mercredi 18 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je voulais écrire de l'institut mais j'ai changé d'idée, l'histoire elle se fait toujours à partir du goulag tranquille à trois heure quarante cinq. Ce matin je suis nerveux j'anime une table ronde en compagnie de l'adjoint à la direction sur Bâtir l'institut. Dans le goulag on retrouve les anciens pensionnaires de l'institut, pourquoi? Les loyers sont pas chers et on se retrouve entre de souche. Étrangement je connais pas beaucoup d'immigrés qui sont sur la sécurité du revenu. Je laisse ça là c'est pas le bon temps pour écrire là dessus. Quatre heure du matin c'est le temps des mauvais coups tout le monde dors, drôle d'âme et je reviendrai jamais de cet exil j'y laisse mes pénates, je croyais que pénates c'étais mes bagages c'est plutôt ma maison, mes pénates sont donc dans le goulag, je me suis installé dans l'exil. Y'a longtemps à cette heure ci je me cherchais un endroit pour dormir, pour cuver mon vin. J'ai brisé des règles dans des endroits qui étaient là pour m'aider, je m'en excuse.Maintenant j'essais de rester tranquille même si les bars et les brasseries existent voisins du goulag, mon exil est intérieur. J'entre dans mon for intérieur je pourrais ici écrire mon fort parce que c'est ici que je survis au siège de l'ennemi, l'ennemi pour un paranoïaque il est partout et j'essais toujours d'occuper l'espace de mon âme. Je reviens d'une époque ou on internais les homosexuels, dans le goulag à l'est du quartier gay c'est comme si ils étaient persona non grata. J'arrête là quand j'écris là dessus on me traite d'homophobe... Je pense à mes lecteurs retraités qui partent pour l'Italie en fin de semaine. Je leurs souhaite bon voyage et moi aussi je vais un jour sortir du pays qui abrite le goulag occidental. Je trippe sur les avions. Me suis rasé ai pris ma douche, même dans l'exil je me parfume. J'essais de faire beau c'est là que ma prose est la pire. Je regarde ma bedaine qui se réflète dans la fenêtre. Je fait chauffé de l'eau pour un café... C'est toujours la nuit, j'écoute Rédio-Kénada, d'habitude je vous écris pas là dessus j'essais de m'abstenir, c'est un chef spécialisé dans la cuisine Italienne qui parle, je crois que les voyageurs vont bien manger... J'ai démarré le climatiseur quelques instants juste pour rafraichir le studio. J'ai toujours pas trouvé quoi écrire sur mon âme je suis pas Saint-Jean-de-la-Croix et j'ai pas l'intention de porter un cilice. Je crois pas que Saint-Jean en portais, Je vous écrirai pas le Nuit obscure du même Saint-Jean, c'est dans la nuit la plus noire qu'il y a une possibilité de rédemption. Je termine avec une pensée pour ma lectrice de Cantley, je pense aussi au deux garçons... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Curly Berny

samedi 14 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour!  Bonsoir! Ce matin j'ai couru jusqu'au café, j'ai rien vu. Je vous écris ceci en buvant un café froid. Dehors c'est môche, gris. Le quartier latin se réveille lentement. Mon confrère poète est pas là. C'est samedi et je suis pas à Los Angeles city. Un salut à mon lecteur retraité du cegep du vieux, un connaisseur qui a vécu dans le goulag. Je prend mon temps aujourd'hui ça vraiment l'air de l'automne. Musique smooth dans le café. Voilà le poète qui arrive il est amôché, la vie dure.... Dehors les tables de la terrasse sont toutes mouillées. Je soupçonne le poète d'avoir une chambre sur la rue et de venir prendre son petit déjeuner au café, y'a pas de mal.  Ce matin les parasols sont loin. Quand je suis au café je parle pas de mon âme ni de l'exil, au fait comment elle est mon âme ce matin, je suis pas dans l'angoisse. J'entend le commis sacrer dans ma tête les mots se promènent c'est un espèce de capharnaüm. Pendant qu'une fille courre y'a des motos qui passent. J'ai un cuticule à l'ongle du pouce gauche. J'arrive pas a l'arracher, je suis loin de l'âme. J'ai réussis à l'arracher, on se calme, on se calme!!! Ce matin je veux vous en donner pour votre argent. J'essais de faire plus long, la mode pour les cheveux des hommes c'est la coupe G.I. Vous vous en sacrer moi aussi bien que je préfère ça à la coupe Longueuil, le mullet.  J'ai un parfum de Weed dans le nez, je sais pas d'où ça viens on à plus le droit de fumer. C'est un matin pour la chasse aux mégots et aux cannettes vides. Ce matin y'a que moi qui rigole pas pourtant je suis pas triste juste au neutre. Y'a un gars dans la porte qui parle dans son Bluetooth. C'est à ça que ça ressemble ce matin. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Frisby Berny

