Bonsoir! Bonjour! Je suis revenus sur le shift de
nuit. Un fervent lecteur m'a dis qu'il préférait quand je parle du goulag
occidental. il y a vécu y'a longtemps à l'époque de la rue des pignons. Je sais
pas si les soeurs de la charité. étaient là. Dans le temps y'avait une pharmacie
coin Dufresne et Sainte-Catherine. La paroisse était bien vivante. Il est deux
heure dix. J'espère qu'ils auront pas a refaire le viaduc coin Ste-Catherine et
Berçy il est tout récent. Dans le coeur du goulag y'a plus de banque ni de
caisse faut marcher quinze minutes avant d'en trouver une, on vie à l'ombre de
la sureté du Québec. Je crois que c'est le site de l'ancienne prison des femmes.
C'est bien beau de vous décrire le goulag mais je veux vous dire comment je me
sent. Je suis réveillé un instant je me fait un café... Y'a un mois je me suis
acheté un matelas qui n'a pas coupé mes insomnies.Je crois pas que le matelas
est responsable de ça. L'eau bouille le café s'en viens. Les vieux de la vieille
y'a longtemps qu'ils ont quitté le quartier si vous voulez lire de bons romans là
dessus lisez Michel David. Ça y est j'ai mon café que je bois comme un indigent.
Je vois de moins en moins de gars saoul qui marchent dans le goulag, y'a plus de
tavernes mais j'oubliais tout près y'a une brasserie qui je crois se rentabilise
avec les machines à poker. Lentement dans le bout de Delorimier le quartier
change on y bâtis des condos, on appelle ça la gentrification, y'a un café
boulangerie ou je vais jamais...Je me suis mis à quai dans le goulag. J'ai pas
l'intention de naviguer dans d'autre quartier. Avant je me laissais dériver, un
drifter, je saborderai pas mon studio si près des trains et des bâteaux. Je suis
heureux de vous écrire à tous. La rue est tranquille les brasseries vont fermer,
y'en a quelques un qui vont chercher un endroit pour coucher à la chaleur,
d'autre vont marcher ce qui reste de la nuit pour ne pas geler. Ils auront mal
aux pieds. Ce matin je pense à Dieu qui me permet d'être abstinent si
l'intelligence étais suffisante je serais pas descendus si bas. Je remercie donc
Dieu pour cette autre journée qui commence dans la sobriété. Je vous ai jamais
dis que je vous aimais je vous le dis là un peu en avance sur la Saint-Valentin.
J'arrête, merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard