mercredi 19 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! À soir il fait mal dans mon coeur, dehors on entend les camions reculer. J'habite tout prêt des ateliers du gaz métropolitain en même temp j'entend des sirènes hurler. Pour sortir de l'exil faut il choisir un autre exil. Je ne retournerai jamais à la maison.La thématique du goulag commence a être usée. Je pense a prendre le train pour Vancouver, le canadian express, je réfléchis là dessus... Avez vous déjà eu l'âme lourde, un poids que vous voulez arracher parce qu'il n'est que torture. Je sais que mon lecteur designer à la retraite aimerais que je me laisse aller à la rage mais ma colère est dépressive... Je pense à la maison paternelle dans la banlieue nord du goulag en bon enfant de banlieue on crachait là-dessus, le mode de vie du père... J'ai vendue mon âme au diable il semble que même lui n'en a pas voulus.Parais que l'amour ça disparait jamais mais la haine fait mal, l'exil c'est parfois le désir d'en finir mais prenez pas ça au sérieux c'est une façon de pensée que j'ai depuis des années et je règlerai jamais rien comme ça... J'ai des souvenirs de la brasserie la cervoise coin Mont-Royal et Saint-Laurent une vie de bum à partir de trois heure l'après-midi... Je pense à cette femme une parente sobre du Docteur Ferron qui s'étais assise à ma table pour discuter de l'oeuvre c'était intéressant je crois qu'elle habitait Louiseville. Hier j'ai reçu un appel pour me vendre un abonnement au Devoir, les données informatiques même dans l'exil ça sert à ça... Y'a les psy qui s'auto-médicamentent et ont un savoir intime de l'effet des nouvelles molécules... Tiens un peu de folie!!! Je crois m'être fait voler un contenant de fromage philadelphia au saumon, on a pris juste ça c'était un peu ma manière d'opérer quand je volais j'en prenais juste un peu pour pas qu'on remarque mais le voleur est pas gastronome il a pas pris le fromage bleu. Attention là! Maintenant je suis honnête faut croire que c'est l'effet balancier ça me reviens... Il est quatre heure dix tout est arrêré le goulag dors bien... Pour ceux qui croient que j'enquête encore sur le Miss terrebonne blues oubliez ça, c'est un peu la raison de mon exil... et encore un piéton n'habite pas une ville conçue pour l'automobile, dehors y'a des matous qui se battent et miaulent.Voilà je suis rendus dans Yer blues de l'album blanc des Beatles c'est comme ça que j'ai appris l'anglais en voulant mourrir. Lentement c'est l'aurore,je me fait un café pendant que, je le répète le goulag dors dur. Je suis un ostie de cave et je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!




Skinny Berny

samedi 15 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Suis de retour dans le quartier latin avec ma bébelle, au refuge des femmes ils ont installé des bancs, ça va faire de la boucane... Comme toujours le téléphone public est utilisé par des oiseaux de nuit... Aujourd'hui. j'ai envie d'être raciste avec les sikhs, c!est rien pour eux de porter leurs ti-cass mais pour nous québéquois c'est toujours difficile de parler français en dehors de la province. J'arrête ça la mon argument est pas bon, je mêle tout les ayatollahs les sikhs, le chapelet du Saguenay me semble qu'on voulais une société laïque heureusement on est pas en Turquie mais j'espère qu'on deviendras pas comme au moyen-orient. C'est pas fort je reviens à mon âme, au goulag c'est comme si j'avais cinq ans, je suis seul à m'imaginer des jeux de guerre après avoir lu de minuscules bandes dessinées italiennes, dans mes jeux je me voyais interprète avec les amérindiens... Je pense au citadin que je suis à comment devenir plus écologique, vous voyez bien que ça va pas ce matin je suis tout mêlé. Je ne veux faire qu'un, un bloc monolithique mais j'arrive qu'a m'écarteler. Pétula Clark chante sous le ciel de Paris mais je suis que dans le goulag de Montréal. C'est pas la Bohême y'a longtemps qu'elle est finie, dehors d'autre la vivent ils font la manche avec leurs chiens. On pense à un ami de Gatineau c'est son anniversaire, on  lui en souhaite un joyeux!!! Ce matin c'est grand soleil à la radio c'est Miles Davis... Mais non je fait pas de cinéma mais y'a quand même une trame sonore entre le pot d'échappement des voitures, la machine à café, et la musique. Le poète en résidence du café cherche je ne sais quoi il est prêt à payer... Là je vais vous écœurer, je sais maintenant pourquoi mon père se fouillait dans le nez, j'ai la même manie j'arrache des peaux sèches et ça saigne.... Les femmes ont sorties leurs robes d'été c'est magnifique. Devant l'ancien édifice de la bibliothèque nationale ça discute le bout de gras...Deux punks avec un pseudo golfeur la serveuse à ramassé mon couvert, je sais pas si c'est le signal de sacrer mon camp.  Comme vous voyez votre humble serviteur est très mêlé. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Sunny Berny

