Bonjour! Bonsoir! C'est le matin le bruit a
recommencé dans le goulag. J'ai les paupières lourdes de celui qui veux
retourner au lit. Je pense aux copains du quartier loin du goulag.Ai pris mon
café mon ego est heureux d'avoir eu toute cette attention sur la toile. Cette
âme si lourde qui a toute les difficultées du monde a prier.Semble qu'au pays
Québec l'écriture est faite d'exil du pays qui n'est pas le nôtre. On est tous
déracinée, on a tous du quitter le giron de la matriarche. Ça c'est pas fait
dans le bonheur, c'est une grande blessure qui n'a jamais guérie.Ai démarré le
climatiseur il fait chaud dans le studio au goulag. Je me réveille lentement
l'écran projette sa lumière sur moi.Je crois pas a l'american dream, j'y ai
jamais cru. C'est pas en faisant des heures suplémentaires qu'on se sort de la
misère.Je l'ai déjà écris je peux pas revenir d'exil, j'ai pas de pays et j'ai
cessé de l'attendre. Je m'adapte au pays du conquérant en anglais s'il vous
plait. Au goulag entre nous on parle français y'a même des gens du grand
dérangement qui résistent toujours.Mon âme c'est la schizophrénie, le sentiment
de persécution, faut bien qu'il y ais quelque chose qui cloche sinon ce serait
le meilleur des mondes. Le matin quand la journée commence je suis plus
tranquille j'ai la tête reposée et j'attend l'ennemie comme un maudit fou. Je
vais peut être rendre visite à ma lectrice puéricultrice la semaine prochaine,
si tu lis ça fait moi signe. Ça deviens personnel,la schizophrénie m'atteins
dans ce que j'ai de plus intime c'est la raison de l'exil, ces émotions
perturbées, cette folie furieuse qui coupe de toute vrai spiritualité. Je me
plaindrai pas trop j'ai de quoi manger, je dors dans des draps propres et j'ai
un toit. Je sais plus vraiment quoi vous écrire j'écoute mon âme et j'arrête en
vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!
Tiry Berny