Bonsoir!
Bonjour! Parfois je suis un somnambule virtuel, je fais des choses endormies
devant l’écran. Je me réveille et je sais pas pourquoi j’étais sur ce site là…
Cet après-midi c’est la répétition au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai
réinitialisé un mot de passe, j’essaye de vous écrire, la tête me tourne mes
mots tiennent à rien… Je me sent toujours comme un preneur de son quand j’entends
les voitures et les klaxons, je vous illustre ça avec une photo d’un
arrangement floral prise sur les quais de San Francisco en éternel pessimiste
ça ressemble à un arrangement funéraire pour le mouvement hippies. Ces jours ci
je vais être pas mal occupé, ça va se terminer fin mai avec la création
collective inspirée par Clémence Desrochers la grande poétesse… J’aime bien la
nuit quand je suis seul, j’ai pas besoin de vérifier d’où viennent les mots
dégradants, ça vient de moi, ce sont les voix… Je sais pas pour vous mais moi
ma boîte à poux est toujours à faire du vacarme, c’est la folle du logis
parfois ça m’ennuis, j’aimerais bien quelles prenne des vacances… Ça fait un bail que c’est
comme ça, elle aurais pu loger ailleurs mais non c’est chez moi dans ce que j’ai
de plus intime ma matière grise, cette nuit encore chanceux de pas avoir de ver
d’oreille. Moi aussi je suis un agité du ciboulot… C’est assez terrible de
constater tout ce que contiens cette tête et que ça ne se repose seulement en
superposant une lecture par-dessus tout ce bruit… Je pense à un autre voyage
pour le printemps prochain, je sais pas si je vais pouvoir le faire je vais
avoir d’autre responsabilité dont je vous parlerai bientôt, le temps que ça
soit officiel… La cohue dans ma tête ça fait longtemps qu’elle m’accompagne,
semble que les gens ordinaires entendent pas cet éternel babillage, quand j’en
ai eu conscience j’ai eu très peur mais maintenant je l’apprivoise. Les fous
comme moi on les laisse vivant mais parfois je crois qu’on serait mieux mort
quoi que cet espèce d’esprit volubile qui m’habite on l’emmène peut être avec
soi pour l’éternité. Premier mai fête des travailleurs, les français vont faire
de la casse, je crois qu’ils aiment ça… Ici c’est même pas férié je crois que c’est
une fête qui est trop à gauche… Bon! On va dire malgré les inondations qu’on
est vraiment le printemps, que bientôt ce seras vraiment beau temps, je pense à
Biz du groupe Loco Locass, je sais pas si il écrit toujours j’ai hâte de le
lire… Ça vous prend que quelques secondes pour me lire et moi je mets des
heures à vous écrire, j’aime beaucoup faire ça… Le succès il est d’estime et c’est
aussi bien comme ça faut pas que ça soit trop gros. Voilà c’est la chute pour
cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Un peu de
patience encore quelques mots. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonjour!
Bonsoir! Me suis préparé un café, aujourd’hui j’ai pas envie d’être mauvais ni
méchant, dehors il fait beau… Y’a des bonnes choses qui m’arrivent. Je vous en
écrirai un peu plus cet été… Je sais pas trop quoi vous écrire, je veux pas me
déranger j’y vais un jour à la fois. Parfois la schizophrénie me laisse une
pause, je suis moins halluciné moins anxieux, je pense aux amis malades… Je
pense encore à mon voyage à San Francisco, je vais vous illustrer ça avec la
très belle église Saint-Peters and Saint-Paul qui donne sur le Washington
square, semble que c’est l’église la plus italienne d’Amérique. Quand je suis
calme comme ça on dirais que mon senti est disparue, ça vous apparait peut-être
farfelu mais pour moi c’est un signe de rétablissement… Toujours une prière et
une pensée pour mes lecteurs de Deux-Montagnes… Demain j’ai une répétition au
théâtre, c’est pas facile j’en ai raté un grand bout… Je sais pas pourquoi je
pense à Jacques Brel, à ceux qui se sont approprié son répertoire, ça prend
beaucoup de talent, il était unique… Aujourd’hui je suis pas sortis j’ai rédigé
le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide… Quelqu’un m’a avoué
fumer du pot, depuis que c’est légal y’a pas de mal mais quand t’est
inconscient que c’est ça qui t’amène à l’hôpital c’est autre chose… Tu fume y’a
rien qui marche, tu fume encore ça marche encore moins… La psychose on a pas
besoin de courir après… Mais non cet après-midi je me dénigrerai pas, je fais
de mon mieux, si c’est pas suffisant adieux! Je me retrouve devant mon écran et
derrière mon clavier, vous le savez j’aime beaucoup écrire pourtant je continue
à prier… Ce seras jamais assez… Peut-être que vous méditez? C’est permis… «
Sunshine on my shoulders makes me happy, sunshine in my eyes can make me cry »
une très jolie chansonde John Denver qui me fait pleurer. Le soleil
y’en a jamais trop on en souhaite à tous ces gens ravagés par les inondations.
Je me repasse les mots, cherche les bons, y’a un parfum d’ail ça sent bon…
Parfois ça démarre un peu poétiquement mais j’y arrive pas, c’est toujours le
discours de mon senti, je sais pas pourquoi… La matriarche viens de me
téléphoner on a parlé bouffe et légumes… Encore une fois ce seras un autre
vingt-quatre heure sans consommer, sobre, à jeun! J’approche de la finale de ce
texte, y’a bien des façons de dire qu’on termine. Chaque fois pour moi c’est un
défi de vous écrire. J’y arrive mon senti se laisse faire, se laisse écrire et
dire… Je pense à tous ces mauvais poèmes que j’ai écrit, pourtant… Je vous
laisse là-dessus pour aujourd’hui, cette vieille façon d’écrire. C’est presque
la chute, quelques mots encore qui tiennent lieu d’épilogue. Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé à la prochaine je l’espère!!!
C’était très difficile aujourd’hui. Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai le senti de travers, j’ai une pensée spéciale pour mes
lecteurs de Deux-Montagnes. Pendant que je vous écris dehors y’a un gars qui
gueule. C’est la fin du mois, y’a plus de souffrant, les gens n’ont plus de
ressources plus d’argent… Je crois que je vous la fait à tous les mois cette
chronique… Je rêve encore de voyage, je pense à la fontaine de Trevi, au colisée
de Rome, je vais voir, économisé et laisser passer le temps. J’ai toute une
année pour me préparer… Je vous mentirai pas j’ai pensé aussi à Jérusalem,
Israël mais j’ai peur… C’est la soirée de lundi à mardi, je pense encore aux
avions aux aéroports je raffole de ça… Je crois que mercredi soir je vais aller
voir la pièce du théâtre aphasique, ce même mercredi j’ai une répétition au
Théâtre du Nouveau Monde, ça me fait penser de regarder les notes de mise en
scène que j’ai prise… Ce soir j’ai essayé de dormir mais j’y suis pas arrivé,
aussitôt que le sommeil me gagne je me réveille en panique. Je crois que c’est
de l’angoisse, la peur de ne plus jamais me réveiller… Le sommeil me gagne, je
mange des biscuits Oreo… Je trouve plus, je trouve pas y’a que de l’angoisse
dans mon senti. J’aimerais écrire, composer une phrase neuve que je n’ai jamais
utilisé… Vous allez dire tout a été écris, Oui! Mais pas par moi… Encore des
niaiseries… Rêve, j’étais avec une gang dans un parc qui étais sur une rue
Bernard imaginaire quelques un avaient des relations sexuelles, je me suis
réveillé. Encore une journée et l’argent seras là en attendant on va laisser
des bijoux à la pawn shop, c’est le monotone ordinaire tout ça pour une petite
bière… Voilà! J’ai la chanson « le blues du business man » de
Starmaniadans la tête, j’ai dormis un
peu ça m’a fait du bien…Aujourd’hui je suis pas occupé je vais l’être plus en
milieu de semaine… Je vous tiens trop éloigné de moi, je vais y aller avec mon
senti de proximité… J’ai longtemps cru qu’on voulait avoir ma peau, paranoïa? Je
fréquentais pas de bonnes personnes. Parfois je pense trop à ce que j’écris, la
regrettée poétesse serais pas d’accord avec moi, elle disait qu’il faut tout
écrire… Je m’arrête je réfléchis et je perds l’idée première… Je suis
finalement bien réveillé ce seras moins difficile de terminer, on manque de
poètes mythiques, d’écrivains vivants légendaires, je vois que Desbiens qui
reste… La nuit est avancée, à la fin c’est toujours la même difficulté, je
crois qu’ils veulent laisser la poésie aux enfants c’est pas des choses assez
sérieuses pour les adultes pourtant… Lentement je termine loin de mon senti
suicidaire écrire m’auras peut-être aidé à éviter ça et encore… Y’en a plusieurs
qui sont partis l’autre bord. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer. À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai de la peine pour les sinistrés des inondations, heureusement ça
semble tenir bon chez mes lecteurs de Deux-Montagnes… Ce soir je pense à la
poésie, c’est un peu gênant quand tous ces gens souffrent du réel… On a dérangé
la nature, on paye pour, certain disent nos future et moi je pense à l’amour,
aux hollandais au pays bas à tous ces murs… J’ose pas ce ne sont que murmures. L’inondation
c’est pas ma pointure… Ce soir je vous illustre ça avec une murale en hommage à
un activistes de San Francisco, j’y ajoute un court texte que vous pourrez
agrandir pour mieux le lire… Je bosse, je bosse faute de talent… Cette semaine
on va rassasier les marginaux, quelqu’un me disait au téléphone que la cause
était toute entendue, selon lui y’avait plus de combat à faire la maladie
mentale était acceptée, je suis pas d’accord il voit pas les choses du même
bout que moi le combat de la maladie mentale est pas le même que celui des
LGBT+, ce que j’en pense c’est qu’il faut-être de tous les combats contre la
stigmatisation et l’aliénation… Je ne manifeste plus, les émeutiers casseurs
