samedi 12 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Certains d'entre vous m'ont fait savoir qu'ils ne comprenaient pas ce qu'était mon goulag littéraire. Je vais tenter de leurs expliquer bien que chaque fois que j'écris sur ce blog s'en est une explication. Le goulag c'est l'air du temps et l'exil au centre sud de Montréal. C'est aussi cette satanée âme qui ressent les choses d'une façon qui parfois ne me plait pas. Je vais écrire sur les quelques couleurs du goulag, ce matin c'est jaune et vert et chez moi j'entend la basse qui sort de la musique des voisins. Un chauffeur d'autobus attend son autobus pour faire sa journée. Cette nuit j'ai beaucoup dormis, remarquez aussi que goulag prend parfois la forme d'un journal. J'ai l'impression d'en être à bout de l'exil. Hier je suis encore sortis et j'ai parlé de ma folie on m'a demandé si j'allais écrire un livre. Pour ceux qui ont besoin de ça allez lire Névrotomie sur Hache disponible sur le web. Faites une recherche vous trouverez. L'exil il est tout intérieur mon âme est partie et j'essais d'attendre son retour. Une âme ça se trouve pas au coin de la rue et c'est souvent quand j'ai mal que je m'aperçois qu'elle est là. Cette semaine j'ai passé beaucoup de temps hors du goulag. J'ai beaucoup parlé de ma vie de patachon comme disait le poète. Je suis passé à la caisse ou on m'a conseillé de profiter du beau temps. J'entend le train et aussi des crissements de pneus. Je sais vous voulez une histoire, un thème, un début une fin mais c'est pas de ça qu'il s'agit. C'est l'air que je respire au goulag, la poussière et les poumons tout près de mon âme et oui c'est ridicule je mélange les pommes et les oranges mais pourquoi pas? Non je vous écris pas d'un café ce matin. Je suis sortis toute la semaine et j'ai envie de rester chez moi. Je fait bouilir de l'eau j'ai besoin d'un café. Je crois que je vais sortir plus tard et me rendre à la librairie pour acheter de la lecture. J'ai pas encore vu de vols d'outardes au dessus du goulag ce seras pour bientôt je crois.J'ai mon café j'attend l'inspiration en regardant par la fenêtre, le voisin me rappelle l'époque ou je roulais mes cennes noire. C'est le goulag et l'exil du samedi matin. Voilà! Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Ugly Berny

mercredi 9 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Comme vous le savez je suis sortis du goulag pour quelques temps. Ça fait du bien parler notre beau français de l'est de Montréal après avoir pratiqué pendant trois jours la langue de Shakespeare. C'est grand soleil au goulag y'a de la couleur dans les arbres dispersés dans l'asphalte et le béton. Et oui c'est le retour au quotidien dans mon chez moi bordélique. Les voyages forment la jeunesse y parait, je sais pas ce qu'ils font avec les vieux comme moi. Demain après midi si y'en a qui veulent en savoir plus sur la schizophrénie je fait le livre humain à l'institut universitaire à l'est du goulag. Vous pourrez m'emprunter pour vingt minutes. Le jour c'est les camions qui passent et ... Justement je sais pas ce qui viens après, mon âme est fatigué de la langue étrangère. Je sais bien que je parle pas le français de France mais j'y travaille à ce français, mélangé pas toute le français c'est la langue et je suis pas gay et encore on va me dire que je suis homophobe. Ma langue j'aime aussi la mettre dans la bouche de jolies jeunes femmes c'est ce qu'on appelle un french kiss les français disent rouler une pelle mais au goulag il est encore trop tôt pour la pelle. Cet après-midi je suis aussi seul que la nuit je regarde la circulation automobile, le ciel est d'un magnifique bleu à guérir d'une psychose, mais non le ciel guéris rien mais ça rend la misère plus supportable, les derniers jours ou on peux s'étendre sur un banc de parc avant que les agents du goulag collent une contravention. Frais et sec c'est réjouïssant. Je pense aux concours littéraire de l'automne, de la rentrée. J'y participe pas je suis pas assez disciplinée de toute façon je gagnerais pas y'a de beaucoup plus belles plumes que la mienne. Je devrais dire clavier mais vous comprenez. Je reviens à l'exil a être une espèce de Jean sans terre, quelques mètres carrés comme tout les exilés, on se contente de peux, l'horizon est près, le goulag c'est pas les grans espaces comme souvent c'est la misère des bas-fonds. Je prendrai pas plus de votre beau temps aujourd'hui. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Fally Berny

