vendredi 19 avril 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'écoute du jazz smooth. Ce soir le goulag est doux et mon exil est moins lourd, en avant dans le parc ils jouent au soccer. Y'a un parfum de saucisse à hot-dogs... Je suis désolé pour les gens de Boston... Je suis sortis ce matin et comme toujours y'avait une voiture de police pas loin c'est certainement une coincidence j'ai rien a me reprocher... Le seul reproche qu'on peux me faire c'est d'avoir l'âme en peine... Je pense à ce motard qui me demandait si je lisait le journal intégralement... Ce soir les muses se reposent vous n'aurez pas affaire à de la grande poésie. Je crois qu'ils ont ma photo un peu partout derrière les bars du centre-ville, c'est de la folie... En plus d'être en exil mon âme a peur, peur de je ne sais quoi, peur de la mort je crois mais j'y vais, j'y vais un jour à la fois le temps passe et j'attend de réaliser quelque chose ne serait ce que cette écriture. Je pense aux gens sérieux qui travaillent dans les hôpitaux des services qui gardent les gens en vie, l'hôpital c'est pas très poétique, l'asile ça l'est plus mais ça n'existe plus on a affaire à des instituts de santé mentale... Les voisins du goulag se promènent sur la passerelle comme sur un navire en perdition... Je me suis fait un café, pense aux africains, aux sud-américains qui le récoltent. Je survis dans le goulag dans cet autre pays du nord, lentement la nuit s'installe, les multi-poqués vont sortir dans le noir en cherchant de quoi assouvir leurs soifs, endormir leurs âmes,dans l'éther on vois pas a qui on a affaire... Vous seul savez ou est le goulag, la terre d'exil, la terre des déportés du nord et là je pense aux cajuns à L'acadie à la Louisiane. Faulkner chantait Cajun de l'an deux mille on y est et on parle le langage de l'administrateur du goulag occidental, l'anglais..." May I have a little talk with you" . Mon âme dans tout ça qu'est-ce qu'elle a? Je suis pas aimable j'ai un caractère de chien et vous avez bien raison de rire du pauvre type. Remarquez que ça ne me dérange pas trop qu'on parle de moi... Je réfléchis sur ce que j'ai a faire. J'ai pas de pouvoir sur les autres... Y'a rien pour nourrir sa dépression comme un bar vide des bas fonds, personne avec qui parler... Je suis pas supposé pensés à ça, c'étais mon âme d'avant, ma vie de dévoyé... Vers quoi devrais-je m'envoyer? Je suis condamné à l'exil, et l'exil ça va avoir l'air fou, c'est chez moi... Les agents de sa majesté m'ont pas envahis cette semaine. Je me considère pas comme une victime je suis un fou avec les malades. Quand t'est paranoïaque c'est difficile de faire confiance, mais la paranoïa est l'essence même du doute et je crois que ça fait du sens. Je nous souhaite un printemps qui continus comme ça. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Milky Berny

