mardi 4 juin 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Une âme plusieures couches, mais non! Pas des couches de bébé mais des strates ou encore une âme feuilletée. C'est ça mon âme y'a pas que l'exil au goulag occidental. Je suis pas Soljenistsine ni Dostoïevsky, les grands russes. C'est le printemps avec en mémoire des odeurs, des parfums d'il y a longtemps, de la bouffe maison... Je pense à ma lectrice secrétaire dans l'Outaouais qui doit être très fébrile, il ne lui reste plus que quelques jours avant sa retraite... Je pense à l'époque ou je suis passé du primaire au secondaire a l'arrivée des vacances ou j'apprenais a m'ennuyer, à la matriarche qui me disait d'aller jouer dehors et parfois de tondre le gazon, de laver la voiture, de faire le ménage de la chambre. Ce soir le goulag est tranquille les exils sont nombreux autant que la douleur que je ne veux pas fixer, des maux nomades qui parcourrent les différentes expressions malheureuses... On jouait au baseball parfois on allait voir un match professionnel au stade Jarry, nostalgie, nostalgie! Je pense à mon premier verre de bière, c'étais partis pour durer... C'est toujours les mêmes souvenirs j'étais pas bon pour jouer ni même pour arbitrer... J'ai toujours préféré écrire et pour écrire il faut vivre même en exil, j'effeuille cette âme comme Lily Saint-Cyr le faisait de ses vêtements à la belle époque, une âme nue vous allez me dire que c'est impossible mais tout dépend de l'éclairage. C'est toujours un clair-obscur, une âme ambivalente dans le goulag entre le bon et le mauvais entre la vie et la mort...  Cette nuit je veille, je pense aux jours heureux, des jours heureux biens rares entre la peur et l'angoisse. Cette vie qui s'enfuie devant les cris entendus dans le goulag. Vous trouvez peut être que j'insiste trop sur ce mot goulag, le goulag je le répète c'est l'administration, ni bonne ni mauvaise mais qui ne veux rien entendre de l'esprit. Un goulag qui se nourris de sport.Je veux pas m'arrêter tout de suite. Je crois qu'il fait grand vent. Suis de retour il est tôt le matin ou tard la nuit, on dis que la nuit porte conseil c'étais comme si j'étais dans un cabinet d'avocat. Il fait jour, je vous écris en prenant un café, il est quand même pas mal mon exil, j'ai de la nourriture et je suis à l'abri. Je pense aux itinérants à leurs parcours tumultueux, la nuit est maintenant moins difficile pour eux. Je m'égare et plutôt que de vous ennuyer je termine. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Risky Berny

samedi 1 juin 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! On viens de couper la musique de Coltrane dans le café. Maintenant c'est my way avec le grand Frank. Je suis arrivé en plein deal de dope, les gars se croyaient au cinéma... Sur la terrasse un gars remplis des formulaires du gouvernement fédéral... Il fait chaud. J'ai pas grand chose a raconter mon exil est doux... Je pense à ces matinées de hangover je m'en remettais en buvant un deux litres de coca-cola... À Katy Roy de la bibliothèque apothicaire j'ai acheté un livre qu'elle m'a prescrit.... Ce matin j'ai l'exil léger, le goulag rapproché. Comme toujours y'a une jolie jeune fille assise devant moi, étrangement j'entend monsieur Saulnier. Je crois que c'est moi...  Je dois prendre tout mon temps c'est ce que Boulerice disait dans mes années passées dans l'ouest, devant l'ancien édifice de la bibliothèque nationale y'a une grue, ils vont probablement décorer la rue, donner de la vie au quartier latin. Y'a une voiture avec un couple dedans stationnée devant le café. Je crois qu'ils m'attendent pour me sacrer une volée. Y'a beaucoup de monde qui passe c'est pas une garantie de sécurité. Des vélos j'en parle pas souvent des vélos, ce week-end c'est la fête pour eux, quoi que le tour de l'île je m'en crisse c'est pas l'exil du vélocipède voyeur de goulag... j'en ai assez je termine là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Cicly Berny

