Bonsoir! Bonjour! J'ai jamais eu autant de hit pour
un post, une journaliste qui raconte en résumé mon histoire.La machine est peut
être dérêglée, dans le goulag on est pas habitué que quelqun s'intéresse à nous.
Cette nuit ça râle dans le goulag,on entend les voisins prendre une douche, les
portes grinces, le goulag c'est aussi comme le Hôtel California des Eagles on y
entre et c'est impossible d'en sortir. "Such a lovely place", l'exil est
impossible. J'entend les sirènes des urgences qui s'approchent j'espère ne pas
crever dans un transport par ambulance.J'a l'âme en paix pourtant ça bardasse à
l'intérieur. Je pense à tout ces gens que j'ai lésés dans ma vie je demande
pardon.Je pense à Faust, aux horreurs, l'exil c'est l'exil de moi je dois
revenir à mon âme parce qu'elle est là la vraie libertée. La libertée intérieure
paradoxalement attachée au goulag. Dehors cette nuit ça parle. Je crois que les
itinérants vont commencer à avoir froid et devront se trouver un abri. Dans les
semaines qui viennent de passées j'étais tellement angoissé j'en avais des
douleurs à l'estomac. Ça va avec le stress et l'âge de votre humble
serviteur.Pour revenir à mon âme c'est possible de la vendre au diable comme
Dorian Gray mais ce que les gens savent moins c'est qu'il est possible de la
racheter. Dieu est plus fort que le diable et si on demande avec humilité on est
exaucé. J'entend le groupe rock Black Sabbath que j'aimais tant dans mon
adolescence, c'était iconoclaste. Je sais aujourd'hui que le mal ne se présente
pas sous formes musicale. C'est plutôt les vilenies quotidiennes de chacun. Rien
n'empêche que mon exil dans le goulag, je le prend parfois comme une punition
pourtant l'enfer j'y étais y'a pas longtemps, le goulag c'est une sorte de
purgatoire qui me purge de mes "idées révolutionnaires occidentales". Je vais me
faire un café. La liberté intérieure et le mal, la liberté c'est la conscience
de ne pas être droit et d'essayer de se redresser, c'est une question morale
l'idée que faire le bien peux nous sortir de la névrose. Ai mangé un yogour
crème caramel, soudain c'est le silence. Comme vous voyez cette nuit je cherche
quoi vous écrire. Je ne dors pas pourtant ce matin je dois sortir tôt.L'autobus
de nuit qui passe elle ramasse les oiseaux de nuit qui rentrent à la maison,
ceux qui croient ne jamais pouvoir racheter leurs âmes, non ce n'est pas le
fantôme du paradis ni la romance. L'enfer c'est de ne s'exprimer qu'en sacrant
en évoquant les objets sacrés mais à un moment ça deviens une prière même si on
y crois pas. Dites moi avez vous continuellement un soliloque entre les deux
oreilles? Moi si et j'essais de le ratraper pour le mettre en forme de texte.
Vous vous demandez surement ou je vais? Ça fait une couple de fois que je vous
demande ça. Je vais vers la liberté, la liberté d'écrire sans trop de chi chi.
Écrire pour moi c'est partir en même temps que je vous donne mon monde que je
n'arrive pas a qualifier, mon monde virtuel? Rituel? Soudain j'entend un matou
miauler et je vous quitte en me laissant emporter par la nuit. Merci d'avoir lu
jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Nightly Berny