samedi 9 février 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! C'est février neigeux et frette. J'ai l'âme en bataille avec pour ennemi le temps et on s'entend pour dire que le temps y'en a déjà plus derrière que devant. J'ai vécu des quarantaines de plus de quarante jours est-ce qu'on appelle ça des neuvaines? Déporté dans des lieux de perdition physiquement tout près mais si loin des valeurs qui font du bon monde. Ai mangé un yogourt, dans la littérature on invente souvent des personnages, le mien est seul et réel dans le goulag nord-américain. Ce que j'invente c'est cette référence au goulag mais ici on creuse pas de fosse dans le sol gelé on entrepose les corps dans des charniers. Je suis condamné à la retraite dans les quartiers froids... Me suis fait un café avec le temps la solitude me fait moins mal y'a comme un esprit qui m'accompagne dans mes délirictions. La glace, la glace j'ai plus de scotch et plus de glace quoi que je le buvais sec le Saint-Léger et je devenais lourd et empâté. Je vous les dois ces virées sèche et sereine. Je suis sortis des enfers du goulag c'est pas pour y retourner. La matriarche m'a dis de féliciter notre lecteur retraité de la S.T.M. parais qu'il est à la fine pointe de la technologie avec son cadeau un ipad, il est pas seul son humble serviteur en a un aussi... Moi la technologie je m'en sert pour ce que vous lisez ici ce serait bête de s'en passé. J'écoute comme souvent de vieilles chansons folk "farewell to my father". Le père il est partis, je l'ai remplacé par Dieu le père, bien que j'ai toujours eu de la difficulté avec les patriarches. Je pense aussi à une lectrice retraité je crois, elle était enseignante dans un collège privé qu'elle me fasse signe pour me dire qu'elle me lis encore c'est un privilège de l'avoir comme lectrice et tant qu'a y être vous tous qui me suivez dans les méandres de l'écriture je vous apprécie. Bientôt les impôts ça reviens à tout les ans, le fisc on peux pas y échapper mais combien ça vaux une âme, une âme errante dans le non-dis sans plaisir coupable...Ouais! Je crois que demain je vais mettre ma tuque et mes mitaines pour arpenter le goulag et me rendre dans les beaux quartiers coin DuParc et Laurier. Je vous écrirai peut être quelque chose à partir du café. Je sais pas si l'animateur de rue y est toujours par ces temps froid. Souvent le samedi après la game je partais m'épivarder dans le wild side du goulag. J'y ai jamais rien trouvé de durable juste de l'éphémère et de la douleur pour le lendemain. La nuit je gueulais malade jusqu'a ce que des vrais durs me disent de la fermer. Je me taisait de peur de manger une volée. Enfin j'ai changé de vie c'est moins difficile mais j'oublie pas. C'est ma police d'assurance. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Milky Berny

jeudi 7 février 2013

Here is something for you and me 2

Rebonjour! Rebonsoir! Je vous écris d'un café rue St-Denis. J'ai l'air d'un robineux cybernétique le manteau tout sale et Je sais pas comment Je l'ai salis. Dans ma paranoia Je soupçonne les agents de sa majesté, Je Suis si important. Saviez vous que c'est Gaston. Miron qui a mis ça au Monde la rue Saint-Denis disont que l'U.Q.A.M. L'a un peu aidé. Dans le café la musique est angoissante,des touristes viennent d'entrer, c'est des allemands. Je Pense que ce blog vas être plein d'erreur de Fautes. Tout le Monde est devian un écran sauf les touristes qui discutent de Je ne sais quoi. c'est babel. Cinq hommes avec une Jolie dame au rite éclatant .Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir Lu!!! Streety Berny

