jeudi 8 décembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Il est quatre heure du matin. Je pense au lecteur de Deux-Montagnes qui souffre d'insomnie. Moi je suis heureux de me réveiller pour sortir des cauchemars. Je peux pas vous les raconter je m'en souviens plus mais c'est pas très beau. Dehors y'a une petite neige c'est jolie. J'espère que vous avez vos pneus d'hiver. C'est finis pour les indignés l'actualité est passée à autre chose. Je sais pas si on peux dire et la guerre cessa faute de combattants. J'espère que mon lecteur designer de l'Outaouais va bien, il est capable de designer une cabane pour les prochains indignés entre le cabanon, la cabane de sainte Anne-de-la-Pérade et celle de la pêche sur la glace de Deux-Montagnes. Bein non! Mêlez vous pas mon lecteur habite pas une cabane et je crois pas que ça lui ferais plaisir d'accueillir des indignés même si il sympathise avec la cause. Moi je me trouve idiot d'être à gauche politiquement, je sais que le nerf de la guerre c'est l'argent mais j'ai pas besoin d'une fortune. L'argent voilà un sujet délicat, on sait pas le salaire du voisin mais on peux le deviner à son train de vie, laissez moi vous dire qu'ici entre la rue Notre-Dame et la rue Sainte-Catherine on est pas dans les milliers de dollars les gens en ont juste assez pour s'acheter une chaise roulante électrique pas une mustang de l'année. Hier j'ai regardé le film chinois Héros, y'a de superbes images ça fait pensés un peu à ces films de gladiateurs romains à grands déploiements, au western spaghat aussi et au péplum, pour ceux qui savent pas le péplum c'est le vieux fims de gladiateurs. Y'a un zeste de cerf volant du bout du monde aussi. Les images sont magnifiques et c'est une bonne histoire d'art martiaux. Aujourd'hui je vais lire la chronique littéraire de Dickner dans le Voir. C'est étrange les déjà vu m'agressent cette nuit. Je pense à cette rencontre avec de vieilles fréquentations, je suis heureux de les savoir là ou ils sont... J'ai pris une douche. Je pense à Saint-Chrône-du-Néant d'Offenbach on entend plus ça, c'étais la messe des morts version rock aujourd'hui tout est au pluri-ethnique à l'inter-culturel, je suis d'accord avec mon lecteur de Terrebonne quand il dis que toutes les religions ont le droit de s'afficher mais que nous faut faire disparaitre nos crèches de Noël. Je veux juste lui faire remarquer qu'à Montréal on vend des églises pour en faire des condos et quand on se débarasse de la religion on jette le bébé avec l'eau du bain. Ce sujet là c'est délicat mais quand on a pas un minimun de foi c'est difficile. Ça c'est mon côté curé. Je peux pas vous dire que la nuit je m'ennuie y'a toute ces agressions sexuelles, des scouts, des coachs, des frères il semble pas y avoir un domaine qui a échappé à cette plaie... Bon un bobo sur une cuisse et on s'en fout, une piqure de je sais pas quoi probablement une araignée. Bon! Assez délirer pour ce matin. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Creamy Berny

dimanche 4 décembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Je reviens à des horaires plus normaux dans ce décembre gris. Le ciel est chargé et votre humble serviteur souhaiterais un peu de neige pour l'atmosphère des fêtes. Comme toujours je suis surpris du vide entre mes deux oreilles quand je vous écris. Vendredi j'ai rencontré une camarade de classe au secondaire elle est grand-mère, on a eu une bonne discussion c'était agréable. J'ai passé l'après midi effouairé devant le matche de football américain. Ma douce est bien compréhensive de ce côté là. Quand je regarde ça c'est une espèce de fuite pour éloigner l'introspection, pour ne pas avoir mal mais je sais pas ce que je chasse. Je suis a bout, à bout de mon écriture. J'écoute ce que ça dis dans mon âme ça ressemble à du calme, je suis quand même étourdis est-ce l'ivresse des mots? Je me fais un café instantané j'attend que la bouilloire siffle et je salue mon lecteur de Deux-Montagnes en me demandant si je vais le voir à Noël. Je crois que vous ne saviez pas qu'il y a encore des gens qui boivent du café soluble, c'est pas très éthique mais c'est pratique, la bouilloire siffle... Je reviens, je reviens et je sais très bien que vous n'êtes pas attaché à mes mots. Mon histoire c'est pas celle du fils prodigue, je suis jamais partis je pouvais donc pas être de retour, vous comprenez j'espère je fait appel à votre culture biblique.... J'aimerais quand même aller au