samedi 9 mars 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Une magnifique matinée. Je sais pas pourquoi je pense à Cuirette dans la pièce de Michel Tremblay. J'en parlerai pas trop quand je parle des gays on dis que je suis homophobe. Le goulag il est à la limite du quartier gay... Faut dire que maintenant les gays n'ont plus de frontières contrairement aux exilés du goulag. Faut dire que l'exil intérieur ça pas de frontières, on peux même avoir mal sous les tropiques... Dans un autre ordre d'idées je dois pas oublier d'acheter du lait... Mais non! On a pas de vache au goulag du moins pas celle qui donnent du lait, juste des vaches qui bitchent sur les voisins. Drôle de phrase... Aaron Neville qui chante dans le café, une magnifique voix. Je sais pas si mon lecteur qui étudie les mathématiques me lis encore mes pensées sont avec tout les étudiants... Je suis encore devant l'édifice de la vieille bibliothèque nationale, tout à l'heure je vais aller renouveler ma carte d'abonnement à la nouvelle. Je pense à ces deux filles anglophones sur Saint-Laurent qui en me voyant riaient et me traitaient de fucked, sick et tout le panégyrique... Dans le café y'a un bébé pas trop fatigant, il se tais dès qu'on s'en occupe, les gens portent des souliers de course ça ressemble au printemps. J'ai un sofa neuf dans mon studio ça fait du bien. Y'a une jeune fille qui attend quelqu'un elle attend en regardant par la porte son cellulaire à la main... Mais oui j'ai marché une demie heure pour me rendre ici, le bébé pleure faute de pouvoir parler, moi je parle de lui... La pièce de Tremblay c'est Hosanna quasiment de la liturgie homosexuelle.... Devant moi un gars qui fouille dans la poubelle en sort un verre et bois ce qu'il y a dedans... Cette semaine j'écoutais une émission en podcast et j'aî entendu une voix par dessus les autres qui disaient "ceux qui cherchent le trouble" encore tes voix vous allez me dire! Mais on peu réécouter à l'infini. Je suis d'accord avec vous c'est toujours ma folie. J'ai rien a dire sur les agents de la reine ils font leurs boulot. Lentement les gens s'en vont à l'université, c'est samedi peut être quelques cours de rattrapage. Je vous laisse la dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!     Sweety Berny

jeudi 7 mars 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il fait encore nuit, j'entend gueuler dehors, peut on dire j'ai le goulag, une espèce de froid à l'âme? J'ai des relents d'eczéma, les mains me démangent, je sais, je sais ça vous intéresse pas. Ce matin j'ai une pleinière du groupe reprendre pouvoir on va voir où on en est... Seul au milieu de la nuit mon âme s'emporte vers la peur inconnue. Comment exploré ce monde intérieur sans donner dans le psycho-pop. Je fait comme tout le monde les mauvaises choses je les caches mais je n'entretiens pas les pensées mortifères. La joie de vivre ça m'a pas été donné, c'est plutôt la triste existence pour moi, mes larmes sont toutes intérieures. Je vais prendre une douche, je vous reviens tout à l'heure... Sortis de la douche, je pense aux chambres d'hôtel en Europe et à l'ancien concierge qui fumait du crack, ça pas de rapport vous allez dire mais l'exil du goulag, la solitude addictive c'est loin et profond aussi... J'ai mangé mes céréales lu mes réflexions quotidiennes, mis la radio sur Rédio-Kénada un magazine économique... Prix littéraire?!!! Je participe pas je gagnerai jamais... J'entend le père dire à son enfant en me désignant "lui c'est ton buddy!" La guitare est tombé par terre et oui dans mon âme c'est aussi incompréhensible que l'alphabet cyrillique du goulag. Les voix sont celles de la radio ça fait un peux taire celle de la schizophrénie. "Cette voix que j'ai, cette voix je vous la donne" interprèté par le regretté Gerry Boulet. Entendus ce matin une explication du mot anglo-saxon flaveur, flavour, comme si on avait pas assez de mots en français. Moi ce matin ma saveur c'est celle du fromage bleu, un peu d'exotisme dans le goulag. Je sais je vous mêle mais je répête le goulag c'est ou j'habite et mon exil intérieur... Rédio-Kénada nous conseille de lire les étiquettes. Je me laisse aller je ferme la radio avec ce que j'écris c'est la cofusion dans un déluge d'information... L'odeur du bleu est très prenante et il laisse un petit goût d'amande... Quand j'écris mon âme s'emballe pas elle souffre en silence et quand bien même je m'étriperais je mettrais pas la main sur cette pauvre âme qui est plus l'affaire des curés et des conseillers spirituels de tout acabit. Je vous laisse là dessus en vous remerciant encore d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Ready Berny

