dimanche 4 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! On a dormis une heure de moins. Je vous en redonne pour quelques minutes. Le goulag dors encore je me recouche pas c'étais le last-call dans les bars... Le staff crie "on nous donne une chance!!!" les soulards on pas envie d'aller dormir. À la sortie on essais de se matcher avec une fille saoule. Un peu de peau pour finir la nuit... C'est pas la fée des étoiles on s'entend. Je pense à la chanson living wreck de Deep Purple... Et on se fait des serments en sachant que c'est juste pour la nuit... Y'a pas de voitures dans le goulag, il est trop tôt ou trop tard. Dans la discothèque y'avait une odeur de sueur et de vieille bière, dehors quelqu'un éternue il a sniffé trop de coke... Dans la ruelle un toxicomane est étendu près d'une flaque d'eau, il a dilué sa dose avec l'eau de la flaque, il ne va pas plus loin ne veux pas aller plus loin la mort en arrière scène... La nuit dans le goulag ce sont les morts-vivants qui pennent la place, on s'y shoote méchamment trop givré pour sentir la morsure du froid... C'est l'histoire du bas de la ville, du goulag on se cache dans des restaurants désafectés au tapis brûlé, on y bois du mauvais scotch dans des tasses... On veux pas aller dormir, on a plus d'argent on cherche qui taper à cinq heures du matin pour étirer la nuit. Sans gêne on réveille un bonnasse qui nous prête cent dollars et à qui on dis qu'on va lui remettre demain mais on s'en fout, malhonnête avec tout l'amour du monde pour la poudre blanche. Mais c'était avant j'ai changé de vie. Je vous entend siffller ou chanter en me croisant, parfois j'ai le désir de mourrir, d'en finir mais je fait toujours une autre journée en sachant que c'est pour le mieux. J'ai laissé mon lit à mon partner je couche sur le plancher de la petite chambre désolante, j'arrive pas à dormir dans le down de mon intoxication. Je me lève j'ai une jambe toute engourdie je me foule la cheville j'ai mal... Tout ça c'est la mort dans le goulag. J'ai débuté la nuit avec l'espoir que se serait différent mais c'est encore la même chose, la routine de l'intoxiqué. Ne vous inquiètez pas je répète c'était avant. J'ai pas une profonde nostalgie de cette période de ma vie. Je pense à ce gars qui a fuit le goulag pour Vancouver, il espérait refaire sa vie, c'est qu'une cure géographique. La nuit le goulag est ouvert à tous à toutes. J'essais de me rétablir parfois je désespère face au jugement que le prochain jette sur moi. Le prochain c'est souvent un religieux à la morale éculée qui veux me voir réintégré la société dans un travail mortifiant. Dans le goulag les églises ont toutes été vendues et c'est tant mieux, y'auras moins de mangeux de balustres. Le goulag c'est parfois la misère a attendre que le métro ouvre pour s'alonger au chaud sur le banc de la station. Quoi dire après ces nuits aux odeurs d'urine et de tabac, ces nuits de sans foi a foncer vers le désespoir, inconscient... Y'a un parfum chez moi, ça sent bon voilà toute la différence, un parfum qui permet de se tenir abstinent. C'est dimanche matin les derniers fêtards sont couchés, ne reste que les solitaires isolés et quelques désespérés, ils louent des films pornographiques et termineront la nuit avec l'oeil du voyeur. Voilà le goulag ce matin. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

vendredi 2 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Suis de retour au goulag, trois jours partis c'est pas assez pour que les choses changent. J'ai couché tout près du parlement là ou on décide un peu abstraitement qui vivras dans le goulag. Ce soir il pleut, c'est le gris de l'automne, ai ramassé l'hebdo culturel du goulag mais oui y'a de la culture au goulag mais l'exil ne permet pas d'en redemander on s'accroche à la télé et à la radio pour vivre le spleen, le poète écrivais comme ça a Paris, goulaguien. Ça fait pas un joli mot mais je me souviens d'avoir lu placardé sur les murs du goulag "la définitive du sublime" un court mot qui évoque les junkies et l'intoxication mortelle et justement définitive, celle qui fait quitter le goulag pour l'au delà. Oui c'est une réalitée du goulag, l'intoxication et la peur, le jeu avec la peur le déni