prennent trop de place, je me contente d’écrire à mon âge c’est suffisant… Le
poète disait il n’y a plus de cause, pourtant depuis son décès y’a jamais eu
autant de problème… Souvenir de ce commis à la boutique d’appareil électronique
qui me traitait de bôf ça me faisait pas trop mal dans la mesure où on est
toujours celui de quelqu’un… J’y vais encore avec mon senti, c’est la nuit et
les camions de la compagnie de gaz sont très bruyant… Y’a aussi ces espèces d’engins
qui réparent les nids de poules… Entendus à la radio, je crois que la rue
Sainte-Catherine dans le village est fermée à la circulation automobile encore
cette année. Ce matin j’ai une réunion du groupe d’entraide, j’ai invité un
gars avec qui j’avais discuté la semaine passée, je sais pas si il va se
présenter… Je pense que le printemps prochain je vais aller à Rome y’a de l’histoire
à voir, sans parler du Vatican, ce serait bien d’aller dire une prière là-bas…
Je pense aussi à la Bretagne et à la Normandie, mon idée est pas faite… J’aimerais
bien partir accompagné cette fois ci sinon je ferai comme à l’habitude je me
débrouillerai… Voilà! J’y suis presque encore quelques mots, pour moi c’est
toujours étonnant de vivre dans le rétablissement, l’anxiété schizophrénique
diminué… J’espère que mes écritures combattent le stigmate, que vous dites pas
encore un autre malade. Et encore ce serait vrai! Lentement j’arrive à l’épilogue,
à la chute, quelques dernier mots avant d’aller me coucher comme toujours je termine
de la même sempiternelle manière… Finir c’est toujours une difficulté mais je
vais y arriver… On y va pour les remerciements. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Vous inquiétez pas vous êtes presque à la finale. À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je viens de lire une sorte de farce plate, semble que tout le monde
écris sa vie sur les réseaux sociaux et se plaint que personne ne lit… Le
soleil est revenus c’est un dimanche magnifique, j’espère que les inondés vont
avoir une pause. Ce matin j’ai marché pour revenir de chez l’ami qui à la
sclérose en plaques, c’est malheureux il en perd de plus en plus, c’est assez
terrible de voir la maladie qui s’acharne sur une personne comme ça… Je vais
vous illustrer ça avec une photo de Tiffany qui tiens le temps. Ça fait pas l’affaire
de certaines personnes qu’on s’exprime avec un blog, l’outil est là je vois pas
pourquoi je m’en servirais pas… Là aussi le stigmate est grand, parce qu’on
écris on vous prends pour une sorte de déséquilibrés, en rajoute à la maladie
mentale… Ouais! On veut pas d’exception, prend ta boite à lunch fait ton boulot
et ferme ta gueule, voilà ce qu’on veut des psychiatrisés… Moi je crois à l’expression
dans la pleine citoyenneté qui amène au rétablissement. Je me rétablis un peu
chaque jour parfois j’ai des reculs mais j’avance quand même vers le mieux… Je
vais encore vers mon senti, je sais personne liras jamais tout ça, l’entièreté
de l’œuvre mais c’est pas une raison pour arrêter… J’ai ouvert la porte, le
chauffage est fermé j’entends les merles… Faut y aller avec minutie et
parcimonie en gardant une réserve, c’est le genre d’écrivain qu’on a au Québec.
Je reviens avec cette interdiction, on a pas droit au titre d’écrivain, on
manque de nuance et d’intelligence, faut acheter leurs livres par exemple mais
pas se permettre d’écrire… Je gagnerai pas de concours c’est souvent ça qui « lance »
l’écrivain, j’ai pas un format fin, fin, fin… Le gars passe sur la passerelle,
il pue la fumée de cigarettes… Souvenir d’une soirée passée à jeun sur la rue
Saint-Laurent l’angoisse s’est emparée de moi, j’ai eu peur et j’ai téléphoné à
un ami qui m’a dit de revenir dans l’est… Je pense encore à mon dernier voyage,
ma rencontre avec San Francisco a été sympathique, parfois je pense aux gens du
voyage que je croise, commis d’hôtel, concierge, chauffeur de taxi, gardien de
sécurité, ils sont tous très aimables… Je reste un étranger c’est difficile d’échanger.
Les voyageurs en solo sont rares, couples, familles, mais personne de seul. De
retour à Montréal dans l’autobus j’ai cédé ma place à un jeune couple qui à les
entendre croyait que je sortais de prison et que j’allais me rapporter quelque
part en ville, voilà un autre stigmate pas moyen d’être gentil on vous place
tout de suite dans une case… J’aimerais bien avoir l’apparence de quelqu’un de
normal semble que c’est pas le cas pourtant j’ai aucune difficulté à passer la
sécurité à l’aéroport… Voilà pour cet après-midi, j’espère que ça vous a fait
plaisir de me lire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Parfois je déprime… Je remercie l’ami praticien ressource à la retraite
pour le support. Aujourd’hui je vous illustre ça avec une œuvre de Julie
Mehretu une artiste plasticienne américaine née à Addis- Abeba en Éthiopie le
vingt-huit novembre mille neuf cent soixante dix . Ce sont deux peintures
abstraites intitulées Howl eon l-ll de vingt-sept pieds par trente-deux pieds.
Il y a eu beaucoup de discussion sur le prix et l’emplacement de cette œuvre dans
le hall d’entrée du Museum of Modern art de San Francisco. Ce fut beaucoup de
travail pour monter les canvas avec six assistants et quatre mois d’ouvrage. L’artiste
indique qu’en montant l’escalier fallait avoir l’impression d’entré dans la
peinture. Y’a tout un discours politiques autour de cette œuvre, de ces
peintures, une exploration de l’ouest américain. Howl est une œuvre de deux
mille dix-sept qui avec son titre nous
amène dans le monde poétique du poète
Allen Ginsberg et de son poème du même nom. J’aime bien lire et voir les œuvres
des autres, la beauté me fascine, chez Ginsberg ça me provoque et dans l’art
plastique souvent ça me stimule et me détend. Howl l-ll me fascine par l’espace
qui lui est alloué, une magnifique porte d’entrée vers l’art d’aujourd’hui… J’aime
beaucoup vous écrire à ce propos l’art, j’ai toujours rêvé d’être artiste, un
peu poète je reviens à mon senti, la douleur à diminué… Je continue en appréciantvos commentaires je me sens supporté… J’essais
de vous écrire quelques choses de plus heureux, le ciel laisse tomber toutes
ses larmes on a pas besoin des miennes… Je me questionne en ces années de
changement climatiques sur la présence de l’art du beau en général qui ne peut
que donner du courage. Je sais c’est suggestif on trouve pas tous les mêmes œuvres
bellesmais ce que je veux faire c’est
provoquer une réflexion avec mon blog pas tout à fait trash… J’aime pas l’art
cruel, pas plus la taxidermie… Je pense à l’émission Saturday Night Live dont j’ai
raté la belle époque, j’étais pas câblé, j’aurais aimé voir en direct tous ces
bands de musique mythique… Me suis ouvert une SANPELLEGRINO à l’orange, ça fait
du bien ça désaltère… Quand j’écris, j’emprunte ma « motion » à un
lanceur de baseball, j’aimerais bien avoir quelques prises mais c’est plus
souvent des balles, je pense que je vais devenir un écrivain de relève. La nuit
est calme, il ne pleut plus, j’espère encore pour mes lecteurs de Deux-Montagnes
… Je suis presque à la chute, quelques mots encore, vous aurez lu ça en quelque
minutes et après « bonsoir on passe à un autre appel!!! ». Je pense à
la controverse comment parfois l’art s’en nourris parfois c’est des niaiseries,
je crois vous avoir déjà écrit ça, je termine lentement sans savoir trop
comment… C’est l’épilogue, comme toujours et tout le temps je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! On y arrive en souhaitant vous voir à une prochaine je l’espère!!!
Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je sais pas pourquoi cet après-midi je pense à la bière, pas en boire
mais juste la place que ça prend dans la société… Quoi écrire? J’ai ce souvenir
d’avoir pris une bière dans la caisse de mon père dans la chambre froide. Je me
l’étais fait dire pourtant c’était une sorte d’appel à l’aide incompris… Le
patriarche aujourd’hui est disparus, je crois qu’il ne m’a jamais compris, la
maladie mentale de son fils ça semblait pas l’intéressé, comme beaucoup pour
lui dans la vie suffisait d’avoir une job… C’est de la nostalgie tout ça pour
cette génération quand on travaillais pas on était des bons à rien, mais moi je
cherchais, je cherchais d’une job à l’autre de plus en plus malheureux et pas
toujours aimables. J’hésite à vous écrire ça je pense à tous ceux que j’ai
blessé, je voudrais juste leurs dire que j’ai changé. Maintenant je sais que ma
place est ici, devant cet écran à vous écrire… J’ai la saveur de réglisse dans
la bouche, je sais pas si je suis le seul à avoir fait des erreurs dans la vie
en tout cas je vais y aller avec mon senti du moment… Il pleut encore,
plusieurs sont inondés et moi je pense abandonner, les écrivains qui ont pas
fréquenté l’université n’arrivent à rien même pas un travail de réviseur… La
lecture, l’écriture c’est une grande partie de ma vie, j’y ai vécu une sorte de
rédemption… Je sais pas pourquoi je me concentre sur ceux qui n’aiment pas ce
que je fais… Ça me rend triste, j’ai pas toujours été honnête mais j’essaye de
réparer, je sais vous voulez pas vous adresser à un raté… Y’a quand même des
gens qui m’encouragent, me soutiennent, je les remercie. C’est un samedi
après-midi drabe… Je voudrais que ça arrête cette mésestime que j’ai de moi. Je
m’en veux, je me cache chez moi, je dénigrerai personne… Tout ce qui m’arrive j’en
suis responsable. Comment faire pour fuir vers et avec les autres… Le pauvre
ignare que je suis veux plus travailler en atelier… De toute façon il est trop
tard je retournerais au même endroit qu’au début avec la chaudière et la moppe.
