mardi 17 janvier 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui on est passé de la neige au verglas à la pluie. J'ai recommencé a m'intéresser aux malheurs de l'humanité... Comme souvent ça démarre lentement en pensant faire de la littérature avant d'être broyé par une souffleuse dans un banc de neige... Je pense encore, si je me souviens bien, à Flaubert et a son désir d'écrire un roman sur rien, c'est difficile, on a tous malgré tout un petit quelque chose... Y'a pas de journée fériée avant un bon bout de temps mais je crois que les enfants ont des classes de neige. Tiens je vais vous raconter ma soirée mon ce soir, je lis en écoutant une station de musique folk très canadian ou y'a même une version de l'hymne national à la guitare, c'est tranquille dans l'édifice, le téléphone sonne pas souvent mais je vais laisser ça à la chanson de Breen Leboeuf... J'ai vraiment pas le blues... Souvent quand j'ai rien a dire je tombe dans la scatologie maudite marde... Je sais bien l'autre écran vous en demande beaucoup avec toutes ces émissions, moi je regarde parfois, si j'avais le talent je deviendrais scripteur. La télé est toujours bien ancré dans le vécu des gens. J'ai toujours pensé qu'on étais occupé a regarder la vie des autres plutôt que de vivre la sienne. Je pense pas qu'avec mes écrits je devienne la risée... À moins que ça ne soit déjà fait, riez tant mieux!!! Mais je vous remercie comme ils font à la télévision de me laisser entré chez vous. C'est certain que c'est plus facile de s'éfouairer devant la télé que d'écrire un texte en essayant de bien conjuguer les verbes... Je pense à mon lecteur fossoyeur, que je salut ici, lui qui connait la grammaire comme personne. J'espère qu'il tondras, le verbe tondre au futur c'est pas très beau mais enfin vous comprendrez qu'il ne peux pas tondre maintenant, au dessus quand je serai mangé par les vers... Mais oui à toute les fois que vous me lisez c'est comme si je m'invitais chez vous toujours heureux que pour vous ce soit pas du spam, pas du Pam du spam en français ils écrivent du pourriel. J'ai pas le sens de l'humour, je sais bien qu'un one liner qui punch c'est payant. Mais j'ai pas ce talent là et dans l'humour comme ailleur ça se mange la laine sur le dos. Je préfère qu'on me tricotte des chaussettes. Je regarde dehors c'est du verglas j'espère qu'il y auras pas de panne d'électricité... À la radio spread your wings and fly away, non je m'envolerai pas, je plane, je plane... Bon! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Icy Berny

dimanche 15 janvier 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Pendant que nos lecteurs globe-Trotteur prennent la chaleur du Mexique, ici on se gèle les couilles... On félicite notre lecteur de Deux Montagnes pour l'acquisition d'une magnifique bête. Je laisse là la troisième personne et vous écris à la première. Bientôt si les choses vont bien je serai agent culturel de l'institut de santé mentale Hyppolite Lafontaine. Vous allez me dire que c'est ça? Premièrement il s'agit de changer la vision du commun des mortels sur l'institut, en faire un endroit de soins et de cultures. Mon rôle seras celui de faire connaitre des oeuvres et de faire savoir comment il est important d'explorer les oeuvres de plusieurs artistes. Je peux vous donner des exemples, des noms, Claude Gauvreau, Jacques Ferron et l'éternel Nelligan des figures connues, à l'international on peux nommer Antonin Artaud et Salvatore Dali avec sa méthode de paranoïa critique. Je veux aussi me donner comme défi de faire connaitre des oeuvres méconnues mais néanmoins importantes en essayant de donner le désir de voir, d'entendre, de lire. Pour moi c'est un travail d'Hercule je ne sais pas si j'y arriverai mais je vais essayer. Je m'attarderai pas seulement sur ce qu'on appelle le "grand" art mais aussi l'art populaire. J'essairai aussi de faire connaitre avec sérieux les oeuvres de mes pairs qui ont séjournés à HLHL. Je crois que c'est important l'expression d'une sensibilité mérite toujours qu'on s'y arrête souvent c'est l'unique moyen pour la personne qui souffre d'alléger cette souffrance de faire savoir qu'elle vie des moments difficiles, comment dire? S'agit pas seulement