mardi 20 novembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoit! Je tiens à vous dire que j'ai retrouvé le pantalon, il était tombé du sac. Quand on vie une semaine intense comme celle qui viens de passés on a de la difficulté a revenir à sa routine. C'est quoi la routine du goulag? Ça commence par un café tôt le matin avec ensuite une lecture spirituelle. Parfois je prend une douche pour après prendre le petit déjeûner. Une journée sur deux ou trois je vous écris et ensuite je lis parfois je vais au groupe d'entraide. J'écris aussi dans mon cahier. Bon là je laisse la routine c'est ennuyeux, je pense à mon lecteur designer retraité de l'outaouais je sais pas si il en a une routine? Ce matin comme toujours le goulag dors, "le frigidaire fait bein du bruit" mais moi mes blues passent dans la porte. En Italie y'a des publicités télé de couches pour homme on a pas ça dans le goulag on fait dans notre culotte, juste assez pour mouiller le devant du pantalon. Je sais pas si c'est de l'incontinence ou de la nervosité la fameuse goutte... C'est des choses intimes qui n'appartiennent pas qu'aux habitants du goulag. Ce matin il fait noir comme toujours, je veux pas vous faire une chronique d'actualités y'en a assez comme ça. Le dos me pique je me gratte avec un couteau, la chaise ou je suis assis est brisée je risque de me ramasser sur le cul. Parfois ma perception de la réalité est tordue. Je me ramène en pensant au goulag à tout ces gens qui y habitent. D'habitude quand on écris on veux dire quelque chose moi je veux rien dire même pas l'absurde de mon écriture. J'ai plus de lait pour le café je vais le prendre noir et vous vous foutez surement de savoir que j'ai des brûlements d'estomac, je prend des anti-acide mais non je suis pas sur l'acide bien que j'hallucine parfois. J'ai pas mal ce matin la douleur n'est pas là ça aussi je vais bientôt cesser d'écrire là dessus, la douleur c'est le lot de tout le monde on fait avec... Je sais être dans la marge, je sais pas pourquoi je vous raconte ça. J'entend des chiens hurler dans le goulag on se croirais dans le désert avec les coyotes... Je pense à une cousine que j'ai pas vue depuis longtemps, je la reconnaitrais pas au hazard comme ça. Comme souvent la nuit les camions reculent sur les docks du goulag, c'est la livraison quotidienne de fruits et légumes... J'y arrive pas cette nuit, je suis vide comme toujours c'est des niaiseries je vous laisse et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère.
Strangely Berny
samedi 17 novembre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Il est une heure trois dans le goulag, c'est la nuit et je ne sais plus qui sont mes amis. Je pense aux Euro que j'ai dépensé en voyage, à tout ces repas au restaurant à la pizza aux pâtes aux spécialités italiennes.. C'est mort dans le goulag quelques taxis qui passent lentement ceux de Trieste roulaient très vite... Le goulag centre-sud a continué d'exister pendant mon absence. J'écris des inepties comme la terre est ronde. Je suis a récupéré du jet lag. Je me rend bien compte que malgré mon discours sur la culture je suis inculte, je sais pas me servir d'un couteau et d'une fourchette quoi dire des assiettes au restaurant slovaque? Y'en avait pas... Avant de partir j'ai peut-être trop insisté auprès du chercheur pour qu'il me paye où encore il me reproche mes relations avec la direction, je ne sais pas... Je vie quand même dans le goulag cette nuit les voix disparaissent. Je pense à la pleine citoyenneté aux risques que j'ai de la perdre et de revenir des années en arrière. Je prie dans le goulag pas très orthodoxe. Je prie pour ne pas perdre le peu de tête qu'il me reste. Le calvaire s'est arrêté maintenant que je suis chez moi... Aux douanes électronique j'ai demandé l'aide du douanier de toute façon j'avais rien a déclaré je