Sunny Berny
samedi 4 mai 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce matin j'ai croisé un toxicomane habillé comme une rock star et quand je suis arrivé au café y'avait deux motards assis à la terrasse. Vous le devinez je suis dans le quartier latin. J'ai rencontré un ami qui a le cancer et qui refuse de se faire soigner... J'essais de me connecter sur mon âme, comment je me sent par ce beau temps, les commis serveurs parlent fort, ils sont bien réveillé... Je prend mon temps y'a rien qui presse, ils ont arrosé la rue elle est luisante. Y'a pas mal de monde qui passe, des touristes? Dans le goulag on a pas ça, on est dans l'exil, y'a rien a voir, dans le café ils ont de la difficulté à choisir la musique, je crois que le type derrière moi essais de lire ce que j'écris, c'est idiot, c'est beaucoup trop petit... Y'a beaucoup trop de choses qui me distraient pour que je me plogue sur mon âme. Le type derrière moi est partis. J'ai marché jusqu'ici, il fait beau les gens sont gentils. Deux types passent avec une caisse de bières, ils rient, la bière à neuf heure du matin ça me fait pas rire... Ils boient pour oublier l'exil pour pas pensés à ceux qu'ils ont quittés. J'ai pas mal mais je suis très fou, parfois ma schizophrénie me laisse des répits... Un jeune homme à la salopette tellement sale qu'elle est noire, fouille dans le cendrier du restaurant. J'ai mal parce qu'une connaissance va passés à la télé pour parler de maladie mentale. C'est un a parte, je suis pas supposé parler de l'actualité. Je crois que la rue est bien réveillé... C'est quand même bien les filles en culottes courtes. J'arrête et vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
mercredi 1 mai 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Je me suis couché à six heure trente pour faire un petit somme et voilà ou j'en suis... Viens de me relever je suis tout éveillé, le goulag est bruyant. J'essais de vous écrire ma nuit. C'est une douce et magnifique nuit de printemps. Je pense aux itinérants cette température ça va leurs donner une petite chance. Je cherche quoi vous écrire de mon exil. Je suis sans voix je crois c'est vrai que tout est une question de foi. J'ai envie de vous écrire sur ceux que je croisent et qui sifflent d'autre murmurent des airs. Je suis criminels je crois que ces actions sont dirigés vers moi on veux m'envoyer plus bas dans le goulag, devant la justice, en détention. C'est clair pour moi que l'intolérance des gens crée des itinérants, des sans voix avec le désir de tout abandonner. À Québec loin du goulag on déteste les drogués pour parler comme eux. Ici ce sont des toxicomanes qui se perdent dans l'anonymat de la grande ville. Cette nuit y'a un parfum de friture comme si mes neurones grillaient. C'est un peu ça la schizophrénie tout ce brouhaha qu'on sent diriger vers soi. Je m'exilerai jamais assez loin... Pouquoi ne pas dire adieu monde cruel un peu comme le petit canard qui pleure dans les dessins animés. La fenêtre est ouverte j'entend les scooters et les voitures passées. C'est enfin le printemps au goulag, l'exil seras plus doux et l'âme moins insatiable. La chaleur réjouïs l'esprit.. Je pense qu'hier j'ai fait ce que j'avais a faire, ai parlé de mon rétablissement, comment je suis sortis de cette longue nuit de souffrance, de comment j'ai du faire rupture avec un milieu "pathogène"... Je pense à ceux qui ne sortiront jamais, à ceux que les professionnels nomment historiques ceux que l'institution asilaire a avalés. Le goulag il est fait de plusieurs personnes qui souffrent de maladie mentale, par effet contraire je serais fou de ne pas croire que je suis comme eux, ce sont mes pairs... Je suis pas Michel Foucault, au goulag on me laisse vivre ma folie au grand jour tant qu'elle ne blesse personne. Les réactions sont jamais celles que j'attend. Parfois on m'attaque de front c'est la paranoïa... Je pense au panopticon, dans le goulag y'a des caméras partout on surveille... Cette nuit j'ai envie de vous écrire plus longtemps et peut être de me vider le coeur sans pour autant vomir mes émotions. Parfois j'ai juste envie de me cacher chez moi de n'avoir aucun contact avec mes voisins du goulag occidental, ça fait beaucoup de parfois que j'écris mais une fois n'est pas coutume. Vous voyez bien que je délire que rien ne m'attache et que je peux faire Hara-Kiri... Je me demande ce que vous ressentez quand vous me lisez? Je sais très bien que j'arrive pas toujours à vous touchez, l'enjeu c'est mon âme ce qui s'y joue ce qui s'y trâme. Je veux aussi vous dire que je ne me rend pas à l'institut pour jouer. Je veux juste sentir les murs m'inspirés des gens qui y travaillent et que si je les déranges je m'en excuse! Je crois que c'est tout pour cette nuit je vous laisse et vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Silly Berny
