mercredi 15 août 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je suis de retour de vacances pour ceux qui se posaient la question de ce que devenais mon blog. Je suis allé faire mon Elvis Gratton chez les amaricains, un petit tour à Cape Cod en camping, un Provincetown bondé qui donne envie de lire Henry David Thoreau sans oublier la mer les vagues le sable, moi la mer j'y suis pas allé souvent mais j'ai apprécié, un peu moins la rue principale de Provincetown cette soirée là c'est comme si toute la faune gay s'était donné rendez vous. J'ai visité le parc Marconi y'a plus tellement de vestiges de son installation transatlantique mais pour un gars qui fait de la radio c'est un must. Quoi d'autre ce matin je suis dans la lessive un retour pragmatique. Me suis rendus aussi à Boston j'ai aimé la ville mais là aussi y'avait trop de monde on a fait un aller retour de ferry avec une vue magnifique du centre ville de Boston, presque aussi belle que la vue de Montréal le soir sur le pont Champlain. On a aussi marché dans les dunes de sables et grimpé une montagne à Littleton, pour descendre les sentiers escarpés étaient assez affolant. De Littleton on a pris le train jusqu'à Boston mais le retour était stressant toute cette foule de col blanc qui retournaient à la maison, fallait comprendre l'annonce en anglais. Tout ça pour dire que j'ai fait mangé du bitume à ma copine, le paysage de montagne sur la route quatre vingt neuf est superbe. J'hésite à vous le dire mais ça s'est mal terminé, on se sépare moi et ma copine d'un commun accord on auras essayé... Ce voyage là je l'ai quand même aimé. Je me rend compte que j'ai plus rien à vour dire, j'ai un peu de peine pour cette histoire qui prend fin. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Travelly Berny

vendredi 3 août 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je suis triste, ça va pas bien avec ma douce. Je sais que tu va lire ceci, moi mon idée c'est de rester honnêtes mais je suis tellement mêlé. Comment vous dire, comment te dire ma difficultée a accepter certaine choses. J'ai peur de les nommer. J'ai bientôt cinquante six ans et sexuellement je suis confus comme un adolescent. La nuit j'arrive a me calmer, le désir des femmes je l'ai mais y'a toujours un déménageur qui se charge de me faire sentir gay par sa virilité. C'est pas simple d'écrire ça... J'arrive pas a bien m'entendre avec toi, on est pas le beau jeune petit couple de l'année on a chacun notre vécu, le mien en tout cas est déglingué, si le passé est garant de l'avenir on iras pas loin tout les deux... Je suis anxieux et malheureux, je pensais avoir résolu mes problèmes intimes mais c'est le genre de problèmes dont il faut s'accommoder, y'a pas de vie sans ces problèmes là... Je veux pas t'embêter, je veux pas vous embêter j'essais de créer dans mes misères... Les nerds à lunette ça fait pas de grand Don Juan. J'aimerais écrire un blog à l'univers, demander pardon pour mon caractère. Je suis au bord des larmes, je veux bien partir avec toi, les départs m'on toujours fait peur. J'ai plein d'idées de fou dans la tête, tu me reprochais de pas dire le fond de ma pensée c'est vrai mais elle est pas disable. Je voulais te dire aussi que parfois je suis jaloux mais ce que tu fait ça me regarde pas. J'ai pas de contrôle sur toi. Le mot que j'emploie pas c'est aimer mais tu sais déjà je crois que je m'aime pas beaucoup comment en aimer une autre? Je regarde les couples autour de moi, oui vous je vous regarde, tout semble être pour le mieux dans le meilleur des mondes moi j'y arrive pas. Mais quand même c'est comme dans la chanson de Jonaz "Je voulais te dire que je t'attend". J'espère que pendant nos vacances je vais être tolérant... Parfois je préférerais être un gros bêta ignorant qui se satisfait de peu. J'en ai toujours demandé beaucoup à la vie même