dans une forme de désespoir avancé. Dehors j'entend les voitures et les autobus, le feu reste longtemps au rouge, on se brûle dans le goulag, le poète parlais de "dérèglement des sens", on y courrais à ce dérèglement sans savoir toute la souffrance que ça charriait. Je croyais à de nouvelles perceptions, de nouveaux sentiments, de nouvelles émotions ça c'est tout simplement distordue et transformé en délire sans mystique. La nuit est tombé sur le goulag, depuis dix neuf ans je suis un gars du boutte, le boutte c'est ce quartier de la ville ce quartier que j'ai baptisé goulag et qui me vois souffrir au quotidien. Dès mon retour j'y replonge, on essais de l'adoucir le goulag en y tenant marché à ciel ouvert avec des produits du terroir mais chacun passe sans trop s'arrêter pris dans sa désolation. On réécriras pas les rockers sanctifiés de Francoeur ni ses filles de l'est, c'est le malheur maintenant avec le goulag les filles sont parties et les rockers aussi. Les petits bourgeois côtoient la plèbe, les sans moyens les souffrants qui comme moi essaient de se rétablir sans laisser croire qu'il vend son âme au plus offrant. Vous savez certainement que même au goulag on a le téléphone. J'ai eu le malheur de l'utiliser et ça m'a fait mal c'est pourquoi j'essais de retourner dans ma bulle "rimbaldienne". Je sais pas pourquoi on s'entête a me faire croire que si je déménage ce seras un autre pas vers le rétablissement. Mon univers c'est cet édifice dans le goulag j'y paie mon loyer et je me rétablis à ma mesure. Je sais ce qui est bon pour moi parfois je demande des conseils mais les décisions restent les miennes. L'enfer a toujours été pavé de bonnes intentions... Ouais! Je deviens prosaïque, ceux qui m'entourent dans le goulag tirent la couverte chacun sur leurs bords... Je termine là dessus. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

lundi 29 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vais vous laissez en paix pour un petit bout de temps. Je pars pour Québec quelques jours au colloque de l'AQRP. Bein oui! J'ai une permission spéciale pour quitter le goulag et me rendre dans la capitale provinciale. Je vais les entretenir de mon expérience de voyage, de comment ça se passe quand je suis loin de chez moi, loin du goulag... Je reviens pour le week-end si tout va bien et ensuite je repars pour les vieux pays, Milan et Trieste, je vais aller voir ce que les Italiens font de bien en psy. Je suis anxieux, j'ai peur de me perdre et de ne jamais revenir... Ce matin c'est café noir et vieux jazz, c'est quasiment un pléonasme me semble qu'aujourd'hui le jazz a toujours été vieux... Dehors il vente, l'ouragan épargne le goulag il a déjà vu pire... Je pense à mes fidèles lecteurs européens. Je crois qu'ils sont en europe mais à vrai dire je sais pas... Comment vous dire j'essais de vous partager mon jardin secret comme une fillette naïve lâchée lousse dans le goulag en cherchant l'attention. Je laisse tomber les considérations littéraire personne y crois c'est qu'un blog rien de plus, c'est pas de la littérature au sens noble, ça ressemble à ce qu'étais et ce qu'est toujours je crois la bande dessinée, de la para littérature. J'ai perdus le blues depuis que je me suis assis, installé dans le goulag, la nostalgie c'est pour la boucherie polonaise du quartier, un autre pays de l'est, ici le goulag est dans l'est... Faut pas que je cherche a plaire... À la radio Joni Mitchell c'est bien pour les grands espaces pourtant mon âme est en réclusion, je me souviens jamais de ce que j'écris, on me conseille d'être positif mais dans le goulag y'a pas de club optimiste, mais non, mais non je suis pas reclus prisonnier du goulag. Je suis prisonnier de ma tête qui tente d'évacuer et qui n'y arrive pas, dans mon cerveau ça bouillonne comme dans un navet cuit à la polonaise... Faut tout prévoir quand on quitte le goulag et se réjouïr: Je m'en vais au nord comme quoi il est possible d'être plus au nord que dans le goulag. Le café chaud calme un peu la douleur anxieuse que j'ai à l'estomac, ce n'est que ça de l'anxiété... Encore heureux que Sandy nous cause pas une panne d'électricité... La nuit je veille pour que vous puissiez dormir, j'observe le