lundi 29 avril 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! C'est la nuit dans le goulag tout est calme, cette nuit j'ai l'âme lourde. Les bars ferment bientôt y'en a quelques un qui vont coucher sur le trottoir. Voilà la raison de mon exil je passait mes nuits dehors. J'essais d'écouter la voix que j'ai en moi qui me fait dire lâche pas. Étrangement c'est le silence dans ma tête. J'ai quand même jamais fait semblant d'être schizophrène, la douleur étais trop profonde, cette maladie m'a battue dans tout les sens. Je prend mon temps, on rentre chez soi dans le goulag. Hier dans l'après midi j'ai rêvé à mon père décédé, je retournais travailler à la shop, il avait de très belles paroles pour m'accompagner, ce n'étais qu'un rêve... J'entend parler le chinois du dessous et oui sous le goulag c'est la Chine. Je suis parfois désemparé face à mon vide cérébral. J'essais de me tenir au plus prês de moi à ma condition d'exilé intérieur qui vie avec la peur. J'aime la quiétude de la nuit j'entend ronronner un moteur, c'est un aspirateur motorisé, le goulag fait son ménage avant de démarrer la journée. Ça y est voilà narcisse qui se fouille dans le nombril. De mon exil je ne retrouverai jamais le lien ombilical avec ma mère-patrie. J'ai des démangeaisons dans le dos, je me gratte avec un couteau... Seul je réfléchis, je fait le tri dans ce que je vous écris ça va moins vite, des verbes viennent en rafale déboulent, que faire, que faire? Maintenant se pose la question de la foi dans ce que j'écris, j'y crois mais c'est plate en maudit... Les pompiers répondent à une urgence j'entend la sirêne devant chez moi. J'ai fait mon lit et me suis préparé un autre café bientôt l'aurore j'entend les oiseaux gazouiller. Je pense à un bouvier bernois à combien ça coute . J'adore cette race de chien autant que je déteste une race de monde. Ça vous intéresse probablement pas de savoir que je vais manger du fromage avec mes toasts mais je vous l'écris pareil. J'ai déjeûner, je pense à ma lecture la semaine passé, le goulag je le vois plus comme un désert culturel. Ce week-end j'ai pas pris le temps de lire les quelques chroniques de l'hebdo. Je vous laisse ici. Je vais m'y mettre sans oublier de vous remercier d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Gally Berny
vendredi 26 avril 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! J'essais de vous écrire de l'autobus Québec Montréal. Assister à un colloque sur l'art et la marge. J'ai pris des notes je suis un grand niais. Comment vous dire que mon âme goulag je la traîne partout même â. Québec, ici je descend au goulag en filant vers le sud. Je songe à tout ce que j'ai entendu, à ma non-présence dans l'art, ã mon absence , le goulag c'est la marge, c'est comme le cliché çrier dans le désert... Mon âme se meurt pour la belle que j'ai croisé....Mon âme se meurt à mort, voilà c'est de la mauvaise poésie.... Je suis toujours dans mon exil d'ignares... Je pense à mes chums du groupe d'entraide. Je vous en ai jamais parlé des copains de la galère moins fou que ce que je vous écris. Ils écoutent mon délire, mon âme folle dans le goulag... Tout à l'heure je croyais être monté dans le mauvais autobus direction Chicoutimi. J'ai été rassuré quand on nous a souhaité la bienvenue à bord. Je vous parle pas du pays qui tarde à dégeler mais y'a plus de neige dans les sous-bois le long de la vingt. J!ai la bouche sèche j'ai pas eu le temps de m'acheter à boire avant de monter. Y'a un doux parfum dans l'autobus.... J'ai pas assisté à la conférence de fermeture du colloque,, j'ai la tête pleine, je sais pas si ça s'écrit mais j'ai besoin de décanter pourtant je suis pas un bécher... Mais c'est vrai que ça coûte cher. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!!! À la prochaine j'espère!!!