si elle étais tissé de peur. J'espère que tu m'en voudras pas de t'écrire sur mon blog, mais comme disait l'autre un couple ça doit savoir passés au travers des orages. Je pense à mon père et à ma mère qui passait leur temps à s'obstiner pourtant ils ont été ensemble pendant plus de cinquante ans. Je crois aussi que je bois trop de café ça me rend irritable, je perd mon calme. J'ai aussi de la difficulté a faire la part de ce qui est maladie bien que j'aime pas utiliser ça comme excuse, ça excuse rien, j'ai qu'a respirer par le nez... J'arrête ici je vous embrasse tous et surtout toi qui sauras se reconnaitre. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

jeudi 2 août 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je dors debout, j'ai fait l'erreur d'acheter du décaféïné. C'est toujours la canicule dans le goulag hier soir y'a eu des éclairs et du tonnerre mais pas de pluie. Charest a déclenché des élections, rien a dire, rien a dire qu'on a besoin de changement mais que quiquonque soit élu ça va rester pareil. Je me réveille lentement me suis fait un café filtre. J'ai hate de partir en vacances. Le matin ma vie intérieure est pas mal c'est une nouvelle journée où y'a rien de brisé. Je m'ennuis pas la nuit. Je dis tout et son contraire. Viens de lire Trou de mémoire d'Hubert Aquin très moderne pour l'époque c'est pas de la littérature de curé ai aussi regardé Polisse un premier prix du festival de Cannes, y'a une scène extrèmement touchante où on sépare un enfant de sa mère, j'en ai pleuré. Je pense à cette époque où on disait que réfléchir avoir une pensée c'étais de la masturbation intellectuelle... J'ai pas trouvé le moyen d'arrêter ma matière grise. "Je pense donc je suis" mais a quoi? Je vais déjeûner... Je vous reviens... Voilà c'est fait! J'ai mangé en pensant au petit déjeûner de l'Hôtel du nord. La semaine passé j'ai pris une longue marche à l'extérieur du goulag on m'a laissé sortir de la zone... Au parc Lafontaine y'en a toujours un qui nourris les pigeons, me suis arrêté dans un bistro au café et au muffin dégueulasses. Bientôt je pars pour les états, les U.S.A., on me laisse libre de sortir du goulag parce qu'on sait bien que je vais revenir au bercail. C'est comme disait un lecteur de P-A-T insignifiant ce que j'écris pourtant je cherche la poésie mais j'en reste au banal du quotidien. Vous pouvez me dire pourquoi on retrouve dans le goulag le plus de grano, végé, écolo aux mètres carrés? C'est le ramadan, le grand jeûne c'est surement très bon pour la santé. Malgré le climatiseur le temps est lourd. C'est étonnant d'entendre les gens jamais satisfait de la température, pensés à ce que ça seras les deux pieds dans la sloche cet hiver. À Rédio-Kénada ils parlent de la guerre en Syrie, venez pas me dire que si je fait la volonté de Dieu ça va s'améliorer... Je pense à Madame Pineault qui faisait des collages la nuit pendant ses rages de dent... Un souvenir qui ne veux rien dire d'autre que mon affection. C'est calme dans mon coeur, dans ma tête aussi, j'ai pas de nostalgie, mais si un peu je m'ennuis du parfum des champs. Hier j'ai appris à la télé que Jack Kerouac était l'amant de Gore Vidal!!! Ce qu'il faut pas entendre mais la littérature c'est compliqué, le vrai, le faux, la fiction, la réalité... Comme toujours je sais pas comment terminer mes folies. Ça y est c'est ici!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Slowly Berny

