samedi 8 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir!  Je suis encore sur la rue St.-Denis quelqu'un s'est débarassé d'un siège de bébé pour voiture, pas loin y'a un dix onces de cognac vide, on entend des chiots japper et gémir. Musique sud africaine, je suis installé à mon endroit préféré dans le café, il fait un temps de parapluie. J'ai mal dormis cette nuit on entend un peu de Bobby McFerrin. La nuit à été longue j'ai refait mon lit deux ou trois fois, ce matin mon âme est morte. Le café est tranquille deux anglophones viennent de partir. J'ai toujours peur de me faire voler mon iPad , accordéon, les amoureux sont seul au monde. Je vais peut être me rendre à la librairie plus tard... Mais non! Mais non! Y'a pas de malédiction, je suis pas rimbaldien mais toujours étonné de voir la quantité de weirdo le matin dans le quartier latin.... L'administration me laisse sortir de mon quadrilatère heureusement la chaîne est pas trop lourde. J'ai regardé derrière ça sonne comme dans midnight cowboy, echoes of my  mind je crois... Je me sent comme dans une fin du monde. J'ai le nez sec... Y'a un gars qui regarde son iPhone le volume au boutte tout ce que j'entend c'est Do it! Je suis fébrile le iPhone du gars dis "i dont want to be like anybody else " il est partis c'est plus calme... Je crois que maintenant c'est de la musique lounge une sorte de dérivée de la muzac. Je pense à Michel Jonaz sa chanson je voudrais te dire que je t'attend.... Attendre j'ai passé ma vie a attendre je ne sais qui, je ne sais quoi... Vous pouvez attendre avec moi. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Nightly Berny

mercredi 5 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je commence ça dans le beau quartier de Montréal, le Plateau. Je sais pas quoi écrire qui n'a pas été écris sur ce quartier. J'ai jamais eu les moyens d'y habiter, étrangement mes amis qui y habitent trouvent les filles jolies mais ils sont tous célibataires.... Je suis en train de me désâmer à vous écrire comme ça, coin Papineau Mont-Royall c'est fou, le bruit des camions, des voitures un enfant qui pleure c'est pire que dans un souk. Dans l'autobus je regardais une fille qui me regardais, ceux qui viennent du goulag intéressent pas beaucoup les femmes, on a pas une cenne qui nous adore et en général les nerds ça plait pas mais moi j'aime bien les filles à lunette. Hé oui! C'est l'administration qui m'a envoyé là où j'habite une ultime tentative de réhabiltation, je paye mon loyer et j'essaie de nourrir mon âme en participant à des groupes communautaires, tiens tout à coup je pense à la commune de la révolution française, le goulag va m'envoyer à la guillotine bien affilée... Mais non! Mais non! Je suis pas grano je mange des hot-dogs mais je bois pas de thé dans le goulag on a beaucoup de fast-food, on est gros pis on fait de l'enphysème à cause de la circulation automobile. Ce soir je suis sur le iPad toujours dans mon exil j'essaye de faire le gars de la ville... Comment écrire mon âme? Une âme c'est du sentimental mais je peux pas me résigner à être froid comme le pergélisol du nord, une âme tendre en surface mais gelée en profondeur. Non, je me gèle plus je veux voir la vie, la vie de mon quartier déglingué....Je remercie mon lecteur sociologue de Pointe-au-Trembles de son assiduité à la lecture et suis toujours heureux de lui parler de vive voix. Dehors c'est la sirène, l'urgence, comme je le dis souvent c'est à l'ombre de Parthenais que j'ai trouvé la paix... Avant de perdre mon âme. J'arrête, merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!