peux trouver le nécessaire dans le goulag... Je répète le mot goulag comme un mantra, une litanie dans l'isolement seul au milieu de nulle part centre sud Montréal. À l'époque y'avait un centre de crise dans le goulag ils ont fermés à cause d'une grève, j'ai entendu dire que les intervenants voulaient le salaire des travailleurs sociaux ce qu'ils ne sont pas... L'étât de crise douloureux, la psychose et la soif d'alcool pour essayer d'adoucir le mal cette façon de tourner en rond avec l'addiction et la folie... " J'aime les psychitroteuse" "C'est à tes risques et périls". J'ai toujours ce doute sur mon quotient intéllectuel, je veux pas le savoir j'ai peur qu'il soit trop bas pauvre nigaud... J'ai l'avantage de vivre seul je dérange personne quand je suis debout la nuit. Je sais bien que pour vivre ailleurs que dans le goulag faut que j'augmente mes revenus mais je suis pas prêt a faire des compromis... Je chasse les voix dénigrantes, j'ai pas le génie des grands écrivains asilaire. Je vous reviens, je vais prendre une douche...Dans le voyage j'ai perdus une paire de pantalon, je les ai oublié dans une penderie de chambre d'hôtel. Ça y est j'ai pris une douche. J'aime beaucoup le parfum. J'en ai pas acheté dans l'avion, trop cher... Je pense au système de santé mentale à comment il aliène, à comment il isole dans le goulag loin de nos pairs travailleurs, ouvrier... Je veux pas redevenir ouvrier malgré tout je veux rester dans la pratique de ce que vous lisez ici, de deux maux je choisis le moindre... Chez les ouvriers dans le marché du travail on aime pas beaucoup les fous, le stigmate est toujours présent, je ne veux plus faire avec... Je veux qu'ils considèrent ma souffrance mais pour eux ça ne compte pas. Vous dites surement que je suis une pauvre salope qui veux un traitement de faveur mais quand je vous voie à l'arrivée dans l'aéroport je veux rester une salope je veux rien avoir a faire avec vous. Je veux rester fou... Je termine sur ces durs propos et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Braggy Berny
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! J'arrive d'italie de Milan et de Trieste plus précisément. Je viens de me réveiller je réalise que je suis revenus au Goulag Centre-Sud.Comment vous dire en une semaine on a pas le temps de tout voir surtout quand on est occupé dans un colloque. J'avais un message dans ma boîte vocale qui disait "press two for english" j'ai pas apprécié. Je me gratte la poche et j'arrive pas a écrire. Je crois que je fait des jaloux. J'ai reçu un document pour un colloque sur l'art et la marge de l'instiut universitaire en santé mentale de Québec... Je sais pas... J'entend une chanson c'est Ti amore je crois. J'étais à Trieste la ville de James Joyce et de la déinstitunioalisation, un mot long et mal compris, en santé mentale. J'ai pas vu de Goulag à Trieste les cliniques semblaient vides les fous sont disparus. Je sais pas si Joyce était à Milan quand il a écris Ulysse son oeuvre ultime selon moi, oeuvre qui visait a transformer l'anglais d'un bord à l'autre. Ce matin c'est calme dans le goulag, j'ai une crampe dans un mollet. Je suis chez moi. J'essais de trouver ce qui m'a marqué dans le colloque à Milan, la présentation sur la détection précoce des psychoses m'a touché. Faut essayer de prévenir et chez les jeunes, faut leurs donner un message fort et significatif. L'opératrice, les intervenants à Trieste on les appelle des opérateurs, disaient qu'il faut aider a réaliser des rêves. Aujourd'hui je remet tout en question je ne sais plus qui sont mes alliés." Half asleep I hear a voice" ça se calme les voix... J'ai mal, mal à ma mal amanchure, à ce que je vois le goulag et les réseau informatiques se portent bien sans moi. Je vous laisse là dessus et vous remerci d'avoir lu jusqu'ici à la prochaine j'espère!!!
