jeudi 2 août 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je dors debout, j'ai fait l'erreur d'acheter du décaféïné. C'est toujours la canicule dans le goulag hier soir y'a eu des éclairs et du tonnerre mais pas de pluie. Charest a déclenché des élections, rien a dire, rien a dire qu'on a besoin de changement mais que quiquonque soit élu ça va rester pareil. Je me réveille lentement me suis fait un café filtre. J'ai hate de partir en vacances. Le matin ma vie intérieure est pas mal c'est une nouvelle journée où y'a rien de brisé. Je m'ennuis pas la nuit. Je dis tout et son contraire. Viens de lire Trou de mémoire d'Hubert Aquin très moderne pour l'époque c'est pas de la littérature de curé ai aussi regardé Polisse un premier prix du festival de Cannes, y'a une scène extrèmement touchante où on sépare un enfant de sa mère, j'en ai pleuré. Je pense à cette époque où on disait que réfléchir avoir une pensée c'étais de la masturbation intellectuelle... J'ai pas trouvé le moyen d'arrêter ma matière grise. "Je pense donc je suis" mais a quoi? Je vais déjeûner... Je vous reviens... Voilà c'est fait! J'ai mangé en pensant au petit déjeûner de l'Hôtel du nord. La semaine passé j'ai pris une longue marche à l'extérieur du goulag on m'a laissé sortir de la zone... Au parc Lafontaine y'en a toujours un qui nourris les pigeons, me suis arrêté dans un bistro au café et au muffin dégueulasses. Bientôt je pars pour les états, les U.S.A., on me laisse libre de sortir du goulag parce qu'on sait bien que je vais revenir au bercail. C'est comme disait un lecteur de P-A-T insignifiant ce que j'écris pourtant je cherche la poésie mais j'en reste au banal du quotidien. Vous pouvez me dire pourquoi on retrouve dans le goulag le plus de grano, végé, écolo aux mètres carrés? C'est le ramadan, le grand jeûne c'est surement très bon pour la santé. Malgré le climatiseur le temps est lourd. C'est étonnant d'entendre les gens jamais satisfait de la température, pensés à ce que ça seras les deux pieds dans la sloche cet hiver. À Rédio-Kénada ils parlent de la guerre en Syrie, venez pas me dire que si je fait la volonté de Dieu ça va s'améliorer... Je pense à Madame Pineault qui faisait des collages la nuit pendant ses rages de dent... Un souvenir qui ne veux rien dire d'autre que mon affection. C'est calme dans mon coeur, dans ma tête aussi, j'ai pas de nostalgie, mais si un peu je m'ennuis du parfum des champs. Hier j'ai appris à la télé que Jack Kerouac était l'amant de Gore Vidal!!! Ce qu'il faut pas entendre mais la littérature c'est compliqué, le vrai, le faux, la fiction, la réalité... Comme toujours je sais pas comment terminer mes folies. Ça y est c'est ici!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Slowly Berny

lundi 30 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! First, pour les amateurs de contre-culture des années soixante dix, l'édition intégrale de Mainmise est disponible sur la toile, je crois que l'adresse c'est Mainmise.ca sinon y'a google. On y trouve entre autre un Denis Vanier, le poète, qui fait l'éloge du végétarisme, quand on sait comment il a finis c'est étonnant. On y trouve aussi des textes gay militant on étais loin de la gay pride et du village et pour en rajouter cette année ça se célèbre dans le vieux Montréal. Mainmise c'était aussi l'utopie chose que beaucoup de gens ont laissés tomber, j'allais écrire que les gays étaient le fer de lance de cette utopie mais je vais encore passés pour homophobe, à l'époque de Mainmise c'était extraordinaire d'être homosexuel, maintenant tout le monde est rentré dans le rang avec l'argent rose. Mainmise c'était aussi une révolution graphique et musicale, dans les premiers numéros on y parle de tout les groupes rock de ces années. Quarante ans plus tard à part le Velvet underground je dirais que c'étais la musique mainstream d'une révolution ratée. Ce qui m'amène à la question, le mur de Berlin est tombé, le rock est devenus une musique de mon'onk, qu'est-ce que je fait de mes cinquante six ans bientôt? Les étudiants semblent avoir repris le flambeau, j'essais de réfléchir