mercredi 11 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je félicite mes lecteus de RDP pour la jolie fête samedi ça faisait longtemps que j'avais vu le fêté.Je me sent mal comme si j'en faisait pas assez.J'ai de la peine pourtant je fait de mon mieux.Je devrais pas me plaindre y'a pire comme ces deux ladies of the evening qui travaillaient dans le goulag. Je me fait un café... Il est trois heure trente le goulag dors, j'attend que la bouilloire siffle. Ça me plait de vous écrire de mon exil, j'ai mon café.Je me souviens de ce voisin de chambre dans Saint-Henri, il me prenais pour l'Alexis des Belles histoires des pays d'en haut c'était idiot je m'enfonçais dans la maladie.Il pleut encore sur le goulag, une voiture klaxonne,,, J'ai démarré le climatiseur, je me gratte le dos avec la lame d'un couteau... Moi aussi j'aimerais que mes lecteurs retraités de l'Outaouais me ramène une médaille de Rome, faut pas croire j'ai pas le cul béni. J'essais d'entrer en moi de faire de l'introspection. Je cherche comment vous raconter cette douleur de l'exil intérieur j'ai aucun endroit ou m'évader c'est moi avec moi dans le goulag une sorte de dédoublement schizophrénique. Les fous se rangent dans le goulag. Je sais pas comment écrire... Their mind is tiffany twisted je sais pas ce que ça vaux mais on comprend que c'est tordus.J'ai refait le lit, il est pas dis que j'y retournerai pas. Je pense à toutes ces villes ou je suis allé ces dernières années on me l'aurait dis je l'aurais jamais cru. C'est très laid comme phrase ça aussi. Tiens! Dans ma tête j'entend "Gros estie d'épais" je pense au Gratton de Falardeau je suis comme lui mais pas aussi big. Au goulag occidental le dépanneur asiatique a l'air bête pas besoin de chercher très loin pourquoi il a un rideau métallique devant sa boutique, quand on est pas plus avenant...Ouais! Dans le goulag on participe pas à des concours d'écritures par peur de perdre sa source d'inspiration, la vie dans l'exil fou et la misère.Je me pose quand même en vrai écrivain le succès viendras bien peut être posthume et d'estime mais ce seras déjà ça.Tout à coup je pense au poète Lucien Francoeur que j'aime beaucoup, selon moi le plus urbain nord-américain de nos poètes. Je m'ennuis de Langevin qui trainais sa poésie et sa folie dans les bars du Quartiel-Latin, une pensée aussi pour Anne-Marie Gélinas je sais pas ce qu'elle deviens, une grande poétesse. Et moi et moi avec ma mauvaise prose qui essais de vous décrire mon agitation du bocal à moi.Je prend une grande respiration je retiens mon souffle et je termine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Slowly Berny