lundi 30 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! First, pour les amateurs de contre-culture des années soixante dix, l'édition intégrale de Mainmise est disponible sur la toile, je crois que l'adresse c'est Mainmise.ca sinon y'a google. On y trouve entre autre un Denis Vanier, le poète, qui fait l'éloge du végétarisme, quand on sait comment il a finis c'est étonnant. On y trouve aussi des textes gay militant on étais loin de la gay pride et du village et pour en rajouter cette année ça se célèbre dans le vieux Montréal. Mainmise c'était aussi l'utopie chose que beaucoup de gens ont laissés tomber, j'allais écrire que les gays étaient le fer de lance de cette utopie mais je vais encore passés pour homophobe, à l'époque de Mainmise c'était extraordinaire d'être homosexuel, maintenant tout le monde est rentré dans le rang avec l'argent rose. Mainmise c'était aussi une révolution graphique et musicale, dans les premiers numéros on y parle de tout les groupes rock de ces années. Quarante ans plus tard à part le Velvet underground je dirais que c'étais la musique mainstream d'une révolution ratée. Ce qui m'amène à la question, le mur de Berlin est tombé, le rock est devenus une musique de mon'onk, qu'est-ce que je fait de mes cinquante six ans bientôt? Les étudiants semblent avoir repris le flambeau, j'essais de réfléchir en écrivant. Moi je crois que plusieurs se réclamaient de la contre-culture en faisant de bonnes études et ils ont pris le pouvoir pour reproduire les scandales de la C.E.C.O. de ces années là maintenant on a la commission Charbonneau plus ça change plus c'est pareil.... Mainmise c'était aussi le dérèglement des sens malgré les quelques faux-jetons qui parlaient de ça sans avoir consommer, mais oui la consommation de substances ça peux menés à la spiritualité malheureusement dans les réseaux underground la dope était souvent de mauvaise qualités, ça en a mené plusieurs aux suicides... Quoi dire de Pénélope l'éditrice elle était fidèles à ses idéaux même si parfois ils étaient partis... Les années Woodstock c'est toute une génération a qui on a fait croire des choses, une génération qui avait de bonnes valeurs mais qui s'est fait fourrer par les marchands du temple... Les petites pipes à hasch ça coutais cher et tout le déguisement de prolétaire a commencer par les bottes de travail et plus doucement le macramé, ça se payait... Quand même on vois encore des alcooliques toxicomanes tripper sur Janis Joplin, Jimi Hendrix, Brian Jones, Jim Morrisson, Kurt Cobain, Amy Winehouse la musique des désespérados. Je vous laisse là-dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gently Berny

samedi 28 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Viens de lire sur l'anti-virus qu'il y a un administrateur pirate, ça semble pas trop grave l'analyse est terminée. Je crois que ce matin je vais marcher. Je pense aux élections qui s'en viennent, à comment je vais voter Québec-Solidaire, dans le goulag je suis pauvre donc à gauche. Je suis pour le partage équitable... Dehors quelqu'un crie ça sonne comme un vieux matou et sa chatte en chaleur. C'est samedi, un samedi de vacance, je me rappelle dans mon enfance l'odeur de l'herbe dans le champ, les cabanes dans les arbres, il n'en reste plus rien, le bois, le marais derrière la maison c'étais notre territoire. Que de jeux on y a joué et on fumais en cachette. J'arrive pas a croire comment j'étais petit, j'étais enfant... C'étais l'été parfois on s'ennuyais parce qu'il faut bien, on se réjouïssais de la saison des bleuets, de la traversée du Lac-Saint-Jean même si il étais déjà loin le lac. Je crois que je vous ai déjà écris le jingle radiophonique qu'on entendais dans l'auto, "Piékouagamie", je crois que c'est le nom amérindien du lac. Je pense à ma mère qui parlait à son arbre, à mon père qui a abattu l'arbre, parler à un arbre c'est une coutume qu'on a perdu dans le goulag pourtant un arbre c'est dans le silence ça écoute avec respect. Il est cinq heure lentement le jour se lève. J'ai rêvé à un chauffeur de taxi qui avait plusieures autos et qui voulait m'en donner une... J'ai mis la radio, on y parle de dromadaires y'aurait de la place pour eux dans le désert du goulag, "qui dis capitalisme dis aculturation". J'essais