vendredi 4 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris ce soir, demain j'ai envie de faire la grasse matinée. Dans le goulag aujourd'hui c'étais de vrai coups de poing sur la gueule entre voisins, d'autre qui s'engueulaient du balcon à la porte d'entrée. Y'a un nom pour ça je me rappelle plus. Peut être qu'il y en a de vous qui m'ont vu à la télé... Ce soir le goulag est tranquille, la semaine prochaine je sors du goulag occidental  pour rencontrer les autorités politiques dans la capitale fédérale.Comment vous écrire que je suis au bout de mes mots. Je suis entouré de rénégats qui crèvent de faim c'est ça le goulag une pizza au début du mois et la soupe populaire pour le reste. Moi j'en ai finis avec ça je mange ce que je veux chez moi. Vous voyez bien que je radote cette semaine j'ai donnée deux interview téléphonique en direct du goulag à Québec et l'autre dans le grand nord Ontarien à Hearst. Cou donc vous autre vous savez ce que c'est le lumpen prolétariat? et le citoyen lambda? Je crois qu'ils sont pas grand chose je suis même pas certain qu'ils aient le droit de vote au municipal. Hier j'ai reçu un coup de téléphone ou personne parlait j'ai donc rappelé au numéro affiché sur le téléphone c'étais le gros Coderre c'est pas comme ça qu'il va avoir mon vote. Ce qui m'amène à la corruption je sais plus quoi penser ni pour qui voter. Je suce de grosses peppermint rose en pensant au journaliste acadien Rosaire L'Italien.... Y'a rien d'érotique là dedans c'est juste que Rosaire est plus jeune jeune et je pense que ça fait longtemps qu'il a pas eu un scoop. Ce soir je suis pas très prolifique, le goulag et l'exil c'est monotone. Je viens de m'apercevoir que j'ai dérogé a une règle que je m'étais donné de pas vous parler de l'actualité médiatique, maintenant c'est fait on reviendras pas là dessus...Il passe pas d'avions au dessus du goulag, juste des rues pour les camions qui usent mes poumons, je vais m'acheter un masque à gaz, le chimique ça viens pas juste de notre ami Bachar. Même au goulag c'est l'automne, vous autre vous trouvez pas que l'été a passé vite, c'est l'age vous me dite, ça se peux. Dimanche c'est la semaine de sensibilisation à la maladie mentale qui commence parlez en autour de vous, y'en a beaucoup qui sont seul et ont le coeur lourd. Faire du sens c'est ce qu'il y a de plus difficile avec la maladie mentale. Je suis encore dans l'actualité vous m'excuserez mais la santé mentale c'est ma cause. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!
 

Crazy Berny

mercredi 2 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! C'est le matin le bruit a recommencé dans le goulag. J'ai les paupières lourdes de celui qui veux retourner au lit. Je pense aux copains du quartier loin du goulag.Ai pris mon café mon ego est heureux d'avoir eu toute cette attention sur la toile. Cette âme si lourde qui a toute les difficultées du monde a prier.Semble qu'au pays Québec l'écriture est faite d'exil du pays qui n'est pas le nôtre. On est tous déracinée, on a tous du quitter le giron de la matriarche. Ça c'est pas fait dans le bonheur, c'est une grande blessure qui n'a jamais guérie.Ai démarré le climatiseur il fait chaud dans le studio au goulag. Je me réveille lentement l'écran projette sa lumière sur moi.Je crois pas a l'american dream, j'y ai jamais cru. C'est pas en faisant des heures suplémentaires qu'on se sort de la misère.Je l'ai déjà écris je peux pas revenir d'exil, j'ai pas de pays et j'ai cessé de l'attendre. Je m'adapte au pays du conquérant en anglais s'il vous plait. Au goulag entre nous on parle français y'a même des gens du grand dérangement qui résistent toujours.Mon âme c'est la schizophrénie, le sentiment de persécution, faut bien qu'il y ais quelque chose qui cloche sinon ce serait le meilleur des mondes. Le matin quand la journée commence je suis plus tranquille j'ai la tête reposée et j'attend l'ennemie comme un maudit fou. Je vais peut être rendre visite à ma lectrice puéricultrice la semaine prochaine, si tu lis ça fait moi signe. Ça deviens personnel,la schizophrénie m'atteins dans ce que j'ai de plus intime c'est la raison de l'exil, ces émotions perturbées, cette folie furieuse qui coupe de toute vrai spiritualité. Je me plaindrai pas trop j'ai de quoi manger, je dors dans des draps propres et j'ai un toit. Je sais plus vraiment quoi vous écrire j'écoute mon âme et j'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!
 