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! J'arrive pas a démarrer, j'ai finalement mon ipad, je m'en sert pas pour le blog parce que j'ai pas trouvé moyen d'intégrer des photos. Cette nuit dans le goulag les balançoires grinçaient encore. Je mange trop de menthe écossaise ça m'assèche la bouche. Comment fait on pour avoir une écriture tourné vers les autres on emploie pas la première personne du singulier? Vous qu'est ce que vous en pensez? Nous sommes tous dans le même bateau j'écris et j'espère que vous lisez. Fait froid je ne reviendrai jamais de mon exil je suis apatride, le poète disait "mon pays c'est l'hiver". J'ai l'hiver dans l'âme, un hiver de gel et de froidure, de verglas et d'engelure. Encore heureux qu'il y ais des oranges et de la vitamine C le scorbut c'est une vieille maladie... J'ai mangé l'orange. Vous ça vous arrive de vous interdire des choses? Moi j'ai comme un petit gardien qui me tiens tendu et qui m'interdit de faire des choses banales comme de me détendre dans mon lit, c'est très fatigant... Quand même je couche pas dans un bunk!!! J'ai pas grand chose a dire c'est peut être parce que je me sent moins exilé un peu plus apparatchik, pourtant je ne suis au service d'aucun partis sauf celui de l'humanité, mon âme est à mon service dans ce pays intérieur. Cette nuit le centre-sud est désert, j'écris centre-sud parce que le goulag il est en moi, j'ai parfois envie de demander le refuge politique je ne sais où... J'essais d'écouter mon âme j'entend mon coeur qui bat... Je pense à la supervision des appartements ça évoque parfois une vieille U.R.S.S. et c'est surtout pas celle dont Marx avait rêvé. Y'a l'ordi et le frigidaire qui ronronnent si on écoute assez longtemps ça ressemble à de la musique de John Cage... Bon! Bein! Je suis de retour, j'essais de vous faire sentir le temps, trois petits points pour dire que je me suis rasé, douché et que je me suis essuyé avec une serviette qui sentait les mets chinois. Tiens! Une petite pensée pour notre lecteur de Pointe-aux-Trembles. Parfois tôt le matin j'ai le sentiment d'être en Europe, le même sentiment que lorsque je suis allé à Besançon. Il est quatre heure quarante neuf, ce matin à dix heure sur radio-centre-ville c'est Folie Douce l'émission qui démystifie la santé mentale. Vous pouvez l'écouter en direct sur le site de radio-centre-ville. Cette semaine on me demandait si j'avais peur de me faire voler mes "idées" qu'ils les volent mes idées ça fait juste plus de gens qui grouillent. Assez extraordinaire le ipad ça fait des montages photos dans le temps de le dire. Je viens de manger mes céréales c'est très basique, ce matin je vais me rendre dans un café, une petite sortie quoi. Quoi d'autre? Non le goulag c'est pas toujours "la triste Norvège" J'ai trouvé les écouteurs que j'avais à bord de l'avion pour l'Italie, j'y retournerais c'est un beau pays du moins de ce que j'en ai vu. Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Stally Berny

mercredi 6 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris ce court blog à partir de mon iPad .C'est pas long c'est juste un essais Bernard