mardi 11 juin 2013

Here is something for you and me



Bonsoir! Bonjour! Je me suis dit tant qu'a y être on va leurs écrire un gentil petit post des familles. Je regrette pour mon ami retraité de la STM, c'était une méprise de ma part, parfois ça tourne pas rond je suis pas au goulag pour rien. Comme l'écrivait le poète ou à peu près "mon âme est une triste norvège" c'est gris et triste, y'a longtemps que j'ai pleuré, on remercie notre lecteur de Deux-Montagnes de nous avoir remis sur la bonne track!!! Un rare commentaire de l'actualité, la pub de Barbies resto-bar-grill à la télé est ce qu'elle vous fait la même chose qu'à moi, on se crois de retour dans les années quatre vingt... J'ai l'âme à la mer, ce matin l'administration nous envois en mission hors du goulag, on s'en va à la maison mère donnez notre avis sur la psy citoyenne. Écrire à la troisième personne du singulier c'est pas fort. Je me cherche quelque chose pour m'emporter y'a tellement de sujet à polémique je fait exception pour cette fois. Semble que les lecteurs de l'Outaouais sont pogné avec le Doc Mailloux qui donne vraiment une mausaise image à la psychiatrie... Non! Non! Non! Je vous parlerai pas des crosseurs de la commission Charbonneau ça fait longtemps qu'on a constaté que l'asphalte au Québec c'est cheap, on l'a payé deux ou trois fois pour rien pis j'ai hate qu'ils crissent l'échangeur Turcot à terre, ça va donner de l'ouvrage à quelques jeunes ingénieurs... Le grand prix viens de se terminer, je parlais avec une lectrice de l'espèce de double bind sociétal dans lequel on est d'un côté on nous dis de ralentir et de l'autre on fait la promotion de ces machines de courses, la formule un c'est même pas bourgeois c'est juste une fin de semaine de vrombissement dans le goulag, notre moujik peut y assister au prix de ses économies... Tout ça pour encore signaler à notre lecteur retraité de la STM qu'on va toujours préféré le transport en commun. Voilà ma difficulté spirituelle ne faire qu'un bloc monolithique malgré mon âme qui se nourris de paradoxe... Soudain j'entend la voix du regretté humoriste Roméo Pérusse "y'en arrive tu des affaires!!!" Je trouve que l'économie a le dos large des courses de voitures pour donner de l'ouvrage à des femmes de chambres sud-américaines qui de toutes façon ne disent jamais rien et qu'on remplace facilement... Je sais pas si vous me suivez dans mon délire, bientôt les feux d'artifices dans le goulag, les vendeurs de gugusse vont s'en donnés à coeur joie et le moujik va vider les frigidaires des dépanneurs du goulag. Mais oui! Je suis malheureux j'arrive pas a vous écrire de la belle prose poétique, je pense au Zéro Legel du regretté poête Gilbert Langevin un poête avec de grandes oreilles qui a su m'écouter... Je termine avec ces mots des souverains anonymes "qu'a cela ne vache, qu'a cela ne tienne!!!" Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Risky Berny