en écrivant. Moi je crois que plusieurs se réclamaient de la contre-culture en faisant de bonnes études et ils ont pris le pouvoir pour reproduire les scandales de la C.E.C.O. de ces années là maintenant on a la commission Charbonneau plus ça change plus c'est pareil.... Mainmise c'était aussi le dérèglement des sens malgré les quelques faux-jetons qui parlaient de ça sans avoir consommer, mais oui la consommation de substances ça peux menés à la spiritualité malheureusement dans les réseaux underground la dope était souvent de mauvaise qualités, ça en a mené plusieurs aux suicides... Quoi dire de Pénélope l'éditrice elle était fidèles à ses idéaux même si parfois ils étaient partis... Les années Woodstock c'est toute une génération a qui on a fait croire des choses, une génération qui avait de bonnes valeurs mais qui s'est fait fourrer par les marchands du temple... Les petites pipes à hasch ça coutais cher et tout le déguisement de prolétaire a commencer par les bottes de travail et plus doucement le macramé, ça se payait... Quand même on vois encore des alcooliques toxicomanes tripper sur Janis Joplin, Jimi Hendrix, Brian Jones, Jim Morrisson, Kurt Cobain, Amy Winehouse la musique des désespérados. Je vous laisse là-dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gently Berny

samedi 28 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Viens de lire sur l'anti-virus qu'il y a un administrateur pirate, ça semble pas trop grave l'analyse est terminée. Je crois que ce matin je vais marcher. Je pense aux élections qui s'en viennent, à comment je vais voter Québec-Solidaire, dans le goulag je suis pauvre donc à gauche. Je suis pour le partage équitable... Dehors quelqu'un crie ça sonne comme un vieux matou et sa chatte en chaleur. C'est samedi, un samedi de vacance, je me rappelle dans mon enfance l'odeur de l'herbe dans le champ, les cabanes dans les arbres, il n'en reste plus rien, le bois, le marais derrière la maison c'étais notre territoire. Que de jeux on y a joué et on fumais en cachette. J'arrive pas a croire comment j'étais petit, j'étais enfant... C'étais l'été parfois on s'ennuyais parce qu'il faut bien, on se réjouïssais de la saison des bleuets, de la traversée du Lac-Saint-Jean même si il étais déjà loin le lac. Je crois que je vous ai déjà écris le jingle radiophonique qu'on entendais dans l'auto, "Piékouagamie", je crois que c'est le nom amérindien du lac. Je pense à ma mère qui parlait à son arbre, à mon père qui a abattu l'arbre, parler à un arbre c'est une coutume qu'on a perdu dans le goulag pourtant un arbre c'est dans le silence ça écoute avec respect. Il est cinq heure lentement le jour se lève. J'ai rêvé à un chauffeur de taxi qui avait plusieures autos et qui voulait m'en donner une... J'ai mis la radio, on y parle de dromadaires y'aurait de la place pour eux dans le désert du goulag, "qui dis capitalisme dis aculturation". J'essais de voir dans quel genre de culture je suis. Je crois que c'est celle du métèque... Le ciel est rose et bleu à l'est le soleil se lève... J'ai pris une douche, me suis parfumé... Je pense à la Pointe Bleue à comment j'avais peur des autochtones que j'assimilais aux apaches des mauvais films western. Dans le goulag pas loin du centre amitiés autochtone dans la station de métro on se saoûle... J'aimerais avoir du sang amérindien mais je crois pas... Je suis canadien-français dans le goulag municipal... Je pense au shaman, le sorcier qui aurais pu me soigner et oublier le Lakota ce médicament de charlatan. Certains jeunes ne pensent qu'a la culture nomade ils essaient de ressuciter ça mais y'a longtemps que nous sommes sédentaires, nomade que pendant les vacances... Soudain y'a un parfum de charcuterie, je pense au prosciutto j'en ai la saveur dans la bouche. Il est presque six heure je vous laisse là dessus pour allé me promener dehors. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Porky Berny