Slowly Berny

mardi 4 juin 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Une âme plusieures couches, mais non! Pas des couches de bébé mais des strates ou encore une âme feuilletée. C'est ça mon âme y'a pas que l'exil au goulag occidental. Je suis pas Soljenistsine ni Dostoïevsky, les grands russes. C'est le printemps avec en mémoire des odeurs, des parfums d'il y a longtemps, de la bouffe maison... Je pense à ma lectrice secrétaire dans l'Outaouais qui doit être très fébrile, il ne lui reste plus que quelques jours avant sa retraite... Je pense à l'époque ou je suis passé du primaire au secondaire a l'arrivée des vacances ou j'apprenais a m'ennuyer, à la matriarche qui me disait d'aller jouer dehors et parfois de tondre le gazon, de laver la voiture, de faire le ménage de la chambre. Ce soir le goulag est tranquille les exils sont nombreux autant que la douleur que je ne veux pas fixer, des maux nomades qui parcourrent les différentes expressions malheureuses... On jouait au baseball parfois on allait voir un match professionnel au stade Jarry, nostalgie, nostalgie! Je pense à mon premier verre de bière, c'étais partis pour durer... C'est toujours les mêmes souvenirs j'étais pas bon pour jouer ni même pour arbitrer... J'ai toujours préféré écrire et pour écrire il faut vivre même en exil, j'effeuille cette âme comme Lily Saint-Cyr le faisait de ses vêtements à la belle époque, une âme nue vous allez me dire que c'est impossible mais tout dépend de l'éclairage. C'est toujours un clair-obscur, une âme ambivalente dans le goulag entre le bon et le mauvais entre la vie et la mort...  Cette nuit je veille, je pense aux jours heureux, des jours heureux biens rares entre la peur et l'angoisse. Cette vie qui s'enfuie devant les cris entendus dans le goulag. Vous trouvez peut être que j'insiste trop sur ce mot goulag, le goulag je le répète c'est l'administration, ni bonne ni mauvaise mais qui ne veux rien entendre de l'esprit. Un goulag qui se nourris de sport.Je veux pas m'arrêter tout de suite. Je crois qu'il fait grand vent. Suis de retour il est tôt le matin ou tard la nuit, on dis que la nuit porte conseil c'étais comme si j'étais dans un cabinet d'avocat. Il fait jour, je vous écris en prenant un café, il est quand même pas mal mon exil, j'ai de la nourriture et je suis à l'abri. Je pense aux itinérants à leurs parcours tumultueux, la nuit est maintenant moins difficile pour eux. Je m'égare et plutôt que de vous ennuyer je termine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Risky Berny

samedi 1 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! On viens de couper la musique de Coltrane dans le café. Maintenant c'est my way avec le grand Frank. Je suis arrivé en plein deal de dope, les gars se croyaient au cinéma... Sur la terrasse un gars remplis des formulaires du gouvernement fédéral... Il fait chaud. J'ai pas grand chose a raconter mon exil est doux... Je pense à ces matinées de hangover je m'en remettais en buvant un deux litres de coca-cola... À Katy Roy de la bibliothèque apothicaire j'ai acheté un livre qu'elle m'a prescrit.... Ce matin j'ai l'exil léger, le goulag rapproché. Comme toujours y'a une jolie jeune fille assise devant moi, étrangement j'entend monsieur Saulnier. Je crois que c'est moi...  Je dois prendre tout mon temps c'est ce que Boulerice disait dans mes années passées dans l'ouest, devant l'ancien édifice de la bibliothèque nationale y'a une grue, ils vont probablement décorer la rue, donner de la vie au quartier latin. Y'a une voiture avec un couple dedans stationnée devant le café. Je crois qu'ils m'attendent pour me sacrer une volée. Y'a beaucoup de monde qui passe c'est pas une garantie de sécurité. Des vélos j'en parle pas souvent des vélos, ce week-end c'est la fête pour eux, quoi que le tour de l'île je m'en crisse c'est pas l'exil du vélocipède voyeur de goulag... j'en ai assez je termine là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Cicly Berny

mercredi 29 mai 2013

Here is something for you and me



Envoyé de mon iPadBonjour! Bonsoir! Je débute ce post à l'institut pendant que dans la salle à côté y'a une réunion syndicale. J'ai pas d'affaire là je suis pas syndiqué. Une jeune fille m'a invitée mais j'ai changé d'idée...j'ai rencontré le pair-aidants de la SQS, il dis aimer mon blog, je le remercie ici. Je devrais avoir plein de choses à raconter, comme ce gars au resto de l'hosto en chaise roulante qui disait s'être fait écœurer tout l'après midi. Il a décompressé dans le fumoir en fumant et disant en même temps que la cigarette c'est pas bon... Une dame disait qu'elle allait appeler la police parce qu'elle se faisait quêter des cigarettes même si elle ne fume pas. Je dis bonjour à tout le monde dans les corridors et devant l'ascenseur. Je pense que les syndiqués apprécient pas le genre de gestion orienté vers les coupures, l'orientation vers le minimum d'hospitalisation.Je suis de retour chez moi, on a fêté le départ pour congé de maternité d'une employé à la direction. Aussitôt revenu chez moi j'ai regardé la conférence de la directrice générale et du directeur des psychiatres, sur internet, à propos de la façon de fonctionner de cette grosse machine qu'on appelle prématurément l'Institut universitaire de santé mentale de Montréal... J'ai pas assez d'être fou je m'intéresse à la machine psychiatrique, aujourd'hui un de mes pairs m'a dis que je pouvais pleurer parce que je ne crois pas que des émotions ça se gère c'est pas un budget!!! Ce soir je vous écris ça avec mon iPad, je pense à ceux qui dorment pas chez eux et ont besoin de soin. Je vous ai pas parlé de mon âme ni du goulag. Je suis un damné fou. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Crazy Berny

