté photos je crois pas renouvelé le genre Paris a été pris sous
tout les angles. Je pense aux écouteurs que je vais amener dans l'avion. Je sais
même pas si il faut payer pour regarder la télé ou écouter de la musique, je
crois pas. Je vais encore me promener en chaussettes trouées devant les
douaniers et je parle pas de l'ôdeur. En France je crois que c'est in vino
veritas, comme je bois pas c'est tout comme si j'étais condamné a mentir. Dehors
dans la nuit du goulag ça gueule, ils sont dehors saoul et cherchent un endroit
pour s'étendre et cuver. Bon! C'est pas tout ça! Je vous laisse en vous
remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
lundi 12 mai 2014
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Beau et bon matin! Encore deux
nuits et je suis dans l'avion.Ils ont fait un référendum de cave en Ukraine, je
vous dis des fois ça vole pas haut. Ce matin j'écoute Rédio-Kénada.Les arbres
commencent à verdir, le goulag est encore tranquille à cinq heure quarante cinq,
ils annoncent entre dix huit et vingt degrés. Je sais pas si c'est intéressant
mais j'ais une gengivite, je crois que c'est nerveux, un petit bobo pour calmer
l'anxiété... Ce soir au hockey ça passe ou ça casse. Ça grouille pas trop dans
mon ciboulot. J'ai fait mes bagages. Je me cherche un malaise pourtant y'en a
pas. Boko Haram je souhaite quils rendent les filles, de vrais barbares. Le
matin je prend mon temps pour vous écrire, je sais pas comment nommer mon étât
intérieur. Vous allez rire je fait toujours une petite prière, je sais qu'il y a
des gens que ça défrise... Le ciel est d'un beau bleu... Je suis sans mot,
j'arrive pas a boire décemment ma tasse de café, c'est un peu fatigant
d'entendre ce mélange de français et d'anglais à la radio. Je suis prêt a donner
cinq cennes par jour pour notre diffuseur public. Semble qu'ils ont un budget
d'un milliard, un vrai pays ça vaux ça... J'ai changé de poste ça me disait trop
quoi écrire. Elle voulait savoir les rues qui nous intéressent moins, j'ai pas
remarqué pour moi elles sont toutes pareilles, le goulag accueille pas beaucoup
de touristes... Je vous laisse là dessus c'est court ce matin je dois préparer
mes bagages m'assurer que je n'ai rien oublié, merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À
la prochaine j'espère!!!
Bernard
samedi 10 mai 2014
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Ce matin je pense à l'institut et
au voyage plus que trois nuits avant le départ.Hier au cinq à sept pour
l'anniversaire de l'adjoint à a direction de l'institut on a beaucoup discuté de
la place que devrais prendre les patients-partenaires. L'agent de programmation
nous tire vers l'avant, le rétablissement c'est l'implication comment vous dire
que parfois je crois qu'ils en ont assez de nos jérémiades. Je suis d'accord
pour que les choses changent mais je comprend que les gens doivent retourner
dans leurs milieu pas nécessairement fréquenter un groupe d'entraide activiste.
Les biens portants vont toujours nous tenir à l'écart va toujours falloir que
l'on pousse pour prendre notre place. Faut essayer de travailler à réduire la
distance entre les soignants et nous. Y'a de l'utopie là dedans, de l'idéalisme.
Je voudrais savoir ce qu'on dis de moi quand je suis pas là, ça me regarde pas
j'y suis pas. Il pleut la nuit est finie, le jour se lève.Me suit fait un
café.Je vais en voyage pour pensés à mon implication en santé mentale. Je remet
ça en question... T'a beaucoup de pairs-aidants à Montréal maix peux de jobs.Je
crois que ça intéresse pas la direction de l'institut d'intégrer des
pairs-aidants dans les équipes soignantes.Notre groupe est quand même
l'avant-garde du rétablissement. Y'a ceux qui souffrent encore à demi conscient
on en a peur.La communauté c'est souvent les groupes populaires, les groupes
communautaires c'est ce qu'on nous offre nous les pas scolarisés des programmes
d'emploi de seconde zone. Je pense aussi au bitchage d'un envers l'autre à
comment ça fait mal. La maladie mentale c'est ça aussi,le dénigrement.
