samedi 7 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Toujours dans le goulag tout près de Gaz Métropolitain avec ses puissants et bruyant camions. Au club on viens de faire le last-call. Je pense à mon regretté père qui étais indépendantiste, moi mon seul pays c'est le goulag et l'exil. J'ai jamais vécu dans les beaux quartiers mais dans le goulag on s'entraide.C'est une nuit calme. J"écoute ma voix intérieure, les douleurs à l'abdomen ont cessé. Tout près de chez moi y'a un radar qui ralentis la circulation, j'entend des gens crier comme si ils atteignaient une sorte d'orgasme, la détente après le manque? J'ai une pensé pour l'intervenant et sa réduction des méfaits. J'essais de garder l'esprit ouvert. Des voix dans la nuit des talons qui claquent sur le trottoir. J'ai placé une nouvelle adresse dans ma liste. C'est toujours la nuit lentement je me réveille.Qu'est ce que je n'ai pas dis sur le goulag, l'administration. Je dis bien l'administration pas l'extrême onction.J'ai mangé une orange pense au Bas-fond de Maxime Gorky. Je vous écris accompagné par le bruit du frigidaire dehors y'a une moto qui passe... Ouais!!! Mon âme! Qu'est-ce qu'elle a mon âme? Peur toujours peur parce qu'à tout les jours je m'en vais vers la fin. Le bonhomme a peur de la mort, dormez en paix! Je m'arrête pour réfléchir à ce que je vous écris, ça enlève la confusion dans ce qui se bouscule dans mon ciboulot. Je plonge à l'intérieur de mon délire spirituel, j'aime bien être debout la nuit. Je pense à cet artiste rencontré dans son atelier à Trieste en Italie j'ai bien aimé discuté avec lui il se prénommais Pino je crois. Non! Je participerai pas à un concours d'écriture, je crois que j'y perdrais ma liberté. J'écoute ce qui se passe en moi un long boudonnement comme si une guêpe m'habitais. Je reproche rien à personne je suis dans le goulag parce qu'on a bien voulu de moi. J'habite à la limite d'une espèce de no man's land, une cicatrice dans la ville faite par la gare de triage. Grouillez pas je vais essayer de vour terminer ça avec une belle finale. Je suis toujours heureux de vous écrire et de vous faire part de cette voix. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!




Italy Berny

mercredi 4 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Me voilà du centre de la semaine dans le goulag. Je sais je suis pas aussi distrayant qu'un gratteux mais vous envoyez moins d'argent à la poubelle, Le goulag est tranquille tout se passe dans la machine sur facebook. Dans mes actualités y'avait la photo d'un phallus, c'étais dégueulasse, je l'ai masqué.Ce matin j'ai pas l'âme à la pornographie Y'a un parfum de lait de chèvre n'empêche j'ai peur de ceux qui m'ont envoyé la photo du pénis. Je crois qu'elle a été signalé à l'administration de Facebook. Maintenant tout ce que j'entend c'est ma respiration comme si je courrais le marathon. Des niaiseries je vous écris des niaiseries de mon exil. J'ai pas d'interlocuteur juste mon âme qui délire sans même songer a faire une prière. Je dédie ça aux Dieux du goulag, une sorte d'immolation littéraire impuissante, qui n'arrive à rien. J'entend l'autobus lentement le jour s'en viens. Je pense aux lève-tôt qui sont souvent les gagne petit du goulag. J'ai souvenir d'avoir fait ça je partais travailler avec le premier métro vers cinq heure quelque c'était éprouvant."A working class hero is something to be" ça fait de jolies chansons mais en réalité c'est très difficile.Je deviens lentement grano, je mange des barres granola... Ce matin je suis pas au café mais chez moi. Je pense à mon lecteur Jeannot polyjenesaisquoi... C'est vrai c'est la rentrée même dans le goulag les jeunes immigrants vont s'asseoir sur les bancs de l'école... Dans ma tête c'est les Allman Brothers qui jouent un court moment "Midnight rambler". L'exil c'est une sorte de mort, on est pas dans la tête de qui on veux.Dans ma descente vers le goulag je me battais c'était insignifiant ou plutôt si ça signifiais ma peur. "Que sont mes amis devenus" je pense à ces personnes croisées pendant ma descente au goulag, aux collègues, et à tout ceux avec qui j'étais à mon apogée au Symposium de sculpture de Terrebonne après ce ne fut qu'une longue descente sans jamais arriver à assouvir ma soif. Je ne buvais que pour l'effet et engourdir le mal. J'ai erré un peu partout avec cette douleur mentale. Si y'a un prof de français qui me lis ce ne sont pas de très belles phrases mais elles sont à l'image de ma vie. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Sorry Berny