lundi 27 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas ce qui se passe vous me lisez plus, une entête malheureuse sur Facebook? Vous semblez ne pas aimer que je traite de la pluie pourtant y'a des oeuvres qui la chante, Rainshower de Pagliaro, raindrops keep falling on my head un extrait du film Butch Cassidy and the sundance kid composé par Burt Bacharach et Hal David que je confond souvent avec Singin in the rain la comédie musicale de Gene Kelly. Bon j'arrête de parler de la pluie aujourd'hui ça vas être grand soleil... C'est la nuit tout ce que j'entend dehors c'est un camion qui recule. J'ai envie de vous parler des voix du philosophe de mon long soliloque dans le goulag. Je peux pas arrêter tout se superpose dans ma tête, ce n'est ni bien ni mal c'est juste comme ça, dans mon adolescence quand c'est apparus j'ai eu très peur maintenant je fais avec... Soudain une odeur de fritûre, c'est probablement mes synapses et mes neurones qui surchauffent. C'est aussi ça l'exil savoir que ce langage de fond ne disparaitras jamais à moins de me mettre sérieusement à la méditation ou au yoga. Je suis incapable de faire un arrêt sur image ça roule et déboule... Près de la sortie d'aération j'entend en sourdine la radio du voisin, il dors je crois... Mais non ça s'arrête je suis là gros bêta devant mon écran et y'a un minimun de voix, les radiations de l'écran me calment. Le bruit c'est toujours l'électricité. Je pense toujours au Ipad qu'on m'a volé... Le goulag la nuit c'est pas le plus beau des quartiers. Cette nuit je suis pas très ému, ai mis la radio sur Rédio-Kénada c'est Charles Trenet... Je pense à un ancien boss qui disait qu'il étais le roi des gay!!!  J'essais de sortir de mon mutisme, de toute façon j'ai personne a qui parler la nuit, le mutisme c'est de ne pouvoir parler moi je vous écris. Je vous ferai pas ça trop long cette fois ci, c'est plus un exil c'est une déportation éternelle, un voyage dans les nuits d'enfer du goulag occidental, vous y croyez pas? Venez me voir je vous fait une visite guidée du quartier où vous verrez les itinérants, les policiers et les prostituées un joyeux mélange on est pas dans Westmount. Pourtant je me vois pas vivre ailleurs, c'est mon pays-quartier densément peuplé le long du fleuve, longeant le port, royaume des marins et des débardeurs, les gars qui travaillent au bord de l'eau a transporter des containers. Pour sortir du goulag je pourrais me faire passager clandestins sur un cargo ou jumper un train à la gare de triage mais ce serait un double exil... Bon! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Nightly Berny

samedi 25 mai 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Il pleut, j'ai marché jusqu'au café, y'a une bouteille vide de southern comfort sur le trottoir. Tout près de moi y'a un couple de maghrébins qui discutent le seul mot que j'ai compris c'est adolescent.  La pluie à cessé, y'a des filles en bottes de caoutchouc. Coin Maisonneuve et Saint-Hubert y'a un accident, j'ai changé de place la fille est affreuse et le gars s'acharne quand même . Je suis encore dans le quartier latin, on rigole pas dans le goulag mais c'est pas la Russie.  J'essaie encore de vous parler de mon âme, ce qui s'exprime pas s'imprime. C'est beau de voir ça y'a une famille qui quitte le café, le bébé pleure.... La serveuse est gentille et jolie... Je pense que la majorité des gens dans le café sont branchés. Qu'est ce qu'elle a mon âme ce matin, elle est vide pas morte. Tout ça c'est de l'ordre de la prière. J'ai chaud je sent mon cœur battre, mon lecteur désigner à la retraite est difficile à surprendre. Une bande d'étudiant comprend pas qu'il n'y à plus de place dans le café, ils s'en vont... J'ai de la difficulté avec le traitement de texte, étrangement je pense à une de mes blondes d'il y a trente ans dans Rosemont. Quand je voulais me suicider elle me disait de pas faire de dégât. Maintenant de ce côté là mon âme est tranquille... Je crois que l'écrivain maudit est devenus cafetier . J'arrête ici vous voyez bien que je radote... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!



Skiddy Berny