mardi 5 février 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir chez moi j'entend grincer les balançoires.J'écoute la cassette d'une lecture de monographie par un poète de la marge... Je suis fatigué, le goulag est froid et dur... J'arrête l'enregistrement, je ne peux faire deux choses à la fois. Deux heure cinquante sept je suis réveillé. Je me sent étrange, je ne reviendrai jamais de cet exil pour moi y'a plus rien qui s'appelle la maison mon moi s'égare partout dans le goulag. J'aime vous écrire, vous faire part de mes états intérieurs. Ce matin je bave vraiment probablement parce que je ne veux pas vous baver littéralement... Je pense à mon lecteur retraité de la STM qui j'espère se rétablis. La nuit est tranquille tout le monde dors dans l'édifice et moi je suis vide, vide mais remplis d'une anxiété blanche... Nouvelle bébelle un mini ipad c'est amusant mais j'ai quand même l'âme qui fait mal. Cet après midi je fait un bilan de ma situation avec des travailleuses sociales. Je crois que c'est positif et je pense à mon lecteur praticien ressource retraité, j'avais de bonnes conversations avec lui... C'est pas l'été c'est malheureux j'ai envie de camper, de faire disparaitre mon angoisse dans la nature, j'irai marcher dans le goulag. Ce matin dans le coin cuisine y'a une superbe odeur de soupe. Je suis ce qu'on appelle en anglais un "happy camper". Je cherche a nommer l'émotion, je suis pas très zen, mon vide est plutôt existentiel, la pesanteur de la psychose n'est plus là. Je me promène entre mon Ipad et l'ordi. Je sent la fatigue se poser sur moi comme une chape de plomb. Je veux vous en donner pour votre argent vous entretenir de mon actualité... Un petit mot ici pour notre lecteur de Mascouche qui est maintenant délégué politique je crois, félicitation! Je lui suggère de mettre la cause de la santé mentale en avant elle en a bien besoin. Je bave, je bave!!! Sur la cassette que j'écoutais le gars essayait de créer la confusion avec l'auteur anonyme sans visage Réjean Ducharme, c'est peut être lui qui lis... Je me gratte, je rotte rien de très édifiant... Je compte l'argent que j'ai en poche, l'insécurité financière? Ça sert à rien, l'indicible ça s'écrit pas, la douleur elle est là dans l'inexprimable, le tabou, le sentiment muet, n'oubliez pas c'est pas une beluette mais une bluette, un léger blues pour un léger malaise... Je me débrouille avec le Ipad... Maintenant je mange des menthes écossaisses. C'est toujours la nuit il est quatre heure quinze, c'est l'heure de faire des mauvais coups parce que tout le monde dort même les insomniaques. "Insomnie blues" par la regretté Pauline Julien. Bon! Terminus tout le monde descend! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Douty Berny

vendredi 1 février 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris d'un matin venteux dans le goulag, d'accord! D'accord! Je suis pas dans le vrai goulag, l'exil il est dans le fond de mon âme et je ressent le froid de votre indifférence. Vos espoirs ne sont pas les miens, ce mal immense est maintenant disparu je n'en vie que le souvenir. Les phrases ne viennent pas facilement ce matin, le grand dérangé veux s'exprimer en attendant la livraison de ses médicaments Il a mal à la tête.... Après la livraison j'irai acheter l'essentiel au supermarché. Je voudrais bien revenir d'exil mais c'est pas facile, j'ai longtemps vécus éloignés de mon sentis de ce que je ressentais intérieurement maintenant que je ne suis plus dans le tumulte je m'ennuis. Vous n'aimez pas la première personne du singulier mais il s'agit de moi, vous je ne sais pas... Ce matin je vais vendre mes canettes vides. J'ai une pensé pour tout mes lecteurs de l'Outaouais, chez eux c'est la campagne mais on les a pas envoyé là pour une rééducation agraire. Ils ont fait le choix de vivre à la campagne c'est bien. J'attend! J'attend! Comme si avec une pensée magique le livreur arriverais plus tôt... À la radio le grand et authentique Paul Daraîche, ses bijoux de chansons décrivent si bien le quotidien. La pharmacie est dans HoMa moi j'habite à la limite du centre-sud, étrangement dans le goulag on aime bien la musique country. Bon! Sortir les vidanges les éboueurs vont bientôt passer... Ai parlé à la matriarche c'est toujours intéressant... L'autobus des prisonniers passe dans le goulag. Je crois qu'avant les détenus marchaient jusquà la prison... Je suis fébrile c'est comme si toute ma vie je l'avais passée a attendre et je vous parle pas des urgences d'hôpitaux... Je regarde les voitures qui passent, j'espère toujours que c'est le livreur... J'ai pas pris la bonne décision, allé chercher les médicaments voilà ce qu'il fallait faire, maintenant je suis réellement prisonnier chez moi... Une camionnette s'est stationnée devant l'immeuble malheureusement c'étais le superviseur des appartements...Ai téléphoné à la pharmacie, vous saviez pas, on a ça aussi dans le goulag des pharmacies pour les médicaments de l'âme, rien n'empêche je suis quand même anxieux...Il est trop tôt pour m'écraser devant la télé, aujourd'hui c'est la journée des bienheureux, les frustrations du mois vont toutes passées en dépense inconsidérées. Ouais! Je vais probablement attendre cette saudite livraison toute la journée, c'est le premier du mois je crois que plusieurs ordonnances se renouvellent à cette date. Semble que le livreur est partis avec la mienne. J'ai brisé ma routine, je paye pour...Enfin, le livreur est passé, j'ai eu le temps d'aller faire les courses et je crois que le froid ça donne l'air bête... Me suis ouvert une boisson faite de jus de raisin blanc et de mandarine, c'est bon! J'ai pas fait beaucoup d'introspection ici, le corps me hurle son désespoir, sa faim et le vent siffle dans les fenêtres... J'attend une autre livraison mais je vous laisse ici, je vous raconterai pas deux fois la même histoire. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Windy Berny

