samedi 13 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! La rue Saint-Denis est fermée à la circulation automobile. Je suis revenus à mon café habituel. Je pense à ces bistros italiens ou tout le monde se connait ici y'a des familles de langue anglaise ça m'énerve . Le confrère écrivain en résidence est là assis à la terrasse. Il écris rapidement au stylo.  Les hobos ont le pas lourd des lendemain de nuit de bambôche . Dehors y'a une dame qui pianote comme si elle avait un clavier, elle n'a qu'une feuille... Y'a une grosse mouche dans la vitrine, elle est partie. Dans le café c'est du reggae qui joue, les enfants s'en vont avec leurs mêres, je peux pas m'empêcher de pensez à mes lectrices puéricultrices.  Un jeune homme s'installe au même comptoir que moi, il utilise son laptop . Je vous parle pas du malaise que j'avais dans la bouche c'est partis. On est en sécurité tout ce concentre dans la rue. Je vais faire attention avant de parler de sécurité, il va m'arriver quelque chose... Une chambre minuscule dans un hôtel pour la nuit et le reste de la journée à la terrasse d'un café, c'est long, longtemps. Le quartier latin le jour c'est pas trop sauvage. Je me mouche, je suis à l'intérieur c'est climatisé, les commis ont arrêtés de niaiser. Cet été si c'étais possible je quitterais le goulag et les quartiers adjacent pour la campagne. Ça fait partie de l'exil l'impossibilité de s'en aller, de quitter. Une jeune femme cadenasse sa bicyclette, elle entre dans le café elle attend sûrement quelqu'un , y'a des routards qui passent, ils ont peut être couché à l'Old Brewery. La musique m'énerve, je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Country Berny

mardi 9 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Me semble qu'il y a longtemps que je vous ai écris. Comme souvent en bon égocentrique que je suis ça va traiter de mon âme... et aussi de mon corps martyrisé par le climatiseur dans le goulag.On est en plein dans la nuit, le goulag est tranquille. Je vous ai pas raconté mes insomnies aujourd'hui je me suis réveillé en cherchant je ne sais plus quoi. Je dormais debout. Si les choses se déroulent comme prévu... mais je le vous dis pas ça attire le mauvais sort. Je pense au peu de considération qu'on a pour les poètes à toute cette population d'analphabète et à la surévaluation des métiers de la construction, les québéquois préfèrent une coupe à quarante cinq degrés à des vers de douze pieds. Faut pas que j'écrive trop fort je risque de me faire casser les jambes.Pourtant je fait pas une cenne avec ce que j'écris je sais pas comment m'y prendre.La nuit je veille l'âme tranquille,l'envahisseur est pas là... Pour revenir à l'analphabétisme j'aurais du rester à l'école comme mon père le désirait. Je serais peut être pas devenus un grand bum exilé dans le goulag occidental. Me suis fait un café j'espère que ça va m'inspiré. Je ne peux toujours avoir l'âme lourde. Je pense à mon lecteur, je sais pas si il me lis encore qu'il me fasse signe, j'écrivais donc mon lecteur prof au conservatoire. Est-ce qu'il nous prépare une autre exposition de ses magnifiques oeuvres? Sans farce j'écris à jeun, je suis fébrile, je renouvellerai pas le genre je suis pas Bernard Pivot. Je suis parfois d'une bêtise surtout quand j'ai l'âme dans rien. Elle n'est pas dans la souffrance pas plus que dans l'allégresse juste dans le vide que je ne me permet pas de vivre comme si...  C'est étonnant j'essais d'écouter cette voix elle me dis d'écouter PBS à la télévision. Je sais pas ce qu'il y a de bon à cette heure ci surement des émissions endormantes. On a toujours une pensée pour nos lectrices puéricultrices, on souhaite une bonne fête en retard aux marmots. Quand j'écris comme ça vous croyez surement que je me prend pour un autre mais ça c'est de la nature de la schizophrénie, cette autre voix qui poursuit son long monologue intérieur, que j'essais de vous proposer sans trop transgresser, je réinventerai pas le langage.  Tellement égocentrique, que de la première personne du singulier. La singuliarité c'est parent avec le singulier. Vous écrire en espérant l'original faute d'orignal, jeux de mots de potache. Bon! Ça y est pour cette nuit en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
 
Miny Berny

samedi 6 juillet 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! J'ai changé de café, je suis dans le quartier gay avec la faune des oiseaux de nuit, justement la nuit se termine.   Y'a des transgenres, le métro Beaudry est décoré. La rue sainte- Catherine est couverte de boules rose.  Dans la vitrine du café y'a un couple de jeunes gars qui se caressent, dans la rue ils couvrent la vitrine c'est le wild side de Lou Reed ils sont plus frais frais après la nuit dehors. J'ai peur de me faire sauter ma tablette. Ici c'est pas le monde du goulag, J'ai changé de café, devant moi y'a deux itiinérants qui se parlent, un menace l'autre. Je trouve ça heavy ce matin en face du théâtre Saint-Denis! Mais oui! Maintenant je suis dans le quartier latin avec tout ceux qui ont passé la nuit dehors. Mon âme à peur, je pense à Hélène la barmaid. Je crois que maintenant elle est malade, c'est malheureux une si belle femme. La circulation automobile à repris, le quartier se réveille, on prend un café avant de se rendre à l'université pour les cours d'été.  Je me sent plus en sécurité, y'a des agents de la STM, des inspecteurs en uniforme. J 'ai donné un peu de monnaie,, mon voisin de table paye un café. Là je suis victime d'un déjà vu, une forme d'hallucination. C'est terrible de se faire quêter si souvent le matin. Mais oui mon âme à toujours mal, à la radio du café c'est Luce Duffault. Maintenant c'est une policière et deux policiers qui entrent. J'aime mieux pas avoir affaire à eux. Le mendiant d'en face se fait lancer de la petite monnaie. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Strickly  Berny