samedi 8 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir!  Je suis encore sur la rue St.-Denis quelqu'un s'est débarassé d'un siège de bébé pour voiture, pas loin y'a un dix onces de cognac vide, on entend des chiots japper et gémir. Musique sud africaine, je suis installé à mon endroit préféré dans le café, il fait un temps de parapluie. J'ai mal dormis cette nuit on entend un peu de Bobby McFerrin. La nuit à été longue j'ai refait mon lit deux ou trois fois, ce matin mon âme est morte. Le café est tranquille deux anglophones viennent de partir. J'ai toujours peur de me faire voler mon iPad , accordéon, les amoureux sont seul au monde. Je vais peut être me rendre à la librairie plus tard... Mais non! Mais non! Y'a pas de malédiction, je suis pas rimbaldien mais toujours étonné de voir la quantité de weirdo le matin dans le quartier latin.... L'administration me laisse sortir de mon quadrilatère heureusement la chaîne est pas trop lourde. J'ai regardé derrière ça sonne comme dans midnight cowboy, echoes of my  mind je crois... Je me sent comme dans une fin du monde. J'ai le nez sec... Y'a un gars qui regarde son iPhone le volume au boutte tout ce que j'entend c'est Do it! Je suis fébrile le iPhone du gars dis "i dont want to be like anybody else " il est partis c'est plus calme... Je crois que maintenant c'est de la musique lounge une sorte de dérivée de la muzac. Je pense à Michel Jonaz sa chanson je voudrais te dire que je t'attend.... Attendre j'ai passé ma vie a attendre je ne sais qui, je ne sais quoi... Vous pouvez attendre avec moi. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Nightly Berny

mercredi 5 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je commence ça dans le beau quartier de Montréal, le Plateau. Je sais pas quoi écrire qui n'a pas été écris sur ce quartier. J'ai jamais eu les moyens d'y habiter, étrangement mes amis qui y habitent trouvent les filles jolies mais ils sont tous célibataires.... Je suis en train de me désâmer à vous écrire comme ça, coin Papineau Mont-Royall c'est fou, le bruit des camions, des voitures un enfant qui pleure c'est pire que dans un souk. Dans l'autobus je regardais une fille qui me regardais, ceux qui viennent du goulag intéressent pas beaucoup les femmes, on a pas une cenne qui nous adore et en général les nerds ça plait pas mais moi j'aime bien les filles à lunette. Hé oui! C'est l'administration qui m'a envoyé là où j'habite une ultime tentative de réhabiltation, je paye mon loyer et j'essaie de nourrir mon âme en participant à des groupes communautaires, tiens tout à coup je pense à la commune de la révolution française, le goulag va m'envoyer à la guillotine bien affilée... Mais non! Mais non! Je suis pas grano je mange des hot-dogs mais je bois pas de thé dans le goulag on a beaucoup de fast-food, on est gros pis on fait de l'enphysème à cause de la circulation automobile. Ce soir je suis sur le iPad toujours dans mon exil j'essaye de faire le gars de la ville... Comment écrire mon âme? Une âme c'est du sentimental mais je peux pas me résigner à être froid comme le pergélisol du nord, une âme tendre en surface mais gelée en profondeur. Non, je me gèle plus je veux voir la vie, la vie de mon quartier déglingué....Je remercie mon lecteur sociologue de Pointe-au-Trembles de son assiduité à la lecture et suis toujours heureux de lui parler de vive voix. Dehors c'est la sirène, l'urgence, comme je le dis souvent c'est à l'ombre de Parthenais que j'ai trouvé la paix... Avant de perdre mon âme. J'arrête, merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!