Bientôt je vais faire une présentation sur le théâtre et le rétablissement… C’est
important de signaler que je me rétablis de la psychose, de la schizophrénie. Ça
excuse rien… J’oublie le moment présent c’est le plus important, je peux rien
changer au passé, juste m’améliorer pour le futur… Je vais vous illustrer ça
avec une photo d’Union square à San Francisco, j’ai mal de vous avoir écrit ça
aujourd’hui… C’est mon senti printanier, j’arrive pas à vous dire mes regrets,
comment je désire resté caché, je reviens trop souvent en arrière, je dois
regarder en avant… Voilà! J’en suis presque à la chute, vous jugerez quand vous
aurez fait quelques pas dans mes bottines. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! C’est la nuit de vendredi à samedi. Je suis dans la méconnaissance
totale, ce matin j’irai à la librairie… J’essais de rester éveillé, étrangement
parfois je m’ennuis d’une dent creuse pourtant ça faisait si mal, je sais pas
pourquoi on m’emmenait pas à l’hôpital, ne serait-ce que pour avoir des antibiotique,
souvenir de ces longues nuits où je m’intoxiquais… pour chasser la douleur. Samedi
c’est la journée du cahier voyage, je reste toujours en alerte pour trouver une
prochaine destination, l’amie agent de voyage m’a parlée du sud des Indes, j’y
pense. Je crois que l’an passé j’avais réservé mon voyage à l’automne pendant
tout ce temps-là je vous ai déliré ça sur mon amour des aéroports et des avions…
Je vais faire d’autre économie pour partir… C’est presque la fin avril, je
pense à une lectrice dont c’est l’anniversaire fin mai, la pluie arrête pas de
tomber tout est inondée c’est une atmosphère de déluge, de fin du monde… Ça me
fait penser au film Blade Runner, cette planète déréglé on y est, c’est affolant…
Les amis voyagent, je veux pas être en reste moi aussi j’aime partir… Les
villes américaines c’est bien mais y’a aussi des villes européennes que je veux
visiter… Je suis heureux de pas être sous mandat du gouverneur, je peux voyager
et aller n’importe où… À mon départ de San Francisco tout s’est bien déroulé ça
été rapide et efficace… Ce soir j’ai dormis un peu, j’aimerais bien voir
Rome et le Vatican peut-être y faire une petite prière, visiter les célèbres
studio Cinecittà à Rome, je crois , je sais pas trop mais ce sont les studios
des célèbres réalisateurs italiens… La fontaine de Trevi vaux aussi le
détour… Je vois que j’ai toujours des lecteurs fidèles, je suis toujours
heureux de le savoir. J’essaye d’éviter le chemin de l’autodénigrement, tout à
coup y’a un parfum de crème hydratante… J’ai pas eu la chance de photographier
l’aéroport de San Francisco j’y étais la nuit ça semble énorme comme aéroport…
Je suis pas trop dans mon senti… Je sais pas si je vais arriver à quelque chose
avec ces écritures, c’est peut-être le doute de « l’écrivain » y’a
différent parfum qui me passent dans le nez, en ce moment c’est un parfum d’Europe,
de France que je ne saurais nommer mais j’aime bien cette sensation olfactive…
Je suis toujours à mon clavier devant mon écran, je viens de manger un pouding chômeur, cette nuit les bars sont plein, la
pègre empoche, la bière les drinks c’est toujours payer cash on se demande où
ça va. Je crois toujours, anxieux, que je vais mourir d’écrire… Voilà! C’est l’épilogue,
quelques mots encore… J’espère que ça vous plait ce que j’écris, l’ami dis toujours
tu vas être connus à ta mort, c’est guère intéressant quoi que je veux pas être
enterré vivant… J’utilise toujours la même formule pour terminer. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! J’ai été heureux d’apprendre que mes lecteurs de Deux Montagnes
étaient épargnés des eaux. San Francisco disparais pas facilement que de beaux
souvenirs, j’irais encore me promener là-bas… Si jamais vous avez une
destination et que vous cherchez un partenaire n’hésitez pas à me contacter, je
suis pas difficile, je pense au printemps prochain… Je prends le temps d’économiser
après je verrai… Il fait un monotone temps pluvieux, je me rappelle toujours
cette époque de ma vie où tout étais triste… Ces longues batailles contre rien
qui en vaillent la peine… Des après-midi passées au bistro où pour se débarrassé
de moi on m’envoyait à la salle de billard… J’étais un grand bum souffrant, ça
fait des chansons de Plume Latraverse mais dans la réalité c’est pas très drôle…
Je me souviens on l’aimait bien l’alcooliquePlume on se reconnaissait dans ce qu’il chantait et les années ont passées
toujours à retarder le rétablissement… Y’a un parfum de pizza aux tomates,
longtemps on a été un trio qui passait ses soirées du vendredi à manger et
boire du vin italien chez Mama Leone… Je suis pas nostalgique c’était ça et les
copains ont chacun pris leurs bord… J’ai tant cherché dans la solitude
schizophrénique, je me suis jamais rangé avant de vraiment m’attaquer à mon
problème de consommation. Parfois je suis envieux de ceux qui ont réussis à
bâtir quelque chose, maintenant je suis plus vieux et ce qui compte c’est ma
sobriété… Partir aussi, les aéroports les avions, les villes étrangères c’est
bon… Ces maladies mentales je les avait pas demandé, des années j’ai consulté
et je suis toujours tombé, j’ai dû avouer et cesser. Parfois je rie quand on me
dis que je suis intelligent, l’intelligence c’est une chose mais faut savoir
quoi faire avec. Le Tenderloin à San Francisco c’est pas si terrible que ça, du
moins pas à ce que j’en ai vu… J’ai beaucoup aimé le Union Square au centre-ville,
je pense aux snowbirds qui sont de retour à la maison…Étrangement la solitude
me pèse plus, quand je voyage on m’embête pas avec mon statut, je suis
simplement retraité et j’essaye d’aider. Je veux pas devenir un vieil homme
triste et rancis pour pas dire pourris, quand j’étais jeune on nous disait de
pas parler aux gens de plus de vingt-cinq ans, maintenant c’est à mon tour de
me faire servir cette médecine. Souvent je le crois pas que j’ai dépassé la
soixantaine, j’ai encore les pensées d’un jeune homme… Le corps crie un peu,
mais je marche quand même. Bon! Quelques mots encore avant la chute. Je crois
que je vais peut-être me rendre à la librairie pour m’acheter de la lecture, je
sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral qui me racontais ne pas lire
dans ses périodes d’écriture pour pas que ça déteigne sur ce qu’il écris… Comme
toujours mon épilogue à la même forme. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! De retour pour d’autre écritures cette nuit. Nuit de jeudi à vendredi
à l’époque elle était très populaire pour les sorties épiques, mardi midi un
poète a dit un ver de Patrice Desbiens le poète franco-ontarien… Il est ce que
je ne suis pas, perdus dans un univers de mots j’arrive pas à capter la poésie.