mardi 2 juillet 2013

Here is something for you and me



Bonsoir! Bonjour! De retour sur le shift de nuit.Je pense à mes lecteurs retraités amateurs de pétanque qui fabriquent de la confiture à la rhubarbe. Merci à eux de conserver cet artisanat. Au départ pour moi le goulag était un lieu d'exil mais il est quand même habité par de bonnes personnes... La semaine passée j'ai perdus un ami,il est partis pour le grand voyage. J'offre mes sympathies à tout mes lecteurs de sa famille et à ses amis aussi. J'en dis pas plus là dessus par respect pour leur douleurs. Je m'ennuie déjà des power point qu'il m'envoyait par courriel.Je suis sans voix devant cette chose qu'est la mort. Comme vous voyez pour moi ça se passe beaucoup par la tête. Je suis un de ces mêlé comme disait le gars à la plage.Ce week-end je suis sortis du goulag pour respirer l'air de la campagne prendre un bain de nature au parc du Mont-Tremblant.Ouais!!! C'est beau de dire que je suis sans voix mais je continus a délirer. À cette heure ci le goulag des gens honnêtes dort, dans les bars c'est le last-call.Donnez nous une chance on ferme!!! Ils vont étirer ça en essayant de trouver un after-hours clandestin ou passer le reste de la nuit. Le jour viendras bien assez vite avec tout les soucis.Le propriétaire qui attend d'être payé et tout les autres créanciers on ne peux y échapper même au goulag. L'exil a aussi ses exigences. "Quand je vas être un bon gars, pas d'alcool pas de tabac"- Richard Desjardins. Je suis dans l'exil du bon gars faut pas confondre avec la cure

géographique.J'ai jeté l'ancre de la galère dans le goulag, les eaux sont calme et je prend des forces pour mes futurs combats.Y'a quelqu'un qui se promène dans l'édifice c'est assez épeurant... J'ai une saveur de fromage bleu dans la bouche pourtant j'ai pas encore déjeûner. Celui qui se promène dans les escaliers c'est peut être l'agent du fédéral le persécuteur d'indépendantistes. Vous voyez bien que je me prend pour un autre que je donne beaucoup trop d'importance à ma petite personne. J'essais de revenir à l'âme, douloureuse ou pas, ma vie c'est de combattre la peur. J'écoute, mon âme est tourmentée.Je vous la jette à la face. Parfois le silence de la nuit est angoissant. Réconfort j'entend un camion qui recule. Dans le goulag on travaille nuit et jour.Ma petite voix me dis de terminer ici. Je l'écoute et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!







Frisky Berny

vendredi 28 juin 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Salutation spéciale à tout les lecteurs qui sont en vacances. Ce soir le goulag est tranquille comme si on avait tous été ramené de l'exil. Selon les experts sur la toile faut parler de rien ne pas dire que notre prostate nous fait souffrir... Je manque d'inspiration comme si j'avais tout dis à propos de mon coin de pays, tout à coup dans le goulag ça sent le weed, la marijuana... Mes concitoyens se gèlent pour ne rien voir de triste... C'est étrange je pense toujours a manger, je crois que c'est une façon de tuer l'angoisse. Parfois l'exil est plus léger quand je pense à ou j'étais il y a vingt ans, je dormais dans une chambre et quand les voisins allaient au toilettes c'étais comme si ils me pissaient sur la tête, la meilleure façon de voir comment je vivais, je me répète peut être, c'est les bas fonds de Gorki. Dans le bâtiment j'entend la contrebasse diffusée par une station de radio rock. Encore là c'est pas la terreur d'il y a trente ans quand ça claquait au plafond quand j'allais me coucher. C'était littéralement ça du claquage c'est pas longtemps après ça qu'on m'a exilé, la terreur dans l'exil avait l'avantage d'être à l'extérieur. Ma vie est maintenant... Je sais pas si je vous ai raconté le bocal de fromage disparu du frigidaire et le verre déplacé dans l'armoire selon moi ce sont les agents du goulag qui me persécutent. Avec une folie pareille faut pas se surprendre qu'il y ais tant d'itinérants. J'ai le choix entre les agents et le somnanbulisme, je choisis les agents pourtant j'arrive jamais à les croiser. C'est pas terrible comme rétablissement. Quand je me sent persécuté je sais pas pourquoi mais j'accepte c'est plus facile...On m'a quand même donné un passeport, je suis libre d'aller ou je veux je reviens toujours au goulag occidental. C'est l'été,de ma chaise par la fenêtre je vois la cage d'ascenseur d'un hlm du goulag. Le goulag c'est l'est de l'arrondissement Ville-Marie qui n'a rien de rond et ou on tente la mixité sociale, les HLM et les condominiums se voisinent.Je suis gros,j'accouche de ce que vous lisez là c'est pas grand chose. Y'a longtemps que je vous ai pas écris d'une psychose, l'ouï et la tension, les voix et les histoires impossibles, c'est pour ça que j'aime le goulag j'y ai mes repères et ma piaule me rassure. Pourtant il fait encore jour et parfois la nuit j'ai peur...Là j'essais de vous étirer ça, à la radio c'est le country Gildor Roy. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Spooky Berny

