jeudi 7 février 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! J'arrive pas a démarrer, j'ai finalement mon ipad, je m'en sert pas pour le blog parce que j'ai pas trouvé moyen d'intégrer des photos. Cette nuit dans le goulag les balançoires grinçaient encore. Je mange trop de menthe écossaise ça m'assèche la bouche. Comment fait on pour avoir une écriture tourné vers les autres on emploie pas la première personne du singulier? Vous qu'est ce que vous en pensez? Nous sommes tous dans le même bateau j'écris et j'espère que vous lisez. Fait froid je ne reviendrai jamais de mon exil je suis apatride, le poète disait "mon pays c'est l'hiver". J'ai l'hiver dans l'âme, un hiver de gel et de froidure, de verglas et d'engelure. Encore heureux qu'il y ais des oranges et de la vitamine C le scorbut c'est une vieille maladie... J'ai mangé l'orange. Vous ça vous arrive de vous interdire des choses? Moi j'ai comme un petit gardien qui me tiens tendu et qui m'interdit de faire des choses banales comme de me détendre dans mon lit, c'est très fatigant... Quand même je couche pas dans un bunk!!! J'ai pas grand chose a dire c'est peut être parce que je me sent moins exilé un peu plus apparatchik, pourtant je ne suis au service d'aucun partis sauf celui de l'humanité, mon âme est à mon service dans ce pays intérieur. Cette nuit le centre-sud est désert, j'écris centre-sud parce que le goulag il est en moi, j'ai parfois envie de demander le refuge politique je ne sais où... J'essais d'écouter mon âme j'entend mon coeur qui bat... Je pense à la supervision des appartements ça évoque parfois une vieille U.R.S.S. et c'est surtout pas celle dont Marx avait rêvé. Y'a l'ordi et le frigidaire qui ronronnent si on écoute assez longtemps ça ressemble à de la musique de John Cage... Bon! Bein! Je suis de retour, j'essais de vous faire sentir le temps, trois petits points pour dire que je me suis rasé, douché et que je me suis essuyé avec une serviette qui sentait les mets chinois. Tiens! Une petite pensée pour notre lecteur de Pointe-aux-Trembles. Parfois tôt le matin j'ai le sentiment d'être en Europe, le même sentiment que lorsque je suis allé à Besançon. Il est quatre heure quarante neuf, ce matin à dix heure sur radio-centre-ville c'est Folie Douce l'émission qui démystifie la santé mentale. Vous pouvez l'écouter en direct sur le site de radio-centre-ville. Cette semaine on me demandait si j'avais peur de me faire voler mes "idées" qu'ils les volent mes idées ça fait juste plus de gens qui grouillent. Assez extraordinaire le ipad ça fait des montages photos dans le temps de le dire. Je viens de manger mes céréales c'est très basique, ce matin je vais me rendre dans un café, une petite sortie quoi. Quoi d'autre? Non le goulag c'est pas toujours "la triste Norvège" J'ai trouvé les écouteurs que j'avais à bord de l'avion pour l'Italie, j'y retournerais c'est un beau pays du moins de ce que j'en ai vu. Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Stally Berny
mercredi 6 février 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Je vous écris ce court blog à partir de mon iPad .C'est pas long c'est juste un essais
Bernard
mardi 5 février 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Ce soir chez moi j'entend grincer les balançoires.J'écoute la cassette d'une lecture de monographie par un poète de la marge... Je suis fatigué, le goulag est froid et dur... J'arrête l'enregistrement, je ne peux faire deux choses à la fois. Deux heure cinquante sept je suis réveillé. Je me sent étrange, je ne reviendrai jamais de cet exil pour moi y'a plus rien qui s'appelle la maison mon moi s'égare partout dans le goulag. J'aime vous écrire, vous faire part de mes états intérieurs. Ce matin je bave vraiment probablement parce que je ne veux pas vous baver littéralement... Je pense à mon lecteur retraité de la STM qui j'espère se rétablis. La nuit est tranquille tout le monde