Bonjour! Bonsoir! Je suis debout très très tôt, ce
matin je chauffe c'est froid dehors. J'essairai de vous parler du goulag
occidental. Je crois que certains lecteurs connaissent bien le goulag oriental
et j'amène mon âme avec moi, cette nuit c'est silence je n'entend que le
frigidaire. Les belles nuits de l'itinérance dans le goulag sont passées plus
question de coucher dehors faut se trouver un refuge. Certains vont faire les
serins et s'accrocher chez un gay en mal de solitude. Dites moi pas que je suis
homophobe les gays aiment bien le jeunes hommes et y vont parfois de beaux
gestes qui se retournent contre eux. On héberge quelqu'un et on fait de beaux
plans pour le futur, on iras vivre à la campagne, on élèveras quelques animaux
et on regarderas nos vieux jours passé dans la sérénité. Désolé il est trop tard
le serin s'est remis a consommer, l'appart est devenue une piquerie et on devras
quitter en laissant tout derrière, le serin est devenus menaçant. C'est la
brisure, la cassure de l'âme, une fracture romantique homosexuelle qui essais de
vivre une vie de straight. On a toujours aimé les belles choses l'amour en est
une même si on a jamais cessé de bitcher là dessus. Ouais!!! Je laisse ça comme
ça vous aller croire que je suis gay mais je ne fait qu'observer mes voisins du
goulag. Quoi vous dire de mon âme que vous ne sachiez déjà... Dans le goulag y'a
des usines désafectées du beau temps des chemins de fer... Y'a un atelier
informatique aux shops Angus que certains d'entre vous connaissent peut être,
les trains c'était à l'époque du trans-canadien qui rivalisait avec le
trans-sibérien.Mon âme voudrait changer d'exil, de vie aller voir plus loin si
j'y suis. J'ai comme un poignard dans le corps, la solitude me pique ma nuit
d'angoisse. Je suis pas Dostoïevsky... Ce matin j'ai pas encore pris ma douche
je suis encore dans le parfum viril de la veille, façon élégante de dire que je
pue. Mon exil c'est pas parce que je ne me suis pas battus à Stalingrad de
toute façon j'y aurais pas survécu. Je suis exilé pour cause de spéculation,
dans ma région il était impossible de trouver un loyer abordable et encore plus
impossible de louer quelque chose d'autre qu'un sous-sol qui nourris la
schizophrénie. Parfois je mêle mon mal à l'âme avec un mal d'estomac... Vous
voyez je radote en attendant les froids sibériens, les nuits de froid à
pierre-fendre du goulag occidental. Vous vous en crissez pas mal du goulag, vous
êtes sollicité de partout, achetez donc un journal de rue ça allège l'exil des
itinérants. C'est toujours la nuit il est deux heure cinquante. Je termine en
vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Friendly Berny