Je dirais que Desbiens à pris la place des Miron, Giguère, Godin si c’est
humainement possible pendant ce temps-là
je délire en espérant combattre le stigmate. Cette semaine j’ai eu l’impression
de commettre un crime en osant prendre des notes dans mon carnet sur le site d’Hyppolite
Lafontaine, l’endroit où ont vécu plusieurs poètes et écrivains mythique, mon
combat il commence là arrêter de me détruire et dire deux-milles dix-neuf
dans ce parfum de fin du monde, les pâtes et papier c’est plus ce que c’était,
adieu les grands journaux… Montréal c’est quand même loin des épinettes ont n’est
pas à Thurso et son moulin… Quand je serai décidé je m’éditerai à compte d’auteur,
c’est toujours ça le début et la fin d’un poète… Cette nuit mon senti retiens
mon âme qui veux s’enfuir, on vois pas le travail dans la mise en place des
mots que j’espère poétique. Je suis un goon de la poésie j’attends les tapes
sur la gueule avec ma sensiblerie… L’éthyl me tuais, adieu les beaux vers, pour
moi cette époque-là est finis je regrette un peu d’avoir utilisé ces vers en
ette que j’ai écris y’a plus de vingt-cinq ans, ça valait pas grand-chose, là
metteur en scène à pas aimé mon jeu… Mais je les assumes mes vers idiots… On
arrive à vendredi, je suis toujours étonné de pas être sourd après avoir passé
tout ce temps dans ces bars à la musique tonitruante… Au sein de ma minorité,
les poètes schizophrènes si on veut, on m’a disqualifié. Je suis trop fou pour
dire l’ordinaire avec panache, je me vois dans la fenêtre de la maison de
chambres à regarder les ruines de ce vieil hôtel du dix-neuvième siècle… Je
pleure et j’essais de dire en pensant aux contes de la folie ordinaire de Bukowsky,
souvent les lecteurs de poésie aime bien que ce sois déjanté que ça donne l’image
de monde sordide et glauque… Je me débat trop avec les mots j’y met trop d’espoir
quand c’est le désespoir que ça demande, j’ai envie de prendre toute la quincaillerie
et de jeter tout ça dehors par-dessus la passerelle. Tout à coup je pense à la
mort c’est pas un jeu d’enfant… Les grands poètes vivent pas les émotions
verrouillées par la médication, encore cette nuit je vous aurai écris… Les
snowbirds sont de retour chez eux on les espère heureux… J’ai presque terminé,
en suis presque à la chute pense à cet immense sentiment de solitude qui m’habitais,
à ce propriétaire de bistro qui me dénigrait. Comme toujours je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! J’arrive, fatigué, du salon des ressources. J’y ai fait de maudite
belles rencontres et j’ai parlé de mon groupe d’entraide. Les gens étaient
intéressés. Je leurs ai expliqué notre façon de fonctionner. Je crois qu’il y
en avait une qui voulait plus m’entendre elle m’a parlé de programme et de
reddition de compte… Un commandant de police est venus me serrer la main, j’ai
pleuré en pensant à mes expériences précédentes avec des policiers, j’ai pas de
dossier criminel, j’ai jamais été arrêté les policiers m’envoyait plutôt à l’hôpital…Maintenant
je me rétablis, c’est un peu grâce à eux… C’était vraiment un beau salon
remplis d’humanité, je suis un peu désolé de pas avoir retenu le nom et l’organisme
de certaines personnes… À tous les ans c’est la même chose j’oublie.
Je m’en tire quand même pas mal… J’y vais maintenant avec mon senti, j’ai pas
tout dis… Je pense qu’il y avait des travailleuses sociales qui étaient d’accord
avec mon idée du dédommagement, je le répète le Québec c’est pas un pays pauvre
et je vois pas ce qu’il y a de mal à revendiquer sa part du gâteau, les béesses
ont leurs coupe toujours l’herbe sous le pied. Rien d’étonnant à vouloir mourir
quand ça fait dix ans que tu mange du macaroni au fromage. Je sais, je sais y’a
les banques alimentaires mais c’est très humiliant de dire le montant de ton
petit revenus. Moi je dis toujours c’est depuis que je travaille plus que j’ai
bien de l’ouvrage… En ce moment je pense à cet ami le philosophe de génie qui a
vécu comme il dis dans les cellules de l’institut Pinel. Tout à l’heure je vous
écrivais que j’avais pas de dossier, que ça me permettais de voyager ce que je
ne me prive pas de faire. J’espère que mes lecteurs de Deux-Montagnes sont pas
inondé, je fais une courte prière… Je veux pas être le problème, je veux faire
partie de la solution. Je comprends celui qui dans sa paranoïa abandonne son
logement parce qu’ils se sent persécuté, chez lui on déplace de petits objets
juste pour lui faire mal, il préfère la rue pour un temps c’est moins
dérangeant, il veut surtout pas être un psychiatrisé plutôt mourir que ça…
Présentement le temps s’adoucis on peut rester dehors sans geler, je dis ça je
l’ai pas essayé… Ce matin j’écoutais l’ancien footballeur qui disais, je suis d’accord
avec lui, que c’était impossible de s’en sortir seul… Souvent y’a de ça, on se
ferme comme une huitre et on souffre en se disant qu’on va réussir, que ça va
passer… Tu marche, tu marche, ça fait des jours que tu parle plus à personne
sauf pour l’essentiel encore l’essentiel pour toi c’est souvent illégal, ça tue
quand même le mal, et voilà c’est le cercle vicieux. Comment on va te retrouver
je le sais pas. Cet après-midi la chute c’est ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui c’était la répétition au Théâtre du Nouveau Monde, y’a
quelqu’un qui saisissait pas qu’on était un groupe et qui ne pensait qu’à sa
petite personne qu’il voulait mettre en avant c’était vraiment irritant en plus
ce qu’il voulait présenter, un moonwalk c’était vraiment pas très original, il
a quand même eux sa minute en avant. Aujourd’hui c’est le salon des ressources
en santé mentale, une excellente occasion de savoir vers qui se tourner si on a
des problèmes...Y’en a peut-être d’entre
vous qui se demande ce que le théâtre fait là-dedans, c’est une excellente
occasion d’apprentissage pour le travail en groupe, aujourd’hui pour ma
première répétition depuis mon retour de voyage, je me sentais reposé, je me
sentais prêt on a donc répéter un segment de la pièce… Dans deux semaines c’est les journées annuelles de santé mentale,
on y présente un atelier sur la création théâtrale et la santé mentale, je vais
parler en tant que personne en rétablissement qui veux combattre les stigmates
mortifères liés à la santé mentale dans mon cas la schizophrénie, essayer de
faire mieux de faire bien et d’aider ceux qui en ont besoin… Aujourd’hui je
vous illustre ça avec une photo de l’hôtel de ville de San Francisco, j’étais
dans Tenderloin et j’ai pas eu peur une minute… C’était place du marché, fruits
et légumes frais, en y pensant bien je réalise que c’est un quartier quand même
désert… J’ai vu les efforts qu’on fait pour le revitaliser à partir de la rue
Market… Sur un autre temps je me demande si un jour je vais publier un livre,
tout le monde semble le faire y’a que moi qui y arrive pas, c’est désolant. Je
vais quand même continuer à vous écrire ici… J’aimerais bien l’avoir mon
bouquin… Hier dans le métro un gars m’a abordé pour que je lui échange mon
sac-à-dos contre une paire d’écouteur wi-fi ça m’intéressais pas ça sentais l’arnaque,
le gars semblait connaitre la valeur de mon sac, il a pas trop insisté c’est
tant mieux… Je reviens au quartier Tenderloin à San Francisco, je trouve ça
bien que les autorités essaient d’y développer une activité économique tout
commence par là… Peut-être qu’on va parler de gentrification, mais plusieurs
quartier sont passé par là et ça leurs a donné vie, développant chacun leurs
personnalités. Je me suis pas renseigné sur les programmes qu’on offre aux
défavorisés, j’allais là en touriste et pour me reposer… Hier une collègue m’a
demandé si j’étais un touriste je lui ai répondu que oui, que j’avais fait la
paix avec ça je crois qu’on ne voyage toujours qu’en touriste… Le train de vie
est rapide à San Francisco, j’allais pas là pour m’expatrier… Voilà!!! J’en
suis presque à la chute, j’espère que ça vous plait… Pour le théâtre j’ai encore
beaucoup de travail à faire je vais lire mes notes… Bon! Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai un peu dormis, je suis somnambule je rêve éveillé… Mauvais signe
pour les riverains la pluie a recommencé, on parle de changement climatique d’inondation
qui vont revenir à tous les ans . Aujourd’hui ce sont les répétitions au Théâtre
du Nouveau Monde qui reprennent ce seras pas facile de rattraper le retard. J’ai
toute sorte de mélodie qui me passent dans la tête, parfois mes souvenirs sont
comme des rêves déjà vécu… Je remercie les lecteurs qui ont commenté le dernier
texte, c’est pas encore la nuit plutôt la soirée, Ce soir je vous illustre
ça avec la photo d’une œuvre de Dan Flavin 1933-1996 tiré de sept cent œuvres
avec des fixtures et des ampoules fluorescentes, son utilisation de la
quincaillerie ordinaire le place au côté des Donals Jodd et Carl Andre qui sont
parmis les premiers à être associé au minimaliste. Flavin aimait pas beaucoup
cette qualification, il faut bien regarder son utilisation des couleurs et de
la lumière avec du matériel de tous les jours et le résultat une solide œuvre artistique
qui appartiens a une série de cinquante sculptures dédié au constructiviste
russe Vladimir Tatin, c’est Untitle « in honor of Leo at the 30th
anniversary of his gallery » c’est aussi un hommage a l’inimitable Leo
Castelli le marchand d’art qui a mis de l’avant l’œuvre de Flavin pour au-delà de
trente ans. Quand j’écris des choses pareilles « de mauvaise traduction »
Ça me tiens éloigné de mon senti, le néon ça me fait beaucoup pensés à l’éclairage
des centre-ville populaire dans les années cinquante, pour le jeune homme que j’étais
y’avait quelques choses de fascinant dans ces nuits multicolores, ces enseignes