mercredi 17 avril 2013

Here is something for you and me

Bonjour!! Bonsoir! Je suis arrivé trop tard au café ma place est prise. La rue à son lot de mystiques qui parlent seul, pendant qu'un couple est étendus et semble dormir sur le dur terrazo du métro. J'ai retrouvé ma place, ils ont sortis les tables et les chaises sur la terrasse,, un balayeur passe et fait le ménage au bord du trottoir, une bicyclette est cadenassé au poteau de stationnement.... À ma droite un poète pense à ce qu'il va écrire... C'est grand soleil, j'arrive pas a me brancher, le balayeur regarde les messages sur son téléphone portable et moi je suis supposé vous parler de mon âme, de mon exil, le gars à ma droite écris des chansons révolutionnaires pour son band qui joue au café Chaos, le resto frite alors à renouvelé sa bannière, tout est sur fond rouge, un appel aux communards? Une femme passe avec de petites girouettes bleu dans son sac... Je suis une âme en peine, j'ai jamais traîné longtemps dans le bas de la rue St.-Denis je glandais un peu plus haut et coin Ontario et St.-Hubert. J'ai une tête à quêteux on me demande toujours de la monnaie parfois j'en donne, mon âme est moins lourde, un voyageur passe il est avec son chien, le seul être en qui il a confiance... La serveuse à fait une erreur pour mon muffin et café je lui ai dis elle a corrigé, les policiers roulent les fenêtres ouvertes... Plus je regarde plus je les vois comme des enfants, j'ai un vieux corps et une vieille âme malade. J'ai eu recours à l'exil. Je vous ai jamais parlé de la banlieue triste et morte que je fuyait, un studio, une chambre au sous-sol et le son des machines à coudre comme voisine. Ce mal, cette lourdeur que j'ai traîné, j'étais jamais à ma place, je l'ai trouvé dans le goulag à l'ombre de Parthenais.  Une classe, des enfants passent avec leurs éducateurs... Celui là je sais pas ce qu'il étudie avec sa serviette et son coffret Makita . Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Silly Berny

lundi 15 avril 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Toujours dans ce que j'appele le goulag, c'est enfin le printemps on s'accroche... Je pense à Glen Gould au contrepoint. On en a rien a foutre je vais pas écrire sur vous savez quoi ça nous chagrine tous. "J'ai le coeur à l'envers comme un motton de poison" André Paiement du groupe Cano cette nuit, dehors on s'en dionne à coeur joie. Le doux temps est revenu, on peux discuter le bout de gras en paix... Cette semaine avec la matriarche on se demandait ce qu'ils faisaient avec le fromage invendu, avec tout ces étalages remplis a craquer? Je suis étourdis insomniaque aussi je me réveille debout,l'âme en peine... Comme souvent j'essais de vous parler de ce qui me bouscule intérieurement, de mon exil dans l'inconscience, la psychose... Cette chose malade que seul l'autre peux observer dont je suis inconscient. J'ai plus de lait pour le café. Je ne peux me permettre le ressentiment je risque la rechute, ce serait pas beau... Tout à coup je pense à mon lecteur ancien livreur d'aliments exotiques qui maintenant est représentant politique. J'aimerais qu'il dise à sa patronne qu'ils ne devaient pas enlever le mot socialisme du préambule, on en a pas assez de la gauche... Bon! Je suis tombé dans l'actualité moins dramatique, quand même... J'ai l'âme au partage pour le bien des autres mais un peu moins pour le mien...Une âme grise, une âme triste perdue dans les heures de la nuit espérant faire poésie de ces quelques mots volés à la nuit en écoutant l'amérique passés en voitures comme un défi à la folie intégriste... Non! Non! Je vaincrai pas dans mon goulag à coup de phrases alambiquées, de mots fermentés...Les mots c'est pas de la boboche de détenus, des pelures avec du sucre qui saoulent après un certain temps... Il est là le point dans l'exil ne pas se saouler, garder l'âme attentive à tout ce qui peux se passer dans le goulag... Je suis mal partis en nommant mon exil goulag, le goulag c'est l'administration mais aussi des camps de travail forcés, disont que je suis forcés par l'exil par la vie... Je me rappele cette jeune toxicomane devant chez moi qui en frappait une autre à coups de bras. À tout ceux qui ont soifs de cirage à chaussure chauffés, ça va vous tuer... J'ai cessé de m'intoxiquer je sais ou vous en êtes quand vous me traiter de lècheux de cul. Je suis déjà passé par là. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
 