dors dans l'édifice et moi je suis vide, vide mais remplis d'une anxiété blanche... Nouvelle bébelle un mini ipad c'est amusant mais j'ai quand même l'âme qui fait mal. Cet après midi je fait un bilan de ma situation avec des travailleuses sociales. Je crois que c'est positif et je pense à mon lecteur praticien ressource retraité, j'avais de bonnes conversations avec lui... C'est pas l'été c'est malheureux j'ai envie de camper, de faire disparaitre mon angoisse dans la nature, j'irai marcher dans le goulag. Ce matin dans le coin cuisine y'a une superbe odeur de soupe. Je suis ce qu'on appelle en anglais un "happy camper". Je cherche a nommer l'émotion, je suis pas très zen, mon vide est plutôt existentiel, la pesanteur de la psychose n'est plus là. Je me promène entre mon Ipad et l'ordi. Je sent la fatigue se poser sur moi comme une chape de plomb. Je veux vous en donner pour votre argent vous entretenir de mon actualité... Un petit mot ici pour notre lecteur de Mascouche qui est maintenant délégué politique je crois, félicitation! Je lui suggère de mettre la cause de la santé mentale en avant elle en a bien besoin. Je bave, je bave!!! Sur la cassette que j'écoutais le gars essayait de créer la confusion avec l'auteur anonyme sans visage Réjean Ducharme, c'est peut être lui qui lis... Je me gratte, je rotte rien de très édifiant... Je compte l'argent que j'ai en poche, l'insécurité financière? Ça sert à rien, l'indicible ça s'écrit pas, la douleur elle est là dans l'inexprimable, le tabou, le sentiment muet, n'oubliez pas c'est pas une beluette mais une bluette, un léger blues pour un léger malaise... Je me débrouille avec le Ipad... Maintenant je mange des menthes écossaisses. C'est toujours la nuit il est quatre heure quinze, c'est l'heure de faire des mauvais coups parce que tout le monde dort même les insomniaques. "Insomnie blues" par la regretté Pauline Julien. Bon! Terminus tout le monde descend! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Douty Berny
vendredi 1 février 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Je vous écris d'un matin venteux dans le goulag, d'accord! D'accord! Je suis pas dans le vrai goulag, l'exil il est dans le fond de mon âme et je ressent le froid de votre indifférence. Vos espoirs ne sont pas les miens, ce mal immense est maintenant disparu je n'en vie que le souvenir. Les phrases ne viennent pas facilement ce matin, le grand dérangé veux s'exprimer en attendant la livraison de ses médicaments Il a mal à la tête.... Après la livraison j'irai acheter l'essentiel au supermarché. Je voudrais bien revenir d'exil mais c'est pas facile, j'ai longtemps vécus éloignés de mon sentis de ce que je ressentais intérieurement maintenant que je ne suis plus dans le tumulte je m'ennuis. Vous n'aimez pas la première personne du singulier mais il s'agit de moi, vous je ne sais pas... Ce matin je vais vendre mes canettes vides. J'ai une pensé pour tout mes lecteurs de l'Outaouais, chez eux c'est la campagne mais on les a pas envoyé là pour une rééducation agraire. Ils ont fait le choix de vivre à la campagne c'est bien. J'attend! J'attend! Comme si avec une pensée magique le livreur arriverais plus tôt... À la radio le grand et authentique Paul Daraîche, ses bijoux de chansons décrivent si bien le quotidien. La pharmacie est dans HoMa moi j'habite à la limite du centre-sud, étrangement dans le goulag on aime bien la musique country. Bon! Sortir les vidanges les éboueurs vont bientôt passer... Ai parlé à la matriarche c'est toujours intéressant... L'autobus des prisonniers passe dans le goulag. Je crois qu'avant les détenus marchaient jusquà la prison... Je suis fébrile c'est comme si toute ma vie je l'avais passée a attendre et je vous parle pas des urgences d'hôpitaux... Je regarde les voitures qui passent, j'espère toujours que c'est le livreur... J'ai pas pris la bonne décision, allé chercher les médicaments