Tiry Berny

samedi 28 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin comme souvent le samedi je suis dans le quartier latin. Il est pas question de fuir le goulag, on ne s'enfuie pas de l'exil, on va juste un peu plus loin. Je me suis réveillé plein de bonne volonté en essayant de rédiger le compte rendu de la rencontre avec mes pairs mais j'ai sans le vouloir tout effacé le fichier du magnétophone. J'espère que vous avez regardé la vidéo sur le rétablissement. C'est comme ça qu'on reviens de l'exil en se rétablissant, c'est pas un joli mot... Beau grand soleil ce matin, dans le café il font jouer du jazz. J'ai deux lecteurs qui font un séjour en Italie. Je suis jaloux moi et mon goulag toujours pareil à scruter les passants, le bas de la ville ça va toujours rester le bas de la ville. Je ferai pas le hobo pour écrire un texte sur les hobos, je dérive assez, drifter... J'aime bien le café tôt le matin, c'est vide, Je vais quitter quand les clients vont commencer à arriver. Je regarde les moineaux sur la terrasse,un jeune homme passe il porte des pantalon rouge vif. Un itinérant cherche je ne sais quoi, un mégot de cigarette? Un baggies de poudre? La nuit à été dure sa veste de duvet est déjà humide et ses pieds sont ampoulés.  Une matinée qui commence avec un café gratuit c'est pas mal, y'a un gros roulement de personnel... Hé oui! Je veux faire de la poésie mais j'y arrive pas... J'entend le mot Noël il est trop tôt. Je vide mon verre de café. J'ai marché jusqu'ici, je vais marcher pour rentrer chez moi. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Quietly Berny