de voir dans quel genre de culture je suis. Je crois que c'est celle du métèque... Le ciel est rose et bleu à l'est le soleil se lève... J'ai pris une douche, me suis parfumé... Je pense à la Pointe Bleue à comment j'avais peur des autochtones que j'assimilais aux apaches des mauvais films western. Dans le goulag pas loin du centre amitiés autochtone dans la station de métro on se saoûle... J'aimerais avoir du sang amérindien mais je crois pas... Je suis canadien-français dans le goulag municipal... Je pense au shaman, le sorcier qui aurais pu me soigner et oublier le Lakota ce médicament de charlatan. Certains jeunes ne pensent qu'a la culture nomade ils essaient de ressuciter ça mais y'a longtemps que nous sommes sédentaires, nomade que pendant les vacances... Soudain y'a un parfum de charcuterie, je pense au prosciutto j'en ai la saveur dans la bouche. Il est presque six heure je vous laisse là dessus pour allé me promener dehors. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Porky Berny

mercredi 25 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! C'est le beau milieu de la nuit. Je vous écris je ne sais quoi, hier c'étais feu d'artifice dans le goulag. Le quartier était envahis de mauvais amis qui sont venus voir. D'une fois à l'autre je me souviens pas de ce que je vous écris. Je m'excuse encore une fois à l'"aumônier" de pas l'avoir reconnus. Un conseiller spirituel voilà quelqu'un dont j'aurais eu besoin y'a longtemps au début de la maladie. Mes pensées en boucle sont toujours présentes le mieux que je peux faire avec ça c'est de réciter le Notre Père, après le long soliloque continus. Je me fracasse dans cette pensée artificielle même quand je lis ça se superpose à ma lecture présentement je lis le nazisme et la culture, la vraie folie, la folie du génocide. La politique assassine, l'imposition de l'art aryen, l'homme fort.. Cette semaine à la télé on a vu le prèsident français prendre la responsabilité du peuple pour la rafle du Vel d'Hiv. Ici au goulag c'est le calme ça nous arrive parfois d'être anti-sémite mais c'est en regardant ce que fait Israël. Au goulag ça nous prendrais un grand mur comme à Berlin, ça nous protègerais des quèteux du centre-ville. Je vous entend lire vous prenez ça au sérieux quand même pour le mur une petite visite à Ville Mont-Royal serait très instructive, ils ont même leurs vigiles. "Si la police s'appelle Alice" J.P.Ferland. C'est bête j'ai oublié le nom des spécialistes de la Thora, un rabbin voilà... C'est affreux avec les années j'ai de plus en plus de difficultés a nommer. Avec mon rabbin je reviens à mon lecteur conseiller spirituel qu'est-ce qu'on fait quand on ne peux nommer Dieu? Après la Shoa semble que Dieu est impensable... La schizophrénie on pourrais considérer ça comme une religion, un état mystique, le bon et le mauvais exacerbé et la peur aussi, la peur de soi et des autres, cette espèce de plongée dans son âme qui révèle le pire dans la psychose... Mais je m'égare je suis pas psy et les prêtres rajoutent au délire de ceux qui souffrent. Je ne peux rien y faire. Je vous écris de ma nuit apaisante quand je sais que tout le monde dors et que le calme survit dans la nuit noire. J'essais de faire de la poésie j'y arrive pas, je plonge au plus profond de mon être et ne trouve qu'une douleur à la poitrine, une angoisse fondamentale, fondamentale un mot utilisé à tort et à travers... Je m'en vais où avec ça, la souffrance nocturne, le mal aux lampadaires, vous voyez j'écris des niaiseries incapable de poésie. Je me console en pensant qu'il n'y a de bons poètes que mort. Voilà un sacrilège... Le temps passe la nuit s'en va... J'ai pris mon petit déjeuner. Je pense à rien parfois ce que j'ai dans la tête c'est très légumes, potager avec de mauvaises herbes qui envahissent ma matière grise. Je devrais me faire jésuite, la