Bussy Berny
mardi 23 avril 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Ce soir j'ai fait ma lecture pour les impatients au théâtre La Tulipe dans un quartier adjacent au goulag. Je me suis planté mais on a pas hué, je crois que ma lecture étais brute... crûe? J'ai fait mon possible parfois je crois sortir de mon exil, je communique je ne sais quoi. Je suis resté coucher presque toute la journée pour me calmer ça réussis mais j'étais trop amorphe pour faire une bonne lecture... Dans le goulag on dis que les gens simples écrivent compliqué et que les gens compliqués écrivent simplement. Je dois faire partis des gens simples avec mon écriture alambiquée... Demain je sort de mon exil pour me rendre à Québec, je sent plus mon âme je suis tout dans ma tête à faire ces choses, lectures, écritures, je me vide. Je réfléchis à ce que je peux vous écrire, une chose est certaine c'est que je me tiens loin de l'alcool. Je peux vous parler du chauffeur de taxi haïtien qui rêve de passer six mois en Haïti et six mois ici, le meilleur des deux mondes pour sortir de l'exil, au moins c'est pas comme mon exil intérieur parfois ça fait comme un maëlstrom ça m'emporte dans les profondeurs délirantes. Je me sent partir mais demain matin je me réveillerai au même endroit avec toute la peine du monde à survivre au goulag, la seule administration que je tolèrerai c'est l'extrême onction au moins ce seras finis je suis pas sur qu'on va me la donner le goulag occidental est athé."J'aime les criticroteuses, s't'a tes risques et périls"-Conventum. C'est absurde mes voix sont pas l'exil ce sont les gardiennes de la folie qui confirme le bon sens de l'autre. Cette nuit je vous écris pas trop longtemps quitte a écrire de Québec demain. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Risky Berny
vendredi 19 avril 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! J'écoute du jazz smooth. Ce soir le goulag est doux et mon exil est moins lourd, en avant dans le parc ils jouent au soccer. Y'a un parfum de saucisse à hot-dogs... Je suis désolé pour les gens de Boston... Je suis sortis ce matin et comme toujours y'avait une voiture de police pas loin c'est certainement une coincidence j'ai rien a me reprocher... Le seul reproche qu'on peux me faire c'est d'avoir l'âme en peine... Je pense à ce motard qui me demandait si je lisait le journal intégralement... Ce soir les muses se reposent vous n'aurez pas affaire à de la grande poésie. Je crois qu'ils ont ma photo un peu partout derrière les bars du centre-ville, c'est de la folie... En plus d'être en exil mon âme a peur, peur de je ne sais quoi, peur de la mort je crois mais j'y vais, j'y vais un jour à la fois le temps passe et j'attend de réaliser quelque chose ne serait ce que cette écriture. Je pense aux gens sérieux qui travaillent dans les hôpitaux des services qui gardent les gens en vie, l'hôpital c'est pas très poétique, l'asile ça l'est plus mais ça n'existe plus on a affaire à des instituts de santé mentale... Les voisins du goulag se promènent sur la passerelle comme sur un navire en perdition... Je me suis fait un café, pense aux africains, aux sud-américains qui le récoltent. Je survis dans le goulag dans cet autre pays du nord, lentement la nuit s'installe, les multi-poqués vont sortir dans le noir en cherchant de quoi assouvir leurs soifs, endormir leurs