d'expressionnisme mais aussi du désir de construire quelques choses de produire malgré les qu'en dira-t-on... Ma tâche seras celle là aussi je crois, donner de la valeur à l'institut et aux oeuvres qu'on y produis qu'on y produiras, rendre les murs de HLHL plus accueillant et essayer de déstigmatiser le nom de l'institut, les gens qui y séjournent qui y travaillent. Là je pense à mon lecteur professeur d'histoire de l'art et vrai critique parmis les critiques, j'aurai peut-être besoin de son aide et réclame d'avance son indulgence. Je sais pas pourquoi je pense à la maison d'Arthur Villeneuve à Chicoutimi, aux murales à Montréal, à la murale du deuxième étages au pavillon Bédard à HLHL, y'a quelque chose qui relie ça en dehors de la beauté de la naïveté, un goût de montrer de dire et surtout de créer ... Bein non! Vous me verrez pas avec mon portuna comme écrirais le docteur Ferron, je suis pas docteur mais je vais essayer de prendre le pouls des oeuvres des créateurs de les faire vivre pour vous. Ce que j'écris là c'est un peu une introduction à ma présence sur le site de HLHL. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Artsy Berny

mardi 10 janvier 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! C'est dégueu, je fait de l'eczéma sur les doigts... Cette semaine grâce à mon beauf je me suis mis a penser au professeur Choron dans le magazine Hara-Kiri et de son fameux "qu'ils crèvent" désinvolte. Ça me manque beaucoup ce genre d'humour, les cons de terroristes y sont surement pour quelques chose. Bon! Maintenant on est dans le vrai hiver quoi que cette année y'a pas beaucoup de neige dans la région de Montréal pour nos amis français disont que Montréal c'est pas le meilleur endroit pour faire de la motoneige. J'ai toujours méprisé ce "sport" je préférais le ski de fond, plus écologique. Je dis rien, je dis rien je lis présentement le dernier Victor Lévy Beaulieu avec son langage d'une truculente verdeur, le langage de chez nous magnifié cent fois, on diras après que les québécois on peux de mots s'tie! Pour écrire comme lui. Non cette année c'est pas encore la grosse estie d'hiver sale... Au Québec quand on a rien a dire on parle du climat c'est aussi une façon d'aborder l'autre qui implique pas grand chose, une entrée en matière... Aujourd'hui je vais marcher je crois cherchant dans le centre-ville un visage avenant, un sourire affectueux que je ne trouverai que chez les commis de boutiques en tout genres qui accueillent le client croyant y faire de bonnes affaires. J'ai toute la difficulté du monde a me renouveler c'est vrai qu'écrire c'est toujours du recyclage, des idées de seconde main. Je m'étouffe avec mes mots, je tousse, je crache mais c'est jamais nouveau, contrairement à ce que ma newsletter laisses a penser. Les sociologues ne voient jamais de nouveautés, les poètes non plus ils râbachent le passée en espérant à long termes, c'est pas des diseuses de bonnes aventures... Je suis dans le silence, je joue au cistercien qui sonne les mâtines, la vie est dure... Je prie, je prie, je vous prie je ne sais pourquoi de me laisser une chance, quoi que la pitié c'est jamais bon. Je brode des mots dans ma cellule de fou. J'essais de rajouter à l'ordinaire, tout y passe j'ai des chocs d'électricité statique, je me traîne les pieds sur la moquette. Je répond au téléphone et je m'électrocute les lèvres quelle saloperie... J'attend le matin, la lumière du jour... J'ai mis la radio ils parlent d'Haïti, c'est fou la vitesse ou on se sent coupable, l'information, l'information est-ce bien nécessaire? Qu'est-ce que je peux faire? Écrire dans mon créole à moi... C'est justement ce que la Croix-Rouge fait elle donne de l'information aux Haïtiens ignorants. La radio c'est de la vie comme si on se sentait plus vivant, on me parle, on nous parle mais parfois je crois qu'on nous dis quoi penser. N'hésitez pas à vous inscrire comme membre du blog, je vous donnerai de la guenille à mâcher. En politique, en plotilique, ça défroque d'un parti pour adhérer à un autre, ça change quoi? Rien!!! Je ne m'encanaille plus sur la main, j'étais un bum d'opérette, pour les amis français la main c'est l'artère centrale qui sépare l'est de l'ouest à Montréal. Ce matin c'est la rentrée scolaire, on en a rien a faire.... Je crois que je vais terminer là-dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Early Berny