au message criant, fallait entré dans ces cabarets aux noms parfois exotique,
ces enseignes-là ont tendance à disparaitre, la dernière en date le magasin de
musique Archambault, maintenant ont à affaire à des éclairages plus sobre moins
criard. Je savais pas que j’irais vers ça cette nuit, la lumière la nuit c’est
comme une promesse qu’on va rester vivant malgré la noirceur, un éclairage où
les choses et les gens se métamorphosent, tiens celui-là c’est un homme? Où une
femme? C’est étrange je pense au Midnight Cowboy… J’ai longtemps vécu dans ces
lieux nocturnes… Quand on est privé de lumière on déprime et souvent on se
soigne avec de l’alcool, pour un moment ça nous donne un peu de pep mais bien
vite on en arrive aux nuits tristes et cyniques. Je sais pas ce que disait les
gens en haut de l’affiche comme le chantaitle regretté Aznavour… Malgré tout faut se calmer et toujours se rappeler
qu’il y a beaucoup d’appelé mais peu d’élu. Les amis idolâtrait souvent les
artistes mort d’overdose, d’excès de toute sorte… Une fois que t’a vue les
néons t’a tout vu tu passe au laser… À l’éclairage mural… Voilà c’est la chute
c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je croyais avoir une réunion du conseil d’administration du comité des
usagers mais c’est le vingt-trois Mai pas Avril, j’ai rencontré un jeune homme
qui se demandait comment j’avais fait pour voyager et être présent dans les
médias. J’ai pas pu faire autrement que lui dire que les communications de l’institut
m’aidait et que je m’impliquais dans le groupe Reprendre Pouvoir. Cet
après-midi j’ai peur ça sent les rodeurs… C’était pas facile de raconter au
jeune homme ce que je faisais… Parfois je suis tout près de la psychose, je
crois qu’on me harcèle pour que j’en fasse une religieuse, Dieu et le
psychotique un mélange explosif… J’ai discuté un peu avec l’adjointe à la
direction santé mentale et dépendance dans sa présentation elle a mentionné
deux fois mon prénom à propos des bibliothèques vivantes… Je croyais avoir perdus
tous les écrits qui précèdent, j’ai donné un nom au fichier… Je suis fatigué,
ça va péter, ça va exploser cette écriture, toute ma difficulté à être dehors,
je voudrais pas être en prison, j’illustre ça avec une cellule d’Alcatraz
autant mourir que finir là… Pourquoi chu t’icitte… Je me suis toujours dis que
rendre la société responsable de ce qu’on est c’est pas bon, pourtant le
mépris, le dénigrement c’est l’autre qui le fait, faut passer là-dedans la tête
haute en écoutant pas, n’empêche c’est difficile j’ai pas envie de me ramasser
dans une maison de correction… Demain c’est la répétition de la pièce d’après
les textes de Clémence Desrochers… C’était bien ce midi de se faire lire une
partie de l’œuvre de chaque écrivain, quatre, qui étais là certain m’ont vraiment
étonné par leurs justesse, j’y arrive pas à ça, je reste toujours pris avec mon
senti… Enfin chose plus importante qu’il n’y parait je serai sortis de chez moi…
Je suis quand même à boutte mais à boutte, je vous écris avec cette douleur
nerveuse comme un sursaut de schizophrénie… Je vous donne tout ce que j’ai de
mon senti, malheureusement c’est pas de la poésie j’en suis incapable… Je vous
écris et j’aurai tout raté j’en serai jamais arrivé à l’apogée hypocrite
apocryphe, pourtant c’est moi qui compose qui écris en essayant de ne pas vous
mentir… Ma rencontre avec ce jeune étranger cet après-midi m’a ramené soixante
ans en arrière, l’étranger m’avait fait fumer du hash et ensuite la direction
du collège m’avait mis à la porte, tout ça pour vous dire que je le trust pas
le gars… Je suis presque rendu à la chute, je sens une menace, on m’en veux j’ai
pas suivis le parcours des pairs-aidants moi je suis une personne en
rétablissement. J’attends quand même des nouvelles du Recovery College… Quelques mots encore avant de cesser de vous
dire ma fatigue. Je suis brûlé, veuillez m’excuser les artistes ce sont tous
les autres mais pas moi. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! C’est pas terminé les mots sont comptés. À la prochaine j’espère!!!
Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je recommence j’ai perdus le document. C’est la nuit de lundi à mardi
mais ça ressemble à celle du dimanche à lundi. J’arrivais pas à dormir, j’avais
que le tournis et malgré tout je me suis préparé un café. Si j’ai bien compris
les snowbirds sont sur le chemin du retour… Je pense que je vais vous illustrer
ça avec l’emblématique Castro de San Francisco juste pour montrer aux sceptiques
que j’y suis bien allé. Le Capitaine Bonhomme disait « les sceptiques
seront confondus », je sais vous vous le diriez pas que vous êtes allé
dans le quartier gay, mais étant gay friendly j’ose souligner ma visite. Dans
le journal hier un gars écrivait que les gays c’était son peuple, je sais pas,
je crois que les gays doivent s’inscrire comme citoyen de la grande communauté
humaine… Je sais pas pourquoi je pense encore à ceux qui couchent dehors à Frisco,
pour en être rendu là on a dù les malmener avec des mots très blessant, quand
on choisis l’itinérance et le retrait de la société c’est pas parce que les
gens ont été bienveillant, la blessure est profonde et on est dans la folie du
mode survie. Aujourd’hui c’était une bonne journée pour moi, j’ai pris une
belle grande marche jusque chez un ami. Je sens que ça reviens la marche avec
un nouveau rythme mais ça reviens… Encore une semaine et on sera au mois de mai
avec l’espoir que la cru des eaux seras terminée. C’est terrible de vivre comme
ça aux mois, c’est de la vrai folie pourtant mes comptes sont tous payé reste
que le loyer le premier… Je me souviens plus qui disait « l’aventure elle
est dehors quand tu ouvres la porte et y met un pied » c’était surement
mieux dis que ça mais l’idée est là… La série d’émission Des Racines et Des Ailes
reviens en onde au mois de Mai avec de nouvelles émissions, j’adore ça je vais
me régaler, c’est toujours l’idée du départ en voyage qui reviens… Je pense au
jeune commis du magasin La Source qui m’a traitée de bôf c’est pas désagréable,
ça pourrait être pire… Mais non! Quand je suis dans le vide comme ça je pense à
m’auto-dénigrer mais je le ferai pas je
vaux autant que n’importe qui. J’essais de me calmer de réfléchir et de vous
dire mon senti ici… Voilà que le sommeil revient, je rédige ça et je retourne
me coucher. Je mange des biscuits soda c’est comme ça qu’on appelait les
biscuits salés dans mon enfance, si j’y pense je vais m’acheter des langues
dans le vinaigre… Et lentement je vais arriver à terminer ça. Quelques mots
encore comme toujours pour la chute… Les langues c’est pas une très bonne idée
ça pourrais me mener à la rechute, chute et rechute on en finis plus de
tomber. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je suis désemparé, je viens d’écouter une émission sur l’anxiété, la
façon de combattre les troubles anxieux… Ça questionne ce dont je souffre, la
schizophrénie, je suis en rétablissement pourtant parfois je doute de cette
maladie mais il semble que c’est un symptôme, je dois accepter le traitement…
Ce matin j’ai pris une longue marche me suis rendus chez un copain, ça m’a fait
du bien… Je lui ai parlé de mon voyage et montré une photo. L’avion me rend pas
anxieux, je suis confortable… Ils sont de retour avec ce qu’ils appellent la
douance, une façon de vivre mon senti… Ai préparé un café, j’ai sommeil j’espère
me tenir éveillé… Dehors il fait un temps superbe, semble que dans certaine
région c’est pas bon la neige fond trop vite… Les vélos, les motos, les
scooters sont tous dehors, ça roule!!! Ces jours ci mon senti tourne autour du
sommeil… Pour ce qui est d’être un artiste, comme on dis « nul n’est
prophète en son pays ». Je regrette de pas avoir acheté le livre de
Bukowsky illustré par Robert Crumb, c’était à la librairie City Lights de
Ferlinghetti … Le café me réveille, je suis content d’être sortis ce matin,
avant d’écrire j’aurais peut-être dù travailler dans une librairie mais je sais
pas si je connais assez la littérature… Ce que je vois, ce que j’entends
partout c’est la controverse et ça me fatigue… On crie à la fin du monde
pendant que malheureusement les policiers français se suicident… Je sais pas
quoi faire ni ce que je fais là-dedans… C’est loin de mon senti tout ça c’est
la télévision, parfois j’ai envie de m’auto-flageller… O.K. d’abord! C’est-ce
que la matriarche dit quand elle veut terminer une conversation, je perçois ça
comme très maritime une façon d’aborder son bateau. Dabord ça peut aussi être
une façon de commencer, comme on dit en anglais first thing first… Tout est clair dehors, j’espère toujours pour
mes lecteurs de Deux-Montagnes… Souvenir encore de ces journées passées à la
brasserie, toutes ces heures auraient été impossible sans boire… Je vois ces
gars abandonné par leurs femmes et qui tournent en rond dans leurs voitures ne
sachant que faire de leur désespoir. Si j’ai bien compris elle a dit être en
compagnonnage, je sais pas ce que ça veut dire pour une personne qui souffre d’une
maladie mentale, tout à coup ça sent le parfum d’eau de toilette masculine…
Voilà la journée qui passe, je prends du vieux, je vais peut-être me rendre à
la librairie anglophone du centre-ville pour voir si ils ont le Bukowsky
illustré Crumb… Demain tout ça, à cette heure-ci le métro commence à être bondé
mais j’ai oublié que lundi de Pâques c’est congé… J’aurais aimé vous écrire
quelque chose de solide mais tout est chambranlant… Je crois que les
installateurs de portes et fenêtres vont se remettre au travail avec le beau
temps. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine!!!
Bonsoir!