mercredi 25 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! C'est le beau milieu de la nuit. Je vous écris je ne sais quoi, hier c'étais feu d'artifice dans le goulag. Le quartier était envahis de mauvais amis qui sont venus voir. D'une fois à l'autre je me souviens pas de ce que je vous écris. Je m'excuse encore une fois à l'"aumônier" de pas l'avoir reconnus. Un conseiller spirituel voilà quelqu'un dont j'aurais eu besoin y'a longtemps au début de la maladie. Mes pensées en boucle sont toujours présentes le mieux que je peux faire avec ça c'est de réciter le Notre Père, après le long soliloque continus. Je me fracasse dans cette pensée artificielle même quand je lis ça se superpose à ma lecture présentement je lis le nazisme et la culture, la vraie folie, la folie du génocide. La politique assassine, l'imposition de l'art aryen, l'homme fort.. Cette semaine à la télé on a vu le prèsident français prendre la responsabilité du peuple pour la rafle du Vel d'Hiv. Ici au goulag c'est le calme ça nous arrive parfois d'être anti-sémite mais c'est en regardant ce que fait Israël. Au goulag ça nous prendrais un grand mur comme à Berlin, ça nous protègerais des quèteux du centre-ville. Je vous entend lire vous prenez ça au sérieux quand même pour le mur une petite visite à Ville Mont-Royal serait très instructive, ils ont même leurs vigiles. "Si la police s'appelle Alice" J.P.Ferland. C'est bête j'ai oublié le nom des spécialistes de la Thora, un rabbin voilà... C'est affreux avec les années j'ai de plus en plus de difficultés a nommer. Avec mon rabbin je reviens à mon lecteur conseiller spirituel qu'est-ce qu'on fait quand on ne peux nommer Dieu? Après la Shoa semble que Dieu est impensable... La schizophrénie on pourrais considérer ça comme une religion, un état mystique, le bon et le mauvais exacerbé et la peur aussi, la peur de soi et des autres, cette espèce de plongée dans son âme qui révèle le pire dans la psychose... Mais je m'égare je suis pas psy et les prêtres rajoutent au délire de ceux qui souffrent. Je ne peux rien y faire. Je vous écris de ma nuit apaisante quand je sais que tout le monde dors et que le calme survit dans la nuit noire. J'essais de faire de la poésie j'y arrive pas, je plonge au plus profond de mon être et ne trouve qu'une douleur à la poitrine, une angoisse fondamentale, fondamentale un mot utilisé à tort et à travers... Je m'en vais où avec ça, la souffrance nocturne, le mal aux lampadaires, vous voyez j'écris des niaiseries incapable de poésie. Je me console en pensant qu'il n'y a de bons poètes que mort. Voilà un sacrilège... Le temps passe la nuit s'en va... J'ai pris mon petit déjeuner. Je pense à rien parfois ce que j'ai dans la tête c'est très légumes, potager avec de mauvaises herbes qui envahissent ma matière grise. Je devrais me faire jésuite, la mauvaise foi ériger en système... et voilà Richelieu mais non c'est pas lui qui a fondé les jésuites c'est Ignace de Loyola, je pense à Richelieu pour le rouge du cardinal qui étais pourtant une éminence grise... Si j'étais vraiment de mon temps je vous parlerais du sida mais ça me tente pas, une maladie ça suffit sans compter mes différents problèmes de personnalités et pour la littérature on repasseras. Je suis qu'un autre malade blogueur "littéraire" la littérature elle est encore dans les vrais livres j'espère y arriver un jour. Je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Nightly Berny

lundi 23 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Votre vieux mon'oncle est fatigué d'être schizophrène, malheureusement cette maladie là donne pas de vacances juste des répits mais je me rétablis lentement. Comme beaucoup de chose c'est une journée à la fois... Je suis écrivain vélléitaire, un plumitif... Y'a fait chaud dans le goulag, de l'orage aussi maintenant il pleut c'est bon pour le potager de ma douce. J'ai mis le jazz du bourgeois c'est encore permis dans le goulag, on a longtemps rêvé dans un quartier pas loin d'y rencontrer des musiciens célèbres, on pouvais les entendre mais pas question de discuter, entre les sets ils prenaient leurs drinks, de toute façon j'avais rien a dire après le deuxième sets j'étais saoul parfois je reconnaissais le classique Summertime, "living is easy" y'avait ça de bon les