samedi 31 août 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis au McDonald, j'attend que le café ouvre, dans un coin un gars parle seul. Dans le métro y'avait une jeune fille avec de jolies fesses. J'ai trouvé ou ils louent des studios dans le quartier latin, j'imagine qu'il faut partager avec les coquerelles . Y'a des travaux sur la rue... J 'ai chaud je sort, comme des veaux ont attend que le café ouvre. Une jeune serveuse viens d'arriver... Le poète attend lui aussi, il cherche une cigarette... Le café est ouvert, c'est le branle-bas de combat, un retard une absence et tout est à l'envers. C'est confortable il fait frais. Une commis prépare les tables et les chaises de la terrasse. Une itinérante viens dormir à l'abri de la rue. Aujourd'hui c'est gris. je pense à un lecteur qui travaille chez Rolls-Royce, ce seras son anniversaire bientôt, je lui en souhaite un joyeux. Je vous parle pas de mon âme je suis pas dans l'allégresse. La dame a un vieux verre au sigle du café, ça lui permet de s'asseoir sans se faire déranger, je suis comme eux, le poète, la dame, je perd ma vie... Ici à cette heure c'est le retour des nuits d'insomnies. Surtout qu'hier on versait le montant alloué par le gouvernement, on a fait bombance et voilà maintenant on est déjà à zéro. Lentement la dame essais d'écrire malgré sa somnolence, elle n'y arrive pas. Un jeune homme entre torse nu dans le café, il va aux toilette. Ça donne quoi d'écrire ça? Ce n'est que pour vous donner l'ambiance d'un café le samedi matin au quartier latin. De la pop musak drette de la Californie.  Je me donne des airs de quelqu'un qui travaille mais je suis quand même pas un jean foutre. Ça y est j'abandonne pour aujourd'hui. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Frisky Berny

mercredi 28 août 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Pour ceux qui ne le sauraient pas déjà y 'a un article et une photo de moi dans le journal 24hrs de vendredi passé. Je suis flabergasté par l'accueil que les gens me font. Je dis merci à tous! Me suis réveillé debout, somnanbule, cherchant un médicament j'en prend jamais le matin.. Ce matin quoi qu'il fasse encore nuit, ça parle fort dans la rue.Je vous dirais que c'est pas évident de revenir de l'exil imposé par la maladie,un exil spirituel où il n'y a que le néant, un exil sans espoir sans foi...http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2013/08/20130822-173929.html Voilà une chose que je fais rarement parler de l'actualité, mais ça c'est déjà pas actuel, ça sent la vieille nouvelle qu'on étire. Au mois d'octobre je quitte le goulag pour la semaine de la santé mentale, on vas essayer de sensibiliser quelques personnes à la cause. Me suis réveillé sans mon dentier encore oublié de l'enlever. Ai démarré le climatiseur je suis pas très écologique mais j'ai chaud.Ça ronronne cette machine là et c'est tout confort. Je me sent comme un gros épais avec les voix qui me dénigrent. Comment vous dire que c'est une manifestation de l'exil dans la maladie mentale. Je veux pas m'apitoyer... Lundi dans la station de métro de l'institut un gars m'a dis fuck you! Fuck yourself! J'ai rien répondu, je fait mon canard ça glisse sur moi comme l'eau sur le dos d'un canard. Ai mangé un bol de céréales... Je crois que l'adresse que j'ai placé apparaitras pas surligné vous ferez un copié-coller. Je pense à cette écriture que je vous fait, le conservateur du musée disait "c'est pas tout le monde qui sait tenir un crayon qui peux devenir écrivain" Je sais tout ça mais j'écris pareil. Ça pourrais s'appeler chronique d'un quartier mort où les gens vont au local des Chevaliers de Colomb pour y recevoir des dons alimentaires. Ça fait dur on est pauvre dans le goulag et personne ne parle de sa marge de crédit c'est presque aussi tabou que l'inceste. Je vais un peu loin ce matin dans le goulag on rencontre des gens brûlés par la vie, des gens avec un vécu lourd... Je vous l'ai déjà dis que le goulag est à l'ombre du quartier général de la sureté du Québec. J'y reviens souvent c'est marquant. Chez moi ça s'est refroidis, il fait encore noir c'est toujours la nuit. J'entend des cris c'est déjà finis et je termine ici en vous remerciant d'avoir lu!!! À la prochaine j'espère!!!