Bonjour! Viens de dormir une couple d’heure et là je vous rédige quelque
chose, ce soir y’a quelqu’un qui cuisine y’a un parfum de bouffe. J’avais des
démangeaisons aux mains je me suis mis une petite crème cortisone… Ce soir la
vie va être moins difficile pour les sans-logis qui demandent pas d’aide, le
temps est doux. Je vais me préparer un café… Je pense à ces difficiles moments
où je croyais être victime d’un complot je sais pas si c’est parce que j’avais
de mauvaises habitudes sexuelles de ça aussi je me rétablis… Je cherchais dans
mon enquête qui avait mis le feu à l’hôtel, c’était un accident… Tout ça se
sont de vieux souvenirs alcoolique, de vieilles obsessions maladive c’ était y’a
trente-cinq ans ma schizophrénie commençait là… Je crois qu’on aurais bien aimé
que je mette fin à mes jours… C’était Pâques, la matriarche m’a téléphoné elle
est revenues chez elle, moi un monsieur dans la salle de lavage m’a demandé ça
faisait combien de temps que j’habitais là, il a eu l’air impressionné quand je
lui ai répondu plus de vingt ans. Je croyais avoir perdu mon document, mais
non! Je crois que c’est parce que j’aborde un sujet sensible… Soixante-deux
ans! Les années passent faut pas que je manque un voyage, je pensais à
Saint-Jacques-de-Compostelle, le pélérinage… Je crois qu’il y a des groupes
organisés mais moi j’aimerais le faire au complet, je sais pas si mon lecteur
de Deux-Montagnes avec sa douce m’accompagnerais, une idée comme ça? Le seul
désagrément que je peux avoir pour Compostelle c’est que ce sont des pays de
vin… Je vais vous illustrer ça avec une maison en rénovation que j’ai trouvé
pas pire, mon lecteur de Brossard pourrait peut-être me dire si il s’agit d’une
victorienne? La Bretagne m’intéressais aussi et la Normandie… La mer j’ai passé
plusieurs années de ma vie sans la voir et maintenant j’ai vu l’Atlantique, le
Pacifique et l’Adriatique… Les Caraïbes aussi… Ce soir tout le monde dors même
si demain pour plusieurs c’est congé. Parfois j’ai le souvenir de l’époque où
je bossais en atelier, comme l’écrirais le psy un euphémisme pour parler d’une
shop… Enfin j’en suis sortis, je suis presque vieux, on a vu que la secrétaire
à la retraite du collèged’enseignement
général et professionnel de l’Outaouais, s’adonne à la peinture ça lui réussis
j’ai jamais vu quelqu’un avec autant de talents. Je suis presque rendus à la
chute y’a longtemps déjà la maladie me déprimais dans les jours pascals… Dehors
on entends une moto… Au bout des mots c’est pas comme au bout du quai on risque
pas de se noyer… On va laisser passer la glace pour l’ouverture de la pêche, j’en
connais qui sont impatient… Je souhaite que ça s’arrête là cette crue des eaux,
mais mes souhaits ça vaux ce que ça vaux. Voilà c’est terminé comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! Le beau temps reviens, je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes
vont s’en tirer… Dimanche de Pâques, c’est tranquille bientôt on aura des
tulipes… Je fais de la lessive, ce matin je pleurais un peu j’avais ces
souvenirs de voyage qui remontais, c’est peu vous dire que j’aime partir, hier
soir aux actualités de TV5 y’avait un excellent reportage sur l’entretien
mécanique des avions. Je vais me calmer un peu et pensés au prochain départ en
avion quelle destination? Je regarde le ciel je vois pas ni n’entends d’appareils…
J’ai plié et rangé les vêtements, je suis encore dans la chronique ménagère… On
s’y attendait pas mais le ciel est superbe… Je pense encore un peu à San
Francisco c’est moins intense mais c’était beau… J’aime beaucoup les photos des
enfants de mes nièces qui cherchent des cocos de Pâques…On parle déjà de climatiseur, je vais
attendre un peu pour l’installer, c’est que la fin avril. Je pense aux concours
littéraire, mon écriture est trop enfantine pour y participer, enfantine dans
la forme pas dans le fond du moins je crois. C’est pas évident de mettre des
mots sur mon senti. J’ai un répit le dimanche de Pâques… Mes snowbirds sont à
Nashville si y’a une ville où je croyais me rendre avant eux c’est bien celle-là…
C’est impressionnant le long bar et les quelques clients, je vais dire comme mon
lecteur ils sont de bonne heure sur la booze… Je croyais voir un avion c’était
une mouette… Faut pas que j’oublie que je suis libre je suis pas sous mandat du
gouverneur, je peux me rendre où je veux… Tout à coup je suis encore triste…
Vous allez surement me dire c’est de l’apitoiement, mais j’ai le droit de vivre
toute la palette des émotions de mon senti… Semble qu’il faut toujours être
reconnaissant, c’est vrai je suis content d’être sobre, je le dis comme ça même
si vous aimez pas ça. Ouais! C’est un beau dimanche de Pâques, ici du moins, j’ai
pas envie de parler des horreurs… Je sais pas pourquoi je pense au groupe de
rock Canadien les Guess Who et leurs hit American Woman… Dire c’est difficile,
on y arrive jamais tout à fait… C’est congé demain aussi, quand j’ai plus rien
je veux juste me dénigrer pourtant ça me rappelle de faire de mon mieux, les
adultes pensent à ça? Je suis heureux pour mon lecteur de Deux-Montagnes qu’il
s’en soit tiré sans trop de misère… Ici on vois déjà des gens en T-Shirt qui
passent sur la rue, je crois que les terrasses attendent les clients j’aime
plus beaucoup ça pour moi c’est synonymes
de consommation… Cette semaine je reprends les répétitions au théâtre, j’ai
hâte… C’est une semaine occupé avec mardi les libraires à domicile, un C.A. du
comité des usagers, mercredi la répétition et jeudi le salon des ressources en
santé mentale… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonsoir
Bonjour! J’étais au lit, me suis réveillé en plein cauchemar dont je me
souviens plus… Mon écriture est surement pourrie y’a pas unsalaud d’éditeur qui me contacte. Je sais c’est
pas comme ça que ça marche mais souvent les éditeurs s’annoncent comme des
espaces de liberté, pourtant ils restent engoncé dans leurs éternelles et
traditionnelles façon de faire… J’ai pris une douche et me suis parfumé… Je
vais vous illustrer ça avec le multicolore espace piéton du quartier gay à San
Francisco, vos jokes plates garder les pour vous autre, moi les gay me disent
que je le suis pas et les hétéros disent le contraire, je suis ce qu’ils
appellent gay friendly… J’en ai déjà trop écris, je reviens à mon senti à mon
hypersensibilité, ça sent le burger ce soir… Votre humble serviteur est très
très fatigué, j’entends les avions qui rentrent à Montréal. Les vacances sont
pris pour cette année, les prochaines semaines s’annoncent occupées. Non! Je
cèderai pas à l’envie de me dénigrer. J’ai lavé la vaisselle dans de l’eau trop
chaude j’ai les mains sèches et irritées… Prière pour les lecteurs de
Deux-Montagnes avec l’espoir qu’ils soient pas inondés… Dans un peu plus d’une
heure ce seras Pâques, la chasse au lapin de Pâques et la traditionnelle
eau de Pâques qui guéris tout… Dans mon enfance et celle de mes frères et sœurs
on avait cette chance-là d’avoir du chocolat, on avait même de vrai poussins et
de vrai lapins qu’on gardait dans un petit poulailler dans la cour et dans un
clapier pour les lapins parfois aussi on avait un petit chat pour les chiens
Micky le chien qui marchais sur trois pattes est resté là longtemps parfois il
partait se promener seul mais il revenait toujours. J’ai toujours cru que c’était
un chien très intelligent… C’était l’orgie de chocolat et à moins que je me
trompe on avait aussi des magazines pour les jeunes, quand je vous dis qu’on
était privilégié c’est pas rien… Dans ces temps d’ inondation c’est un peu
ironique de parler d’eau de Pâques, à l’arrière de chez le patriarche sur les
flancs du côteau y’avait une source parfois on allait y chercher de l’eau… Oui!
Oui! On avait des livres, des bandes dessinées en cadeau y’en avait jamais trop
c’était la matriarche qui faisait la fée de Pâques, on avait tout ça en
revenant de la messe, y’étais pas question qu’on se bourre dans le chocolat
avant le diner. Parfois Pâques était chaud et assez tard pour qu’on tonde le
gazon, les inondations c’est pas nouveau le vieux Terrebonne était souvent
inondés, je pense que le problème s’est régler quand ils ont refait la digue de
l’île Saint-Jean… Dimanche de Pâques une petite prière pour qu’il y ait pas trop
de sinistré. Autant le dire tout de suite j’en suis à la chute pas à la résurrection
Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bonjour!