ciel mais là c'est plus la parabole du chameau et du chas de l'aiguille... C'est dimanche ça parais... La nuit approche, j'ai besoin d'éclairage et si vous pouvez m'éclairer faites le moi savoir par des commentaires. J'écris ça un peu comme les bonnes femmes qui passaient des heures a discuter au téléphone. J'écris sur tout et rien bien heureux ceux qui y voient de la poésie. Le parc devant chez moi est interdit aux chiens mais je peut y aller il est éclairés. Décembre, décembre, je pense souvent à tout ces mots à la télé, pub,téléromans, sport ils on tous des scripts, tout les mots entendus dans les médias sont écrits... L'autobus passe j'écoute generation quatre vingt par K'maro... J'ai besoin de français mais la France c'est pas mon pays c'est ici mon pays et je veux que ça se passe en français comme dans la publicité de Québec français. Ça me tente quand même pas de me faire diriger par madame Marois et sa gang. J'y vais avec madame David je sais pas si dans Bonaventure ça va rester rouge, les libéraux ont peut être encore promis de l'asphalte malgré leurs déconvenues. La charrue va avoir de la misère a passé dans le rang si tu vote pas du bon bord. Bon! Ce que je vous écris là ça viens pas du conservatoire et je suis pas conservateur mais je conserve c'est pour la conversation. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!!


Coffee Berny

jeudi 1 décembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! C'est la nuit il est trois heure vingt, hier j'ai enregistré une lecture radio, aujourd'hui c'est la fête des bienheureux, la ville va s'animer pour quelques heures, c'est la fin du mois de disette, on va boire, on va fumer, on va manger et merde quand on se prive trente jours sur trente et un on peux bien se faire plaisir même se rendre à la caisse en taxi. J'ai rêvé à une amie perdue de vue, elle étais bien jolie... Hier j'ai fait l'épicerie avant la cohue. Cette nuit je m'écoute et j'ai rien a écrire de sentis peut être un peu tanné de Gaston Miron cet homme là doit se revirer dans sa tombe a voir ce qu'ils font de son oeuvre. On l'a jamais entendus autant de son vivant. Y'a Tabra aussi qui signe un cd testament comment dire qu'il étais pas un Don Quichotte de la débauche. Un petit geste dégueulasse j'arrache la crôute d'une blessure au cuir chevelu... Décembre déjà malgré tout le temps passe vite, le téléphone sonne quand je suis pas là, y'a pas de message ça me rend anxieux, je plonge deep dans mon anxiété pas toujours sur d'en sortir... Y'a longtemps au début du mois je me payais une bouteille de vin et c'étais comme si j'avais pas compris qu'il fallait travailler pour se loger et manger. J'ai jamais aimé l'espèce de chantage des patrons qui disaient travaille sinon tu va te retrouver à la rue, aux salaires qu'ils me payaient j'y étais déjà à la rue... Je suis certain que ce texte là vous plairas pas, les indignés ont décampés. Un vieux thèmes me reviens dans la tête, l'exploitation de l'homme par l'homme. J'ai beau écrire j'aime bien quand les éboueurs ramassent. Je pense à cette affiche qu'il y avait dans Ville-Marie ça disait d'une façon méprisante " À quoi ça sert les pauvres?" Aujourd'hui je crois que je vais m'acheter des livres bien que j'ai commencé a lire le Texas de James A. Michener... Vous voyez comme je délire incapable de faire un travail honorable... J'ai certains indices qui me font croire qu'il ya des milieux de travail ou c'est acceptable de boire de l'alcool, soit!!! La cirrhose à trente ans,de quoi je me mêle? Moi j'ai bu jusqu'au moment ou mon corps s'est mis a crier, m'a littéralement demandé d'arrêter, c'est le plus beau geste que j'ai fait jusqu'ici... Parfois j'ai l'impression de faire du remplissage, du nivelage de bas étage... Je pense à vous lecteurs et lectrices, quelques mots dans une mer de mots, toute l'information que vous recevez, allez vous trouver le temps pour mon petit blog entre toute les sollicitations. Je connais des lecteurs qui vont allumer les décorations de Noël aujourd'hui ça va faire du bien les journées sont tellement grise et la lumière donne de l'espoir. Il est un peu tôt pour écrire sur Noël, je vous en pondrai une en temps et lieux. Ça se termine ici je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Snowie Berny

