mercredi 15 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'hésite à vous l'écrire mais mon goulag c'est un goulag de fantaisie, je nomme indifféremment mon malaise, l'exil et mon quartier comme ça, c'est un peu mélangeant mais ça rajoute à la profondeur de la douleur et décris assez bien le quartier reculé dans lequel je vie. C'est un quartier sans commerce faut marcher au moins quinze minutes pour trouver un supermarché. Cette nuit le goulag est tout calme on entend rien, je me demande à quoi sert mon exil? J'ai maintenant les pieds bien installé, je pense à mes lectrices qui oeuvrent en santé mentale ce matin c'est le troisième forum citoyen qui a comme thème le logement, j'ai vu dans le journal que c'est dans mon pseudo goulag qu'il est le plus cher... C'est étrange j'en ai moins a dire sur ma vie intérieure pourtant j'ai pas de directeur de conscience, un vieux métier aujourd'hui disparus avec la religion... J'entend les portes de l'édifice grincer et c'est comme si le voisin voulait envahir mon studio... Dehors une voix, dans mon exil je me sent pas en sécurité.... Je pense aux lecteurs de l'Outaouais dans leurs campagne ils sont surement très bien. Oui! Je suis un exilé à la métropole parfois je me rappelle plus d'où je viens... Banlieue nord? Lac St-Jean? Montréal-nord? Cette semaine je me disait que le goulag est l'endroit où j'ai passé le plus de temps, ma vie et mon âme je les abandonnent ici, je les vie ici pour le mieux... Hier j'ai acheté le magazine L'Itinéraire en général les camelots sont sympathiques mais celui là en voyant mon cinq dollars m'a dis que c'étais noël à l'année, je crois qu'il ne voulait pas me rendre la monnaie, c'est une exception... Je viens de manger des céréales en pensant à ce que je peux vous écrire nouveau lecteur, si vous me lisez c'est parce qu'il y a un titre accrocheur que j'ai pas encore trouvé... et je pense aux appels interurbains qui ne coûtent plus rien, dans le goulag je peux communiquer mais parfois je trouve pas quoi dire... Hier j'ai fait jouer une de mes tounes dans un party d'infirmières au cas où c'étais la journée des infirmières et on se rappelait Florence Nightingale... Deux heure du matin une moto hurle... Lentement je découvre que ma vie est remplie de petit bonheur dirait Félix Leclerc. Je crois que l'exil est une bonne chose, je me suis reconstruis, mon monde intérieur est riche et pas trop douloureux et je ne sais toujours pas comment terminer. Je vous laisse donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Nightly Berny