Berny Italie
mardi 6 novembre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Je pars pour Milan dans deux dodo. Ce soir il fait froid dans le goulag, je me réchauffe en écoutant du jazz. Je crois que je suis un grand niais, je sais pas comment m'habiller pour partir. Je crois que je vais porter mes bottines et mon manteau d'hiver. Ça va me prendre une bonne carte de la ville pour pas me perdre... Je suis un peu nerveux, je parle pas italien... Je me rappelle Télé-Domenica le dimanche à CTV tout en italien... Le goulag va devoir se passer de moi c'est pas très grave. La nuit tombe rapidement... Je connais rien de l'Italie mais je vais être sur le continent père des goulags... Je pense aux communistes italiens et aux communistes russes. Je vais aussi à Trieste la mère de la désinstitunionalisation, méchant mot, avec le regretté docteur Basaglia le père de cette chose... Je crois qu'il étais communiste. Je pense aux stigmates du touriste... Ce soir j'arrive à rien, je pense à cet ami décédé qui disait de l'immeuble ou j'habite que c'est un bloc de lesbiennes. Je vous ferai pas "Autumn leaves" y'a plus assez de lumière dans le goulag et on veux nous vendre de la fibre optique... Je pense à mon ami d'enfance Michel Cesare qui disait parfois s'appeler Michel Ferronni. Ferronni ça me fait penser au Docteur Ferron, l'illustre écrivain père du rhinocéros. Dans le goulag y'a pas de rhino ni d'hippo seulement quelques oiseaux rares qui flânent en fouillant dans les bacs à recyclage, mais oui même dans le goulag on recycle... Ça fait un bout de temps que j'ai pas vu un lampadaire clignoter dans le goulag, l'électricité, le tout à l'égoût on a quand même des services c'est plus notre bon vieux quartier d'antan avec des planchers de terre battue et la bécosse, ça fait pas des siècles ça mesdames et messieurs, cinquante soixante ans max... Oui! Oui! La belle époque ou pour avoir de l'eau chaude pour se laver on la faisait chauffer sur le poèle pour la jeter dans une cuve... Vous allez me dire que j'écoute trop de mauvais films mais le chauffe eau ça déjà été un luxe. Je suis certain qu'il y en a encore qui vivent dans des cabanes sans tout ça, le vrai goulag!!! Mais dans mon goulag on vie dehors démunis, itinérant et on se fait parfois refuser les toilettes d'un restaurant sous le prétexte qu'on est pas client, on crève dehors gelé par le froid sans même pouvoir dormir à la grande bibliothèque et là je me rappelle quand j'étais saoul mort et qu'on m'empêchais de dormir sur la table du bar au goulag. Fait froid la fenêtre est fermée j'entend rien de ce qui se passe dehors, dans le temps le goulag c'étais le fief, pas le fif, de la Vicker's... On va en rester là pour l'histoire... "Times they are changing" bon on va encore dire que je suis homophobe. Je vais vous dire franchement je sais pas si je le suis, comme au début je suis niais et innocent. Dans tout les sens. Ce soir j'essais de vous en donner pour votre argent c'est abonnement réseaux au prix que ça coute faut que ça serve à quelque chose. Je m'en vais dans le pays du Duce et là on va me taxer de fasciste pour me sauver je vais dire que Mussolini comme tout les dictateurs c'est un con. Sous un régime fasciste je risquerais ma vie à écrire ça. Dans le goulag on est quand même pris avec la dictature des faiseurs d'asphaltes des couleurs de ciment, je vais attendre les conclusions de la commission Charbonneau. Je tombe dans l'actualité donc j'arrête. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Chimery Berny
dimanche 4 novembre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! On a dormis une heure de moins. Je vous en redonne pour quelques minutes. Le goulag dors encore je me recouche pas c'étais le last-call dans les bars... Le staff crie "on nous donne une chance!!!" les soulards on pas envie d'aller dormir. À la sortie on essais de se matcher avec une fille saoule. Un peu de peau pour finir la nuit... C'est pas la fée des étoiles on s'entend. Je pense à la chanson living wreck de Deep Purple... Et on se fait des serments en sachant que c'est juste pour la nuit... Y'a pas de voitures dans le goulag, il est trop tôt ou trop tard. Dans la discothèque y'avait une odeur de sueur et de vieille bière, dehors quelqu'un éternue il a sniffé trop de coke... Dans la ruelle un