Aproximatively Berny

samedi 13 avril 2013

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Samedi matin vers onze heure, le café est plein, tout près de moi y'a des anglophones, y'a quelques années c'était impensable de parler anglais dans le quartier latin... Tout le monde travaille la face dans un écran... Je sais pas si je vous l'ai dis, j'ai été victime d'une cyber attaque mais tout est rentré dans l'ordre, à ma droite est assis un autre écrivain il boîte quand il se lève et marche... Comme toujours j'ai l'air d'un pauvre avec ma mini tablette électronique, ils ont tous de dispendieux portable... C'est curieux quand y'a beaucoup de monde je sais pas quoi écrire, j'ai jasé avec l'écrivain à ma droite, il fait des listes, je crois qu'il a une espèce de dyskinésie... Lentement les clients quittent le café, ils s'en vont à "l'office" comme ils disent en anglais. Ce matin je suis assis le long du mur et c'est Frank Sinatra pour la musique d'ambiance... Les listes qu'il fait ,je crois que c'est pour recomposer le monde. Je crois que nous voulont tous le remodeler, je pense à mes lecteurs du vrai goulag qui connaissent la froidure du monde maintenant c'est "your cheating heart" interprété par Ray Charles avec des violons au sirop. Y'a un gars avec une petite toque comme Raël, faute de se laver les cheveux ont les attaches. J'entend rire je crois que c'est dirigé vers moi. C'est ma paranoïa, j'en parle souvent, dehors ils ont préparé les terrasses. Le gars avec les listes a marché toute la nuit il a mal aux pieds comme tout les itinérants. Y'a deux frères qui regardent des photos sur un téléphone cellulaire. Je sais, je sais Starbucks c'est américain faut pas s'étonner qu'ils parlent anglais. Le scribe à demandé pour téléphoner ils ont pas voulus. La musique est plate des mauvaises versions de classique du hit parade.  Les gens marchent dans le café en cherchant la prise électrique la plus près... Il est midi, c'est samedi et les gens déambulent tout à leurs affaires. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Mildly Berny 

jeudi 11 avril 2013

Here is something for you and me


Bonsoir!Bonjour! Aujourd'hui mon Pc a planté, j'essais de vous écrire en regardant le hockey, pis je pense aux malfaisants qui veulent avoir mes mots de passes... Y'a notre retraité de la STM qui essais de nous rejoindre avec une webcaméra. Téléphone moi!  Y'en à toujours qui sont pas content quand on s'exprime, c'est  toujours plus facile quand on se tais et reste sans donné son nom et je vise pas nos retraités. Certains préfèrent les sites pornos... Allez-y et fatiguez moé pas!  Le canadien est bon ce soir, je vous parle pas du goulag qui m'écoeure avec ses prévisions de neige. Hey! hey! Je dis pas que les retraités préfèrent le porno quoi que... Les machines qui brisent ça nourris ma paranoïa goulaguienne.  Je me bourré de croustille santé en pensant à une intervenante de ma connaissance... C'est étrange ce soir je m'ennuie pas, deux écrans dans la face, y'a cinquante ans on imaginais pas... Les logiciels de sécurité c'est pas infaillible pas plus qu!un  joueur de hockey qui se gratte la poche devant les caméras. C'est terrible, terrible comme disait le bleuet bionique. Les Habs mènent par trois buts... Je sais, je sais la machine m'a avalée comme toujours, je me suis fait poussé comme un mauvais joueur de hockey, un coup de coude dans  les dents...Ouais! Dites moi donc ce qu'il y a mieux à faire un jeudi soir dans le goulag regarder la télé un IPad sur les genoux. Je sais je sais c'est pas une danse à dix, je suis trop vieux pour ça, je préfère le cinéma vous avez déjà vu le cuirassé Potemkine?  "La rubrique-à-brac" c'était les belles années de la b.d. Je sent que je vous perd...Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!!


