mercredi 14 août 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir!  Aujourd'hui je suis loin du goulag, je suis dans la métropole du Canada, Toronto c'est pas rien on peux manger une sandwiches bacon fromage pour deux piastres, y'a un quartier qui ressemble à un énorme quartier gay. La première chose que j'ai vu du taxi dans le centre-ville c'est une représentante du goulag couché sur le trottoir avec ses draps et elle avait enlevé ses souliers pour plus de confort j'imagine. C'étais pas une lève tôt il étais dix heure et y'avait plein de passants. À l'Eaton Chelsea hôtel. Ils refont les balcons donc le jour on entend que les marteaux piqueurs, c'est pas le temps d'une petite vite... J'ai marché un peu je crois que je préfère la campagne faut que je comprenne que Toronto ça tourne pas autour de moi, les tramways, les autobus, les bouchons de circulation et toutes les langues qu'on y parle y'a de quoi dire qu'on entend des voix.... Parfois j'ai l'impression que ces anglophones là se sont liguer pour que je fasse une rechute... C'est étrange dans le centre-ville y'a pas de quêteux c'est le maire Rob Ford qui les a cachés. J'ai pas vu de policiers non plus. C'est vrai que quant tu a tout gratis faut s'attendre à des désagréments... C'est pas première classe... J'ai jamais su à quoi ça servait le crochet sur la porte d'hôtel, empêcher la femme de chambre d'entrée où se barricader?  Ils refont les balcons mais on peux pas y aller sur le balcon.. Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Chelsy Berny

samedi 10 août 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Encore au même café, c'est un samedi frais dans le quartier latin,dehors un camion de pommes de terre pelées préparées prêtés a cuisinées... Tout à coup je pense à la vermine dans les restaurants, à la chronique dans la presse du samedi. Deux gars s'arrêtent devant pour s'allumer une Malboro... Les cigarettes américaines c'est bon à rien, en tout cas pas meilleur que les autres cigarettes. Musique folk, un peu nostalgique, le bonhomme fouille toujours dans la poubelle y'a rien de récupérable. Le poète est toujours ici, il engage facilement la conversation je crois qu'il est très seul. Une dame accompagnée d'une enfant demande son chemin à un passant. Ce que je vous écris là c'est pas très poétique, ça ressemble à un rapport de la rue Saint-Denis.  J'ai tout mon temps je vois des grandes cuisses passées. Une famille fait du tourisme la mère tiens ses deux enfants par la main. De la musique avec des voix aux intonations nasillardes.  Un moineau perché sur le dossier d'une chaise... C'est l'heure du distributeur de fruits et légumes. Les livreurs téléphonent pour se faire ouvrir la porte, lentement le quartier latin s'éveille.  Une belle grande fille au dos tatoué passe c'est beau... Je crois qu'ils vont livrer par la ruelle. Un homme arrose les plantes accrochées au lampadaire. Van Morrisson... Un gars branché discutait dans le hall d'entrée. Le commis parle en anglais avec un client et je suis pas encore à Toronto... Je sais pas ce que vous allez faire en fin de semaine mais pour moi ce seras la farniente. On salut tout les amis, amies intervenants. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Streety Berny

mercredi 7 août 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris ce texte en fin d'après-midi, je suis plus fatigué qu'au milieu de la nuit. Le goulag est gris, les nuages passent. J'ai un malaise à la poitrine c'est assurément l'angoisse. La semaine prochaine je m'en vais à Toronto en avion, le tournage doit être smooth à ce que disent les responsables. Je crois que j'ai surexploitée le thême de l'âme et de l'exil. L'exil c'est ce qui existe l'âme quand à elle ne parle pas ni ne geint elle est là... Me suis préparé un café, à moins de faire du surtemps c'est l'heure ou on rentre à la maison, ils passent dans le goulag et ont des souvenirs de leurs enfances, les ruelles et les tavernes du père. Moi depuis l'exil je ne vais plus dans les quartiers de mon enfance au nord du goulag. Je suis pas nostalgique bien que j'ais eu cinquante sept ans aujourd'hui, je me sent encore comme un jeune homme avec un peu d'expérience pour ce que ça vaux. Je dis merci à tout ceux qui m'ont souhaité un joyeux anniversaire. Dans le parc en face c'est vert, hé oui je suis représentant de l'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale, votre humble serviteur si tout va bien devrais être présent dans les médias "canadian" . Je place mon visage, ma grosse face pour parler et faire parler de schizophrénie honnêtement. Je crois que la chargée de projet était déçu d'apprendre que j'habitais en appartement supervisé dans le goulag. Je vais vérifier ça. Y'a deux petits gars qui jouent au soccer ils me font penser à Éloi et Antoine les enfants de notre lectrice puéricultrice que je salue ici. Les jours passent rapidement. J'écoute les succès de l'heure à la radio d'habitude je parle pas de ça mais c'est comme si mon âme est morte. J'ai envie de pleurer, je me souviens quand je téléphonais chez mon lecteur designer à la retraite et que c'étais la petite future puéricultrice qui m'entendais pleurer au bout de mon rouleau... J'ai tant pleuré, j'ai tant pleuré, les larmes à quoi ça sert, à quoi ça sert d'être triste là je pense à mon lecteur vice-président toujours si rigolo avec lui on s'ennuie pas. Je pense à vous tous mais en particulier à un lecteur nouvel employé chez Bombardier à qui je souhaite du succès. Bon c'est la confusion entre le Ipad le desktop et tout les courriels. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Silly Berny