mauvaise foi ériger en système... et voilà Richelieu mais non c'est pas lui qui a fondé les jésuites c'est Ignace de Loyola, je pense à Richelieu pour le rouge du cardinal qui étais pourtant une éminence grise... Si j'étais vraiment de mon temps je vous parlerais du sida mais ça me tente pas, une maladie ça suffit sans compter mes différents problèmes de personnalités et pour la littérature on repasseras. Je suis qu'un autre malade blogueur "littéraire" la littérature elle est encore dans les vrais livres j'espère y arriver un jour. Je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

lundi 23 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Votre vieux mon'oncle est fatigué d'être schizophrène, malheureusement cette maladie là donne pas de vacances juste des répits mais je me rétablis lentement. Comme beaucoup de chose c'est une journée à la fois... Je suis écrivain vélléitaire, un plumitif... Y'a fait chaud dans le goulag, de l'orage aussi maintenant il pleut c'est bon pour le potager de ma douce. J'ai mis le jazz du bourgeois c'est encore permis dans le goulag, on a longtemps rêvé dans un quartier pas loin d'y rencontrer des musiciens célèbres, on pouvais les entendre mais pas question de discuter, entre les sets ils prenaient leurs drinks, de toute façon j'avais rien a dire après le deuxième sets j'étais saoul parfois je reconnaissais le classique Summertime, "living is easy" y'avait ça de bon les nuits d'été on se gelais pas les pieds, mais on se gelait la tête disait Plume Latraverse. Souvent je suis jaloux du talent des autres, moi je suis "born to lose"... J'ai voulu faire mon smart ça m'a mené dans le goulag à l'ombre de Parthenais, c'est pas plus mal. Je sais pas si je vous l'ai déjà raconté ce prof qui disait que les poètes ratés ça existais pas, je l'ai cru et cet autre qui disait que j'avais une voix et une voie. J'essais de la suivre mais ça avance pas vite. La pluie a lavé la fenêtre, une chaleur mais on est pas en Amérique du sud bien que la radio essais de nous le faire croire. Comme d'habitude j'essais de vous bizouner un texte, de vous gosser un langage, une parole. Je pense aux écrivaines à leurs délicatesses, y'avait peut être Josée Yvon qui étais dure mais faut comprendre son univers. Son univers étais sans arobas, je sais pas pourquoi je dis ça peut être parce qu'il avait rien de virtuel juste du cruel. Ce soir c'est tranquille dans le goulag y'a pas trop de circulation, c'est les vacances de la construction et les ouvriers qui restent travaillent pas après cinq heure. Seul en méditant ce que je vais vous écrire, c'est assez terrible de sentir le temps passer et d'écrire... Y'avait ce vieil écrivain dans un atelier d'écriture qui se faisait un orgueil de ne pas dire qu'il écrivais. Hier dans une émission y'a une dame qui disait ne pas faire des phrases de plus de sept mots quand elle parlais à son fils schizophrène, en voilà un à qui on ne demanderas pas de lire Marcel Proust. Tiens! D'aussi loin que je puisse me souvenir l'été j'ai toujours essayé de lire Proust sans jamais réussir et cette année j'ai laissé faire. Bon! Je viens de voir l'autobus l'Anonyme qui sert des hot-dogs et pratique les premiers soins sur les gens désespérés qui habitent la nuit du goulag, les sans toîts, les poqués à l'os... Lentement le ciel se dégage, la nuit arrive. Je sais pas pourquoi je pense au Caravage peut-être à cause du clair-obscur mais de ma fenêtre y'a rien d'érotique et ma "période" voyeur est terminé. J'ai mis Morrisson hôtel des Doors, un classique rock on se fait vieux j'écoutais ça dans mon adolescence. Je vais dire comme le photographe disait, c'était un beau courant. Les lampadaires du parc éclairent et j'écoute waiting for the sun, j'attend le soleil, le matin je suis moins angoissé.... Je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Wally Berny