mardi 14 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ça va pas fort dans le goulag au petit matin. Je suis incapable de brancher la lampe qui éclaire le clavier, je sais que vous préférez que je vous parle de la lourdeur de mon âme en exil. Ce matin j'ai une réunion du groupe d'entraide, je vais essayer de me requinquer ce qui me reste de canadien. Et oui dans l'exil on perd sa nationalité sans parler de son identité, ça reviens toujours a écrire sur le rien que je suis, le devenir annihilé. Là je pense aux adeptes du positivisme qui vont dire qu'il y a quelque chose a aller cherché dans toutes les situations. Je crois qu'ils ne savent pas ce qu'est la défaite, l'humiliation d'un exilé... J'ai fait mon chez moi de l'exil les médias diffusent la même poutine dans tout le pays, on mange le même PFK sous toute les latitudes en essayant de vous faire croire que le royaume est votre, le goulag occidental est pareil à toutes les villes nord-américaine, lentement on s'assimile à la culture, on s'intègre comme disait l'autre, on s'intègre pas pour le mieux on gomme la différence et on deviens citoyen zombie. Je pense à l'oncle SAM tout à côté, ils sont gros et ils pensent que tout le monde devrait l'être, au goulag parfois on suce des cailloux pour calmer la faim... J'ai mis a dégeler un contre-filet, je respecte pas le régime du goulag, la dictature végétarienne, le plat de lentilles... Lentement je pense à mort le plus fort et je pèse pas mes mots en essayant de revenir à ce qui me préoccupe le plus mon âme et comment la sauver, c'est toujours SOS, save our souls, je crois qu'on ne peux plus parler d'exil pour certains ils sont nés ici et s'accommodent très bien de ce pauvre bout de pays quand à l'exil intérieur ils s'en tirent en faisant marquer de la bière au dépanneur. Je sais pas si je vous ai déjà parlé du restaurant kolkoz du quartier, tout ceux qui y travaillent sont très convenus dans leurs différences alternatives. Je pense aux dreads qu'ils portent comme des rastafariens jamaicains, vous voyez pas le rapport avec le goulag, moi non plus. Les prolétaires s'en câlissent du goulag ils veulent du beurre sur le pain voilà!  Je pense que le voisin capote ils joue dans sa porte, il a peur de se faire voler son scooter mais oui parfois l'homme du goulag se sent menacé. Mais oui! Mais oui! On mange dans le goulag sinon comment résister au long exil, exil parce que je me sent pas à ma place près de mes semblables... La voisine trouve ça insignifiant ce que j'écris et moi je trouve sa façon de vivre écologique pas forte comme bien des toxicomanes elle est végétalienne ce qui l'empêche pas de faire livrer des repas du restaurant et je doute que ces repas soient naturistes. D'un bord la dope et de l'autre on crache sur la viande. C'est ça aussi le goulag la misère et la faim sans viandes. Ça me tapoche l'écologie on sauveras pas le goulag empoisonné par le Co2 moi je veux bien recycler mais j'attend qu'on recycle mon âme pour qu'elle soit liberté. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Lenghty Berny

dimanche 12 mai 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! On appelle ça un vol à la tire! Le goulag est plus sécuritaire que le quartier latin. Je me suis fait volé mon ipad dans un café à quatre heure du matin deux gentils jeunes hommes coké... Le gars a sauté sur ma bébelle j'ai pas eu le temps de rien faire, j'ai courus un peu après eu mais je les ai pas rattrapé c'est mieux comme ça ils auraient pu me faire mal... Ça fait que mon âme aujourd'hui elle est toute de travers, je suis sortis je voyait des voleurs partout. J'ai fait faire un rapport de police. Je pense pas que les agents ont le temps de niaiser avec des affaires de même. J'hésite même à vous écrire j'ai peur des cambrioleurs... Je suis fâché j'ai pas été prudent pour un paranoïaque c'est étrange, veux veux pas ça coupe l'inspiration c'est de la violence ordinaire, la violence du quotidien de deux gars qui ont pas grand chose, deux gars à qui ont souhaite quand même pas de mal finir, de toute façon je les reconnaitrais pas... Et là je suis a gossé encore une fois dans mes appareils électroniques... Je suis tout chamboulé tout fatigué, la nuit a été longue aujourd'hui ce seras très court. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Stealy Berny

vendredi 10 mai 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je me sent harcelé par la police, j'ai pas envie de finir mes jours en prison, c'est ma difficultée avec les autorités... Ai pris mon petit déjeûner, café, toasts, fromage. J'ai finis de lire la bio de Lucien Francoeur Le rockeur sanctifié, c'est un gars qui a marqué mon imaginaire même si maintenant j'ai peur de "walk on the wild side ". Y'a une douce musique qui joue ce matin. Le goulag occidental c'est tout près de l'aliénation nord-américaine, une psychose qui n'en finis pas dans le goulag ce sont plus des Lolitas que des "Barbie en vie". Je pense à ce gars que la police a tiré y'a quelques temps même au goulag faut pas que tu fasse la faute d'être trop dérangeant. À l'est des tours du centre-ville on vie chichement, ça y est voilà l'eczéma qui démarre, je me gratte... Des éditeurs au goulag y'en a pas des tonnes... Hier soir en revenant de l'institut qui me permet d'oublier l'exil, j'ai croisé une jolie jeune fille qui m'a fait deux magnifiques sourires, là je pense à la chanson de Reggiani "il suffirait de presque rien". Il est quatre heure douze au goulag tout est calme. Va toujours s'en trouver pour me demander où je prend mes idées, dans l'exil, un exil trop vieux pour que je me rappelle d'où je viens, quelle étais ma terre avant... Un flot de violoncelle qui rappelle les champs le long de la vingt entre mon exil et Québec. Pour revenir à la prison je sais que mes ennemis aimeraient que je m'y retrouve et que je m'y fasse sodomiser... l'exil, la sodomie c'est la fin de mon monde broche à foin ne reste plus qu'à mourrir vieux dans une cellule fournie par sa majesté. Je suis anxieux et paranoïaque on va encore me traiter d'homophobe... Je reviens à vous j'ai pris une pause, ce matin il fait beau temps dans le goulag. J'arrête là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!
 