âmes,dans l'éther on vois pas a qui on a affaire... Vous seul savez ou est le goulag, la terre d'exil, la terre des déportés du nord et là je pense aux cajuns à L'acadie à la Louisiane. Faulkner chantait Cajun de l'an deux mille on y est et on parle le langage de l'administrateur du goulag occidental, l'anglais..." May I have a little talk with you" . Mon âme dans tout ça qu'est-ce qu'elle a? Je suis pas aimable j'ai un caractère de chien et vous avez bien raison de rire du pauvre type. Remarquez que ça ne me dérange pas trop qu'on parle de moi... Je réfléchis sur ce que j'ai a faire. J'ai pas de pouvoir sur les autres... Y'a rien pour nourrir sa dépression comme un bar vide des bas fonds, personne avec qui parler... Je suis pas supposé pensés à ça, c'étais mon âme d'avant, ma vie de dévoyé... Vers quoi devrais-je m'envoyer? Je suis condamné à l'exil, et l'exil ça va avoir l'air fou, c'est chez moi... Les agents de sa majesté m'ont pas envahis cette semaine. Je me considère pas comme une victime je suis un fou avec les malades. Quand t'est paranoïaque c'est difficile de faire confiance, mais la paranoïa est l'essence même du doute et je crois que ça fait du sens. Je nous souhaite un printemps qui continus comme ça. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Milky Berny
Milky Berny
mercredi 17 avril 2013
Here is something for you and me
Bonjour!! Bonsoir! Je suis arrivé trop tard au café ma place est prise. La rue à son lot de mystiques qui parlent seul, pendant qu'un couple est étendus et semble dormir sur le dur terrazo du métro. J'ai retrouvé ma place, ils ont sortis les tables et les chaises sur la terrasse,, un balayeur passe et fait le ménage au bord du trottoir, une bicyclette est cadenassé au poteau de stationnement.... À ma droite un poète pense à ce qu'il va écrire... C'est grand soleil, j'arrive pas a me brancher, le balayeur regarde les messages sur son téléphone portable et moi je suis supposé vous parler de mon âme, de mon exil, le gars à ma droite écris des chansons révolutionnaires pour son band qui joue au café Chaos, le resto frite alors à renouvelé sa bannière, tout est sur fond rouge, un appel aux communards? Une femme passe avec de petites girouettes bleu dans son sac... Je suis une âme en peine, j'ai jamais traîné longtemps dans le bas de la rue St.-Denis je glandais un peu plus haut et coin Ontario et St.-Hubert. J'ai une tête à quêteux on me demande toujours de la monnaie parfois j'en donne, mon âme est moins lourde, un voyageur passe il est avec son chien, le seul être en qui il a confiance... La serveuse à fait une erreur pour mon muffin et café je lui ai dis elle a corrigé, les policiers roulent les fenêtres ouvertes... Plus je regarde plus je les vois comme des enfants, j'ai un vieux corps et une vieille âme malade. J'ai eu recours à l'exil. Je vous ai jamais parlé de la banlieue triste et morte que je fuyait, un studio, une chambre au sous-sol et le son des machines à coudre comme voisine. Ce mal, cette lourdeur que j'ai traîné, j'étais jamais à ma place, je l'ai trouvé dans le goulag à l'ombre de Parthenais. Une classe, des enfants passent avec leurs éducateurs... Celui là je sais pas ce qu'il étudie avec sa serviette et son coffret Makita . Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Silly Berny
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