L'humanité est faite de ces défauts. Vous voyez ce matin je suis dans
l'apitoiement.Je vous laisse donc là dessus en vous remerciant d'avoir lu
jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
jeudi 8 mai 2014
Au présent
Bonjour! Bonsoir! La semaine prochaine à cette
heure je serai en France. Si vous saviez comme j'ai hate de quitter le goulag,
c'est que deux semaines mais c'est déjà ça. Ce soir la fenêtre est ouverte et
c'est beau temps, on respire mieux. J'ai lu les actualités on y parle de la
secte Boko Haram des criminels inqualifiables qui font couler le sang pour leurs
vision étroite de la vie. Y'a aussi ce vélo en fibre de carbone qui m'a fait
pensés à mon lecteur praticien ressource à la retraite et fervent cycliste. Ce
matin j'ai aussi en tête les amis du groupe d'entraide Reprendre Pouvoir qui
vont nous parler de l'implication des patients partenaire. Ils sont surement
tous très nerveux nerveuses je leurs dis le mot de Cambronne. Le voisin dort pas
il passe la nuit sur la passerelle a surveiller je ne sais quoi dans sa
paranoïa. Je me lève je m'étais recouché, il fait jour.Semble que VLB vend ses
archives et ses manuscrits c'est vous dire comment l'écriture nourris pas son
homme et je parle d'un écrivain reconnu alors moi je ne ferai jamais fortune je
crois. Ai pris une douche je vous reviens avec le parfum du savon et d'eau de
toilette, c'est beau et grand soleil ce matin Je pense à Victor Hugo à Zola à
Dumas les grands noms de la littérature française semble que même une nomination
à l'Académie fait pas vivre son homme faudrait que je demande à Dany
Lafferrière. Les grands auteurs que je mentionne vivaient de leurs plumes, je
crois que le dix neuvième siècle étais propice à ça. Le média c'était
l'écriture. Dans l'édifice voisin ils changent les fenêtres ça me rappelle une
époque ou c'étais mon gagne pain, je devrais dire mon gagne boisson je buvais
beaucoup..Dans le parc ils tondent déjà le gazon. C'est le printemps enfin!!! Je
vous laisse là dessus merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard
mardi 6 mai 2014
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Je vous écris de la nuit du
goulag occidental. Y'a longtemps que j'ai pas écris de mon exil... Hier j'ai
vécu un petit bonheur un voisin m'a demandé un stylo, j'espère que c'est pour
écrire pas pour faire une pipe ou pour sniffer de la coke. Je pense que son
scooter a pas passé l'hiver, c'est pas fait pour être dehors dans la glace et
dans la neige. J'ai bien aimé voir Matthieu Crassovitch à Tout le monde en parle
c'est un grand réalisateur, si vous avez pas vu la Haine courrez le chercher
c'est un excellent film. Le printemps semble vraiment vouloir s'installer... Le
voisin joue avec sa porte je crois qu'il attend l'envahisseur c'est inutile il
le coinceras jamais c'est dans sa tête l'angoisse. Chez moi tout est revenus
dans l'ordre.... J'arrache mes cuticules ça aussi c'est de l'angoisse. Tout est
calme dans le goulag. La semaine prochaine je pars en virée à Paris j'ai hate.