samedi 7 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Toujours dans le goulag tout près de Gaz Métropolitain avec ses puissants et bruyant camions. Au club on viens de faire le last-call. Je pense à mon regretté père qui étais indépendantiste, moi mon seul pays c'est le goulag et l'exil. J'ai jamais vécu dans les beaux quartiers mais dans le goulag on s'entraide.C'est une nuit calme. J"écoute ma voix intérieure, les douleurs à l'abdomen ont cessé. Tout près de chez moi y'a un radar qui ralentis la circulation, j'entend des gens crier comme si ils atteignaient une sorte d'orgasme, la détente après le manque? J'ai une pensé pour l'intervenant et sa réduction des méfaits. J'essais de garder l'esprit ouvert. Des voix dans la nuit des talons qui claquent sur le trottoir. J'ai placé une nouvelle adresse dans ma liste. C'est toujours la nuit lentement je me réveille.Qu'est ce que je n'ai pas dis sur le goulag, l'administration. Je dis bien l'administration pas l'extrême onction.J'ai mangé une orange pense au Bas-fond de Maxime Gorky. Je vous écris accompagné par le bruit du frigidaire dehors y'a une moto qui passe... Ouais!!! Mon âme! Qu'est-ce qu'elle a mon âme? Peur toujours peur parce qu'à tout les jours je m'en vais vers la fin. Le bonhomme a peur de la mort, dormez en paix! Je m'arrête pour réfléchir à ce que je vous écris, ça enlève la confusion dans ce qui se bouscule dans mon ciboulot. Je plonge à l'intérieur de mon délire spirituel, j'aime bien être debout la nuit. Je pense à cet artiste rencontré dans son atelier à Trieste en Italie j'ai bien aimé discuté avec lui il se prénommais Pino je crois. Non! Je participerai pas à un concours d'écriture, je crois que j'y perdrais ma liberté. J'écoute ce qui se passe en moi un long boudonnement comme si une guêpe m'habitais. Je reproche rien à personne je suis dans le goulag parce qu'on a bien voulu de moi. J'habite à la limite d'une espèce de no man's land, une cicatrice dans la ville faite par la gare de triage. Grouillez pas je vais essayer de vour terminer ça avec une belle finale. Je suis toujours heureux de vous écrire et de vous faire part de cette voix. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!




Italy Berny

mercredi 4 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Me voilà du centre de la semaine dans le goulag. Je sais je suis pas aussi distrayant qu'un gratteux mais vous envoyez moins d'argent à la poubelle, Le goulag est tranquille tout se passe dans la machine sur facebook. Dans mes actualités y'avait la photo d'un phallus, c'étais dégueulasse, je l'ai masqué.Ce matin j'ai pas l'âme à la pornographie Y'a un parfum de lait de chèvre n'empêche j'ai peur de ceux qui m'ont envoyé la photo du pénis. Je crois qu'elle a été signalé à l'administration de Facebook. Maintenant tout ce que j'entend c'est ma respiration comme si je courrais le marathon. Des niaiseries je vous écris des niaiseries de mon exil. J'ai pas d'interlocuteur juste mon âme qui délire sans même songer a faire une prière. Je dédie ça aux Dieux du goulag, une sorte d'immolation littéraire impuissante, qui n'arrive à rien. J'entend l'autobus lentement le jour s'en viens. Je pense aux lève-tôt qui sont souvent les gagne petit du goulag. J'ai souvenir d'avoir fait ça je partais travailler avec le premier métro vers cinq heure quelque c'était éprouvant."A working class hero is something to be" ça fait de jolies chansons mais en réalité c'est très difficile.Je deviens lentement grano, je mange des barres granola... Ce matin je suis pas au café mais chez moi. Je pense à mon lecteur Jeannot polyjenesaisquoi... C'est vrai c'est la rentrée même dans le goulag les jeunes immigrants vont s'asseoir sur les bancs de l'école... Dans ma tête c'est les Allman Brothers qui jouent un court moment "Midnight rambler". L'exil c'est une sorte de mort, on est pas dans la tête de qui on veux.Dans ma descente vers le goulag je me battais c'était insignifiant ou plutôt si ça signifiais ma peur. "Que sont mes amis devenus" je pense à ces personnes croisées pendant ma descente au goulag, aux collègues, et à tout ceux avec qui j'étais à mon apogée au Symposium de sculpture de Terrebonne après ce ne fut qu'une longue descente sans jamais arriver à assouvir ma soif. Je ne buvais que pour l'effet et engourdir le mal. J'ai erré un peu partout avec cette douleur mentale. Si y'a un prof de français qui me lis ce ne sont pas de très belles phrases mais elles sont à l'image de ma vie. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Sorry Berny

