Fanny Berny
dimanche 21 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce matin ,je vous écris du square Dorchester drette en face de l'édifice de la Sun Life... Je resterai pas ici longtemps c'est trop bruyant, un itinérant mange ce qu'il trouve dans la poubelle... Je m'en vais au HMV acheter un film que mon lecteur mexicain d'adoption m'a conseillé. Je suis sur la rue Peel dans un autre café en face des cours Mont-Royal. La commis m'a demandé si je savait ce que ça voulait dire browser en français. Je suis vraiment chez les anglais, le Globe and Mail traîne sur le comptoir. L'univers des anglophones je le connais pas dans l'ouest tout le monde semble à l'aise. Il fait beau en face de moi de l'autre côté de la rue y'a une jolie femme qui fume une cigarette, la musique dans le café c'est de la cora. Je regarde les condos au dessus des cours ça doit valoir des millions. Je reviens à l'anglais c'est une immersion, tout le monde parle fort et rigole. J'ai acheté le film, tout près de moi deux hommes parlent une langue que je connais pas mais c'est sympathique de les entendre discuter le bout de gras. Un homme qui porte des écouteurs passe, il a la démarche d'un béat de musique, il saute d'une jambe à l'autre. Une femme avec son compagnon viens de garer son énorme B.M.W. J'essais de trouver la station de métro la plus près. Je m!en vais. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j!espère!!!
vendredi 19 juillet 2013
Here is something for you and me
Gardeny Berny
mercredi 17 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Pour y aller dans le vif du sujet mon exil est comparable à celui des juïfs, eux vont dire que j'écris là un sacrilège. J'ai jamais eu de patrie urbaine si on considère que chacun a droit à son royaume domiciliaire et ménager. Je fait comme les juïfs je le répète,je vie en exil chassé de ma patrie. Je lis présentement La Peste d'Albert Camus et oui j'ai été chassé par une forme de peste. Je ne reviendrai jamais au pays j'en ai plus. C'est terrible l'exil, de se sentir toujours ailleurs chassé, vivre dans ce qu'on ne peut appeler qu'un pied-à-terre.Je me sent comme un idiot avec mes histoires de goulag. J'ai une grande méconnaissance de l'histoire de l'administration du territoire, non c'est pas sur la route de Kérouac ce voyage littéraire... Cette nuit mon âme me fait mal comme si il lui manquait un big chunk de je ne sais quoi... Je pense à mes lecteurs français qui tournent en dérision et à l'absurde le désir d'écrire. C'est vrai que dans le goulag avec un peu d'argent je peux éditer mais l'enjeu c'est pas l'édition c'est d'être reconnus comme écrivain, mais oui je suis naïf: Je me suis arrêté je cherche ou est ce chez moi, les québéquois on jamais eu de patrie, de pays, on vie l'exil chez soi en se gavant d'american life.C'est déjà le petit matin, vous le savez je vous écris souvent de là me semble qu'une journée qui commence c'est fait d'espérance.Je sais pas trop quoi mais j'espère ne serait ce que ce cd que je me suis fait livrer par la poste de sa majestée qui règne sur ses sujets exilé.Durham disait qu'on a pas d'histoire, on avait pas eu le temps d'en écrire une, on a tiré le tapis sous nos pieds. Dans le goulag les charognards fouillent dans les bacs espérant y trouver des bouteilles recyclabes. Je sais pas si on bâtis un pays à coups de cinq cennes.L'été c'est les vacances on va reprendre la question nationale à la rentrée pour l'instant c'est la pêche, la baignade et les B.B.Q. Je crois que j'ai terminé. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Milky Berny