vendredi 4 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris ce soir, demain j'ai envie de faire la grasse matinée. Dans le goulag aujourd'hui c'étais de vrai coups de poing sur la gueule entre voisins, d'autre qui s'engueulaient du balcon à la porte d'entrée. Y'a un nom pour ça je me rappelle plus. Peut être qu'il y en a de vous qui m'ont vu à la télé... Ce soir le goulag est tranquille, la semaine prochaine je sors du goulag occidental  pour rencontrer les autorités politiques dans la capitale fédérale.Comment vous écrire que je suis au bout de mes mots. Je suis entouré de rénégats qui crèvent de faim c'est ça le goulag une pizza au début du mois et la soupe populaire pour le reste. Moi j'en ai finis avec ça je mange ce que je veux chez moi. Vous voyez bien que je radote cette semaine j'ai donnée deux interview téléphonique en direct du goulag à Québec et l'autre dans le grand nord Ontarien à Hearst. Cou donc vous autre vous savez ce que c'est le lumpen prolétariat? et le citoyen lambda? Je crois qu'ils sont pas grand chose je suis même pas certain qu'ils aient le droit de vote au municipal. Hier j'ai reçu un coup de téléphone ou personne parlait j'ai donc rappelé au numéro affiché sur le téléphone c'étais le gros Coderre c'est pas comme ça qu'il va avoir mon vote. Ce qui m'amène à la corruption je sais plus quoi penser ni pour qui voter. Je suce de grosses peppermint rose en pensant au journaliste acadien Rosaire L'Italien.... Y'a rien d'érotique là dedans c'est juste que Rosaire est plus jeune jeune et je pense que ça fait longtemps qu'il a pas eu un scoop. Ce soir je suis pas très prolifique, le goulag et l'exil c'est monotone. Je viens de m'apercevoir que j'ai dérogé a une règle que je m'étais donné de pas vous parler de l'actualité médiatique, maintenant c'est fait on reviendras pas là dessus...Il passe pas d'avions au dessus du goulag, juste des rues pour les camions qui usent mes poumons, je vais m'acheter un masque à gaz, le chimique ça viens pas juste de notre ami Bachar. Même au goulag c'est l'automne, vous autre vous trouvez pas que l'été a passé vite, c'est l'age vous me dite, ça se peux. Dimanche c'est la semaine de sensibilisation à la maladie mentale qui commence parlez en autour de vous, y'en a beaucoup qui sont seul et ont le coeur lourd. Faire du sens c'est ce qu'il y a de plus difficile avec la maladie mentale. Je suis encore dans l'actualité vous m'excuserez mais la santé mentale c'est ma cause. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!
 