Lonely Berny

mardi 9 avril 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je viens de comprendre que le goulag c'est une instance qui gérait plus ou moins les régions d'exil en Russie.  Je suis à boutte, je sais pas ce que le goulag américain attend de moi. Je suis vieux pour laisser trainer ma photo un peu partout... J'essais de voir ou sont mes fautes. Ma grosse face blême se fait payer la traite... Le concierge fait le ménage du corridor, un type déménage dans l'immeuble... Je souffre d'insomnie, dans ma tête c'est le fouillis... Y'a un parfum de b.b.q. la circulation est dense sur la rue... J'ai mal à mon désoeuvrement et comme toujours à mon état d'invalide. Y'a longtemps que j'ai pas écris là dessus, sur mon syndrome de persécution de toute façon être fou c'est bein de l'ouvrage quel que soit le quartier beau ou moins beau. Hé Oui le livreur de mon ancienne pharmacie s'est mis a siffler dès qu'il m'a vu, angoisse, angoisse, je viens de raccrocher c'était un appel very important about my current credit card... Aujourd'hui j'aime pas personne pas même moi, je crois qu'ils veulent que je pète mon crédit encore une fois c'est plus payant... J'ai mangé une pomme et suis allé uriner, je vais essayer de pas faire de scatologie, aujourd'hui c'est quand même de la marde comme chantais la chanteuse. Me suis étouffé avec la pomme, c'est probablement ce qui est arrivé à Adam... Si j'étais heureux je vous raconterais rien. J'ai une gengivite c'est fatigant... Je dois par dessus tout avoir de la gratitude. Je suis loin, loin, loin perdus dans mes illusions quand on a pas les résultats on abandonne, c'est ce que je devrais faire. J'ai mal à ce manque à ce vide. Je lyre je lyre comme souvent pourtant je suis pas de la génération lyrique. Je suis mal partis dans la vie et j'ai oublié de revenir... D'urgence d'hôpital en urgence d'hôpital, je savais pas, je sais pas plus mais j'évite... La machine a des sautes d'humeur y'a des courriels que je reçois pas, c'est de la folie je suis pas si important que ça, la réclusion elle est dans ma tête d'air bête. Je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Scary Berny

dimanche 7 avril 2013

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Hier à la télé le poète aimait pas les écrivains de café, quoi dire? Dans le métro la pub reprend le langage des petits vendeurs à la sauvette, des colporteurs. Ce matin je suis encore dans le quartier latin. J'ai plus la force de marcher. Je vous en écrirais bien un poême. Le traitement de texte écrivais un poêle. Dimanche matin le pack-sack, un peu de tabac et nulle part ou aller, on attend midi pour se rendre dans Griffintown à la maison Labre  pour une soupe et des fruits. Le temps est long on a pas soif mais la vie est chienne, la vie c!est toujours le goulag. Tout prês de moi y'a quelqu'un avec aussi un mini Ipad. J'ai oublié ce que je veux écrire, les mendiants sont toujours présent,et oui j'ai connus la dèche, le trottoir sèche, dans le café une jeune fille viens s'asseoir derrière moi. Le gars au IPad est partis. Ce que j'écris ça ressemble à du remplissage,les verres soleil énormes d'aviateur sont revenus à la mode. Je suis toujours étonné de voir la population porter des lunettes. Une jeune fille est entrée en coup de vent et sortis de la même façon, elle est peut-être en retard à son cours.... Je vous l'ai pas écris, la table est sale une grande coulisse de café séché, quand je tourne paranoïaque quelqu'un a fait ça pour me dégoutter pour que je m'asseois ailleurs. Deux types passent et regardent dans la vitrine, je soutiens un regard, il détourne la tête rapidement. Le gars de tantôt avec le IPad je crois que c'était un coké, trop pressé, trop mouché. La musique une espèce de Léo Ferré à la sauce latine... On vois de tout, un gars sur la rue avec une tête de poupée blonde. Un autre avec une tuque du Chili. Je suis content de ne plus fumer, j'ai plus affaire aux contrebandiers du goulag. Hier les écrivains disaient que l'âme ça existe pas, de beaux salauds!!! Le soleil semble vouloir percer ... Une femme filiforme avec un grand manteau noir, le genre à renvoyé tout ce qu'elle mange pour être d'une pâleur gothique... Bon! C'est pas tout ça faut que je me garde une petite gêne. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Springy Berny