samedi 13 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! La rue Saint-Denis est fermée à la circulation automobile. Je suis revenus à mon café habituel. Je pense à ces bistros italiens ou tout le monde se connait ici y'a des familles de langue anglaise ça m'énerve . Le confrère écrivain en résidence est là assis à la terrasse. Il écris rapidement au stylo. Les hobos ont le pas lourd des lendemain de nuit de bambôche . Dehors y'a une dame qui pianote comme si elle avait un clavier, elle n'a qu'une feuille... Y'a une grosse mouche dans la vitrine, elle est partie. Dans le café c'est du reggae qui joue, les enfants s'en vont avec leurs mêres, je peux pas m'empêcher de pensez à mes lectrices puéricultrices. Un jeune homme s'installe au même comptoir que moi, il utilise son laptop . Je vous parle pas du malaise que j'avais dans la bouche c'est partis. On est en sécurité tout ce concentre dans la rue. Je vais faire attention avant de parler de sécurité, il va m'arriver quelque chose... Une chambre minuscule dans un hôtel pour la nuit et le reste de la journée à la terrasse d'un café, c'est long, longtemps. Le quartier latin le jour c'est pas trop sauvage. Je me mouche, je suis à l'intérieur c'est climatisé, les commis ont arrêtés de niaiser. Cet été si c'étais possible je quitterais le goulag et les quartiers adjacent pour la campagne. Ça fait partie de l'exil l'impossibilité de s'en aller, de quitter. Une jeune femme cadenasse sa bicyclette, elle entre dans le café elle attend sûrement quelqu'un , y'a des routards qui passent, ils ont peut être couché à l'Old Brewery. La musique m'énerve, je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Country Berny
mardi 9 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Me semble qu'il y a longtemps que je vous ai écris. Comme souvent en bon égocentrique que je suis ça va traiter de mon âme... et aussi de mon corps martyrisé par le climatiseur dans le goulag.On est en plein dans la nuit, le goulag est tranquille. Je vous ai pas raconté mes insomnies aujourd'hui je me suis réveillé en cherchant je ne sais plus quoi. Je dormais debout. Si les choses se déroulent comme prévu... mais je le vous dis pas ça attire le mauvais sort. Je pense au peu de considération qu'on a pour les poètes à toute cette population d'analphabète et à la surévaluation des métiers de la construction, les québéquois préfèrent une coupe à quarante cinq degrés à des vers de douze pieds. Faut pas que j'écrive trop fort je risque de me faire casser les jambes.Pourtant je fait pas une cenne avec ce que j'écris je sais pas comment m'y prendre.La nuit je veille l'âme tranquille,l'envahisseur est pas là... Pour revenir à l'analphabétisme j'aurais du rester à l'école comme mon père le désirait. Je serais peut être pas devenus un grand bum exilé dans le goulag occidental. Me suis fait un café j'espère que ça va m'inspiré. Je ne peux toujours avoir l'âme lourde. Je pense à mon lecteur, je sais pas si il me lis encore qu'il me fasse signe, j'écrivais donc mon lecteur prof au conservatoire. Est-ce qu'il nous prépare une autre exposition de ses magnifiques oeuvres? Sans farce j'écris à jeun, je suis fébrile, je renouvellerai pas le genre je suis pas Bernard Pivot. Je suis parfois d'une bêtise surtout quand j'ai l'âme dans rien. Elle n'est pas dans la souffrance pas plus que dans l'allégresse juste dans le vide que je ne me permet pas de vivre comme si... C'est étonnant j'essais d'écouter cette voix elle me dis d'écouter PBS à la télévision. Je sais pas ce qu'il y a de bon à cette heure ci surement des émissions endormantes. On a toujours une pensée pour nos lectrices puéricultrices, on souhaite une bonne fête en retard aux marmots. Quand j'écris comme ça vous croyez surement que je me prend pour un autre mais ça c'est de la nature de la schizophrénie, cette autre voix qui poursuit son long monologue intérieur, que j'essais de vous proposer sans trop transgresser, je réinventerai pas le langage. Tellement égocentrique, que de la première personne du singulier. La singuliarité c'est parent avec le singulier. Vous écrire en espérant l'original faute d'orignal, jeux de mots de potache. Bon! Ça y est pour cette nuit en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Miny Berny