Shiny Berny

mardi 7 mai 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! De retour du colloque des journées de la santé mentale. Je me sent comme un gros niaiseux, un gros tas de marde pendant que je discutais aménagement des urgences y'a des psychotiques qui souffraient. Je ne sais que faire pour les aider... J'ai installé le climatiseur en pensant à mes journées passées dans la souffrance y'a longtemps déjà, je n'habitais pas le goulag. J'avais peur des tours de la sureté du Québec mieux connues sous le nom de Parthenais. Cet après-midi j'ai l'âme lourde, d'après une étude la pauvreté et les troubles concomitant vont de pair et ils vont me reprocher de prendre garde à l'argent.. Quoi que je fasse c'est toujours comme si on voulait m'étouffer m'empêcher de vivre. On veux ma mort morale qu'il ne reste que de la chair bonne a creuser des fosses sans trop se poser de questions en attendant mon tour. Je travaille, je ne travaille pas à ce qu'ils veulent mais je travaille et ma souffrance est autant judéo-chrétienne que la leurs. Les gros travailleurs à la retraite ont toujours le don de me faire sentir coupable même si je ne prend que mon du. Je juge tellement c'est normal que ça me rebondisse dans la face j'essais de me dire vivre et laisser vivre mais parfois j'ai envie de tout abandonner. Ça a aucun crisse de bon sens... J'aimal à mon juron d'exil, à ma patente qui me tiens lieu de tête. Je m'en fout que vous disiez que c'est mal écris, j'écris ce que je vie et ça fait mal. Lisez! Lisez mes jérémiades je n'ai que vous lecteurs de continent habité autrement que mon goulag. Heureusement aujour'hui le soleil est gratis j'en connais qui voudrais me le faire payer... Je gosse avec le climatiseur c'est frais, Ouais! Je suis un vieux radoteux, je dois pas être le seul exilé qui délire sur la douleur de vivre... Bein non! Je suis pas à l'est d'Éden, je suis au centre du goulag occidental là où on meurt empoisonné par les émanations des voitures... C'est ma thématique respirer des gaz d'échappement, ça sent rien et ça tue...À soère on a mangé des hot-doy mais on a pas écouté Pink Floy... Mes excuses à Lucien Francoeur.  J'ai fermé la télé ce soir j'écoute pas les actualités. Nommez ça comme vous voulez, apitoiement, ressentiment semble que ce sont mes défauts. Je vous ai pas raconté mon égocentrisme, je navigue entre le pire des pires et le mieux des mieux mais c'est des saloperies tout ça je suis qu'un exilé au goulag ordinaire. Parfois j'essais de faire mon intéressant mais j'y arrive pas. Trêve de niaiseries j'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Silly Berny