dimanche 4 août 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Toujours au goulag c'est la nuit, pour encore parler d'exil je crois qu'il n'y a d'exil qu'intérieur... Votre humble serviteur vous devez être maintenant être au courant a été choisi comme un des visages de la maladie mentale, Je devrai souligner à mes fellow canadian qu'il est possible de se rétablir.Cette nuit j'ai vraiment pas d'inspiration, l'administration m'a classé comme disait la jeune fille exhubérante à sa copine. Les boîtes de nuit se préparent lentement a fermer, quelques desesperados vont prendre la rue et faire du chaos dans le centre ville, d'autre plus sensible se désoleront de pas avoir rencontré la jeune fille de leurs vie... Si tu rencontre une jeune fille dans le goulag assure toi bien qu'elle fait pas la rue ou que c'est un travesti parfois la nuit on confond tout mais y'a quand même rien de mal a chercher une présence... Mais non appelle pas une agence d'escorte, je te conseillerais de prier... C'est sulfureux mélanger la prière au ladies of the evening . Je pense au pardon à comment il faut se pardonner.Dans l'exil j'ai appris a me retirer dans l'esprit, dans le peu d'esprit que j'ai et a écouter, cette nuit ça parle pas fort et je reviens toujours a ce soliloque intérieur, vous devez me trouver fatigant.De mon exil j'écoute souvent la matriarche on s'écoute en toute simplicité... Mais non je vous rédigerai pas le courrier du coeur du goulag. Comme partout chacun au goulag porte sa croix mais souvent la nuit commence et se termine dans la musique, des hits anglophones ou on comprend pas ce qu'ils racontent sinon des béguins amoureux. Ça y est il est trois heure les bars sont fermé, me suis fait des toasts tartinées de fromage Boursin.Je sais pas si au goulag ça existe encore l'escouade de la moralité ces choses là ont bien changées ces dernières années. Comme ont dis souvent l'enfer est pavé de bonnes intentions. C'est pas fort mon blog cette nuit. Je vais vous avouer que la radio diffuse de la musique nightlife, dans les discos vingt quatre heures y'en a qui se font aller le popotin et sniffent du poppers. Comme un idiot sur ma chaise devant l'ordi je danse essais de suivre le rythme avec mon torse. Musique house? Drum'n'bass? Y'a quelque chose de sexuel dans cette musique, le rythme d'un couple qui fait l'amour. Ça aussi l'abstinence c'est une part de mon exil, la peur des mts qu'on retrouve chez les couche-tards habitués de l'exil. C'est je crois une musique qui plairais aux hystériques de Lacan.Cette nuit je vous ai pas écris beaucoup sur le goulag c'est souvent la même chose, mon âme se réveille et mon corps est insomniaque. Y'a presque plus de circulation, on rentre seul et désespéré de pas avoir rencontré. La fin de semaine prochaine ce seras a recommencé dans le temps on appelait ça cruiser y'a rien de plus ennuyant. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Nightly Berny

mercredi 31 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Hier j'a eu peur,peur de me faire voler une deuxième fois mon Ipad. Je deviens raciste, j'aime pas les jeunes noirs, pourtant... Ce matin le goulag est tranquille on entend que le climatiseur, l'anxiété, l'angoisse m'ont laissés en paix pour un moment.J'ai l'âme lourde de l'exil perpétuel, je pense au Théo de ma lectrice de la banlieue nord...Je passe des nuits horribles a essayer de dormir,je me réveille, me rendort, me réveille... J'ose pas vous dire c'est pas encore officiel mais il m'arrive de belles choses, je devrais sortir du goulag encore une fois, me rendre chez nox amis anglophones, j'ai hate que ce soit confirmé. Ce matin ma logique de Dieu vient à ma rescousse, je prie en essayant d'avoir un peu d'humilité. J'ai remarqué que mes deux lecteurs d'outre-mer n'apprécient pas beaucoup ma spiritualité, ma façon de la mettre en mots, mes références aux ordres religieux... J'ai une toune du chanteur d'Homa dans la tête elle me lache pas. Me suis fait un autre café, cet après midi je vais me faire trimer les cheveux. Il est quatre heure c'est toujours la nuit j'ai que la peur l'angoisse pour vous décrire l'exil. J'essais d'avoir un peu de courage, quand je suis dehors trop longtemps j'ai peur, j'aime bien mon chez moi. Je sais qu'il y a un certain danger a vous donner de l'information sur ma personne en même temps je me demande a qui ça peux bien servir de savoir que j'ai l'âme en peine.La nuit, la nuit, la nuit y'en a qui cherchent des bars ouvert après les heures pour s'étourdir plus longtemps ne pas voir venir le jour... Je me rappelle ce joueur de billard dans un blind-pig c'étais pas un enfant de coeur, le genre de type a vous transpercer le corps avec sa baguette. Le monde nocturne n'a plus de sens pour moi, c'est finis cette vie là pourtant les chansons sud-américaines me rappellent une certaine couleur de nuits torrides a marcher dans les rues noires. Ce seras toujours dans ma mémoire même au goulag, même dans l'exil... J'ai attendus trop longtemps pour me réfugier dans le goulag, l'administration m'a classé parmis les pas bons voilà ce que je fait je vous envois des mots comme une sorte d'au secours un témoignage que je suis encore vivant. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Nightly Berny