vendredi 6 janvier 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Premièrement je veux remercier tout mes lecteurs qui ont fait des commentaires sur mon spécial Douglas. Merci! Aujourd'hui j'ai marché trois heures dans le centre-ville, ai visité la galerie Vav de Concordia une exposition avec des airs de boutique à bois, pour ceux qui savent pas on appellait boutique le petit atelier de l'ébéniste artisan, des oeuvres de Jackson Darby, John Gunner, Gabriel Baribeau, Maxwell Evans, Simon Zaborski, une excellente recherche esthétique entre le grand art et l'artisanat avec comme toujours un questionnement dans notre position vis-à-vis ces oeuvres. Je me suis aussi procuré un disque du très canadian Gordon Lightfoot dont je me lasse jamais et un livre sur l'état du monde. Ce matin à Rédio-Kénada y'avait une ligne ouverte sur la culture générale, ils ont oublié de dire que lire ça permettait parfois de rester vivant. L'invité était Normand Baillargeon le chantre de l'anarchie à l'U.Q.A.M. c'était intéressant. Comme toujours dans ce genre d'émission y'a une autodidacte qui a téléphoné, j'ai pas réussis a me raccorder à elle. Cette semaine j'ai regardé les actualités de cinq heure et les nouvelles française de France. Un français sur sept est seul. Je pense à l'ami Magre qui me fait l'honneur de lire mon blog dans les vieux pays. Semble que j'ai pas réussis à l'intéresser avec mes textes de Noël et de la nouvelle année. Ils ont fabriqué de la neige sur l'île Sainte-Hélène à Montréal pour en faire un château, une sorte d'hôtel pour ceux qui veulent l'exotisme des grands froids et ou on laisse pas un chien coucher dehors. If you could read my mind une grande chanson de Lightfoot que j'écoute et réécoute, parfois j'aimerais que ma douce lise mes pensées ça m'enlèverais un poids. Je pense à ces gens croisés dans ma dérive, j'étais drifter y'a longtemps. J'ai finalement pris racine dans un petit édifice rue Sainte-Catherine. La vie de nomade urbain c'étais pas pour moi maintenant je suis sédentaire et je m'en porte pas plus mal. La photo rend pas justice à l'exposition fallait être là... Du côté des latrines c'est très créatif avec des "libérez les rectums" comme graffitis. Je sais pas pourquoi je lis ça. Le parc en face est tout blanc et le chien blanc disparait, un pelage de camouflage. Je me fait un café. À Montréal quand on reste longtemps dehors ça deviens difficile de ressortir. Le froid toujours le froid... Comme culture générale je me sent abrutis parce que j'ai pas créé le P.C. ni même un logiciel d'exploitation quel sale mot exploitation on en est encore là. Mon blog... Des milliards de blogs qui tente tous de se démarquer, je crois que c'est sur la durée que ça se joue mais bientôt y'auras internet trois point zéro ou je ne sais quoi... Aujourd'hui c'est l'Épiphanie, on rend hommage je crois au Roi des rois, l'or, l'encens et la myrrhe et dans le studio aux odeurs louches je fait brûler de l'encens. C'est Zen l'encens. La musique joue, j'arrête j'y porte attention et je reviens au texte. J'espère que ça vous intéresse... Ouais!!! À l'époque on se remettais des fêtes en écoutant le Blue Rocket Special avec J.D.Slim dans un bar très fréquenté du bas de la ville. Cherchez pas ça n'existe plus vous devrez réinventer vos hangovers. Je me lève jette un coup d'oeil au baton d'encens, j'ai pas envie de foutre le feu... Comme on dis je suis rendus au bout de ma corde. Excusez là!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Snowy Berny