J'ai commencé mes bagages. Je devrais faire bon voyage dans la capitale
française.Une fuite en avion.J'aime beaucoup voyager en avion l'espèce de lâcher
prise que ça exige. C'est le silence dans le goulag. Je regarde l'heure du
départ la semaine prochaine. Une lectrice m'a dis que ce serait facile de
trouver à l'aéroport le transport vers l'hôtel. "Le Lone Ranger de la Place
Clichy" Stephen Faulkner.Mon exil n'est plus aussi difficile.J'ai mes habitudes
dans le goulag je marche jusqu'au métro, allez pas croire je sais que le goulag
et l'exil sont dans ma tête... Ce matin ça sent l'écurie, j'entend la petite
sonnerie de la tablette électronique. C'est une obsession de message comme si
Barack Obama m'écrivais. Je prend une douche et je reviens... "Blanc et rouge
rien ne bouge" encore Stephen Faulkner. Ce matin parade de mode, t-shirt blanc
et blue jeans un classique. Je suis quand même pas Marlon Brando dans le
classique Sur les quais. Viens de lire les actualités on y parle du manque de
résidences pour les personnes ainées, mon lecteur de Deux-Montagnes seras
surement intéressé.C'est assez étonnant le temps que je passe a transféré des
courriels et en plus ça change rien à ma vie et ça fonctionne sauf que la
semaine passée je ne sais comment les courriels de ma boîte de réception sont
tous disparus. Y'avait rien d'essentiel mais
c'est plate. Lentement le jour se lève, viens de lire les actualités là aussi
y'a de la routine, les criminels n'ont pas beaucoup d'imagination ils prennent
toujours des otages, je pense aux jeunes filles enlevées en Afrique. L'homme est
un loup pour l'homme ou pire encore!!! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir
lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
samedi 3 mai 2014
Au présent
Bonjour! Bonsoir! Ce matin je me réveille et pense
à ma belle soeur de Lachenaie, juste du bon et à mon frère itou.La soirée avait
commencée avec le voisin en manque qui gueulait. Je crois qu'ils sont venus
lui porter sa dope c'est tranquille. Hier le Canadiens a perdus pourtant ils
avaient une belle avance... J'ai hate de prendre l'avion et d'être en Europe. Je
sais pas si Paris c'est une bonne ville pour ralentir, moi j'entend penser à mes
diverses implications. Tout près de moi y'a un dépliant de la jolie commune de
Trieste une ville que je conseille à tout le monde. C'est superbe au bord de
l'Adriatique.À Paris je vais essayer de longer la Seine sans oublier d'aller
voir l'arc de triomphe, non! Non! Il n'est pas au bord de la Seine c'est plutôt
les champs Élysées. La fenêtre est ouverte y'a beaucoup de circulation dans le
goulag. Je pense à la guerre en Ukraine. Je croyais que l'europe ne serait plus
jamais le théâtre d'une autre guerre, on a affaire à des gens civilisés... Hier
encore un journaliste économique parlait de la crise, j'ai pas pu m'empêcher de
penser à la chanson de Gilbert Gélinas "Je m'en crisse de la crise" me semble
que ça fait longtemps qu'on est en crise. Les pauvres sont toujours en crise on
veux qu'ils s'en sortent mais c'est trop peu avec le salaire minimum. Vous me
ferez pas accroire qu'on sert à rien ne serait ce que d'épouvantail pour
l'ouvrier qui veux pas se retrouver béesse et qui endure l'inacceptable. Dans un
autre ordre d'idée je crois que quelqu'un a pris possession de mon ordi ceux de
mes lecteurs qui savent comment régler ça s.v.p. me contacter. J'entend les
voitures qui roulent sur l'asphalte mouillée, le métro va bientôt fermer et
certains trop fauché pour prendre un taxi vont devoir marcher pour aller se
coucher. Quand on est dans un bar à une heure trente sept du matin c'est pas
important de partir aussi bien quitter à la fermeture et on verras. Je pense à
ce pusher sur la rue Saint-Laurent qui s'étais fait voler son stock et qui
disait s'être fait voler sa business, on reviens à la petite entreprise. Hé
oui!!! C'est la nuit, je vous écris sans ennuis, y'a la pluie et je dis si petit
c'est noir pas gris et je fuis, je fuis dans l'écris et y'a rien d'inscrit ici,
ici. Je pense à ma lectrice retraitée de l'Outaouais. Étrange y'a une odeur de
poulet rôti pourtant y'a pas de rôtisserie dans le goulag. Lundi j'espère que
l'inspecteur va me donner le O.K. pour ranger mes affaires mais ça je vous l'ai
déjà écris. Y'a les psychiatres qui ont surement un nom savant pour ceux qui
comme moi bloggent leur schizophrénie... Je compte pas les mots c'est le Rebel
Yell de Billy Idol qui a joué si longtemps c'étais les années quatre vingt et au
début de la vingtaine fin des années soixantes dix j'ai vu "Looking for mister
Goodbar" trop orgueilleux pour admettre que dans le nightlife le pire peux
arriver.Pourtant comme dis la chanson "Je cherche quelqu'un de bien" y'avait ce
gars à la taverne qui disait que j'étais pas intégré, j'ai toujours détesté ce
mot...Bon c'est dimanche pour ce que ça vaux vous ferez une petite prière pour
moi. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
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