lundi 4 mars 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Le printemps arrive... Ce soir mon goulag est pesant, je ne sais quoi vous écrire. Me suis servis une boisson à la mangue et pense à ce goulag intérieur cherche comment dire ce ligotage de l'âme... L'âme ficelée comme un rôti... Elle est pas muette cette âme pourtant l'expression ne guéris pas tout les maux, c'est comme si on étais deux le corps et l'âme, le corps qui s'acommode du goulag et l'âme qui souffre de l'exil... C'est confus pourtant la solitude n'est qu'une et ce discours qui n'en finis pas, c'est pas fort pour un simple d'esprit. La nuit je m'ennuis, la roue tourne, les jours passent je vieillis j'ai même loué un tuxedo pour un bal bientôt vas y avoir un pingouin dans le goulag. J'ai les larmes aux yeux, la musique me met dans cet étât de la folk des racines, "Song of Bernadette" mon pendant féminin, les chanteuses folk on un peu toutes le même timbre de voix. La vie passe et je suis rien devenus. J'ai manqué de couilles le goulag intérieur c'était mon adversaire je l'ai pas achevé j'ai juste retraité. Il neige encore et mes écrits c'est pas la bataille de Stalingrad, dans le goulag y'a déjà eu un échafaud pour le Sieur Delorimier, l'exil et l'échafaud c'est assez pour faire peur aux véléitaires indépendantistes... Mais non! C'est pas d'actualité... Une belle garnotte!!! Une belle garnotte su'a yeule voilà ce qu'il faut... Enfin c'est violent mais je suis pas le Ghandi du goulag... Je pense au petit père du peuple il en étais pas à une atrocité près. J'abandonne cette direction, la politique c'est jamais propre quoi qu'écrire aussi c'est jamais propre on rédige et on s'en lave les mains. Les mains noires, la mano negra voilà Sartre c'étais les mains sales je crois. Hé! Que je voudrais (conjugaison malencontreuse) donc être un vrai écrivain, ce seras pas faute d'avoir essayé. Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Milky Berny

samedi 2 mars 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! J'ai essayé de me brancher dans un autre café, ça fonctionnait pas, y'a que chez Starbucks que c'est simple, mon âme est pas trop dans le goulag ce matin. J'ai marché sur la rue Maisonneuve c'est tranquille... Là je suis assis sur le bord de la rue Saint-Dénis. Je cherche comment dire puisqu'il s'agit de mon âme... Les itinérants baillent et se refont une matinée en buvant un litre de lait au chocolat, d'autre terminent ce qui reste de canettes de bière... Matin! Matin! Matin! C'est doux dans le goulag, en U.R.S.S. Y'avait pas de doux goulag, c'était que travail, torture, fosse et mort, ici on a que des voleurs de bacs de récupérations qu'on traîne avec son chien. Lentement ça se réveille... Les filles sont belles dans leurs collants,les gars portent deux ou trois paires de pantalons une par dessus l'autre... Je compte l'argent qui me reste dans les poches... J'ai pas lu à quoi je consent en me branchant Wi Fi... Un caïd viens de passer au volant de son Audi... Au petit matin les toxicomanes cherchent  encore des substances... Y'a une autre cliente dans le café.... La paranoïa s'empare de moi parce que j'ai parlé du caïd... Un gars jette sa bouteille dans la poubelle et son mégot par terre... Tout à coup une magnifique musique latino des années cinquante. Je réfléchis quand mon âme est occupée... Je sais pas une sorte de prière un gloire à Dieu, ça s'adoucit, ça se calme une espèce de silence , Ouais! C'est le matin des voitures de luxe, une Mercédès stationnée ... Culotte à terre pack-sac et barbiche voilà nos révolutionnaires. J' ai vu un visage effarouché dans la Mercédès, dans cette chaîne de cafés américaine la musique doit parvenir d'un réseau de la côté ouest, le samedi on s'amène un café au travail... Je crois que dans le quartier latin on aime pas beaucoup les chaînes américaines, c'est étrange je me sent comme dans une autre ville, Ottawa peut être, une petite pensée pour mes lecteurs de l'Outaouais... Moineaux pigeons derrière la vitre. Je termine ici ça commence a être trop agité. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!    Milky Berny