nuits d'été on se gelais pas les pieds, mais on se gelait la tête disait Plume Latraverse. Souvent je suis jaloux du talent des autres, moi je suis "born to lose"... J'ai voulu faire mon smart ça m'a mené dans le goulag à l'ombre de Parthenais, c'est pas plus mal. Je sais pas si je vous l'ai déjà raconté ce prof qui disait que les poètes ratés ça existais pas, je l'ai cru et cet autre qui disait que j'avais une voix et une voie. J'essais de la suivre mais ça avance pas vite. La pluie a lavé la fenêtre, une chaleur mais on est pas en Amérique du sud bien que la radio essais de nous le faire croire. Comme d'habitude j'essais de vous bizouner un texte, de vous gosser un langage, une parole. Je pense aux écrivaines à leurs délicatesses, y'avait peut être Josée Yvon qui étais dure mais faut comprendre son univers. Son univers étais sans arobas, je sais pas pourquoi je dis ça peut être parce qu'il avait rien de virtuel juste du cruel. Ce soir c'est tranquille dans le goulag y'a pas trop de circulation, c'est les vacances de la construction et les ouvriers qui restent travaillent pas après cinq heure. Seul en méditant ce que je vais vous écrire, c'est assez terrible de sentir le temps passer et d'écrire... Y'avait ce vieil écrivain dans un atelier d'écriture qui se faisait un orgueil de ne pas dire qu'il écrivais. Hier dans une émission y'a une dame qui disait ne pas faire des phrases de plus de sept mots quand elle parlais à son fils schizophrène, en voilà un à qui on ne demanderas pas de lire Marcel Proust. Tiens! D'aussi loin que je puisse me souvenir l'été j'ai toujours essayé de lire Proust sans jamais réussir et cette année j'ai laissé faire. Bon! Je viens de voir l'autobus l'Anonyme qui sert des hot-dogs et pratique les premiers soins sur les gens désespérés qui habitent la nuit du goulag, les sans toîts, les poqués à l'os... Lentement le ciel se dégage, la nuit arrive. Je sais pas pourquoi je pense au Caravage peut-être à cause du clair-obscur mais de ma fenêtre y'a rien d'érotique et ma "période" voyeur est terminé. J'ai mis Morrisson hôtel des Doors, un classique rock on se fait vieux j'écoutais ça dans mon adolescence. Je vais dire comme le photographe disait, c'était un beau courant. Les lampadaires du parc éclairent et j'écoute waiting for the sun, j'attend le soleil, le matin je suis moins angoissé.... Je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Wally Berny

samedi 21 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il est minuit quarante trois. Je pense au geste surréaliste du fou d'Aurora, y'a eu des morts pour l'art et j'ai pas aimé les explications du psychologue à RDI. Dans les médias ils ont toujours besoin d'expliquer de comprendre. Ce geste là c'est du non-sens, les films américains sont souvent violent pourquoi s'étonner que ça se retourne contre eux. Le gars voulait tuer, détruire ses semblables il voulait faire mal sans Batman pour l'arrêter. Juste que j'écrive ça dans mon blog ça me rend suspevt, le blog est devenus l'outil des pervers. J'ai quelques prières pour les familles des victimes. Je vais maintenant avoir peur d'aller au cinéma. Je pense à l'abolition du registre des armes à feu, un geste stupide... J'ai pris un café, je veille il est une heure. Je pense au night life au cauchemar climatisé... Dans les bars y'a toujours plus d'hommes que de femmes comme des rapaces ils se jettent sur la proie féminine, peux importe de quoi elle a l'air. Je pense au mts à la toxicomanie aux longues nuits a boire du cognac dans des tasses à café... Chez moi ça sent l'écurie mais y'a pas de chevaux., viens de me relever ai rêvé avoir eu une chemise en cadeau, elle était toute douce. J'ai des brûlements d'estomac, j'ai trop mangé de hot-dogs. Je me relis comme toujours je sais pas où je vais. Je pense aux chroniques de Foglia, ils s'en tire bien c'est un passionné de vélo, c'est le seul poète dans les journaux. Je pense a m'acheter des poids que je porterais aux chevilles pour marcher. Je me fait les boulets que je peux. J'étais couché avec ma douce dans le rêve je rêvais qu'on se faisait marquer un but. C'est