mercredi 4 janvier 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Encore debout au beau milieu de la nuit, il reste quelques jours avant la fête des rois et sa fève. Ça aussi c'est une tradition qui s'est perdue, on risque plus de perdre une dent en croquant la bean Cette fève marquait vraiment la fin des célébrations c'étais le retour au quotidien. Je crois que c'étais le retour à l'école. Y'en a plusieurs qui plutôt qu'être de la rentrée allaient se réfugier dans les arcades pour essayer de devenir des pinball wizard merci au groupe rock The Who pour l'immense Tommy. Les pinball machines un ticket pour l'enfer, la machine qui tilte, game over et on recommence ça sonne ça brille, je suis jamais arrivé à la battre... Mais nous à la brasserie on avait une machine, une table de ping pong électronique. Quelques un passaient des après midi dessus... À coups de vingt cinq cennes dans le juke-box et dans la machine on s'en gardait juste assez pour tipper le waiter. Parfois on pariait, on gageait, une bière ou deux... ZZ Top qui joue en fond sonone, sharp dress man, m'a dire comme on dis dans ce temps là les hivers ressemblaient à des hivers y'avait beaucoup de neige, on jouait parfois au ballon balais sur la patinoire c'est là que je me suis fait péter les dents, une job pour l'arracheur... On pense à l'amie de notre lecteur retraité de la STM, on lui souhaite la bienvenue et on espère que notre lecteur lui feras lire ce texte qu'elle n'hésite pas a commenter. Y'a un autre de nos lecteurs qui reviens des pays communistes, en tout cas de ce qui en reste disont qu'il passe du calendrier chinois aux cigares cubains, on attend des nouvelles et on lui souhaite un retour en douceur, les restaurants exotiques n'ont pas encore été nationalisé... Tant qu'a parler voyage on salue notre couple de lecteurs à Mérida aux Mexique pour paraphraser le chanteur "y'en a qui ont toutte pis toutte les autres ont rien" mais c'est sans malice, ils savent s'organiser et ils le méritent. Je sais pas si à son retour notre retraité du cegep de l'Outaouais va pouvoir nous chanter la Cucaracha par coeur... Ça ressemble à un courrier mondain ce que je vous écris là... Je vous ai déjà parlé du snack-bar chez Philippe, la quintessence de la libre entreprise si jamais vous êtes dans le bout et que vous avez faim faites moi signe on iras dégusté un burger et une patate... Les artères, les artères municipales sont pas trop bloquées... J'en profite pour me gratter le dos avec un couteau en pensant à ma douce qui le fait si bien avec ses doigts. Je vous écris ça assis en bobette, devant l'écran en écoutant les camions qui passent sur la Catherine. Je fait dur... Je peux pas m'arrêter de pensés au groupe mexicain Los Tres Compadres mais je crois qu'ils avaient comme public Los Tabarnacos qui chantaient Guantanamera en coeur avec eux, je crois que c'était des mariachis, y'a aussi La Bamba "yo no soy marinero soy capitan" quel étalage d'espagnol mais yo tambien autre chose a écrire... Et oui je suis le capitaine de ce blog qui dérive souvent parce qu'il navigue sans boussole bientôt ce seras la pêche aux petits poissons des chenaux, la cabane et le foi comme appât faut pas être dédaigneux mais ce poisson là j'aime pas ça, je préfèrerais pêcher avec des brimballes et des trous dans la glace pas loin d'une cabane sur le lac des Deux-Montagnes... J'ai un lecteur qui habite pas loin... Bon! Je vous laisse là dessus en souhaitant que nos voyageurs nous envoient un peu de soleil et de temps doux. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Mariachi Berny

mercredi 28 décembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Bonne année!!! Je vais essayer de vous pondre un blog du jour de l'an du temps des oranges dans les bas suspendus dans le salon. Faites attention de pas prendre un coup trop fort en écrivant ça je me rappelle de ces partys avec les bars ouvert... Revenons à mon enfance, j'ai eu l'insigne honneur de vivre ce qui est aujourd'hui une tradition perdue, la bénédiction paternelle deux fois plutôt qu'une le grand père et le père... Au jour de l'an dans ma famille on avait aussi des cadeaux, je me rappelle d'avoir reçu de la littérature, des livres et des bandes dessinées, j'adorais ces revues reliées, Spirou, Tintin, Pilote.... La lecture c'est toujours agréable de s'asseoir avec un bon livre même si certains croyaient pas que la lecture de b.d. mènerait à la "grande" littérature... Je devrais lire ou relire Homère... Maintenant je pense à la dinde de grand-mère à ces petits pois vert chaud à la table des enfants et à l'honneur qu'on nous faisait parfois de s'asseoir à la table des adultes... Papa je crois nous donnait une carte avec quelques dollars on était choyés... Pour ceux qui vivent au sud ici c'est vraiment l'hiver, ça