mardi 24 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je bois un café mon âme est réveillée même si c'est la nuit. J'aimerais beaucoup ce soir que ma prose soit poétique, si je force trop ce seras rien de ça. J'ai toujours en tête ces vers "Mon âme est morte, ou vis je? ou vais je? " vous devriez voir le tas d'inepties quand on tape ça dans google. C'est pas mon âme est morte c'est mon âme est noire et c'est de l'éternel Nelligan. Viens de finir la lecture d'un livre sur les voix, les voix qui me parlent parfois et me lancent des injures. Cette nuit y'en a qu'une voix et c'est la mienne captive dans son exil au goulag virtuel. Lentement je suis devant mon écran et je m'abrutis. Je vous écrirai pas sur le charogne de Baudelaire à peine quelques lignes et déjà deux poètes convoqués. Y'avait le comédien Émile de qui on disait qu'il avait des rôles de poignées de portes tellement son jeu étais mauvais .Prose, prose offre moi une pause et que ces mots venus de mon andropause... C'est ridicule c'est vrai que depuis le temps la poésie expressionniste c'est finis. Je me souviens de ce prof qui m'avait dis qu'un poète raté ça n'existais pas. J'ai pris ça pour du cash mais je crois que la poésie c'est une longue marche du devenir, un chemin parfois tortueux pour dire l'essence de mon exil intérieur. Oui, parfois je suis en exil de moi, rester dans mon âme ça fait trop mal, une douleur qui délire des mots malsains et pourtant... Pour les amateurs de poésie champêtre oubliez ça je ne connais que l'asphalte du goulag l'odeur de la ville et le son des moteurs. Les vieux poètes sont pathétiques on aime bien quand ils sombrent dans l'alcool c'est comme si le spleen était plus excusable pour les jeunes. Y'a pas de gloire dans le goulag, juste le silence de cette nuit de pleine lune. Mais non, mais non y'a pas de malédiction puisque que pour certain Dieu est mort. Je n'écris pas pour la postérité je finirai malheureusement, comme tout mes confrères, dans le néant. Je sais pas d'ou ça viens cet intérêt pour la poésie, les poètes... Je suis qu'un balayeur retraité j'ai brossé et balayé des planchers d'usine huileux remplis de chips d'aluminium. Je préférerai toujours le goulag à ce destin malsain. Je suis quand même devenu un fou paranoïaque, l'exil a pas tué mes angoisses c'est comme si j'avais sombré dans la mer morte. Cette nuit ça n'a pas beaucoup de sens ce que j'écris j'écoute ce qui se dis entre mes deux oreilles. Disont que je suis pas gagnant à la loterie de la vie. J'ai un peu appris et j'essais de changer en faisant de mon mieux. Là je pense à ces grands poètes à la vie dégueulasse qu'on adore et admire, la plupart sont mort, d'une hépatite ou d'une balle dans la tête moi je préfère la mort lente comme chantais Brassens. La rue Sainte-Catherine est tranquille cette nuit. Je suis reconnaissant d'avoir quand même un chez moi dans ce long exil. Je ne reviendrai pas on reviens jamais à nulle part. à nowhere land... Je sais vous aimeriez bien que je m'emporte, que j'exprime ma révolte, je préfère accepter et regarder ma vie passée voilà! C'est triste tout ce temps perdus dans de la prose inutile... Tiens un parfum de charcuterie dans le goulag ça viens peut être de la salaison en haut de la côte. C'est étonnant écrire autant et ne rien dire en écoutant le bruit que fait mon estomac. Vous l'avez déjà entendu ma rengaine d'insomniaque. Je vous laisse donc là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Gently Berny

samedi 21 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin c'est café filtre,y'a des hobos coin Maisonneuve et Saint-Dénis. Y'a beaucoup de monde au café, une voiture commun'auto stationnée en avant. Une fille au décolleté plongeant discuté avec le commis. Mon âme attend pas après la police. J'ai peur des deux noirs qui s'assoient pas, je veux pas me faire voler un autre IPad. Bientôt je devrai changer de café c'est trop prévisible, j'entend. Montréal-Nord.... Ils s'amusent avec des portables. Bon je reviens à mon âme en ce samedi matin je souffre pas trop. Une pensée pour mes lecteurs qui partent pour l'Italie. Ce matin j'ai peur y'a trop de monde dans le café, je crois que les noirs vont hacker le wi-fi. Je suis raciste oui, à Saint-Henri j'ai déjà vu des femmes noires se prendre à la gorge... Y'a une fille au jeans serré et aux talons haut très sexy, mais non ce matin je suis pas dans le goulag, je suis au café Babel, les noirs s'en vont c'est plus calme.  C'est un samedi gris sans poésie, juste des mots cueillis dans mon esprit. Le commis gueule têteuse, il est con... Ça rigole, ça rigole et je suis triste... J'ai salué le poète, la fille étudie avec des marqueurs et moi j'essaie de saisir l'atmosphère .Ce matin je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Showy Berny