lundi 28 novembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Je deviens gros, je mange des chips devant mon téléviseur en me frottant la bedaine et on le sais les gros ça deviens pas poète. Un poète ça que la peau et les os n"est pas Gargantua qui veux. Ce matin la lectrice de nouvelle prend sa retraite. Les indignés de Montréal ont décampés et moi je dors très mal pourtant j'ai pas de problème de conscience. J'ai de la difficulté a faire une phrase. En deux jours ça fait maintenant trois versions d'une chanson de Gainsbourg que j'entend, sa veuve va s'en mettre plein les poches. Moi je fait pas la nouvelle comme toujours je suis assis en bobette devant mon ordi et j'écris... Écrire en français c'est bien la seule chose que les chinois auront pas. Je suis gros comme un bouddha tibétain tellement gros que les chinois tiennent un siège autour de moi. Je sais pas quoi dire du Dalaï Lama et de son éternel sourire. J'ai connus un gars qui se soignait avec les crottes du Lama ça donnait pas de bon résultat, des psychoses de merde... Parfois dans Ville-Marie y'a un parfum de haschish comme si tout le quartier était sous influence. Je cherche toujours à me démarquer je veux pas reprendre des nouvelles de Rédio-Kénada, c'est peut être un cauchemar j'entend encore l'hymne national si je compte le football et le hockey on me l'enfonce dans le cul l'hymne... L'an passé de ce temps ci je préparais un voyage en France, un colloque de psychiatrie citoyenne maintenant ici on parle de pleine citoyenneté, des droits et devoir de la personne qui souffre psychiquement. Je reste loin de ma sensibilité de cette douloureuse et fertile solitude ou je me déplace le matin. Je laisse la radio entrée chez moi, j'ai jamais fréquenté le cégep, j'ai pas pu me construire des souvenirs d'étudiants mais des souvenirs de bars de danseuses, c'était assez sordide, de la porno et de l'alcool. La platitude de voir des danseuses toutes pareilles qui ne veulent que du cash. J'ai mal à cette vie là suis désolé d'être passé par là. C'est finis tout ça, tant mieux, les black lights sont éteintes je vis en plein jour au jour le jour. Pendant tout le temps que je prend à vous écrire, je grossis, je grossis, je mange pour tuer l'angoisse... Ce matin j'ai une réunion de mon groupe d'utilisateurs de services, ce serait long a vous expliquer mais on y parle de notre expérience. Bon! On danseras pas la samba ce matin le temps est doux et pluvieux, l'an passé à Besançon il faisait ce temps là... Je parlais des chinois plus tôt mais je devrais plutôt dire les asiatiques. Deux jeunes filles asiatiques étudiantes à Brébeuf, voilà qu'elles envahissent nos institutions, m'ont interviewé dans le cadre d'un cours sur la santé mentale. J'ai donné mon cent dix pour cent elles ont surement détecté en moi la source de mon malaise. Je termine là dessus, merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Boodhie Berny

vendredi 25 novembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Ce matin je me suis levé en cherchant une vieille montre, je m'en suis débarassé de cette montre de poche maintenant j'ai une montre bracelet que je n'enlève jamais sauf pour la douche ça fait quelque fois que ça m'arrive de me lever en cherchant quelque chose que je n'ai plus... Somnanbulisme moi je crois que c'est l'angoisse du petit vieux que je suis devenus. Parfois j'écoute les émissions sportives et c'est un délice d'entendre les commentateurs, de la vrai poésie comme " la chimie s'est défaite dans le vestiaire" c'est y pas beau, comment ça se défait une chimie? C'est le week-end américain d'action de grâce, on a droit à un match en aprè-midi... Trois heure trente je suis debout ai mangé un yogourt, je tombe dans l'insigniifiance. J'ai parlé à un lecteur de deux-montagnes j'étais heureux de l'entendre, mais non je suis pas dans le jet-set à moins que le jet-set ce soit les malades mentaux enchaînés en Afrique. Ouvert la radio, de la musique africaine justement, mais je vais m'en tenir à nos terres j'ai hate quelles se recouvrent d'un manteau blanc, que la glace prennent pour patiner en compagnie de ma douce. J'ai plus les révoltes aussi facile je prie c'est je crois plus efficaces que de manifester et on risque moins le coup de matraque, le curé de La Plaine a proposé qu'on laisse les églises aux indignés c'est pas fou en Europe l'église est un refuge inviolable par les autorités qui permet à différent dissident de se manifester, c'est vraiment le sens premier du mot asile. Les indignés du square Victoria ce sont tirés dans le pied en refusant d'intégrer les exclus des exclus les itinérants, ça rêve de l'utopie et ça refuse de