fait cinquante cinq hivers que je passe et je trouve toujours les tempêtes de neige moins grave que les tremblement de terre... Je suis allé patiner avec ma douce, que j'embrasse ici pour me faire pardonner de mon caractère de cochon. Au jour de l'an je perdais pas une occasion de dénigrer la banlieue ses bungalows tous pareils aujourd'hui je me rend compte que c'était une vie de privilégié. Ce qui est quand même pas mal c'est de marcher pendant la tempête de neige dans les rues désertes du jour de l'an, entrer se recueillir dans une église du centre ville en pensant à l'année passée et à l'année qui viens... Y'a certain de mes lecteurs qui vont surement se souvenir de la fois ou on avait mis l'effigie de E.T. à la place du petit Jésus dans la crèche. Y'avait aussi les petits chats qui s'amusaient avec les glaçons dans l'arbre de Noël. Le temps des fêtes c'était aussi les vacances d'écoles, les parties de monopoly jamais finies... Y'avait aussi ce jeu de cartes Mille-Bornes... Les jeux de société après s'être gelé le bout du nez dehors et rentré au chaud. Je pense à l'espèce de chien-loup qu'on avait un malamuth fou fait pour l'hiver avec une toison luxuriante. Maintenant vous pensez, tout le monde fait ça un blog, j'en ai pas besoin, moi je crois que ce serait bien de dévelloper d'autres traditions comme un blog du jour de l'an. Une façon de témoigner de ce qu'on deviens de ce qu'on a été, de partager parce qu'il faut toujours partager ne rien garder pour soi seul surtout au jour de l'an, à la nouvelle année... Moi j'ai un défi devant moi celui d'aller vers les gens de tendre l'oreille et d'écouter, je suis pas très bon là dedans vous devriez entendre ce qui déboule de mon ciboulot. Parfois dans ma tête ça souffle comme dans une tempête de neige, les mots sont comme des rafales qui déportent dans toutes les directions. Au jour de l'an on écoutais nos disques aussi, les Beatles et tout ce qui étais à la mode pour les enfants de notre âge. Maintenant on s'asseois tranquillement sur le bord de la fenêtre et on regarde la neige tomber, les autobus passent et on en profite pour saluer notre lecteur retraité de la Société des Transports de Montréal... C'est blanc avec des traces de pas qui défont la virginité des trottoirs enneigés. Je pense aux temps durs à comment j'y ai survécu... Tiens! Tout à coup je pense à la culture, à comment c'est important parfois de s'accrocher à des oeuvres qui donnent du sens à la vie, qui réjouïssent, qui illuminent au travers de tout ce qu'il y a de judéo-chrétien. Si vous passez sous des feuilles de guï et que vous savez pas quoi faire embrassez vous! Je vous ai pas parlé de mes crises d'eczéma, j'angoissais déjà je ne sais pourquoi, au jour de l'an. J'ai oublié bien des choses de mon enfance suis étonné que la fin de l'année ne contiennent pas plus de souvenirs que ça... Dans tout ça je suis pas seul y'a des lecteurs de ma famille, j'entend encore papa chanter de vieilles chansons du répertoire de La Bonne Chanson... Y'avait aussi les forts que moi et mon frère on creusait dans les bancs de neige fait avec la neige du déblaiement de l'entrée de la voiture et encore les jolis traineaux que pépère avait fabriqué. Quoi vous écrire d'autre mon père disait qu'à la nouvelle année il fallait se réjouïr pas pleurer. Je m'imagine toujours qu'écrire sous le coup de l'émotion ça va donné de meilleurs résultats, c'est pas nécessairement vrai... Je vous ai pas parlé des shots de gin de mon parrain de comment il aimait jouer de l'accordéon... J'essairai pas de faire concurrence avec le Bye-Bye télévisuel, vous pouvez quand même l'écouter en reprise et moi vous pouvez me lire quand vous voulez. Y'avait aussi le jour de l'an chez ce même parrain dans le quartier Villeray, le sous sol était une vrai caverne d'Ali-Baba... Les années passent et j'essais toujours de me souvenir, il ne reste que ça des souvenirs, je serai pas mélancolique et je vous souhaite une heureuse année, du succès dans vos entreprises comme ils disaient et le paradis à la fin de vos jours! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Newy Berny