jeudi 28 février 2013

Hère is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! J'ai raté un rendez-vous, je suis arrivé une demie heure à l'avance et la dame était occupé. Je lui ai offert d'attendre mais elle a préféré remettre ça au mois prochain. Je suis loin du goulag intérieur, je suis agité, je sais, je sais vous n'aimez pas la première personne du singulier mais que pouvons nous y faire. Au café ça travaille lecture, écriture, et moi qui écris une touche à la fois. Ce matin c'est de la musique soul à la motown. Vous en faites pas je me prend pas pour Bukowsky ou Burroughs. Je suis très à jeun, c'est plus clair dans ma tête c'est faux de croire que lorsqu'on reviens d'une brosse on en à plus à dire. Il a neigé de la grosse neige collante... Hier chez moi les sonneries ont démarrées je sais pas pourquoi comme toujours je crois que ce sont mes persécuteurs du réseau de la folie... Cette semaine ha! Et puis non je vous écris pas de commentaires sur l'actualité. Vous pouvez tout de même faire une prière pour moi je prendrai pas la place de l'Autre...Pas mal de monde dans le café, je crois que c'est le regetté Otis Redding qui chante.... Un fou dans le café c'est moi comme toujours y'a deux accents l'anglais et le français. Je comprend mais je parle québéquois pas joual.... Je crois qu'après je vais me rendre dans le supermarché du goulag, il est temps de faire des provisions... Une mère avec ses deux enfants en fait c'est une famille. Je retiens le nom du caissier je veux pas me faire fourrer. Faut être débile pour écrire sur un si petit écran.... Mais oui je sais je suis débile mon nom c'est pas Émile... Je constate qu'écrire dans un café c'est moins satisfaisant que chez moi, je suis intimidé tout ces étrangers.... Je bafouille, je scribouille... Je pense à un ancien copain marocain qui s'occupe des arts médiatique au conseil des arts du Canada. Il en à rien a foutre de moi... "Family affair " je sais pas par qui. Je les voie dans leurs costards à faire de la danse en ligne. Bon j'étire trop soudain y'a un parfum de pot dans le café pourtant c'est interdit de fumer quoi que ce soit... La famille s'en va et je crois que je vais faire pareil. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!     Willy Berny