temps qui passe loin de cette petite mort qu'est le sommeil. Je mange un jujube cherche quoi vous écrire, du goulag l'amérique prospère est loin, je regarde passés les sans domiciles fixe. Ils tiennent à leurs liberté veulent pas se faire embarquer dans un univers de services sociaux qui les logerait au même endroit que les coquerelles, où il devrais se confesser à un T.S. pour tout les menus gestes du quotidien. Je pense à la citoyenneté, à la pleine citoyenneté, je crois que certains le sont moins que d'autre surtout ceux plongés dans le gouffre de la santé mentale au goulag. Parfois on a pas grand choix l'univers de l'itinérance versus celui de la maladie mentale, je sais pas si vous comprenez, c'est une liberté qui n'en est pas une. Je vous quitte sur ces fumeuses réflexions. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

samedi 27 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir à la télé dans le goulag y'a une émission sur les Beatles. Je les ai découvert à dix onze ans dans un disque trente trois tours acheté à la pharmacie en bas de chez moi, ma soeur s'en souviens certainement. Une chanson comme Yesterday c'est un chef d'oeuvre de la pop. J'étais au début de l'adolescence mon père avait acheté une chaine stéréo, nous on achetait les disques d'Abbey Road à Let it be de L'album Blanc à Magical mystery tour. Je me souviens plus de l'ordre dans lesquel ils sont parus. Je me souviens aussi quand les Beatles se sont séparés des magnifiques pièces de John Lennon surtout Imagine et du Maybe I am amazed de Paul MacCartney. C'est la musique qui a accompagnée mon adolescence. Pourtant j'avais encore les cheveux court ma mère me les faisait, bientôt j'ai commencé ma petite révolte comme beaucoup d'adolescent, une crise en famille à la tablée du dimanche ou ma soeur m'appuyais pour que je me laisse allonger les cheveux. Je vous dirais Dont let me down comme dans la chanson. Les Beatles étaient les peace and love de Sergent Pepper. Plus tard j'ai rencontré des jeunes filles de familles plus fortunées qui idôlatraient cet autre groupe anglais les Rolling Stones, Sympathy for the devil entre autre. Fallait avoir ces disques sinon on faisait pas partis de la gang. Hier tout mes problèmes semblaient si loin maintenant je me cache... Excusez... La musique pop omniprésente... J'ai l'impression que je vous ai déjà écris ça. Je pense au rock solid gold y'en a tellement, Black Sabbath quand j'ai arrêté d'aller à la messe... Simon and Garfunkel, like a bridge over troubled water une chanson de paix et de réconfort, Cat Stevens que la jolie Céline chantait accompagnée par l'ami Christian... Je peux vous faire une liste de tout ça pourtant je suis allé a rebours de la pop je suis passés au blues et au country qui m'apparaissait plus authentique. J'aimais bien discuter musique du feeling, comme on disait dans le temps, d'une guitare... La musique a toujours eu une grande présence dans ma vie même dans les pires moments. Je crois qu'il y a de la spiritualité dans la musique, elle peut sauvée comme elle peut achevée. On dis souvent que ça pleure bien sur certaines musiques, comme si c'était interdit, je vois pas ce qu'il y a de mal à ça... On avait plus de foi en Dieu mais on croyais en nos idôles bien humaines et qui souvent nous on déçus. Je pense au Bengla Desh de Georges Harrisson... Mais dans tout ça faut jamais oublier que la musique c'est la nuit même dans le goulag et pas toujours dans les belles salles, je me rappelle avoir couché dans une chambre d'hôtel à Sorel qu'on démolissait à coups de grue le lendemain matin. Je suis revenus en arrière, j'ai pris la foi et je prie maintenant en écoutant la musique. Je crois en une force supérieure qui pourrais être la musique, qui console, qui donne de l'espoir, une musique de lumière qui éclaire sur ce que nous sommes de pauvres humains faillibles et imparfait. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Musically Berny