Crazy Berny

mercredi 2 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! C'est le matin le bruit a recommencé dans le goulag. J'ai les paupières lourdes de celui qui veux retourner au lit. Je pense aux copains du quartier loin du goulag.Ai pris mon café mon ego est heureux d'avoir eu toute cette attention sur la toile. Cette âme si lourde qui a toute les difficultées du monde a prier.Semble qu'au pays Québec l'écriture est faite d'exil du pays qui n'est pas le nôtre. On est tous déracinée, on a tous du quitter le giron de la matriarche. Ça c'est pas fait dans le bonheur, c'est une grande blessure qui n'a jamais guérie.Ai démarré le climatiseur il fait chaud dans le studio au goulag. Je me réveille lentement l'écran projette sa lumière sur moi.Je crois pas a l'american dream, j'y ai jamais cru. C'est pas en faisant des heures suplémentaires qu'on se sort de la misère.Je l'ai déjà écris je peux pas revenir d'exil, j'ai pas de pays et j'ai cessé de l'attendre. Je m'adapte au pays du conquérant en anglais s'il vous plait. Au goulag entre nous on parle français y'a même des gens du grand dérangement qui résistent toujours.Mon âme c'est la schizophrénie, le sentiment de persécution, faut bien qu'il y ais quelque chose qui cloche sinon ce serait le meilleur des mondes. Le matin quand la journée commence je suis plus tranquille j'ai la tête reposée et j'attend l'ennemie comme un maudit fou. Je vais peut être rendre visite à ma lectrice puéricultrice la semaine prochaine, si tu lis ça fait moi signe. Ça deviens personnel,la schizophrénie m'atteins dans ce que j'ai de plus intime c'est la raison de l'exil, ces émotions perturbées, cette folie furieuse qui coupe de toute vrai spiritualité. Je me plaindrai pas trop j'ai de quoi manger, je dors dans des draps propres et j'ai un toit. Je sais plus vraiment quoi vous écrire j'écoute mon âme et j'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!
 

Tiry Berny

samedi 28 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin comme souvent le samedi je suis dans le quartier latin. Il est pas question de fuir le goulag, on ne s'enfuie pas de l'exil, on va juste un peu plus loin. Je me suis réveillé plein de bonne volonté en essayant de rédiger le compte rendu de la rencontre avec mes pairs mais j'ai sans le vouloir tout effacé le fichier du magnétophone. J'espère que vous avez regardé la vidéo sur le rétablissement. C'est comme ça qu'on reviens de l'exil en se rétablissant, c'est pas un joli mot... Beau grand soleil ce matin, dans le café il font jouer du jazz. J'ai deux lecteurs qui font un séjour en Italie. Je suis jaloux moi et mon goulag toujours pareil à scruter les passants, le bas de la ville ça va toujours rester le bas de la ville. Je ferai pas le hobo pour écrire un texte sur les hobos, je dérive assez, drifter... J'aime bien le café tôt le matin, c'est vide, Je vais quitter quand les clients vont commencer à arriver. Je regarde les moineaux sur la terrasse,un jeune homme passe il porte des pantalon rouge vif. Un itinérant cherche je ne sais quoi, un mégot de cigarette? Un baggies de poudre? La nuit à été dure sa veste de duvet est déjà humide et ses pieds sont ampoulés.  Une matinée qui commence avec un café gratuit c'est pas mal, y'a un gros roulement de personnel... Hé oui! Je veux faire de la poésie mais j'y arrive pas... J'entend le mot Noël il est trop tôt. Je vide mon verre de café. J'ai marché jusqu'ici, je vais marcher pour rentrer chez moi. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Quietly Berny