Slowly Berny

mardi 4 juin 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Une âme plusieures couches, mais non! Pas des couches de bébé mais des strates ou encore une âme feuilletée. C'est ça mon âme y'a pas que l'exil au goulag occidental. Je suis pas Soljenistsine ni Dostoïevsky, les grands russes. C'est le printemps avec en mémoire des odeurs, des parfums d'il y a longtemps, de la bouffe maison... Je pense à ma lectrice secrétaire dans l'Outaouais qui doit être très fébrile, il ne lui reste plus que quelques jours avant sa retraite... Je pense à l'époque ou je suis passé du primaire au secondaire a l'arrivée des vacances ou j'apprenais a m'ennuyer, à la matriarche qui me disait d'aller jouer dehors et parfois de tondre le gazon, de laver la voiture, de faire le ménage de la chambre. Ce soir le goulag est tranquille les exils sont nombreux autant que la douleur que je ne veux pas fixer, des maux nomades qui parcourrent les différentes expressions malheureuses... On jouait au baseball parfois on allait voir un match professionnel au stade Jarry, nostalgie, nostalgie! Je pense à mon premier verre de bière, c'étais partis pour durer... C'est toujours les mêmes souvenirs j'étais pas bon pour jouer ni même pour arbitrer... J'ai toujours préféré écrire et pour écrire il faut vivre même en exil, j'effeuille cette âme comme Lily Saint-Cyr le faisait de ses vêtements à la belle époque, une âme nue vous allez me dire que c'est impossible mais tout dépend de l'éclairage. C'est toujours un clair-obscur, une âme ambivalente dans le goulag entre le bon et le mauvais entre la vie et la mort...  Cette nuit je veille, je pense aux jours heureux, des jours heureux biens rares entre la peur et l'angoisse. Cette vie qui s'enfuie devant les cris entendus dans le goulag. Vous trouvez peut être que j'insiste trop sur ce mot goulag, le goulag je le répète c'est l'administration, ni bonne ni mauvaise mais qui ne veux rien entendre de l'esprit. Un goulag qui se nourris de sport.Je veux pas m'arrêter tout de suite. Je crois qu'il fait grand vent. Suis de retour il est tôt le matin ou tard la nuit, on dis que la nuit porte conseil c'étais comme si j'étais dans un cabinet d'avocat. Il fait jour, je vous écris en prenant un café, il est quand même pas mal mon exil, j'ai de la nourriture et je suis à l'abri. Je pense aux itinérants à leurs parcours tumultueux, la nuit est maintenant moins difficile pour eux. Je m'égare et plutôt que de vous ennuyer je termine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Risky Berny

samedi 1 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! On viens de couper la musique de Coltrane dans le café. Maintenant c'est my way avec le grand Frank. Je suis arrivé en plein deal de dope, les gars se croyaient au cinéma... Sur la terrasse un gars remplis des formulaires du gouvernement fédéral... Il fait chaud. J'ai pas grand chose a raconter mon exil est doux... Je pense à ces matinées de hangover je m'en remettais en buvant un deux litres de coca-cola... À Katy Roy de la bibliothèque apothicaire j'ai acheté un livre qu'elle m'a prescrit.... Ce matin j'ai l'exil léger, le goulag rapproché. Comme toujours y'a une jolie jeune fille assise devant moi, étrangement j'entend monsieur Saulnier. Je crois que c'est moi...  Je dois prendre tout mon temps c'est ce que Boulerice disait dans mes années passées dans l'ouest, devant l'ancien édifice de la bibliothèque nationale y'a une grue, ils vont probablement décorer la rue, donner de la vie au quartier latin. Y'a une voiture avec un couple dedans stationnée devant le café. Je crois qu'ils m'attendent pour me sacrer une volée. Y'a beaucoup de monde qui passe c'est pas une garantie de sécurité. Des vélos j'en parle pas souvent des vélos, ce week-end c'est la fête pour eux, quoi que le tour de l'île je m'en crisse c'est pas l'exil du vélocipède voyeur de goulag... j'en ai assez je termine là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Cicly Berny