dimanche 23 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Encore une fois la fête du pays qui n'existe pas, ce pays qu'on brade pour une chanson. Moi je suis triste, le goulag est partis et il est toujours questions de mon exil... Je pleure, je pleure toujours dans les moments de fête. Ils l'ont gardé le pays et moi exilé de l'intérieur je suis triste. J'aurais aimé ça essayé de vivre dans un pays français et indépendant. Je sais d'habitude je parle pas de l'actualité mais là c'est plus fort que moi, le pays se réduit souvent à ses chansons pendant que c'est la grève chez les travailleurs de la construction... J'ai vieillis m'en suis remis à Dieu pourtant, à Rédio-Kénada c'est Serge Fiori et Harmonium,on oublie Saint-Jean-Baptiste société de demi-clerc!!! Je sais pas ou sont mes allégeances je suis tanné de me faire chanter les mêmes chansons. Je veux mené moi aussi me mener comme un homme seul qui espère sortir du goulag. O.K.!!! O.K.!!! Je suis un pauvre innocent je l'admet... Pourtant y'a pas de quoi faire un pays avec la gang de corrompus de la commission. Pendant que je rêvais en mangeant du Kraft Dinner il se remplissaient les poches de cash sans trop suer. Après on va dire que je suis malhonnète parce que je reçois la sécurité du revenus... J'écoute plus la station de radio CHOM c'est fait pour les chômeurs. Je cherche ou j'ai manqué mon coup, C'est peut être que j'avais une certaine foi dans leurs chansons, une foi mal placée... Le pays c'est une chose les hommes une autre, toujours a négocier... Venez me chercher!!! Venez me chercher!!! Les artificiers du goulag vont me faire sauter... Mes excuses c'est calme très calme. J'ai parlé à la matriarche qui connait les lacs, les rivières, les ruisseaux et les montagnes, la matriarche qui à pêchée tout ce qu'on appelle truites mouchetées. La matriarche de notre mère terre. La matriarche de Péribonka qui a quasiment connue ce fleuron de la littérature Louis Hémon... Quoi dire? Un temps pour les émotions j'ai pas connus la terre, que l'asphalte du goulag sa brume sèche. J'étais mêlé j'y croyais pas au retour à la terre. J'étais du rock'n'roll urbain à la walk on the wild side de Lou Reed. Je vous raconterai pas ma sortie du sous-sol, de l'underground avant le mot. Je termine en vous souhaitant quand même une bonne Saint-Jean, merci d'avoir lu jusqu'ici à la prochaine j'espère!!!
 
 
Wooly Berny

vendredi 21 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je suis au café je mange un muffin, la musique c'est as long as I can see the light , une version revampée excellente. J'ai de la peine un ami est décédé... Toujours étonné de voir comment certains itinérants se la jouent relax. Pas grand chose à écrire ce matin parfois juste d'écrire ça ça me rend plus prolifique. C'est certain que je voudrais être intemporel n'empêche on est vendredi... Je pense à notre couple de retraité partis à l'aventure... C'est toujours intéressant de regarder les femmes avec des couches de vêtements en moins... Dehors une voiture sport s'est stationné le gars viens prendre un café... Ce matin le goulag est tranquille j'ai toujours peur d'y rencontrer mes voleurs... Moi qui capote sur la police j'ai croisé aucune voiture. La terrasse est vide, il est un peu tôt le matin pour jouer le nabab, à l'intérieur y'a quelqu'un qui dort sur Saint-Denis y'a des infirmières qui marchent pour se rendre à l'hôpital Saint-Luc. Ouais!!! Y'a pas grand chose à part les gens qui passent, bientôt la fête nationale, aujourd'hui c'est officiellement le début de l'été, le goulag va se mettre à crier, les joueurs de foot, les toxicos en manque, tout ce qui grouille et à qui il manque quelque chose. Tout à coup je pense à ce bar des années soixante dix coin Ontario-St.-Dénis ça s'appelait la Grande Passe on pouvait y voir et y entendre tout les musiciens en vogue à Montréal cette rue et ces nuits de délire à chercher quelque chose qui n'existe pas... Un boiteux qui se ronge les ongles c'est un gars occupé... Les serveuses du café ont un accent français sympathique et je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Morningly Berny