samedi 27 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce samedi c'est un samedi d'économie, je prend le café et le petit déjeûner chez moi.Ce matin le goulag est baigné de soleil. J'ai démarré le climatiseur je veux juste que ce soit un peu plus frais... J'ai toujours l'âme lourde, à la radio des chants grégoriens, ce matin le goulag ressemble aux mâtines chez les moines, cisterciens, dominicains je les confond tous bien que je crois que les chants du matin soient le lot des cisterciens ou peut-être de l'ordre rival les bénédictins. Je suis toujours intrigué par ces hommes qui décident d'entrer dans les ordres, ma vie au goulag est un peu celle d'un ordre mineur s'apparentant à un ermite. C'est niaiseux l'ermite en soi est seul, je pense aux quarante jours du Christ dans le désert, j'essais de ne pas succomber à la tentation...Petit déjeûner frugal des céréales on remercie la providence d'avoir a manger... Si tout se déroule bien je me rendrai à Toronto bientôt... Rien pour porter un cilice, l'été c'est pas la saison pour se mortifier, en écrivant j'essais d'atteindre une plénitude, l'âme en pamoison devant cette magnifique matinée. Maintenant que ça s'appelle le goulag c'est difficile de nommer mon bout de rue autrement...Un chien avec son maître dans le parc, je pense au Pistache de mes lecteurs de l'outaouais. Quoi d'autre je me réveille lentement, le goulag aussi quelques camions passent, l'autobus... Mes lecteurs de Deux-Montagnes doivent être de retour de Puerto Morelo au Mexique je leurs souhaite un bon retour. C'est pas très poétique tout ça c'est le quotidien banal d'une âme en exil au goulag, la thémathique reste la même je suis loin de la douleur des steppes et pas plus près de la douleur des plaines, on est pas chez Dostoïevsky ni dans les frères Karamazov vous avez pas non plus affaires à Nancy Huston. Je suis juste un barjot qui écris... Au bout de la rue dans le goulag c'est l'enfer de la prostitution et de la consommation de sustances illicites. Y'a quelques antiquaires qui achètent pour quelques dollars les meubles des pauvres en fin de mois qui ont besoin d'argent. C'est pas une très belle phrase mais on en fait pas avec la misère du monde. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Poorly Berny

mercredi 24 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Votre exilé a l'âme au vague cette nuit. J'ai beau me dire mais les nuits d'insomnies me pèsent. Le goulag est calme j'ai mon café tout semble tourner rond c'est dans ma tête que ça va pas. Ces jours ci on bloque la rue de devant, les cols bleu font des travaux d'aqueducs. J'entend parler dehors. Me souviens quand je squattais chez un copain dans son appartement remplis de rats, C' étais encore plus profond que le goulag, c'est possible... J'attendais l'autobus avec un vétéran de la guerre du Viet-nam, la nuit coin Lajeunesse et Henri Bourassa c'étais long j'avais le temps de dégriser, je rencontrais toute la faune nocturne.Les voisins m'appellent le prout, chez certains l'écriture ça commande pas beaucoup de respect faut dire que le goulag c'est pas le territoire de l'intellect...Je regarde passés les voitures, dehors un gars tousse, je me passe la main dans les cheveux. J'écoute ce que me dis la petite voix ça m'apparait impossible de l'écrire, je fait des fautes de frappe.Je me prépare un autre café, j'attend que la bouilloire siffle.Cette nuit comme parfois c'est l'angoisse, ça m'élance du côté du coeur... Cette semaine j'écrivais à ma lectrice nouvelle retraitée de l'Outaouais que l'écriture ça m'apportais une plénitude. J'aime beaucoup faire ça le goulag me parait plus vivable, je vois pas la rédaction comme une corvée, je m'amuse dans le goulag endormis. Transposer sa vie intérieure c'est difficile faut s'entendre qu'il doit en avoir une, des fois je crois que non la nuit c'est une sortie hors du tumulte encore heureux que je sois pas acouphène après toutes ces années passées la tête dans un speaker de discothèque. Ce il c'est l'autre celui d'avant perdus mêlé, je le laisse parfois m'accompagner. Non! Non! Non! Je ne suis pas deux je ne mène plus une double vie, j'ai laissé tomber le nightlife. Je reste maintenant chez moi a essayé de faire une recherche spirituelle... La plus belle église elle est dans mon âme a tenter d'avoir la foi, vous riez moi pas. J'ai démarré le climatiseur, termine mon deuxième café. Faites moi signe de vie la solitude me pèse dans le goulag. Je m'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!




Skinny Berny