le matin j'ai dormis plus longtemps que prévu. La nuit est supposée porté conseil... C'est le premier jour des vacances de la construction mais j'ai pas eu de quatre pour cent. Quand je suis bien reposé j'en ai moins a dire. Le goulag est tranquille ce matin, le ciel est bleu pas un nuage... J'ai mis la radio, le climatiseur ronronne... "j'ai mal à l'amour, j'ai mal dans les yeux" une chanson de la merveilleuse Isabelle Boulay, c'est jours ci ce sont pas mes meilleurs blogs je crois que la source se tarie, va falloir dynamiter pour avoir de l'inspiration claire et limpide. Je navigue un peu sur la toile. Je pense à mes lecteurs en vacance en République Dominicaine, il dois faire chaud... Musique brésilienne à la radio c'est superbe, on a envie de se déhancher comme si on étais au carnaval de Rio. Je reviens aux blogs et à la maladie, c'est de la folie, les vrais écrivains ont la mainmise sur le livre, les aspirants écrivent sur l'écran tableau, ça plait pas aux artistes du verbe tout le monde le sait les mots sont le monopole des étudiants en littérature, mais moi je prend la liberté, je vous parle du goulag où y'a pas une voiture ce matin, on est pas au travaux forcés on purge notre peine dans l'oisiveté en sachant très bien, parce qu'on l'a adopté, qu'on sortiras jamais du goulag. Je termine là dessus. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Sunny Berny

jeudi 19 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ajourd'hui je vais vous parler de stigmatisation où de comment les gens vous font sentir que vous êtes différent. C'est certainement pas parce que je travaille pas, le goulag est habité presque majoritairement par des gens sur l'aide de dernier recours. On tente de le gentrifier notre goulag mais c'est difficile on est trop près des refuges pour sans-abris. La misère la plus abjecte côtoie l'apparente richesse. J'écris bien apparente car vous savez bien que les condos de deux cent milles dollars sont financés par la banque, qu'un pépin arrive et voilà que notre "propriétaire" se retrouve à l'accueil Bonneau et à la maison du Père. Je suis pas très gentil aujourd'hui... Je pense au projet Chez soi qui fournis sans condition un appartement à certains sans-abris , c'est bien ils vont pouvoir se soigner les pieds et souffler un peu. Cette semaine j'ai pas vu Gabriel le camelot du journal L'Itinéraire au métro Berri j'espère qu'il lui ais rien arrivé. Je suis plein d'admiration pour ces gars là qui vendent leurs magasines rain or shine comme on dis en anglais. Je vous avoue que de me faire solliciter à toutes les fois que je sors je trouve ça un peu fatigant surtout que je me sent coupable de pas donner. Je suis pas "capitaliste" je suis pour le partage mais je sais très bien que les jeunes itinérants me classent dans la catégorie des gros porcs. Quand je parle de sollicitation je vise pas les gars de L'Itinéraire eux vendent un produit un très beau produit et c'est bien. Je pense à ceux qui quêtent pour "manger" dans le goulag on peux manger gratuitement à tout les jours. Je sais je l'ai fait et si c'est parce que t'a peur de te faire empoisonner quand j'ai eu assez faim j'ai mangé. Je pense à l'excellente soupe de la maison Labre que je remercie beaucoup. Trompez vous pas j'ai jamais été sans abri, itinérants, chambreur oui c'étais mon passage dans la nuit... Quoi dire des rues du goulag peuplées par une faune bigarrée de gens qui vivent là parce que le malheur les a frappé et qui n'acceptent pas l'inacceptable... Quand on parle de stigmates en voilà qui sont beaucoup plus stigmatisés et je pense aux policiers qui font du profilage qui distribuent les contraventions à qui mieux mieux. Les rues, la police, le désespoir j'ai passé prêt d'y rester dans la rue les policiers avaient dégainés leurs armes et j'étais trop gelé pour voir que c'était à cause de moi. Y'a tant a dire sur les rues du goulag la nuit maintenant lentement le jour se lève, le goulag s'éveille on va recommencer tout les petits traffics, le jour dans le goulag on y dors aussi. Je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Streety Berny