mercredi 30 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je commence a vous écrire une demie heure avant la game... Le hockey c'est pas très poétique quoi que "Nos bras meurtris portent le flambeau..." c'est pas piqué des vers. Ouais! Je serais pas supposés vous parlez des publicités de Kraft dinner mais... Bon! Je reviens après la victoire des habitants et avoir répondu à un sondage... Ce soir je suis pas trop dans l'introspection... J'ai une question, c'est à mon tour de faire le sondeur, comment voyez vous ça la citoyenneté? La pleine citoyenneté, l'exercise de tout ses devoirs et droits... Là tout à coup je pense aux criminels qui rendent responsable la société de leurs méfaits... C'est pas fort comme phrase ça aussi. J'ai plus grand chose a écrire sur le goulag, le goulag étant mon exil intérieur, parfois je veux revenir de cet exil mais revenir où? Revenir dans la joie la bonne humeur et la sensation d'avoir fait de mon mieux pour aujourd'hui. L'exil c'est pesant parfois je me reconnais pas perdu dans mon tumulte intérieur. Je me suis égaré dans le labyrinthe de la santé mentale, je suis devant un cul-de-sac et j'arrive plus à en sortir. J'ai peur de laisser tout ça intervenant, travailleuse sociale, médicaments je crois pas que je m'en sortirais, ces choses là font parties de mes devoirs. "Schizophrenic, egocentric, paranoïac, prima donna, all I want is the truth, just gimme some thruth" -John Lennon. C'est la nuit les gens reviennent du Centre Bell en passant par le goulag pour se rendre dans Homa et plus à l'est... Parfois faut se rendre à l'évidence et souffrir incapable de mettre de mots sur cette souffrance... Depuis le temps je me suis calmé, je suis plus dans l'abyme, c'étais profond je remonte et c'est long. J'ai mis le CD de Gordon Lightfoot, je me sent bien quand j'écoute cette musique. J'attend, j'écoute mon soliloque intérieur, j'écris ça! Non pas ça! Plutôt ça et encore! Je peux pas vous livrer le fond de ma pensée, je pense à une personne chère décédée... Je vous écrirai pas de commentaires sur l'actualité y'a que ça a lire... Je replonge dans l'abyme j'y trouve aucune perle, aucune huitre, juste des sentiments inconnus comme les bêtes des profondeurs. Oprimé on étouffe aussi, on a coupé l'oxygène de la liberté je deviens bleu. Je me souviens de ces fins de mois au fond de l'abyme sans rien a manger obliger de fréquenter les restos pop et les banques alimentaires ça m'a donné un peu d'humilité. Je viens de manger un plat célèbre dans le goulag la beurrée de beurre d'arachide, on peux faire des jours avec ça mais c'est bien de savoir que j'ai le choix. Kraft Dinner, beurre d'arachide c'est presque une chronique gastronomique on fouille pas dans les containers de restaurant. Je viens de passer une bonne nuit, comme dis le band Avec pas de casque " c'est une journée flambant neuve" qui commence. Comme toujours le matin je demande à Dieu de faire sa volonté. Je sais pas pour les autre mais pour moi ça marche. J'ai pas grand chose a écrire j'ai la tête vide et la nuit j'ai pas d'ennuis. Je vais vous laisser un break et terminer là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Morningly Berny