samedi 4 mai 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j'ai croisé un toxicomane habillé comme une rock star et quand je suis arrivé au café y'avait deux motards assis à la terrasse. Vous le devinez je suis dans le quartier latin. J'ai rencontré un ami qui a le cancer et qui refuse de se faire soigner... J'essais de me connecter sur mon âme, comment je me sent par ce beau temps, les commis serveurs parlent fort, ils sont bien réveillé... Je prend mon temps y'a rien qui presse, ils ont arrosé la rue elle est luisante. Y'a pas mal de monde qui passe, des touristes? Dans le goulag on a pas ça, on est dans l'exil, y'a rien a voir, dans le café ils ont de la difficulté à choisir la musique, je crois que le type derrière moi essais de lire ce que j'écris, c'est idiot, c'est beaucoup trop petit... Y'a beaucoup trop de choses qui me distraient pour que je me plogue sur mon âme. Le type derrière moi est partis. J'ai marché jusqu'ici, il fait beau les gens sont gentils. Deux types passent avec une caisse de bières, ils rient, la bière à neuf heure du matin ça me fait pas rire... Ils boient pour oublier l'exil pour pas pensés à ceux qu'ils ont quittés. J'ai pas mal mais je suis très fou, parfois ma schizophrénie me laisse des répits... Un jeune homme à la salopette tellement sale qu'elle est noire, fouille dans le cendrier du restaurant. J'ai mal parce qu'une connaissance va passés à la télé pour parler de maladie mentale. C'est un a parte, je suis pas supposé parler de l'actualité. Je crois que la rue est bien réveillé... C'est quand même bien les filles en culottes courtes. J'arrête et vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Sunny Berny

mercredi 1 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je me suis couché à six heure trente pour faire un petit somme et voilà ou j'en suis... Viens de me relever je suis tout éveillé, le goulag est bruyant. J'essais de vous écrire ma nuit. C'est une douce et magnifique nuit de printemps. Je pense aux itinérants cette température ça va leurs donner une petite chance. Je cherche quoi vous écrire de mon exil. Je suis sans voix je crois c'est vrai que tout est une question de foi. J'ai envie de vous écrire sur ceux que je croisent et qui sifflent d'autre murmurent des airs. Je suis criminels je crois que ces actions sont dirigés vers moi on veux m'envoyer plus bas dans le goulag, devant la justice, en détention. C'est clair pour moi que l'intolérance des gens crée des itinérants, des sans voix avec le désir de tout abandonner. À Québec loin du goulag on déteste les drogués pour parler comme eux. Ici ce sont des toxicomanes qui se perdent dans l'anonymat de la grande ville. Cette nuit y'a un parfum de friture comme si mes neurones grillaient. C'est un peu ça la schizophrénie tout ce brouhaha qu'on sent diriger vers soi. Je m'exilerai jamais assez loin... Pouquoi ne pas dire adieu monde cruel un peu comme le petit canard qui pleure dans les dessins animés. La fenêtre est ouverte j'entend les scooters et les voitures passées. C'est enfin le printemps au goulag, l'exil seras plus doux et l'âme moins insatiable. La chaleur réjouïs l'esprit.. Je pense qu'hier j'ai fait ce que j'avais a faire, ai parlé de mon rétablissement, comment je suis sortis de cette longue nuit de souffrance, de comment j'ai du faire rupture avec un milieu "pathogène"... Je pense à ceux qui ne sortiront jamais, à ceux que les professionnels nomment historiques ceux que l'institution asilaire a avalés. Le goulag il est fait de plusieurs personnes qui souffrent de maladie mentale, par effet contraire je serais fou de ne pas croire que je suis comme eux, ce sont mes pairs... Je suis pas Michel Foucault, au goulag on me laisse vivre ma folie au grand jour tant qu'elle ne blesse personne. Les réactions sont jamais celles que j'attend. Parfois on m'attaque de front c'est la paranoïa... Je pense au panopticon, dans le goulag y'a des caméras partout on surveille... Cette nuit j'ai envie de vous écrire plus longtemps et peut être de me vider le coeur sans pour autant vomir mes émotions. Parfois j'ai juste envie de me cacher chez moi de n'avoir aucun contact avec mes voisins du goulag occidental, ça fait beaucoup de parfois que j'écris mais une fois n'est pas coutume. Vous voyez bien que je délire que rien ne m'attache et que je peux faire Hara-Kiri... Je me demande ce que vous ressentez quand vous me lisez? Je sais très bien que j'arrive pas toujours à vous touchez, l'enjeu c'est mon âme ce qui s'y joue ce qui s'y trâme. Je veux aussi vous dire que je ne me rend pas à l'institut pour jouer. Je veux juste sentir les murs m'inspirés des gens qui y travaillent et que si je les déranges je m'en excuse! Je crois que c'est tout pour cette nuit je vous laisse et vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Silly Berny