Bonsoir! La pluie a cessé mais y’a encore des risques d’inondations. Samedi de
Pâques mais ça a du sens que pour le congé. Je pense encore au voyage au plaisir
que j’ai de prendre l’avion, aujourd’hui dans le journal une empêcheuse de
tourner rond disait qu’il fallait prendre l’avion moins souvent pour diminuer la
pollution, si on écoutait tous ces diktats on pourrait plus rien faire. Je
trouve qu’ils m’en demandent pas mal, j’ai pas de voiture je marche où prend l’autobus
essais de recycler les sacs pour les courses, recycle les emballages et on m’en
demande toujours plus, wô là! Minutes! Je suis d’accord pour pas boire de l’eau
en bouteille mais me semble que c’est toujours les mêmes qui font un effort… Je
sais pas si maintenant y’a de l’écologie dans les cours d’art ménager. Si vous
saviez comme je suis fatigué de les entendre ces écologistes, je sauverai pas
la planète à moi seul… On se sent tous coupable on en parle pas de ce qu’on
nous demande, j’irai pas manifester au jour de la terre, je pense à tous ceux
qui ont des voitures… Je veux bien en faire plus mais c’est difficile, je pense
aux contenants recyclables… Pour bien faire faudrait être végan et manger vous
savez quoi… Y’a un temps déjà j’étais très écolo, je m’approvisionnait dans les
banques alimentaires. Je mangeais ce qu’on me donnait c’était aussi économique,
nous les pauvres on peut plus vivre pendant ce temps-là les Costco et les
Walmart dérougissent pas… N’empêche je suis pas certain que ces écolos
utilisent leurs méthodes de voyage, je vais vous illustrer ça avec une photo d’avion,
je voyage léger pas beaucoup de bagages. Bein oui! Je suis schizo ce serait
beaucoup plus simple pour moi de rester chez moi, de sortir que pour aller
marcher dans mon quartier et de regarder la vie passé… Je pense à ma jeunesse
où j’essayais de nettoyer la planète en remplissant des sacs poubelles dans les
terrains vagues et aussi quand je ramassais le papier pour le recyclage et que
je le trillais… J’aurai fait ça, semble que c’est pas suffisant d’avoir
travaillé dans un plan de triage… Je trouve plus quoi dire, vous dites que je
suis un gros goujat, c’est possible mais parfois j’ai envie d’arrêter là… Je l’écouterai
pas cette passionara de l’écologie, un jour je vais repartir en avion oui
madame! Plus moyen de vivre, ma trace écologique, mon empreinte est pas si
grave du moins je le pense pas… Pourtant on vie dans le royaume de la
consommation, je sais pas comment faire… Je veux bien avoir de la bonne volonté
mais je suis pas écologique à tout crin… Nous autre les pauvres on mange des
hot-dogs des frites pis des hamburgers, c’est la culture du mal-amanché…J’en suis presque rendu à la chute, quelques
mots encore pour vous dire mon désespoir. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Vingt-deux heure dix-sept et je vous écris. Toujours une pensée en
arrière-plan pour le dernier voyage. Je m’en fait pas je suis certain qu’il y
en auras d’autre… Je sais pas si aux États-Unis d’Amérique y’a une ville plus
belle que San Francisco, je crois pas, j’ai visité sans crainte… Ici ce soir c’est
la grosse pluie… Je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes j’espère qu’ils vont
s’en sauver… Me suis fait un café, je prends mon temps pour vous écrire, au
retour du voyage j’ai bien aimé la vitesse à laquelle ça s’est passé pour l’enregistrement
et la sécurité, j’étais arrivé avec à peine deux heure d’avance mais ça s’est
bien déroulé, très rapidement… Lentement je recommence avec mes pensées
aéronautiques. Je crois que je l’avais pas mentionné mais le guide Ulysse
offert par mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a été très utile, je l’avais
accompagné d’une carte du National Geographic, je faisais très ancien pas de
GPS ni de téléphone intelligent, j’étais à l’ancienne mode je crois que c’est
mieux comme ça il faut réfléchir et trouver le nord, merci encore, j’aime bien
marcher comme ça le nez en l’air… Je vous le raconte et je pense à cette
promenade le long de la baie, comment je me suis enregistré sans problème pour
la très populaire visite d’Alcatraz… Si vous avez un voyage à me suggérer pour
le printemps prochain n’hésitez pas… On pourrais peut-être partir ensemble. Je
suis encore tout enchanté du dernier, des images et des gens étonnants sont
dans ma tête. N’oubliez pas de lire Schizophrénique à San Francisco ça en dis
beaucoup sur une partie de mon état d’esprit… C’est le week-end pascal, y’en a
qui vont manger du chocolat, ce soir je suis content d’être debout et de vous
écrire. Je pense à l’ami des https://www.facebook.com/Lesvieuxducentredachats/
quand je dis que j’aime pas l’humour c’est pas de son humour fin qu’il s’agit
mais du « dirty talk » de certains et de cette idée que tout le monde
peut faire de l’humour. Mais je dis quand même souvent que j’ai pas le sens de
l’humour, la maladie m’a fait trop mal m’a blessé, je suis incapable d’en rire…
Je me suis perdus dans la solitude et la descente aux enfers y’avait rien de
drôle. Ça m’a blessé et rendu difficile de pardonner. Je sais plus trop comment
vous débloquer ça… Je vais essayer de revenir avec mon senti et faire abstraction
du mauvais rire de certains… Je sais pas comment on fait pour rire de la
maladie mentale ça me semble impossible, quand je vois les gars dans la rue je
me dis toujours que l’autre à une part de responsabilité pour avoir brisé ces
êtres. Y’a eu de l’abus tellement qu’ils se sont retrouvé à la rue sans
confiance pour personne. J’en ai vu là-bas des souffrants qui vivent entre les
enseignes publicitaires des richissimes. Voilà! C’est terminer pour ce soir.
Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! Vendredi saint c’est toujours triste dans mon enfance on allait à la
messe et on mangeait du poisson c’était la fin du règne de l’église sur le
Québec. Aujourd’hui c’est la laïcité pourtant… Je sais pas si ils vont encore
faire un chemin de croix dans les rues de Montréal. J’ai regardé les
informations ce n’est qu’inondation… Je réfléchissais pour un prochain départ
peut-être à Rome au printemps prochain… Je vais laisser le temps passé… Je sais
pas si on va me retenir comme formateur du Recovery College, j’ai hâte de
savoir… Aujourd’hui je vous illustre ça avec un monument à San Francisco aux
volontaires Californiens, les premiers au front de la guerre d’Espagne et des
U.S.A de dix-huit-cent-quatre-vingt-dix-huit. Je reviens avec mon senti, j’espère
que mes lecteurs de Deux-Montagnes seront pas inondés, cet après-midi y’a un
parfum de frites, je pense à cet énorme hamburger que j’ai mangé en attendant
la croisière pour Alcatraz… J’ai quand même encore le désir de partir, début
mai je devrais aller parler de mon voyage à la radio. Je sais pas pourquoi on
me fait des jokes plates… Souvent ça vient des ignorants. Toute cette façon
stupide de tourner les choses en mauvais « humours ». Au Québec si t’est
pas drôle t’est rien, c’est de la folie… Faut pas se tromper c’est pas la
guerre d’Espagne mais bien la guerre hispano-américaine. La vérité c’est que je
trouve pas d’autre information sur ce monument, il est dans un endroit désert
de San Francisco. En fait c’est une petite place rue Market… Je trouve plus
quoi vous raconter, dehors y’a que la pluie, en voyage y’en avait aussi mais le
temps étais doux et de bruine. En face dans le parc Jos Montferrand ça verdis
lentement… Je sais pas pourquoi la tristesse monte, je le reprendrai bien un
jour l’avion, je m’envolerai pour un pays étranger… J’utilise beaucoup les
photos de mon dernier voyage c’est souvent comme ça, ça m’inspire… Il s’agis de
nommer mes sentiments c’est difficile, le senti se laisse pas faire… Les
vendredis comme celui-ci c’est la crucifixion… Quand j’étais plus jeune les
débits d’alcool étaient fermé, on se promenait en voiture avec les copains tout
ça un peu déprimé… Je suis désolé c’est toujours les mêmes mots, la même
histoire, je repartirais aujourd’hui pour l’inspiration, j’ai gardé la clé de
la chambre d’hôtel et la passe de transport en commun de San Francisco… Je
doute de mes capacités littéraire, je suis pas encore arriver à publier en
format livre exclusivement, j’écris surement très mal… Je continue quand même…
Tout est calme, la pluie est plus intense, j’espère que les amis seront
protégés. Gris et sombre comme toujours dans ces temps-là… Voilà! Quelques mots
encore, je vais y arriver à dire sans trop me mortifier parfois je crois que la
religion contribue à la schizophrénie. N’empêche on a besoin parfois de l’esprit
et de la prière. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je ne sais pourquoi je voulais prendre une photo, je crois que
c’est mon somnambulisme …J’ai cherché
les appareils j’ai pas trouvé. J’ai assez de photos dans mon ordi… J’espère que
mon lecteur de Deux-Montagnes seras pas inondé. Je vais vous illustrer ça avec
une photo panoramique du Golden Gates c’est la meilleure que j’ai, il avait
cessé de pleuvoir, la brûme s’était levée… Demain c’est vendredi saint je vais
essayer de faire comme dans le temps et jeûner… Les voisins sont réveillé je
les entends. Je tape sur mon clavier, je crois pas que je les dérange pour eux
je suis un « fucké » une façon bien nationale de dénigrer quelqu’un…
Je crois qu’ils font du dénie, ils sont pas prêt à admettre qu’ils sont
malades. Je me souviens j’étais comme ça tout le monde était malade sauf moi… À
San Francisco j’aimais bien ma petite chambre d’hôtel au centre-ville, toute
les fois avant de commencer à écrire je regarde les photos. J’espère faire d’autre
voyage, me fabriquer d’autre souvenirs, ne plus avoir besoin d’attendre à l’hôpital…
J’y ai gâché ma vie dans ces urgences médicales… Maintenant je vie mieux…
Dehors la sirène de la police, je crois que ces injections intramusculaires d’anti
–psychotique qu’on me donnait à l’hôpital pouvait aussi servir à me laver les