voilà ce qu'il fallait faire, maintenant je suis réellement prisonnier chez moi... Une camionnette s'est stationnée devant l'immeuble malheureusement c'étais le superviseur des appartements...Ai téléphoné à la pharmacie, vous saviez pas, on a ça aussi dans le goulag des pharmacies pour les médicaments de l'âme, rien n'empêche je suis quand même anxieux...Il est trop tôt pour m'écraser devant la télé, aujourd'hui c'est la journée des bienheureux, les frustrations du mois vont toutes passées en dépense inconsidérées. Ouais! Je vais probablement attendre cette saudite livraison toute la journée, c'est le premier du mois je crois que plusieurs ordonnances se renouvellent à cette date. Semble que le livreur est partis avec la mienne. J'ai brisé ma routine, je paye pour...Enfin, le livreur est passé, j'ai eu le temps d'aller faire les courses et je crois que le froid ça donne l'air bête... Me suis ouvert une boisson faite de jus de raisin blanc et de mandarine, c'est bon! J'ai pas fait beaucoup d'introspection ici, le corps me hurle son désespoir, sa faim et le vent siffle dans les fenêtres... J'attend une autre livraison mais je vous laisse ici, je vous raconterai pas deux fois la même histoire. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Windy Berny
mercredi 30 janvier 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Je commence a vous écrire une demie heure avant la game... Le hockey c'est pas très poétique quoi que "Nos bras meurtris portent le flambeau..." c'est pas piqué des vers. Ouais! Je serais pas supposés vous parlez des publicités de Kraft dinner mais... Bon! Je reviens après la victoire des habitants et avoir répondu à un sondage... Ce soir je suis pas trop dans l'introspection... J'ai une question, c'est à mon tour de faire le sondeur, comment voyez vous ça la citoyenneté? La pleine citoyenneté, l'exercise de tout ses devoirs et droits... Là tout à coup je pense aux criminels qui rendent responsable la société de leurs méfaits... C'est pas fort comme phrase ça aussi. J'ai plus grand chose a écrire sur le goulag, le goulag étant mon exil intérieur, parfois je veux revenir de cet exil mais revenir où? Revenir dans la joie la bonne humeur et la sensation d'avoir fait de mon mieux pour aujourd'hui. L'exil c'est pesant parfois je me reconnais pas perdu dans mon tumulte intérieur. Je me suis égaré dans le labyrinthe de la santé mentale, je suis devant un cul-de-sac et j'arrive plus à en sortir. J'ai peur de laisser tout ça intervenant, travailleuse sociale, médicaments je crois pas que je m'en sortirais, ces choses là font parties de mes devoirs. "Schizophrenic, egocentric, paranoïac, prima donna, all I want is the truth, just gimme some thruth" -John Lennon. C'est la nuit les gens reviennent du Centre Bell en passant par le goulag pour se rendre dans Homa et plus à l'est... Parfois faut se rendre à l'évidence et souffrir incapable de mettre de mots sur cette souffrance... Depuis le temps je me suis calmé, je suis plus dans l'abyme, c'étais profond je remonte et c'est long. J'ai mis le CD de Gordon Lightfoot, je me sent bien quand j'écoute cette musique. J'attend, j'écoute mon soliloque intérieur, j'écris ça! Non pas ça! Plutôt ça et encore! Je peux pas vous livrer le fond de ma pensée, je pense à une personne chère décédée... Je vous écrirai pas de commentaires sur l'actualité y'a que ça a lire... Je replonge dans l'abyme j'y trouve aucune perle, aucune huitre, juste des sentiments inconnus comme les bêtes des profondeurs. Oprimé on étouffe aussi, on a coupé l'oxygène de la liberté je deviens bleu. Je me souviens de ces fins de mois au fond de l'abyme sans rien a manger obliger de fréquenter les restos pop et les banques alimentaires ça m'a donné un peu d'humilité. Je viens de manger un plat célèbre dans le goulag la beurrée de beurre d'arachide, on peux faire des jours avec ça mais c'est bien de savoir que j'ai le choix. Kraft Dinner, beurre d'arachide c'est presque une chronique gastronomique on fouille pas dans les containers de restaurant. Je viens de passer une bonne nuit, comme dis le band Avec pas de casque " c'est une journée flambant neuve" qui commence. Comme toujours le matin je demande à Dieu de faire sa volonté. Je sais pas pour les autre mais pour moi ça marche. J'ai pas grand chose a écrire j'ai la tête vide et la nuit j'ai pas d'ennuis. Je vais vous laisser un break et terminer là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Morningly Berny