vendredi 26 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris du milieu de ma nuit au goulag. Je suis à peine réveillé, j'ai fait des cauchemars. Dans mon cauchemar je montais dans un grenier d'une batisse universitaire. Je me suit fait dire que j'avais pas d'affaire là. Dans le cauchemar y'avait beaucoup de portes. Ai mangé deux rôties beure d'arachide, dans le goulag centre sud y'a ça de bien je mange.. Comment je fait pour exprimer cette bibitte qui m'habite... Hier je suis passé dans un parc ou y'avait une sculpture qui évoquais le Vaisseau d'or D' Émile Nelligan, un grand poème, un grans poète au destin tragique. À Rédio-Kénada cette nuit c'est du jazz, une pièce de circonstance intitulée Taïga.. Je me laisse aller sur les ailes de la nuit, tout est calme, je n'ai pas peur... Je suis gris,gris comme le chat... Je me gratte le dos avec un couteau. Hier je racontais à quelqu'un que ce blog c'est un univers qui m'appartiens. Je tiens pas à ce qu'on me dise quoi écrire qui doit y être ou pas... Vous allez me dire "get a life!" justement j'en ai une vie, une vie de bloggeur. Lentement je me réveille l'angoisse passe, le psy est présent au centre de toutes mes pensées. Y'a longtemps que je l'ai vu et c'est tout comme si sa pensées veillaient sur moi. Je préfère parler à quelqu'un qui consulte un psy qu'à quelqu'un qui devrais en consulter un.. Je pense que dans le goulag y'a beaucoup de psychiatrisé, maintenant on nous appelle des utilisateurs de services, des personnes en rétablissement. J'aime le calme de cette nuit, pas d'ambulance de pompiers, de policiers et de sirène. J'arrive pas a faire de la poésie a donner un ton vaporeux à tout ça. J'ai écris trop vite l'autobus viens briser le calme. J'aimerais bien que mon âme en soit une effeuilleuse qui enlève une pièce avec le rythme de la musique pour qu'il ne reste qu'une âme nue qu'on admire comme une strip-teaseuse à la fin de son numéro. J'ai pas de tatoo sur mon corps, ce sont des signes du néant qui ne me disent rien... Je me joue dans l'oreille la blessure semble guérie, tiens encore une fois on brise le calme, un klaxon... Je crois que vous n'aimez pas quand je mentionne l'âme, pour moi l'âme est essentielle pour la vie spirituelle, on doit y être attentif, cette nuit la mienne est calme mais "who cares?" Vous préférez l'agitation du jour dans le goulag, cette agitation qui me feras mourrir du cancer du poumon dans quelques années y'a un prix a payer pour tout... Aujour'dhui c'est jour de poubelles dans le goulag, les recycleurs indépendants vont les fouiller pour trouver des bouteilles . C'est ça aussi la survie dans le goulag. Les sacs de plastique puant qu'on éventre pour quelques cennes. Bon! Ce matin je termine là dessus!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

mardi 23 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Mon horaire bascule, je me calme c'est pas évident quand un intervenant diplômé vous dis que vous savez pas de quoi vous parler. On appelle ça discréditer, invalider ce que vous dites. Je parlais des pairs-aidants et de tout le temps que ça prend à les intégrer au réseau. Je crois que les intervenants ont peur à leurs jobs, ils ont peur d'avoir des diplômes diminués. Mais je vais vous dire on s'en crisse les intervenants font autant partis du problème que de la solution... Si tu décide d'être intervenant à un âge avancé me semble que t'a manqué quelque chose à quelque part... Je sais que ce genre de job donne plein de responsabilités mais, justement y'en a pas de mais je sais pas de quoi je parle, à tout mes blogs c'est des insignifiances qui valent pas l'oreille des intervenants, oui! Oui! Oui! Je sais pas de quoi je parle j'ai mal pis je dis des niaiseries. Je me rappelle du bon vieux temps ou y'avait une vie communautaire, de la cuisine collective et des parties de cartes de yum aussi... Cette vie là avec mes pairs malades avait ses avantages et ses inconvénients. Je vous laisse imaginer les problèmes, les échanges de toutes les sortes... J'écris encore des niaiseries, je peux je paye mon loyer et j'essaye de pas trop déranger... J'ai finis de souffrir pour rien avec la spiritualité je ne suis plus seul il ne me reste qu'a toujours augmenter ma foi. Je crois que j'ai changé mais parfois j'ai des sursauts de ressentiments, la colère c'est un luxe que je ne peux me permettre... Je répète, je sais vraiment pas de quoi je parle prisonnier du Goulag centre-sud... Ce soir les bus passent les gens