toxicomane est étendu près d'une flaque d'eau, il a dilué sa dose avec l'eau de la flaque, il ne va pas plus loin ne veux pas aller plus loin la mort en arrière scène... La nuit dans le goulag ce sont les morts-vivants qui pennent la place, on s'y shoote méchamment trop givré pour sentir la morsure du froid... C'est l'histoire du bas de la ville, du goulag on se cache dans des restaurants désafectés au tapis brûlé, on y bois du mauvais scotch dans des tasses... On veux pas aller dormir, on a plus d'argent on cherche qui taper à cinq heures du matin pour étirer la nuit. Sans gêne on réveille un bonnasse qui nous prête cent dollars et à qui on dis qu'on va lui remettre demain mais on s'en fout, malhonnête avec tout l'amour du monde pour la poudre blanche. Mais c'était avant j'ai changé de vie. Je vous entend siffller ou chanter en me croisant, parfois j'ai le désir de mourrir, d'en finir mais je fait toujours une autre journée en sachant que c'est pour le mieux. J'ai laissé mon lit à mon partner je couche sur le plancher de la petite chambre désolante, j'arrive pas à dormir dans le down de mon intoxication. Je me lève j'ai une jambe toute engourdie je me foule la cheville j'ai mal... Tout ça c'est la mort dans le goulag. J'ai débuté la nuit avec l'espoir que se serait différent mais c'est encore la même chose, la routine de l'intoxiqué. Ne vous inquiètez pas je répète c'était avant. J'ai pas une profonde nostalgie de cette période de ma vie. Je pense à ce gars qui a fuit le goulag pour Vancouver, il espérait refaire sa vie, c'est qu'une cure géographique. La nuit le goulag est ouvert à tous à toutes. J'essais de me rétablir parfois je désespère face au jugement que le prochain jette sur moi. Le prochain c'est souvent un religieux à la morale éculée qui veux me voir réintégré la société dans un travail mortifiant. Dans le goulag les églises ont toutes été vendues et c'est tant mieux, y'auras moins de mangeux de balustres. Le goulag c'est parfois la misère a attendre que le métro ouvre pour s'alonger au chaud sur le banc de la station. Quoi dire après ces nuits aux odeurs d'urine et de tabac, ces nuits de sans foi a foncer vers le désespoir, inconscient... Y'a un parfum chez moi, ça sent bon voilà toute la différence, un parfum qui permet de se tenir abstinent. C'est dimanche matin les derniers fêtards sont couchés, ne reste que les solitaires isolés et quelques désespérés, ils louent des films pornographiques et termineront la nuit avec l'oeil du voyeur. Voilà le goulag ce matin. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Nightly Berny
vendredi 2 novembre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Suis de retour au goulag, trois jours partis c'est pas assez pour que les choses changent. J'ai couché tout près du parlement là ou on décide un peu abstraitement qui vivras dans le goulag. Ce soir il pleut, c'est le gris de l'automne, ai ramassé l'hebdo culturel du goulag mais oui y'a de la culture au goulag mais l'exil ne permet pas d'en redemander on s'accroche à la télé et à la radio pour vivre le spleen, le poète écrivais comme ça a Paris, goulaguien. Ça fait pas un joli mot mais je me souviens d'avoir lu placardé sur les murs du goulag "la définitive du sublime" un court mot qui évoque les junkies et l'intoxication mortelle et justement définitive, celle qui fait quitter le goulag pour l'au delà. Oui c'est une réalitée du goulag, l'intoxication et la peur, le jeu avec la peur le déni dans une forme de désespoir avancé. Dehors j'entend les voitures et les autobus, le feu reste longtemps au rouge, on se brûle dans le goulag, le poète parlais de "dérèglement des sens", on y courrais à ce dérèglement sans savoir toute la souffrance que ça charriait. Je croyais à de nouvelles perceptions, de nouveaux sentiments, de nouvelles émotions ça c'est tout simplement distordue et transformé en délire sans mystique. La nuit est tombé sur le goulag, depuis dix neuf ans je suis un gars du boutte, le boutte c'est ce quartier de la ville ce quartier que j'ai baptisé goulag et qui me vois souffrir au quotidien. Dès mon retour j'y replonge, on essais de l'adoucir le goulag en y tenant marché à ciel ouvert avec des produits du terroir mais chacun passe sans trop s'arrêter pris dans sa désolation. On réécriras pas les rockers