samedi 31 août 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis au McDonald, j'attend que le café ouvre, dans un coin un gars parle seul. Dans le métro y'avait une jeune fille avec de jolies fesses. J'ai trouvé ou ils louent des studios dans le quartier latin, j'imagine qu'il faut partager avec les coquerelles . Y'a des travaux sur la rue... J 'ai chaud je sort, comme des veaux ont attend que le café ouvre. Une jeune serveuse viens d'arriver... Le poète attend lui aussi, il cherche une cigarette... Le café est ouvert, c'est le branle-bas de combat, un retard une absence et tout est à l'envers. C'est confortable il fait frais. Une commis prépare les tables et les chaises de la terrasse. Une itinérante viens dormir à l'abri de la rue. Aujourd'hui c'est gris. je pense à un lecteur qui travaille chez Rolls-Royce, ce seras son anniversaire bientôt, je lui en souhaite un joyeux. Je vous parle pas de mon âme je suis pas dans l'allégresse. La dame a un vieux verre au sigle du café, ça lui permet de s'asseoir sans se faire déranger, je suis comme eux, le poète, la dame, je perd ma vie... Ici à cette heure c'est le retour des nuits d'insomnies. Surtout qu'hier on versait le montant alloué par le gouvernement, on a fait bombance et voilà maintenant on est déjà à zéro. Lentement la dame essais d'écrire malgré sa somnolence, elle n'y arrive pas. Un jeune homme entre torse nu dans le café, il va aux toilette. Ça donne quoi d'écrire ça? Ce n'est que pour vous donner l'ambiance d'un café le samedi matin au quartier latin. De la pop musak drette de la Californie.  Je me donne des airs de quelqu'un qui travaille mais je suis quand même pas un jean foutre. Ça y est j'abandonne pour aujourd'hui. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Frisky Berny

mercredi 28 août 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Pour ceux qui ne le sauraient pas déjà y 'a un article et une photo de moi dans le journal 24hrs de vendredi passé. Je suis flabergasté par l'accueil que les gens me font. Je dis merci à tous! Me suis réveillé debout, somnanbule, cherchant un médicament j'en prend jamais le matin.. Ce matin quoi qu'il fasse encore nuit, ça parle fort dans la rue.Je vous dirais que c'est pas évident de revenir de l'exil imposé par la maladie,un exil spirituel où il n'y a que le néant, un exil sans espoir sans foi...http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2013/08/20130822-173929.html Voilà une chose que je fais rarement parler de l'actualité, mais ça c'est déjà pas actuel, ça sent la vieille nouvelle qu'on étire. Au mois d'octobre je quitte le goulag pour la semaine de la santé mentale, on vas essayer de sensibiliser quelques personnes à la cause. Me suis réveillé sans mon dentier encore oublié de l'enlever. Ai démarré le climatiseur je suis pas très écologique mais j'ai chaud.Ça ronronne cette machine là et c'est tout confort. Je me sent comme un gros épais avec les voix qui me dénigrent. Comment vous dire que c'est une manifestation de l'exil dans la maladie mentale. Je veux pas m'apitoyer... Lundi dans la station de métro de l'institut un gars m'a dis fuck you! Fuck yourself! J'ai rien répondu, je fait mon canard ça glisse sur moi comme l'eau sur le dos d'un canard. Ai mangé un bol de céréales... Je crois que l'adresse que j'ai placé apparaitras pas surligné vous ferez un copié-coller. Je pense à cette écriture que je vous fait, le conservateur du musée disait "c'est pas tout le monde qui sait tenir un crayon qui peux devenir écrivain" Je sais tout ça mais j'écris pareil. Ça pourrais s'appeler chronique d'un quartier mort où les gens vont au local des Chevaliers de Colomb pour y recevoir des dons alimentaires. Ça fait dur on est pauvre dans le goulag et personne ne parle de sa marge de crédit c'est presque aussi tabou que l'inceste. Je vais un peu loin ce matin dans le goulag on rencontre des gens brûlés par la vie, des gens avec un vécu lourd... Je vous l'ai déjà dis que le goulag est à l'ombre du quartier général de la sureté du Québec. J'y reviens souvent c'est marquant. Chez moi ça s'est refroidis, il fait encore noir c'est toujours la nuit. J'entend des cris c'est déjà finis et je termine ici en vous remerciant d'avoir lu!!! À la prochaine j'espère!!!






Showy Berny