cohabiter avec la différence. Je sais il sont pas reposant et très individualiste dans leurs démarche les itinérants. Ils veulent s'en sortir seul ne rien devoir à personne être l'exception qui confirme la règle... Je sais bien que la pastorale c'est pas très très populaire, les valeurs que ça propose vont souvent à l'encontre des valeurs de la société, l'amour filial, la charité ça se pratique bien peux. Votre humble serviteur est parfois bien tanné de se faire quêter au centre-ville comment donné à un et pas à l'autre, les fêtes approchent ce seras les paniers de Noël... On dis que plutôt que de donner le poisson faut apprendre à pêcher ça veux pas dire de nous mettre sur des programmes de merde qui mènent à rien, un plaster sur une plaie béante, bravo aux gens qui prennent ce chemin là, la dignité c'est un travail qui nous fait vivre à l'aise pas une job qui nous laisse dans la misère... Je pense à l'entraide entre pairs ça aussi c'est limité, je peux comprendre la souffrance en me référant à la mienne mais je ne peux rien faire pour alléger un fardeau financier... Tout ça c'est des vertues, je suis pas vertueux j'en ai juste un peu mare des paradoxes de savoir que le plus pauvre partage souvent plus que le plus riche... Ça fait bien des plus mais c'est moins... évident? Un reportage sur l'euthanasie. Je suis pas d'accord avec ça, une victime d'abuseur ça peux arriver et c'est déjà trop. Changé de chaîne de radio, un Ave Maria, je me fait l'impression d'être une espèce de moine qui sonne les mâtines malheureusement j'ai pas le truc pour les enluminures, la dorure sur le parchemin, c'est une page d'écriture virtuelle et je suis pas Bernard DeClairveaux pour encouragé les indignés à la croisade. Un monastère, des chants grégoriens et après le silence adorée. Je crois pas être capable de vivre ça, malgré tout j'aime trop la vie, trop parler. Je crois que la prière fait que l'humanité n'a pas encore basculé dans l'abject. Je remercie ces moines de prier pour nous et vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Monky Berny

mercredi 23 novembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Petit matin, les indignés s'en retournent chez eux, à Montréal une délégation d'écrivains venait de les visiter. Aux actualités à la télé on passe des indignés à la guignolée, c'est pas les même personnes? Les familles pauvres c'est toujours plus sympathique que les clochards ou les s.d.f. Dans le silence de la nuit un passant parle seul. Je pense aux gars sous le pont à toutes les activités illicites. Parait que la pandémie de SIDA se termine, je crois avoir pris des risques il y a longtemps. J'en suis sortis indemne. Je m'étais promis de pas faire une revue de presse... Hier je suis allé au groupe l'expérience du rétablissement, j'ai raconté ma mégalomanie comment parfois je crois avoir une certaine notoriété. Je suis qu'un ti-cul dans Ville-Marie. J'entend plus de voix y'a que des gens que je ne vois pas ma tête est pleine de phrases inachevées. Le bruit c'est la vie. Lentement je bois un café. Il est trois heure trente trois ça ressemble à une heure de prophétie, je suis pas prophète faites vos confidences à Abraham. Quoi que Israël c'est pas le meilleur endroit pour acquérir de la sérénité. J'ai mis le chauffage. Je suce des menthes. Je pense à Pieds nus dans l'aube le premier roman de Félix Leclerc. Je me souviens pas du propos mais je suis pieds nus à l'aube. Étrangement J'ai plein de chansons dans la tête. Ça se réchauffe chez moi j'ai pas de mots savant qui nommerais mon étât. Une voiture ronronne comme si c'étais la piste de Daytona. J'ai des souvenirs du Lux sur St-Laurent, un café chic ouvert toute la nuit c'était une belle époque même si j'avais mal maintenant y'a les publicités télé des presse-cafés. J' oublie que mes lecteurs lectrices sont pas tous à Montréal. Je m'entend respirer comme un damné. Mâchoire qui grince... Y'a un de mes lecteurs, Louis-Philippe pour ne pas le nommer qui jouait du métal y'a pas si longtemps avec son groupe les THREE JAW PULLER qui tourne dans la région de la capitale... Métal, métal comme le bruit d'un atelier d'usinage, les pièces machinées, scream loud! J'ai mis la radio ça manifeste dans le monde arabe, la guerre, les morts... Vendredi c'est la Sainte-Catherine, chez nous maman faisait de la tire et ça ressemblait plus à la fête des vieux garçons qu'à celle des vieilles filles. J'arrive pas a me concentrer...Il neige!!! Il neige dehors