samedi 26 janvier 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Je vous écris en écoutant de la musique folk. J'ai un peu de peine c'est la solitude et le désir d'être un vrai artiste. Je fait bouillir de l'eau pour un café. Je trouve pas vraiment a vous raconter. Je pense à il y a longtemps au G Sharp le bar, je délirais sur scène les seuls mots dont je me rappelle sont "a twenty dollar bill" j'avais pris ça d'une chanson de Tom Waits, parfois y'avait un perdus qui aplaudissait. Je délirais aussi à la place aux poètes de la regretté Janou Saint-Denis, y'a des confrères qui trouvaient que j'avais de l'oreille. Je vous raconte pas ça par nostalgie y'a rien de plus pathétique qu'un vieux poète. Maintenant je fait parfois des lectures à la radio communautaire c'est loin de la radio populaire. Je vous dirais que ce soir j'ai le blues, "le blues de la bêtise humaine" comme chantais Plume Latraverse et oui je suis bête. J'essais de construire mon monde intérieur avec des mots, je manque de vocabulaire je demande votre empathie... C'est le week-end dans le goulag y'a très peu de circulation automobile, le parc est éclairé c'est rassurant. Je ne vais pas dehors c'est trop froid y'a longtemps rien ne m'arrêtais maintenant j'ai pas a faire le mononcle au double menton dans les bars. Je devrais peut être écrire pour la télé, la vie dans ce mourroir ou j'ai passé mes dernières années de consommation. Je sais on est pas supposé de parler de ça, de l'époque où plutôt qu'étudier, travailler, je dansait le rock'n'roll dans la douleur et le vide existentiel. Je suis resté longtemps un adolescent, j'ai pas grimpé l'échelle sociale, j'avais des difficultées... "Mon âme est noire..." Émile Nelligan, oui l'âme noire de s'être trop dépensé dans une autre vie, dans le goulag la "vitre est toujours un jardin de givre" là je pense aux fournaises à l'huile d'il y a longtemps dans les appartements, la condensation... J'y arrive pas, si vous êtes de nouveaux lecteurs faites le moi savoir... Je suis heureux pour mon lecteur de Mascouche qui est maintenant en politique dans le seul bon partis qui reste, félicitation!!! Ça commence a être vieux le blog, les gens ont toujours soif de nouveautés. Je sais pas comment être neuf, y'a rien de nouveau dans le goulag, la vie, la vue est frette et noire. Je gosse entre l'écran télé et celui de l'ordi... J'allais dire que c'est tranquille soudain on cogne sur les bacs à recyclage... "Comme à radio" c'est pas de Francoeur mais de Brigitte Fontaine. J'essais de vous faire le goulag comme une émission, c'est pourris. J'ai un vertige de mon vide existentiel, deux fois le mot existentiel aujourd'hui. Je devrais plutôt vous parler de l'expérientiel, ce que j'essaye de transmettre aux autre pour pas qu'ils se ramassent les deux pieds dans la merde comme je l'ai fait. Vous, vous saviez ce que vous alliez devenir? Moi je peux pas être autre chose que poète, c'est honorable je crois, ça donne un peu de sens ma prosodie. Comment vous dire qu'écrire avec humilité c'est difficile, le pays est pas advenu comme disait l'autre poète donc on produit des clones poétiques pour le dire ce mal national, le pays qui n'arrive jamais. Le pays c'est plus que des milliers de drop-out de secondaire trois dont on veux pas s'occuper en en faisant du cheap labor. J'avais entendus "les unions quossa donne" de Yvon Deschamps avant de