mardi 26 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin le tzar se pose des questions sur l'utilité des médicaments. Il crois qu'on fabrique les fous et qu'on les exiles vers la psychose et le silence. Les sbires du tzar croient qu'on donne trop de médicaments, ils croient aussi pouvoir soigner la douleur psychique en écoutant le souffrant... Moi j'ai jamais vu de psychotique guérir par la parole au contraire il est au prise avec un flot verbal délirant. On ne guéris jamais je ne sais pourquoi on se calme... Les cazaques croient que les schizophrénies sont toutes dues aux abus et aux traumatismes, moi je veux biens essayer la méthode de monsieur Freud si on me garantis que cette souffrance intolérable va cesser. Je demande pas le bonheur juste que la souffrance cesse... La difficultée elle est là comment dire l'exil, le grand vide intérieur qui nous enlève la capaciter d'aimer. Elle est faites de ça mon âme une incapacité, une invalidité pour l'amour, un affect désafecté quoi que cela veuille dire. Un journaliste de notre prvada nationale parle d'épidémie de maladie mentale, moi je vois des gens qui ont "réussis" mais qui vivent un exil émotif ne savent plus quoi faire de leurs vies de succès linéaire... Je m'étais promis de me tenir loin de l'actualité mais la maladie mentale est ma co-locataire depuis longtemps. C'est pas qu'un spleen, c'est l'exil des valeurs courantes, un grand vide qui questionne sur la capacité a faire face à la vie... C'est quand même pas les ballets du bolshoi dans l'exil on ne danse pas on fait les cents pas avec la fébrilité dans les os... Mon âme est une place rouge que j'essais de visiter avant l'exil dans le goulag, on iras aux messes orthodoxe pour se faire entendre du Dieu du nord... Parfois mon exil est américain comme dans "Life in a northern town" les villes du nord soviétique sont semblables aux américaines... Des chômeurs exilés qui cherchent du travail... Ailleurs! Pourquoi cette âme s'en va ailleurs je suis pas Docteur Zhivago, quel beau cliché, dans la tempête... Je n'ai de rouge que mon sang le drapeau du goulag américain est un fleur de lysée bleue, ça me fait pensés à la commune française. Maintenant j'écoute, j'écoute la vie, j'écoute la voix, qui endormis guideras mes pas, pas de dépit et pas d'émoi pourquoi? Ce serait la vie ce serait la loi loin des soucis loin du suroît, ce vent d'ici, ce vent d'Éloi, plaisir pourris plaisir pour toi celui qui rie celui qui bois, un élixir une vodka, voilà j'ai dis voilà je crois en mes amis pour une fois... Bon je vais faire chanter ça par le coeur de l'armée Rouge... Je vous dis dans le goulag on pratique la psychiatrie citoyenne, on essais d'exercer tout nos devoirs et tout nos droits...  Je pense à ceux qui se sentent lésé par la psychiatrie, je crois qu'ils ont oublié de vivre, ils attendaient beaucoup de l'institution ils n'ont eu que l'exil loin des lieux de soin et le replis sur leurs goulag intérieur. Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Snowy Berny

samedi 23 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je me sert de mon iPad comme d'une machine à coudre. J'efface le texte avec le curseur... Je prend mon temps je suis dans le quartier latin, y'a une jolie jeune fille tout près de moi c'est certainement une étudiante . Dehors y'a de la slush, de la gadoue, il neige un peu, dans le café c'est du jazz des annéés vingt, du ragtime je crois. Tôt ce matin je suis passé devant le refuge pour femmes, elles semblaient toutes réveillées. J'imagine qu'on leur sert le petit déjeûner et après ouste! Du balai!  Je suis pas le seul dans le café à gosser sur une machine, ici c'est pas le goulag chez moi j'écoute la radio et je capote sur les reprises d'émission. Quoi vous dire de mon âme ce matin, je pense à mes lecteurs de deux-montagnes, soudain j'ai un déjà vu, avec la vie que j'ai mené faut que je m'attende à avoir des hallucinations de temps à autre... Dans le café ça parle anglais et c'est pas des hallucinations. J'espère qu'à mon retour je vais croiser un camelot de L'itinéraire. J'aime bien cette revue. Je vous aî pas dis en ce moment je lis les aventures de Bob Morane au Québec, un retour dans mon adolescence, c'est mal écris mais distrayant... . Le jeune couple d'anglophones viens de partir, on est plus à l'abri des anglais, sauve nous Bob! Encore de lourds flocons qui tombent. J'ai peur de perdre ce que je vous écris là.... Beaucoup de bla bla dans le café pas beaucoup de poésie, la  serveuse s'essais quand même au français. Bon! Maintenant c'est de la musique loundge et un couple de yuppie viens de s'installer on se demande si ils vont à une noce ou à des funérailles. Les muses m'ont quittées, je vous laisse donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!     Coffee Berny