vendredi 23 décembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Les histoires de Noël il me semble les avoir toutes entendues. Je pense aux coeurs durs qui détaché de tout, sans musique, sans pardon, sans compassion font la même chose que le reste de l'année. Une phrase laide!!! Voilà ce que c'est. Je regarde dehors les gens sont pris dans les embouteillages on est bien loin de la féérie. J'ai un peu la nostalgie de ces émotions que je vivait à l'approche de Noël, on appelait ça l'esprit des fêtes pourtant j'étais souffrant, alcoolisme, toxicomanie, maladie mentale elles ont toutes fait parties de ma vie, la maladie c'est ce qui a longtemps tenue lieu de femmes pour moi. Je sais je devrais pas rendre ça public au cas ou on me stigmatiserait, que dire le stigmate est jamais aussi souffrant que la maladie, malade d'avoir trop rêvé... Maintenant je dois rester dans la réalité de peur que l'illusion me fasse rechuter. J'ai oublié le parfum de bière et de sueur que j'avais dans les célébrations de Noël. C'est pas fort ce que je vous écris aujourd'hui. C'est un noël urbain, un noël sur l'asphalte avec la garnotte et le ciment, un noël de char stallé avec un radiateur sauté... La ville et ses tentations, les gens derrière les vitrines de bar qui semblent s'amuser, je dis bien semblent, l'alcool est plus fort qu'eux... Des histoires d'alcooliques vous en avez surement déjà entendus, l'horreur... Ou qu'on soit n'importe la ville, le village on a toujours ce marginal cette personne qui n'entre pas dans les normes, souvent on les trouves drôles mais pourtant... Je me rappelle de Calixte et de sa moto, il étais très vieux pour rider une moto. La marge au goulag elle passe inaperçu, y'en a tellement de marginaux, des âmes en peine qui pissent sur la tombe de leurs géniteurs, des âmes à qui on a fait des choses impardonnable, des orphelins de Noël... Une culture de la folie urbaine, la défonce à la Bukowsky ça fait mal quand on s'endort la bouteille de Jack Daniel's à la main dans un hall d'édifice à logements. Vous allez me dire c'est toujours le petit renne au nez rouge mais le mien il a trente sept sortes de viande dans le nez et il est multicolore on appelle ça une couperose... N'empêche le p'tit Jésus ils viens au monde pour connaître le pire des bas-fonds, la croix mais il va s'en sortir divinement, si on y croyait juste un peu ça ferait pas plus mal, je pense à mes coeurs durs du début... Mon marginal je le vois aussi rentrer chez lui, une chambre dans une maison de chambres, il ouvre sa bouteille de vin pour alléger sa peine mais ça ne fait que la rendre plus lourde et il pleure, il pleure dans sa dépression de Noël alcoolique. Noël sur la brosse, la même que l'an passée et les années précédentes, ça fait mal et les mites se réveillent dans les tiroirs de vieux vêtements. Je parlerai pas des mythes comme celui du café qui désaoule. Je vous écris ça quelques jours avant Noël. C'est la dernière partie du Canadien avant Noël on s'en va vers une défaite c'est une honte. J'ai fermé la télévision et je vous écris. J'espère un peu de neige, des bonhommes de neige pour les petits enfants Théo, Éloi, Antoine et Alexia, je leur souhaite des fêtes remplies d'amour semblables à ceux de mon enfance. Je peux pas m'empêcher d'avoir un petit pincement au coeur pour nos ainés qui sont partis. J'étais supposé avoir un partage de mon rétablissement sur le site de l'Institut Douglas, je suis déçu il est pas là c'est peut-être parce que je suis un gars de l'est... Dans l'est un "fou" ça fréquente le tout nouvel Institut de santé mentale de l'université de Montréal. Vous vous en fouttez vous avez le droit, quand il s'agit de folie les gens ont peur de ça... Moi j'ai besoin d'un refuge dans la solitude du Goulag c'est là que je risque le plus de rencontrer Saint-Sylvestre. Petite neige, pas assez pour les traineaux, bon! Je me suis mis en mode cantiques de Noël. Je me demande si vous allez trouver le temps de me lire dans toute vos activités. Je me peux pus d'attendre j'ai hate de voir tout le monde... J'essaye de mettre de la viande autour de l'os... Mon partage sur le site de Douglas est à venir il en placent un à la fois pour titiller le monde. Je pense que ce seras ça mon blog de Noël. Je vous en souhaite un joyeux. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Snowy Berny