sanctifiés de Francoeur ni ses filles de l'est, c'est le malheur maintenant avec le goulag les filles sont parties et les rockers aussi. Les petits bourgeois côtoient la plèbe, les sans moyens les souffrants qui comme moi essaient de se rétablir sans laisser croire qu'il vend son âme au plus offrant. Vous savez certainement que même au goulag on a le téléphone. J'ai eu le malheur de l'utiliser et ça m'a fait mal c'est pourquoi j'essais de retourner dans ma bulle "rimbaldienne". Je sais pas pourquoi on s'entête a me faire croire que si je déménage ce seras un autre pas vers le rétablissement. Mon univers c'est cet édifice dans le goulag j'y paie mon loyer et je me rétablis à ma mesure. Je sais ce qui est bon pour moi parfois je demande des conseils mais les décisions restent les miennes. L'enfer a toujours été pavé de bonnes intentions... Ouais! Je deviens prosaïque, ceux qui m'entourent dans le goulag tirent la couverte chacun sur leurs bords... Je termine là dessus. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Gouly Berny
lundi 29 octobre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Je vais vous laissez en paix pour un petit bout de temps. Je pars pour Québec quelques jours au colloque de l'AQRP. Bein oui! J'ai une permission spéciale pour quitter le goulag et me rendre dans la capitale provinciale. Je vais les entretenir de mon expérience de voyage, de comment ça se passe quand je suis loin de chez moi, loin du goulag... Je reviens pour le week-end si tout va bien et ensuite je repars pour les vieux pays, Milan et Trieste, je vais aller voir ce que les Italiens font de bien en psy. Je suis anxieux, j'ai peur de me perdre et de ne jamais revenir... Ce matin c'est café noir et vieux jazz, c'est quasiment un pléonasme me semble qu'aujourd'hui le jazz a toujours été vieux... Dehors il vente, l'ouragan épargne le goulag il a déjà vu pire... Je pense à mes fidèles lecteurs européens. Je crois qu'ils sont en europe mais à vrai dire je sais pas... Comment vous dire j'essais de vous partager mon jardin secret comme une fillette naïve lâchée lousse dans le goulag en cherchant l'attention. Je laisse tomber les considérations littéraire personne y crois c'est qu'un blog rien de plus, c'est pas de la littérature au sens noble, ça ressemble à ce qu'étais et ce qu'est toujours je crois la bande dessinée, de la para littérature. J'ai perdus le blues depuis que je me suis assis, installé dans le goulag, la nostalgie c'est pour la boucherie polonaise du quartier, un autre pays de l'est, ici le goulag est dans l'est... Faut pas que je cherche a plaire... À la radio Joni Mitchell c'est bien pour les grands espaces pourtant mon âme est en réclusion, je me souviens jamais de ce que j'écris, on me conseille d'être positif mais dans le goulag y'a pas de club optimiste, mais non, mais non je suis pas reclus prisonnier du goulag. Je suis prisonnier de ma tête qui tente d'évacuer et qui n'y arrive pas, dans mon cerveau ça bouillonne comme dans un navet cuit à la polonaise... Faut tout prévoir quand on quitte le goulag et se réjouïr: Je m'en vais au nord comme quoi il est possible d'être plus au nord que dans le goulag. Le café chaud calme un peu la douleur anxieuse que j'ai à l'estomac, ce n'est que ça de l'anxiété... Encore heureux que Sandy nous cause pas une panne d'électricité... La nuit je veille pour que vous puissiez dormir, j'observe le temps qui passe loin de cette petite mort qu'est le sommeil. Je mange un jujube cherche quoi vous écrire, du goulag l'amérique prospère est loin, je regarde passés les sans domiciles fixe. Ils tiennent à leurs liberté veulent pas se faire embarquer dans un univers de services sociaux qui les logerait au même endroit que les coquerelles, où il devrais se confesser à un T.S. pour tout les menus gestes du quotidien. Je pense à la citoyenneté, à la pleine citoyenneté, je crois que certains le sont moins que d'autre surtout ceux plongés dans le gouffre de la santé mentale au goulag. Parfois on a pas grand choix l'univers de l'itinérance versus celui de la maladie mentale, je sais pas si vous comprenez, c'est une liberté qui n'en est pas une. Je vous quitte sur ces fumeuses réflexions. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!!
Gouly Berny
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