Showy Berny

samedi 24 août 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! C'est samedi au goulag. J'ai mal au côté gauche je crois pas que ce sois cardiologique, c'est la douleur de l'angoisse.Un cycliste passe le goulag dors. Vous avez peut être vu le visage de la santé mentale de votre humble serviteur. Je sais pas trop quoi écrire ce matin.Le mois d'août tire à sa fin, je pense à ce réalisateur qui m'a promis des billets pour aller voir son film au FFM.Les salles de cinéma sont tout près du goulag...Je pense aux rédacteurs de publicitées, on vie dans un monde rédigé et parfois même on vous met des mots dans la bouche. Je vous ai pas écris, je crois, que depuis mon retour de Toronto j'adore l'avion, va falloir sortir du goulag plus souvent.Ce matin j'entend que le climatiseur, je plonge dans mon âme aux risques de m'y noyer, je prend de grandes respirations et je prie...Ai mangé mon petit déjeûner deux toasts au beurre d'arachide, étrangement la gorge me pique, je rote fait le tri dans ma tête de ce que je vais écrire. Rien de nouveau à l'horizon, je devrais m'indigner mais j'y arrive pas dehors il fait toujours noir, j'ai le dos qui pique me gratte avec un couteau. C'est difficile de parler des choses de l'âme vous le savez, de comment en faisant le bien on espère arriver à une rédemption. Parfois mon âme s'exile et j'ai mal comme si le coeur n'existais plus.C'est encore une belle nuit pour ceux qui ont couchés dehors certains vont quand même chercher un abri dans le métro c'est moins humide. J'ai un court déjà vu. Simiesque mais oui je me sent comme un singe savant en exil dans un zoo nordique. Derrière mes barreaux je vous commente la fin de la nuit au goulag. Ce matin je veux pas faire court me semble que j'en ai beaucoup à dire mais ça veux pas sortir. C'est pas de la grande littérature je crois que je l'ai déjà dis. Je fait avec ce que j'ai, une âme amochée et des mots effilochés dans un quartier d'une ville du nord. Je pense à cette femme qui écris dans le journal des itinérants et à son frère qui écris pour des humoristes deux mondes qui se rejoignent par les liens du sang.Une chanson "Natacha moi je reste attaché"...Quand on est pas drôle selon certain on est pas bon, quand je m'écoute j'ai pas envie de rire c'est pathétique. Je cherche la musique que mon clavier pourrait produire, j'entend pas, y'a qu'un rythme cassé brisé... Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Brisky Berny

mercredi 21 août 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! J'ai qu'un mot en tête testimony.Je sais pas très bien ce que ça veux dire, partage peut être, témoignage? Je bois un café noir, cette semaine j'ai rencontré des lecteurs de goulag... Je pense aussi à mon lecteur ancien responsable de l'entretien ménager au Cégep du vieux c'est un natif du goulag qui a réussis à s'en sortir.Comme terre d'accueil le goulag c'est pas mal... L'exil est pas très bon pour les poumons y'a tellement de circulation. J'ai mal à la cheville droite et à gauche dans la poitrine. J'ai pas envis de consulter. Cette semaine j'ai vécu une séquence d'auto-dénigrement intense, je suis vraiment fou. Lentement le soleil se lève, le goulag aussi la circulation automobile se fait plus intense.Je suis devant l'écran et dans la tête j'ai un grand silence c'est bon signe. L'autobus passe les travailleurs sont sur le chemin de l'ouvrage. Je me souviens quand je cherchais du travail j'inscrivais toujours journalier jusqu'à temps que je comprenne que c'étais travailleur à la journée. Je crois que c'est l'anniversaire d'une lectrice de Cantley aujourd'hui et bientôt celui d'Antoine un futur lecteur. Je participe à un débat sur la spiritualité en tant que blogueur c'est intéressant, parfois dans le goulag j'ai l'impression que Dieu m'a oublié. J'ai encore un déjà vu comme si j'avais déjà vécu ce moment Je suis à court ce jour ci. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Frankly Berny

samedi 17 août 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! De retour dans le goulag, heureux d'être de retour de Toronto. Je crois que je m'assimilerais très vite si je passais beaucoup de temps à Toronto.Avec cette sortie je suis loin de l'âme.Je m'excuse auprès d'une lectrice n'allez pas croire que j'ai la grosse tête mais j'aime pas répéter. C'est bien de parler en français au goulag, aujourd'hui c'est ensoleillé. Les voix étaient très présentes à Toronto on me dénigrais mais j'ai pas osé vérifier c'étais des inconnus. Comme toujours j'essais de faire de mon mieux même dans ce blog. Toronto c'est vraiment l'exil, ici au goulag j'ai choisi d'y vivre, ce voyage change ma perspective. Quand je suis partis du plateau de tournage quelqu'un m'a fait un très gros hug que j'ai apprécié. Me suis fait un café, je crois qu'être bilingue c'est une tare schizophrénique... Je doute, je doute j'essais ici de donner du sens à ce que je fait. Ce matin j'ai discuté avec mon ami hongrois laveur de vitre exilé au goulag, on a parlé de l'actualité internationale ça le bouleverse. Je suis pas très poétique aujourd'hui j'évoque pas grand chose. J'ai une pensée pour ma lectrice nouvelle retraitée. Le temps passe vite même à l'aéroport. Bein non, comme chantait le regretté Sylvain Lelièvre "Toronto c'est pas la rue St-Jean". J'aime beaucoup voyager en avion, Air Canada c'est pas mal... Je vous écris ce matin parce que j'essais d"être sérieux dans ma pratique du blog. On dis que les gens heureux n'ont pas d'histoire, je suis très malheureux j'en ai milles a raconter, toujours cette âme qui se demande ce qu'elle fait de pas correct pour avoir ce sentiment de persécution.Y'a un parfum de pêche dans le goulag ça sent bon, je mange une pomme. Se battre contre la stigmatisation c'est se battre contre des fantômes, les gens sont ce qu'ils sont et dans le meilleur des cas ils se trouvent bons. Je vous dis au revoir de mes pieds plantés dans le goulag et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!!¨À la prochaine j'espère!!!




Frenchy Berny