mercredi 29 mai 2013

Here is something for you and me



Envoyé de mon iPadBonjour! Bonsoir! Je débute ce post à l'institut pendant que dans la salle à côté y'a une réunion syndicale. J'ai pas d'affaire là je suis pas syndiqué. Une jeune fille m'a invitée mais j'ai changé d'idée...j'ai rencontré le pair-aidants de la SQS, il dis aimer mon blog, je le remercie ici. Je devrais avoir plein de choses à raconter, comme ce gars au resto de l'hosto en chaise roulante qui disait s'être fait écœurer tout l'après midi. Il a décompressé dans le fumoir en fumant et disant en même temps que la cigarette c'est pas bon... Une dame disait qu'elle allait appeler la police parce qu'elle se faisait quêter des cigarettes même si elle ne fume pas. Je dis bonjour à tout le monde dans les corridors et devant l'ascenseur. Je pense que les syndiqués apprécient pas le genre de gestion orienté vers les coupures, l'orientation vers le minimum d'hospitalisation.Je suis de retour chez moi, on a fêté le départ pour congé de maternité d'une employé à la direction. Aussitôt revenu chez moi j'ai regardé la conférence de la directrice générale et du directeur des psychiatres, sur internet, à propos de la façon de fonctionner de cette grosse machine qu'on appelle prématurément l'Institut universitaire de santé mentale de Montréal... J'ai pas assez d'être fou je m'intéresse à la machine psychiatrique, aujourd'hui un de mes pairs m'a dis que je pouvais pleurer parce que je ne crois pas que des émotions ça se gère c'est pas un budget!!! Ce soir je vous écris ça avec mon iPad, je pense à ceux qui dorment pas chez eux et ont besoin de soin. Je vous ai pas parlé de mon âme ni du goulag. Je suis un damné fou. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Crazy Berny

lundi 27 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas ce qui se passe vous me lisez plus, une entête malheureuse sur Facebook? Vous semblez ne pas aimer que je traite de la pluie pourtant y'a des oeuvres qui la chante, Rainshower de Pagliaro, raindrops keep falling on my head un extrait du film Butch Cassidy and the sundance kid composé par Burt Bacharach et Hal David que je confond souvent avec Singin in the rain la comédie musicale de Gene Kelly. Bon j'arrête de parler de la pluie aujourd'hui ça vas être grand soleil... C'est la nuit tout ce que j'entend dehors c'est un camion qui recule. J'ai envie de vous parler des voix du philosophe de mon long soliloque dans le goulag. Je peux pas arrêter tout se superpose dans ma tête, ce n'est ni bien ni mal c'est juste comme ça, dans mon adolescence quand c'est apparus j'ai eu très peur maintenant je fais avec... Soudain une odeur de fritûre, c'est probablement mes synapses et mes neurones qui surchauffent. C'est aussi ça l'exil savoir que ce langage de fond ne disparaitras jamais à moins de me mettre sérieusement à la méditation ou au yoga. Je suis incapable de faire un arrêt sur image ça roule et déboule... Près de la sortie d'aération j'entend en sourdine la radio du voisin, il dors je crois... Mais non ça s'arrête je suis là gros bêta devant mon écran et y'a un minimun de voix, les radiations de l'écran me calment. Le bruit c'est toujours l'électricité. Je pense toujours au Ipad qu'on m'a volé... Le goulag la nuit c'est pas le plus beau des quartiers. Cette nuit je suis pas très ému, ai mis la radio sur Rédio-Kénada c'est Charles Trenet... Je pense à un ancien boss qui disait qu'il étais le roi des gay!!!  J'essais de sortir de mon mutisme, de toute façon j'ai personne a qui parler la nuit, le mutisme c'est de ne pouvoir parler moi je vous écris. Je vous ferai pas ça trop long cette fois ci, c'est plus un exil c'est une déportation éternelle, un voyage dans les nuits d'enfer du goulag occidental, vous y croyez pas? Venez me voir je vous fait une visite guidée du quartier où vous verrez les itinérants, les policiers et les prostituées un joyeux mélange on est pas dans Westmount. Pourtant je me vois pas vivre ailleurs, c'est mon pays-quartier densément peuplé le long du fleuve, longeant le port, royaume des marins et des débardeurs, les gars qui travaillent au bord de l'eau a transporter des containers. Pour sortir du goulag je pourrais me faire passager clandestins sur un cargo ou jumper un train à la gare de triage mais ce serait un double exil... Bon! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Nightly Berny

samedi 25 mai 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Il pleut, j'ai marché jusqu'au café, y'a une bouteille vide de southern comfort sur le trottoir. Tout près de moi y'a un couple de maghrébins qui discutent le seul mot que j'ai compris c'est adolescent.  La pluie à cessé, y'a des filles en bottes de caoutchouc. Coin Maisonneuve et Saint-Hubert y'a un accident, j'ai changé de place la fille est affreuse et le gars s'acharne quand même . Je suis encore dans le quartier latin, on rigole pas dans le goulag mais c'est pas la Russie.  J'essaie encore de vous parler de mon âme, ce qui s'exprime pas s'imprime. C'est beau de voir ça y'a une famille qui quitte le café, le bébé pleure.... La serveuse est gentille et jolie... Je pense que la majorité des gens dans le café sont branchés. Qu'est ce qu'elle a mon âme ce matin, elle est vide pas morte. Tout ça c'est de l'ordre de la prière. J'ai chaud je sent mon cœur battre, mon lecteur désigner à la retraite est difficile à surprendre. Une bande d'étudiant comprend pas qu'il n'y à plus de place dans le café, ils s'en vont... J'ai de la difficulté avec le traitement de texte, étrangement je pense à une de mes blondes d'il y a trente ans dans Rosemont. Quand je voulais me suicider elle me disait de pas faire de dégât. Maintenant de ce côté là mon âme est tranquille... Je crois que l'écrivain maudit est devenus cafetier . J'arrête ici vous voyez bien que je radote... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!



