Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis dans la merde,
j'ai débouché la cuvette et y'a un comique qui s'amuse a parler dans la
plomberie. Dites moi pas que c'est des voix je l'entend encore gueuler a travers
le renvois d'eau de l'évier. Il neige sur le goulag occidental. Je vous invite a
faire un bout avec moi chez les pauvres les mal lunés. J'écoute encore mon âme
je veux pleurer c'est peut être la nostalgie de Noël. Je me souviens de mon
grand-père quand il en avait trop dans le nez il allait s'étendre dans mon lit
plus tard c'étais mon parrain qui faisait ça. Pour l'instant ça crie dans
l'édifice, ça chigne dehors on entend l'autobus et un chien qui pleure et jappe.
Ça sonne comme les petits canards en plastique avec lesquel on jouait dans la
baignoire. Je vais vous dire ce que je pense j'ai été abusé je ne sais par qui
j'étais trop petit. Je devrais pas vous écrire ça, c'est juste bon pour la
chicane mais j'en veux pas à personne le goulag occidental est surpeuplé de
multipoqué. Je pardonne, je pardonne... Ce soir j'arrive à rien, les fous comme
moi on préfère les voirs mort. J'ai déjà montré ce que j'écris on m'a dis que ce
n'étais que des mots. Mais la vie est faite de mots pour s'entendre se faire et
se défaire. Dans le corridor ça sent le pot y'en a toujours qui engourdissent la
souffrance pour s'enfoncer dans le malheur. J'ai remis le siphon à sa place dans
l'édifice maintenant c'est le silence. Je demande à une force supérieure de
m'inspirer je respire par le nez. J'ai mal à la vie que je n'ai pas eu, j'ai mal
ou je suis rendu, loin dans le goulag occidental dans sa facture urbaine presque
au centre mais entouré de banlieues. C'est sordide ce que je vous écris vous le
savez mon exil est intérieur difficile a vivre, l'âme en morceaux comme découpée
par un couteau. J'essais d'endormir ma conscience de raté exilé, les lieux sont
pas important ce ne sont que des repères suivez moi dans mon exil. Une litanie
c'est ce que j'écris, une litanie faute de cri pour sortir du goulag faut se
taire et marcher droit devant on arrive nowhere mais on entend le vent, ou sont
ils les adversaires ceux que j'ai fuit en courrant, misère, misère, mal avenant.
Moi c'est pas ma conscience qui parle c'est mon inconscient construit
déconstruit par des actes manqués. Voilà le délire c'est jamais facile... Y'a un
idiot dans l'édifice qui cogne les portes mais heureusement qu'il y a la nuit
tout le monde dort moi je suis somnanbule. Je pense à mon lecteur désigner
retraité lui demande de me pardonner... Je suis un abrutis un "nègre blanc aigre
doux" dirais Stephen Faulkner. Le cabot jappe encore il a trouvé le moyen d'être
plus intéressant que moi. Ça sert a rien mon auto-flagellation je faisait ça à
l'urgence psychiatrique et ça jamais rien donné de bon. Le gros Laflamme disait
"t'est un tabarnak! T'est un tabarnak de bon gars!". Bon! Vous allez me dire que
je m'apitoie sur mon sort, mais non ces jours ci la vie est bonne avec moi.
Pourtant parfois je ne peux m'empêcher de regarder en arrière parce que devant
c'est bloqué par la neige, mon âme est gelée et ma langue soudée sur un poteau
galvanisé. J'aimerais bien être capable de déparler de refaire mon discours à
l'envers pour le mieux. Je me suis fait un décaféïné, fermé la télé et je me
replis sur l'ennuis. Faut savoir être dans l'esprit des fêtes il est un peu tôt
et je l'ai déjà écris je suis idiot, solo!!! Bon je vous laisse là dessus,
excusez là! Merci d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!!
Faulty Berny
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