je pense que c'est Noël. C'est beau c'est tout blanc dans Montréal, un blanc virginal qu'on va déviarger en prenant la route pour le boulot. Je reviens devant l'écran. J'ai fait mon lit. Les gens disent toujours pouvoir régler le problème de la famine en Afrique pourquoi ne le font ils pas. Sans parler des malades mental enchaînés comme au moyen âge. Y'a beaucoup de travail a faire, Montréal est folle on diras pas folle a lier ça parle trop mais folle comme le gars qui fredonne mal une chanson inconnue ou l'autre qui siffle en m'exaspérant. Aujourd'hui j'ai pas envie de terminer, les petits gars de mes nièces lectrices vont pouvoir jouer dans la neige. Faire des bonhommes et glisser puis dans quelque temps patiner. Viens d'apprendre à la radio la valeur de la maison de mon lecteur de Terrebonne, parais que c'est un marché d'acheteur... Maison! Maison! La souffleuse et pis la tondeuse à gazon. Le merveilleux sculpteur Joe Fafard a une oeuvre en vente mais ça ne lui rapporte rien... Faut croire que la vocation d'artiste c'est pas souvent rentable, mes écrits ça vaux pas tripette... et c'est beaucoup de me dire artiste je préfère bizounneux. Je termine là dessus et vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Bizzy Berny

dimanche 20 novembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Je crois encore au père Noël, j'espère qu'un jour mon blog deviendras de la littérature y'a beaucoup de chemin a faire entre le salon du livre et mon blog. Les éditeurs veulent rien savoir de moi. J'écris quand même. Parfois dehors je souffre, je souffre d'un manque d'humilité comme si tout le monde me connaissait, je suis quand même dans une ville de trois millions de personnes dont quarante neuf pour cent des gens sont des analphabètes fonctionnel, on part de loin pour faire de la litérature... J'ai mal, j'ai mal on m'a dis qu'écrire soulageais, je doute, je doute, je marche dans la ville je suis tendu, j'aime pas croisé les gens avant de réagir je me demande toujours si c'est grave et ça me répond toujours que non. Je viens de faire mon lit, la nuit s'achève, ils délogent lentement les indignés... Je suis dans le confort j'irai pas mettre en danger ma santé mentale. La peur, man, la peur les choses changent souvent par un mouvement de masse, je crois pas que les indignés en soient un. Ils ont notre timide appui mais dans cetaines limites. Je suis pas un homme de toutes les causes. Je m'oppose à rien et me contente de vivre dans le présent, au présent. Ils n'arrêtent pas de dire que la planète est en danger et on continus de l'exploiter comme les ignorants des années cinquante. La menace est présente, sable bitumineux, mines, réchauffement de la planète bientôt on se retrouveras sous l'eau dans une soupe radioactive de plastique et de pétrole. Malgré tout ça y'a toujours de la poésie des vers pour un monde meilleur, des chansons comme un beaume au coeur. Ce matin je suis calme je vous écris en prenant mon café. Je veux que ce soit vrai ce que j'écris, hier j'ai entendus Danny Laferrière dans une entrevue télévisuelle, si j'ai bien compris il trouve que trop de gens s'expriment sur différent média et lui si on lui disait de la fermer et qu'on l'a assez vu, on me traiterais probablement de raciste. Ou le prennent ils le droit de parole? Toujours les mêmes maudites faces qui veulent nous dire quoi faire quoi pensé. Viens de retrouver la carte d'affaire de la coiffeuse, je me laisserai pas poussé des dreads... Il fait toujours noir, j'ai un peu moins mal, je viens de me raser. Je me souviens de l'époque ou j'étais barbu, une barbe plus martienne que marxiste... Ouais! Ça l'air que je suis dans les poils, je pense aux pauvres types qui se font épiler le corps c'est de la folie... J'ai du front je perd des cheveux ça me fait des tempes de penseur, je pense... J'aimerais être poête pour vous faire la cartographie de mon âme... Je pense à mon lecteur designer qui a débuté sa carrière d'enseignant en cartographie, il pourrais peut être m'indiquer les chemins les plus simples, les plus zen... En fait je pense à tout vous autres, à comment on prend tous de l'âge, aux petits enfants qui grandissent, aux grand-parents, à ce qu'on va laisser derrière nous, une force d'amour j'espère, la beauté du désespoir abolis... Le jour se lève, il pleut, c'est dimanche faut pas trop s'en faire et peut-être dire une prière. Merci d'avoir lu juqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Priesty Berny