Skiddy Berny

lundi 20 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Jolie week-end on a célébré l'anniversaire de la matriarche, beaucoup de monde et de jasette on en a profité pour discuter avec nos lecteurs de l'Outaouais. Notre lecteur designer à la retraite m'a fait quelques commentaires. Il aime bien quand je m'emporte et dis voir où je vais avec tout ça. Il est bien le seul même moi je le sais pas. Le ressentiment c'est pas un bon maître. Semble que j'ai perdus des lecteurs parce que je suis trop prolifique. J'ai un semblant de petite rage, vous suivez où pas... Je le répète si c'est pour commenter l'actualité vous m'aurez pas. Je préfère parlé de ma vie spîrituelle bien que ce soit pas facile. Je prie dans le goulag occidental et je vous demande de réfléchir à mon exil où la police est omniprésente. Ça me coupe le sifflet, je pense à l'époque où la matriarche écrivais aux grand-parents aux Lac Saint-Jean aux annales de Sainte-Anne qui ont jamais raffermis ma foi.  J'en connais qui vont confondre le mot annale avec quelque chose de sexuel, c'est pas du playboy qu'il s'agit ici ni d'un magazine pour les pervers. J'ai quand même jamais laissé de béquilles à Sainte-Anne-de-Beaupré. Tout les nomades et les gens de la route s'y rassemblent. Je sais pas si c'est un mythe mais les Roms y sont aussi. C'est de l'histoire ancienne on sait bien que maintenant les rituels spirituel passent par la musique, la transe au pic-nic électronique sous le Calder de l'île Sainte-Hélène. Je suis insomniaque et j'hésite a me mettre à genoux. Je sais, je sais vous croyez que ce sont des supertitions mais quand il ne vous reste plus que ça dans l'exil au goulag autant le faire.À genoux pour l'humilité et fou pour la capacité. Dehors une voiture klaxonne et les os me grincent. J'écoute, j'écoute, je suis pas Georges Bernanos je préférerais être Bernard DeClairvaux dans ses pélérinages aux différents monastères cisterciens. Ce que je vous écris là ce sont un peu mes mâtines mais là on tombe dans la règle de Saint-Benoit, on glorifie la nuit. Y'a longtemps l'asile de Montréal s'appelait Saint-Jean-de-Dieu et là je divague je ne sais pourquoi je reviens à ça, peut être un désir de quitter le goulag et d'entré dans les ordres pour vivre une vie de prières et de méditation en faisant des travaux ingrats. Comme dis Ferré dans sa chanson "Il n'y a plus d'après" tout est dans le moment et dans le moment je fais une courte prière pour que s'efface le doute, il va revenir et me triturer l'âme une sorte de torture du diable. À mon âge je ne fait qu'essayer d'avoir la foi je suis pas certains du tout je cherche le Bon Dieu partout. Je suis pas un mange curé bien que je hais les abus qu'ils ont fait subir aux enfants, des salauds ce sont des salauds pourtant il faut prier pour eux aussi ça répare rien mais enfin tenez les loin. Merci d'avoir lu juqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Preachy Berny

samedi 18 mai 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Suis de retour dans le quartier latin. Je suis sur mes gardes, devant le café y'avait une voiture de police. Les machines balai brosses sont au travail. Il fait soleil, les gens parlent seul. Suis passé par l'allée des bouquinistes.Y'a une blonde devant moi qui s'amuse avec son IPod. Ça coupe l'inspiration ce vol, je tiens mon pad à deux mains. Hier dans l'autobus un chauffeur m'a dis bonjour Bernard, pourtant je le connais pas, c'est encore des illusions que je me fait. Vous voulez probablement savoir comment va mon âme ce matin. C'est pas mal mais je reste pris avec cette peur des vauriens. J'ai toujours cette peur d'aller en prison pourtant je fait rien d'illégal... Vieux jazz dans le café... J'ai de la peine je sais pas pourquoi... Me rappelle les chemises carreautées  d'il y a quarante ans.  Les gens vont et viennent. Je pense à ma présentation sur la santé et la culture la semaine prochaine, j'improvise. J'ai écris un texte... Y'a un groupe qui s'est assis sur la terrasse. Je veux retrouver la joie d'écrire dans un café même si pour certains écrivain de café c'est péjoratif.  Vous voulez probablement pas savoir que je pue des pieds c'est trop loin de l'âme. Je suis solitaire moi aussi je vaux pas grand chose. Dehors tout à l'heure un gars criait pour avoir une cigarette il était très agressif. Dans ma tête ça parle toujours rien de bien méchant juste des commentaires sur le quotidien. Ça me fait mal j'arrive pas a avoir la paix. Les gens parlent gesticulent partagent leurs passions. La mienne vous la lisez là.... Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!" À la prochaine j'espère!!!


Sunny Berny