artères, le gras corporels. C’est finis tout ça je vais mieux… C’est difficile
de mettre des mots sur la psychose, de se sentir victime d’un complot je ne
sais pourquoi… Je suis un peureux et quand la peur augmente je deviens
paranoïaque, cette semaine à l’entrevue pour le poste de formateur j’ai
réalisés que je pouvais mettre les bons mots sur les choses, les sentiments,
les idées, le vécu expérientiel… Une fois que j’ai identifié mon malaise faut
que je sache le nommer… J’avais sommeil me suis recouché et je me suis
rendormis facilement, mon senti veille c’est vendredi saint. Je pense que
plusieurs profitent de ce long congé pour ouvrir le chalet si il n’est pas
inondé… C’est le milieu de la nuit… Il fut un temps où le patriarche avait une
petite maison à Saint-François-du-Lac je me souviens qu’il me l’avait prêté un
week-end, c’était vraiment la campagne y’avait vraiment rien à y faire à part
tondre le gazon avec le petit tracteur. C’est loin tout ça y’a plus personne
que je connais dans ce coin de pays là… Dehors il pleut à siaux c’est pas bon
signe… Souvenir de la pluie chaude de San Francisco. La pluie s’est arrêté en
attendant le ferry pour Alcatraz… Mon senti est calme, c’est bien d’écrire
comme ça en deux sessions. Quelques mots encore et j’arrive à la chute… Je
souhaite à tout le monde de faire un voyage comme j’ai fait de pas attendre la
noce… Je me souviens plus si le journal parait le vendredi saint. De toute
façon moi j’ai terminé. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! J’hésite à vous écrire cet après-midi. Je commence à être revenu de
mon voyage, hier le ciel était d’un beau bleu et je regardais les avions
passer. C’est fascinant de penser que quelques jours avant j’étais passager
dans un vol… Je me cherche une autre destination, je vais faire d’autres
économies. J’ai pas mal trippé à San Francisco aujourd’hui je vois que je suis
très montréalais et que ça me fait du bien de me dépayser… Cet après-midi je
vais marcher avec de la compagnie… En attendant je vous écris, il pleut pas, je
pense à la pluie et à la bruine chaude de la Californie. Mon senti me demande
beaucoup aujourd’hui, j’ai reçu par la poste mon compte de carte de crédit, j’ai
tout remboursé, je sais faut pas parler de ça sur les réseaux sociaux. Je suis
calme… Je repartirai le printemps prochain je vais essayer de me trouver une
autre destination de rêve, je pense à cette émission de Radio sur France Inter
si je me souviens bien, ça s’appelait La bas si j’y suis, je crois que
maintenant c’est un site internet politique dirigé par Daniel Mermet… Pour moi
il est encore temps de voir le monde sans intermédiaire. Je voyage quand même
pas comme un routard, j’ai toujours l’avion et l’hôtel qui m’attend. Y’a mes
snowbirds qui vivent toute une aventure aux États-Unis d’Amérique, un beau road
trip avec leurs roulotte « La Courailleuse »… L’Amérique et la route
c’est quelque chose qui marque tout le monde mais je préfère les avions, les
aéroports et les villes… Je vais vous illustrer ça avec une photo de je ne sais
plus quel quartier à Frisco. Air Canada c’est quand même bien comme compagnie
de transport… Je vous écris et je rêve encore, si jamais y’a quelqu’un qui me
lis et qui veux partir avec moi qu’il me fasse signe… Cette semaine pour l’entrevue
de formateur en santé mentale, j’ai signalé que ça me conviendrais mieux à l’automne,
j’ai quand même hâte d’avoir des nouvelles… Aujourd’hui je suis pas trop
paranoïaque ça fait du bien… L’herbe dans le parc semble vouloir verdir… Entre
le temps où j’ai acheté mon voyage et celui où je l’ai fait ça a passé vite,
trop vite… J’ai déjà recommencé à regarder les avions… Y’a longtemps déjà je
partais en voiture pour la Côte Nord et j’étais immensément triste et malade.
Je suis heureux d’être partis d’avoir vue la baie. Je vais me préparer un café…
Les images me flottent dans la tête ce ne sont que de bons souvenirs. Déjà de
retour! J’aime beaucoup me souvenir de ce que j’ai vu, les quartiers où j’ai
marché, la rue Powell et les cable cars… J’y suis allé sans trop de craintes ça
m’a réussis… Je me trompe je suis pas encore complètement revenus, je vais
essayer de me mettre en mode prochain. Je termine c’est là chute pour vous
remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Cet après-midi j’ai parlé de mon rétablissement au local du comité des
usagers ça s’est bien passé y’a juste qu’à la fin j’ai discuté avec des gens
qui ont encore une façon de parler malade, ils disent être en rétablissement
mais manquent beaucoup de respect pour un ne serait-ce que par sa façon de m’appeler
Berny, à peine si on se connais et sa façon de parler avec un mauvais humour
qui n’a pas pris le temps de murir. Quand on m’appelle Berny ça s’impose
naturellement après un certain temps, pour cette personne je sens ça comme une
façon de se valoriser à mes dépends, une manière vraiment béesse… C’est un peu
ma faute j’aurais du lui dire, c’est quelqu’un de très scolarisé avec une
formation de mentor du rétablissement mais qui n’a pas pris le temps de
réfléchir selon moi. Je crois que je vais m’éloigner de cette personne on est
pas rendu au même endroit, il sait pas combien ça m’a couté pour parler devant
eux aujourd’hui… Ce soir je suis seul chez moi, je pense à cette semaine sainte
rythmé par le chemin de croix, encore une fois vous aller rire mais la passion
j’y crois. Pâques ça me fait penser à ma marraine de baptême qui est décédée
bien jeune. Je sais pas si vous connaissez l’histoire de l’eau de Pâques qu’on
allait chercher à la source la plus proche le matin de Pâques, elle était bénie…
Si je me souviens bien chose étrange, j’ai été confirmé le jour de Pâques, ce
sont là des choses qui se sont perdues avec la laïcité pourtant les pauvres et
les malheureux ont encore la foi, le petit monde comme moi à besoin de ça… Il
le disait si bien y’a rien comme le calme et la beauté d’une église, ici je
pense à l’incendie de Notre-Dame de Paris… Ça m’a tiré des larmes. Je vais
essayer d’être à la hauteur de la confiance que m’ont fait tous ces gens
aujourd’hui… J’espère que j’en ai aidé quelques un sur le parcours du
rétablissement, je remercie la directrice du comité des usagers, y’avait
beaucoup de monde… Je peux dire que ça a été un succès. J’avais rien préparé j’ai
juste parlé en pensant au patriarche décédé, qui serait bien étonné je crois de
me voir faire ça… C’est un peu là que me mène l’écriture, la semaine prochaine
je reprends avec le salon des ressources et ensuite les répétitions théâtrales…
Ce soir je vous illustre ça encore avec une vue de la baie de San Francisco, j’ai
tellement aimé cette ville… Quand j’arrive comme ça à la fin j’ai tendance à m’auto-stigmatisé,
y’a un ami qui me dis de pas fouetter le vieux cheval ça sert à rien… Encore
une fois aujourd’hui je crois que j’ai fait de mon mieux, je termine avec un
peu de peine et quelques sanglots. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Demain je vais parler de mon rétablissement, hier je suis allé en
entrevue pour le poste de formateur. Je crois que ça fonctionneras pas pour le
poste ce printemps peut être à l’automne… Hier en fin d’après-midi après l’entrevue
j’ai fait une crise de paranoïa dans ces moments-là je veux mourir mais j’en
parle et ça s’atténue… Si je vous parlais de la pleine citoyenneté de son
importance dans la cité, de comment il
faut faire valoir nos droits et remplir nos devoirs ce qui selon moi aideras à
chasser la stigmatisation, de comment ce n’est pas eux et nous, mais un nous
inclusif de citoyen responsable je pense que ceux qui ont des soins en santé
mentale vivent une sorte d’apartheid, on les tiens à l’écart ils s’organisent
donc entre eux mais c’est un faux départ, il faut investir la cité même si cela
veut dire donner des coups de coude à son voisin, je vous entends fredonner
votre ritournelle assassine mais je ne ferai rien ce serait vous donner raison
la sagesse me dit de passer mon chemin, ce seras jamais clair pour moi ce qui
tiens de la maladie, de la schizophrénie… Je lisais dans une thèse qu’en santé
mentale on tiens rarement l’autre responsable si j’ai bien compris, mais y’a
des gens méchants, pathogène oserais-je dire… Je crois que parfois on veut m’abattre,
me faire du mal… Là aussi est la difficulté entre la paranoïa et la vérité…
Dans ces moments-là je veux en finir… Cette Angoisse omniprésente est peut-être
là parce que je fais pas ce que j’ai à faire mais je veux pas m’étourdir…
Parfois y’a des voitures qui passent devant l’édifice et klaxonnent une autre
manifestation de paranoïa? C’est mon senti et je ne sais pas comment me mettre
à l’abri… Comme on dis même les paranoïaque ont des ennemis, souvenir du
psychiatre qui me demande si j’ai besoin d’un garde du corps, à l’époque oui
mais plus maintenant… Ce soir j’ai le trac je me demande ce que je vais pouvoir
leurs raconter sur le rétablissement sans donner de leçon, je vais y aller avec
le senti de ma vie… Le voyage à Frisco est déjà derrière moi ça passe tellement
vite, la semaine prochaine je reprends les répétitions de théâtre, j’espère que
ce seras pas trop difficile… Je suis conscient que mon écriture peut déranger
mais quoi que je fasse y’a toujours quelqu’un d’irrité… Faute d’un meilleur nom
j’appelle ça des défis, y’auras toujours des petits criminels pour déranger…
Pour illustrer tout ça j’ai choisi une photo de maisons victoriennes entre les
arbres à San Francisco… Je m’auto-dénigrerai pas ce soir bien que l’envie sois
présente, je fais de mon mieux plus je suis pas capable… Voilà! J’ai presque terminer
j’arrive à cette partie difficile qu’est la conclusion, la chute… J’espère que
les ennemis sont partis dormir qu’ils ne veillent pas tard bien qu’onpuisse lire ce texte à toute heure. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!