mardi 24 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je bois un café mon âme est réveillée même si c'est la nuit. J'aimerais beaucoup ce soir que ma prose soit poétique, si je force trop ce seras rien de ça. J'ai toujours en tête ces vers "Mon âme est morte, ou vis je? ou vais je? " vous devriez voir le tas d'inepties quand on tape ça dans google. C'est pas mon âme est morte c'est mon âme est noire et c'est de l'éternel Nelligan. Viens de finir la lecture d'un livre sur les voix, les voix qui me parlent parfois et me lancent des injures. Cette nuit y'en a qu'une voix et c'est la mienne captive dans son exil au goulag virtuel. Lentement je suis devant mon écran et je m'abrutis. Je vous écrirai pas sur le charogne de Baudelaire à peine quelques lignes et déjà deux poètes convoqués. Y'avait le comédien Émile de qui on disait qu'il avait des rôles de poignées de portes tellement son jeu étais mauvais .Prose, prose offre moi une pause et que ces mots venus de mon andropause... C'est ridicule c'est vrai que depuis le temps la poésie expressionniste c'est finis. Je me souviens de ce prof qui m'avait dis qu'un poète raté ça n'existais pas. J'ai pris ça pour du cash mais je crois que la poésie c'est une longue marche du devenir, un chemin parfois tortueux pour dire l'essence de mon exil intérieur. Oui, parfois je suis en exil de moi, rester dans mon âme ça fait trop mal, une douleur qui délire des mots malsains et pourtant... Pour les amateurs de poésie champêtre oubliez ça je ne connais que l'asphalte du goulag l'odeur de la ville et le son des moteurs. Les vieux poètes sont pathétiques on aime bien quand ils sombrent dans l'alcool c'est comme si le spleen était plus excusable pour les jeunes. Y'a pas de gloire dans le goulag, juste le silence de cette nuit de pleine lune. Mais non, mais non y'a pas de malédiction puisque que pour certain Dieu est mort. Je n'écris pas pour la postérité je finirai malheureusement, comme tout mes confrères, dans le néant. Je sais pas d'ou ça viens cet intérêt pour la poésie, les poètes... Je suis qu'un balayeur retraité j'ai brossé et balayé des planchers d'usine huileux remplis de chips d'aluminium. Je préférerai toujours le goulag à ce destin malsain. Je suis quand même devenu un fou paranoïaque, l'exil a pas tué mes angoisses c'est comme si j'avais sombré dans la mer morte. Cette nuit ça n'a pas beaucoup de sens ce que j'écris j'écoute ce qui se dis entre mes deux oreilles. Disont que je suis pas gagnant à la loterie de la vie. J'ai un peu appris et j'essais de changer en faisant de mon mieux. Là je pense à ces grands poètes à la vie dégueulasse qu'on adore et admire, la plupart sont mort, d'une hépatite ou d'une balle dans la tête moi je préfère la mort lente comme chantais Brassens. La rue Sainte-Catherine est tranquille cette nuit. Je suis reconnaissant d'avoir quand même un chez moi dans ce long exil. Je ne reviendrai pas on reviens jamais à nulle part. à nowhere land... Je sais vous aimeriez bien que je m'emporte, que j'exprime ma révolte, je préfère accepter et regarder ma vie passée voilà! C'est triste tout ce temps perdus dans de la prose inutile... Tiens un parfum de charcuterie dans le goulag ça viens peut être de la salaison en haut de la côte. C'est étonnant écrire autant et ne rien dire en écoutant le bruit que fait mon estomac. Vous l'avez déjà entendu ma rengaine d'insomniaque. Je vous laisse donc là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Gently Berny

samedi 21 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin c'est café filtre,y'a des hobos coin Maisonneuve et Saint-Dénis. Y'a beaucoup de monde au café, une voiture commun'auto stationnée en avant. Une fille au décolleté plongeant discuté avec le commis. Mon âme attend pas après la police. J'ai peur des deux noirs qui s'assoient pas, je veux pas me faire voler un autre IPad. Bientôt je devrai changer de café c'est trop prévisible, j'entend. Montréal-Nord.... Ils s'amusent avec des portables. Bon je reviens à mon âme en ce samedi matin je souffre pas trop. Une pensée pour mes lecteurs qui partent pour l'Italie. Ce matin j'ai peur y'a trop de monde dans le café, je crois que les noirs vont hacker le wi-fi. Je suis raciste oui, à Saint-Henri j'ai déjà vu des femmes noires se prendre à la gorge... Y'a une fille au jeans serré et aux talons haut très sexy, mais non ce matin je suis pas dans le goulag, je suis au café Babel, les noirs s'en vont c'est plus calme.  C'est un samedi gris sans poésie, juste des mots cueillis dans mon esprit. Le commis gueule têteuse, il est con... Ça rigole, ça rigole et je suis triste... J'ai salué le poète, la fille étudie avec des marqueurs et moi j'essaie de saisir l'atmosphère .Ce matin je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Showy Berny