mercredi 18 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je voulais écrire de l'institut mais j'ai changé d'idée, l'histoire elle se fait toujours à partir du goulag tranquille à trois heure quarante cinq. Ce matin je suis nerveux j'anime une table ronde en compagnie de l'adjoint à la direction sur Bâtir l'institut. Dans le goulag on retrouve les anciens pensionnaires de l'institut, pourquoi? Les loyers sont pas chers et on se retrouve entre de souche. Étrangement je connais pas beaucoup d'immigrés qui sont sur la sécurité du revenu. Je laisse ça là c'est pas le bon temps pour écrire là dessus. Quatre heure du matin c'est le temps des mauvais coups tout le monde dors, drôle d'âme et je reviendrai jamais de cet exil j'y laisse mes pénates, je croyais que pénates c'étais mes bagages c'est plutôt ma maison, mes pénates sont donc dans le goulag, je me suis installé dans l'exil. Y'a longtemps à cette heure ci je me cherchais un endroit pour dormir, pour cuver mon vin. J'ai brisé des règles dans des endroits qui étaient là pour m'aider, je m'en excuse.Maintenant j'essais de rester tranquille même si les bars et les brasseries existent voisins du goulag, mon exil est intérieur. J'entre dans mon for intérieur je pourrais ici écrire mon fort parce que c'est ici que je survis au siège de l'ennemi, l'ennemi pour un paranoïaque il est partout et j'essais toujours d'occuper l'espace de mon âme. Je reviens d'une époque ou on internais les homosexuels, dans le goulag à l'est du quartier gay c'est comme si ils étaient persona non grata. J'arrête là quand j'écris là dessus on me traite d'homophobe... Je pense à mes lecteurs retraités qui partent pour l'Italie en fin de semaine. Je leurs souhaite bon voyage et moi aussi je vais un jour sortir du pays qui abrite le goulag occidental. Je trippe sur les avions. Me suis rasé ai pris ma douche, même dans l'exil je me parfume. J'essais de faire beau c'est là que ma prose est la pire. Je regarde ma bedaine qui se réflète dans la fenêtre. Je fait chauffé de l'eau pour un café... C'est toujours la nuit, j'écoute Rédio-Kénada, d'habitude je vous écris pas là dessus j'essais de m'abstenir, c'est un chef spécialisé dans la cuisine Italienne qui parle, je crois que les voyageurs vont bien manger... J'ai démarré le climatiseur quelques instants juste pour rafraichir le studio. J'ai toujours pas trouvé quoi écrire sur mon âme je suis pas Saint-Jean-de-la-Croix et j'ai pas l'intention de porter un cilice. Je crois pas que Saint-Jean en portais, Je vous écrirai pas le Nuit obscure du même Saint-Jean, c'est dans la nuit la plus noire qu'il y a une possibilité de rédemption. Je termine avec une pensée pour ma lectrice de Cantley, je pense aussi au deux garçons... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Curly Berny

samedi 14 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour!  Bonsoir! Ce matin j'ai couru jusqu'au café, j'ai rien vu. Je vous écris ceci en buvant un café froid. Dehors c'est môche, gris. Le quartier latin se réveille lentement. Mon confrère poète est pas là. C'est samedi et je suis pas à Los Angeles city. Un salut à mon lecteur retraité du cegep du vieux, un connaisseur qui a vécu dans le goulag. Je prend mon temps aujourd'hui ça vraiment l'air de l'automne. Musique smooth dans le café. Voilà le poète qui arrive il est amôché, la vie dure.... Dehors les tables de la terrasse sont toutes mouillées. Je soupçonne le poète d'avoir une chambre sur la rue et de venir prendre son petit déjeuner au café, y'a pas de mal.  Ce matin les parasols sont loin. Quand je suis au café je parle pas de mon âme ni de l'exil, au fait comment elle est mon âme ce matin, je suis pas dans l'angoisse. J'entend le commis sacrer dans ma tête les mots se promènent c'est un espèce de capharnaüm. Pendant qu'une fille courre y'a des motos qui passent. J'ai un cuticule à l'ongle du pouce gauche. J'arrive pas a l'arracher, je suis loin de l'âme. J'ai réussis à l'arracher, on se calme, on se calme!!! Ce matin je veux vous en donner pour votre argent. J'essais de faire plus long, la mode pour les cheveux des hommes c'est la coupe G.I. Vous vous en sacrer moi aussi bien que je préfère ça à la coupe Longueuil, le mullet.  J'ai un parfum de Weed dans le nez, je sais pas d'où ça viens on à plus le droit de fumer. C'est un matin pour la chasse aux mégots et aux cannettes vides. Ce matin y'a que moi qui rigole pas pourtant je suis pas triste juste au neutre. Y'a un gars dans la porte qui parle dans son Bluetooth. C'est à ça que ça ressemble ce matin. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Frisby Berny