samedi 6 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! J'ai changé de café, je suis dans le quartier gay avec la faune des oiseaux de nuit, justement la nuit se termine. Y'a des transgenres, le métro Beaudry est décoré. La rue sainte- Catherine est couverte de boules rose. Dans la vitrine du café y'a un couple de jeunes gars qui se caressent, dans la rue ils couvrent la vitrine c'est le wild side de Lou Reed ils sont plus frais frais après la nuit dehors. J'ai peur de me faire sauter ma tablette. Ici c'est pas le monde du goulag, J'ai changé de café, devant moi y'a deux itiinérants qui se parlent, un menace l'autre. Je trouve ça heavy ce matin en face du théâtre Saint-Denis! Mais oui! Maintenant je suis dans le quartier latin avec tout ceux qui ont passé la nuit dehors. Mon âme à peur, je pense à Hélène la barmaid. Je crois que maintenant elle est malade, c'est malheureux une si belle femme. La circulation automobile à repris, le quartier se réveille, on prend un café avant de se rendre à l'université pour les cours d'été. Je me sent plus en sécurité, y'a des agents de la STM, des inspecteurs en uniforme. J 'ai donné un peu de monnaie,, mon voisin de table paye un café. Là je suis victime d'un déjà vu, une forme d'hallucination. C'est terrible de se faire quêter si souvent le matin. Mais oui mon âme à toujours mal, à la radio du café c'est Luce Duffault. Maintenant c'est une policière et deux policiers qui entrent. J'aime mieux pas avoir affaire à eux. Le mendiant d'en face se fait lancer de la petite monnaie. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Strickly Berny
mardi 2 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! De retour sur le shift de nuit.Je pense à mes lecteurs retraités amateurs de pétanque qui fabriquent de la confiture à la rhubarbe. Merci à eux de conserver cet artisanat. Au départ pour moi le goulag était un lieu d'exil mais il est quand même habité par de bonnes personnes... La semaine passée j'ai perdus un ami,il est partis pour le grand voyage. J'offre mes sympathies à tout mes lecteurs de sa famille et à ses amis aussi. J'en dis pas plus là dessus par respect pour leur douleurs. Je m'ennuie déjà des power point qu'il m'envoyait par courriel.Je suis sans voix devant cette chose qu'est la mort. Comme vous voyez pour moi ça se passe beaucoup par la tête. Je suis un de ces mêlé comme disait le gars à la plage.Ce week-end je suis sortis du goulag pour respirer l'air de la campagne prendre un bain de nature au parc du Mont-Tremblant.Ouais!!! C'est beau de dire que je suis sans voix mais je continus a délirer. À cette heure ci le goulag des gens honnêtes dort, dans les bars c'est le last-call.Donnez nous une chance on ferme!!! Ils vont étirer ça en essayant de trouver un after-hours clandestin ou passer le reste de la nuit. Le jour viendras bien assez vite avec tout les soucis.Le propriétaire qui attend d'être payé et tout les autres créanciers on ne peux y échapper même au goulag. L'exil a aussi ses exigences. "Quand je vas être un bon gars, pas d'alcool pas de tabac"- Richard Desjardins. Je suis dans l'exil du bon gars faut pas confondre avec la cure
géographique.J'ai jeté l'ancre de la galère dans le goulag, les eaux sont calme et je prend des forces pour mes futurs combats.Y'a quelqu'un qui se promène dans l'édifice c'est assez épeurant... J'ai une saveur de fromage bleu dans la bouche pourtant j'ai pas encore déjeûner. Celui qui se promène dans les escaliers c'est peut être l'agent du fédéral le persécuteur d'indépendantistes. Vous voyez bien que je me prend pour un autre que je donne beaucoup trop d'importance à ma petite personne. J'essais de revenir à l'âme, douloureuse ou pas, ma vie c'est de combattre la peur. J'écoute, mon âme est tourmentée.Je vous la jette à la face. Parfois le silence de la nuit est angoissant. Réconfort j'entend un camion qui recule. Dans le goulag on travaille nuit et jour.Ma petite voix me dis de terminer ici. Je l'écoute et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Frisky Berny
Inscription à :
Articles (Atom)