dropper. Je croyais aux syndicats eux croyaient pas en moi. C'est Bob Dylan à la radio et oui "I am on my own, like a complete unknown, like a rolling stone" à soère dans le goulag y'en a qui cherchent un abri, de la chaleur mais il ont peur, ne font plus confiance à personne et préfèrent errer dans les rues froides, les plus chanceux passeront la nuit dans un "after hours" où on vend de l'alcool d'autre pas trop magané essairont de passer le temps dans un McDonald ou un Tim Hortons. Je salut ici les camelots de l'Itinéraire qui font un bon boulot pour enrayer ce fléau. J'espère que j'ai blessé personne en parlant des rues la nuit je les ai connues mais j'y ai pas couchés. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Frisky Berny
jeudi 24 janvier 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Cette nuit il fait froid a fendre les pierres. On dirais que le froid ça coupe le sifflet. J'essais de voir ou j'en suis avec mon monde intérieur. Y'a certains de mes lecteurs qui croyaient que je serais à la télé, mais non! Je suis pas télégénique... Viens de prendre mon petit déjeûner. Je cherche comment vous dire l'angoisse de la nuit, comment elle me réveille et me laisse là les yeux ouvert. Un froid de goulag voilà ce que c'est; un froid a resté enfermé et à se trituré l'âme des steppes. Je crois que c'est le bon moment pour relire Soljénitsine et Dostoïevsky ou sur un mode plus léger revoir Docteur Zhivago... Tout ça vous en dis pas beaucoup sur mon étât d'âme, elle est de glace elle aussi, je tente de la sculpter comme font les vrai artistes... Cette nuit le goulag est vraiment désert c'est pas un temps pour discuter le bout de gras on mangeras ce qu'il y auras. Je pense à ceux qui couchent dehors aux ermites urbains qui se font la vie dure et veulent semer les espions du master. Je me plains pas bien au chaud, a essayer de faire de l'introspection. J'ai pas les lèvres et le bout des doigts bleu, y'a des luxes qu'on se paye qu'a l'abri. Ça vaux pas la peine de faire de si laides phrases. Combien y'en a cette nuit qui rêvent d'un café et qui ne peuvent s'arrêter de peur de mourir en hypothermie. Mourrir! La belle affaire!! Qui va envahir mon studio quand je n'y serai plus... Dehors ce sont les pieds qui font le plus souffrir. J'arrive pas a discerner mon monologue intérieur cette voix qui en fait toujours trop et qui se mélange avec l'angoisse. Je pense au chauffage à comment c'est important, "on a beau faire nos têtes enflées, dans une panne d'électricité..."-Michel Rivard .Là je reviens sur mes vingt ans à comment j'avais jamais de copine, c'étais difficile, cette nuit je suis seul et j'aime ça, je ne dérange personne. Parfois je crois que l'âme et l'esprit c'est pareil quoi que l'esprit parle plus... J'ai l'âme enchainée au goulag où on entend les clous pèter. La semaine passée j'ai entendu dire que c'est Normandin au Lac-Saint-Jean, mon lieu de naissance, qui détiens le record de froidure au Québec, rien d'étonnant que je sois fou de même -47degrés le 8 janvier 1942, il devait pas faire chaud dans les chantiers. J'irai pas jusqu'a dire que j'ai le sang froid mais c'est tout de même pas chaud pour la pompe à eau... Voilà que je sort les clichés c'est minable. À peine dégrossis, sortis du bois, ça veux devenir écrivain sans avoir vu le monde. Je l'ai pas vu j'explore l'intériorité ce pénible sentiment d'être inachevé et tente de combler par l'écriture ce manque pourtant on dirais que je creuse ma fosse que j'en enlève plus que j'en met. Y'a longtemps que je vous ai pas entretenu de Rédio-Kénada, cette nuit c'est du jazz, du swing comme dans ça sent le swing. Je vous ai pas dis que je capotais sur les aéroports et les avions. J'ai toujours le désir de partir... Ça ni queue ni tête ce que je vous écris aussi bien arrêter ici. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Flyi Berny
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