rentrent à la maison, je pense à l'ancien chauffeur de taxi, la vérité c'est qu'il me fait chier avec sa théorie, je lui préférais de beaucoup le praticien-ressource. Les épreuves parfois on ne peux les éviter, la vie est faite comme ça, je dois accepter me semble que j'écris là dessus souvent, c'est pour me convaincre que c'est la bonne attitude. Accepter et ne pas faire de scénario, parfois rêver un peu mais sans s'emporter. Je crois que c'est raté mon blog aujourd'hui, le mal fait son ravage mais j'aime pas beaucoup qu'on me prenne pour un cave surtout les intervenants en position d'autorité. J'en reviens pas qu'on me pardonne. Je sais, je sais ils sont là pour m'aider... M'aider à quoi? M'intégrer? Je vous l'ai déjà écris ce mot intégrer pour moi ça veux rien dire. Je pourrais très bien intégrer un gang de motard. Je niaise me semble qu'un être humain ça s'intègre pas ça vie comme ça peux avec les autres. Bon je vais cesser de faire l'intelligent vous constatez probablement que c'est un ramassis d'idioties et vous avez raison. Comme souvent je termine dans un cul-de-sac je devrai viré de bord et faire face. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Sloppy Berny

dimanche 21 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je viens d'apprendre que ce que j'essais de faire avec l'écriture c'est de l'expressionisme, une école pacifique allemande d'entre les deux grandes guerres, une école méconnus entre l'impressionnisme et le surréalisme , le dadaisme. Si j'ai bien compris la littérature dois me changer et donc changer le monde et là je pense au personnalisme d'Emmanuel Mounier au côté spitituel de l'écriture.... Chez les expressionismes on étais non violent on leurs a accolé les noms de Kandinsky, Romain Rolland, Bert Brecht, le Bauhaus aussi. L'expressionnisme c'est une école mineure partagé entre l'Allemagne, La France, la Russie une époque ou on le sait aujourd'hui, le nazisme aveuglait les allemands qui haissait le sentiment et son expression, on était pour la force de la nature la description de portrait de la nature... Je dois vous dire comment je me sent quand j'écris ça, me semble que la poésie c'est pas fait pour exalter la nation c'est un regard sur soi tout intérieur ou on espère que l'autre va se reconnaitre, c'est parfois surréaliste... Ça vous intéresse de savoir qu'hier j'ai mangé du tofu et non j'étais pas assis sur le futon. Cette nuit dans le goulag comme toujours on entend les camions reculer. Mais moi à l'intérieur je me sent pas bien, j'ai une douleur, Antoine l'appelle chien qu'on peux maltraiter comme n'importe qui. J'ai mal à l'existence, l'âme en labour, l'âme qui gêle, la mort automnale qui essais comme à tout les ans de m'abattre dans son temps gris et lâche... Je manque de mots pour évoquer le malaise, mon âme en charpie dans mon corps qui s'écartèle, s'empale sur le pieux de l'ignorance. Entendez vous? Entendez vous? Le goulag qui rêve à des cieux clément... Oui y'a longtemps j'ai eu peur puisqu'il faut le dire, l'écrire, une peur de fou, une peur de la mort, maintenant j'attend d'y être pour la nommer... Étrangement cette nuit je me suis levé somnanbule qui cherchais un ice pack, j'en ai jamais eu... Ouais!!! À cinquante six ans on dors plus comme un bébé. J'ai souvenir il y a longtemps d'avoir téléphoné chez mes parents la nuit on m'avait dis de ne pas recommencer. Je suis resté avec ma profonde solitude mon immense douleur et j'ai pleuré, y'avait personne... Ce que j'ai c'est une fracture de l'âme par ou s'envole le bon, ce bon qui a peur de la révolution, de la contrition, ce mot appris dans une prière on apprend ou on peux.. Les expressionistes étaient tout sauf nazi, on les a même persécuté, pour les nazis leurs littérature était moralement innaceptable. Je crois que pour eux c'étais de l'art dégénéré. Je suis dégénéré si ça veux dire être faible et montrer son malaise sa souffrance que j'ai de la difficultée a nommer dans et par mon inculture, mon mélange de synapses et de neurones handicapées qui me fait voir des espions un peux partout. Je termine là dessus, veuillez accepter l'expression de mes sentiments distingués. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Personnaly Berny