Bonsoir!
Bonjour! Me voilà encore avec ma folie d’écriture un journal de confinement…
Prisonnier de la météo, du temps qu’il fait et de la distanciation sociale… Je
réfléchis à ce que je vais vous écrire, avec mon lecteur de Deux-Montagnes la
ligne téléphonique est très mauvaise. Je vais donc sur ses conseils acheter un
autre téléphone… J’ai juste envie de me recoucher, souvenir de cette enfance où
je ne lisais que des illustrés… On pourras pas partir en voyage avant
longtemps, je crois que c’est l’appareil de mon lecteur qui est sous écoute…
Pourquoi? Je sais pas on est pas des menaces à la sécurité nationale… On
complote pas, le complot je le vie il est contre moi, toujours de la folie… C’est
le senti de mon énorme et inutile sentiment de culpabilité… Toujours à la
recherche du comment dire… Pour arriver à l’expression sans me détruire… J’ai
dormis un peu, je crois que vous attendez avec impatience la parution de ce
texte. Je me souviens plus quel repas j’ai fait, j’ai pas de raison d’écrire d’ailleurs
je sais plus pourquoi? Au départ je crois que je cherchais une délivrance, je
sais que plusieurs d’entre vous pourraient faire la même chose… J’ai vu à la
télé un type bénéficiaire de la sécurité du revenu qui remplissait tous les
clichés du prestataire, les journalistes devaient le savoir c’était pathétique…
Cette semaine j’ai contacté l’amie médecin de la journée d’éthique, je devrais
recevoir le dédommagement dans quelques jours. J’ai regardé dehors si la
voisine attendait pas ses « copains » y’avait personne… Ça dors dur les
prestataires, j’oublie souvent que la voisine a un problème de santé mentale,
je l’entends ronfler… Je suis trop vieux les plus jeunes pourront pas se
reconnaitre dans ce que j’écris, ce soir je vous illustre ça avec l’édifice qui
a remplacé les Twins Towers… Je reviens à mon senti essais de vous le faire
voir, de vous faire balancer une sorte de douleur intérieure. Je suis malheureux
je ne peux plus partir y’a déjà une difficultéà rester confiné, comme un hamster je courre dans ma cage sans jamais
aller loin… L’édifice c’est le One World Trade Center… On s’entend que pendant
le confinement les villes dorment c’est le désert humain.Hier j’ai parlé parfum avec l’intervenante,
lui ai raconté comment j’aimais mon eau de toilette… La travailleuse sociale a
téléphoné pour prendre des nouvelles, je lui ai signalé que j’aimerais avoir
des masques… J’ai une mélodie de Fauré dans la tête…Je me répète j’aurai écris et souvent dans la
nuit avec de la difficulté à qualifier ces écritures nocturnes… La conclusion
approche, la semaine prochaine graduellement ce seras le dé-confinement, moi je
vais rester chez moi… Voilà! On y est presque n’ hésitez pas à commenter, comme
le premier ministre dis les beaux jours sont devant. Je termine c’est l’épilogue,
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous tiens encore un
peu, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je suis paralysé, je crois que quelqu’un qui me veux du mal m’a
contacté. Ça fait trop longtemps je sais pas ce qu’elle vient faire dans ma
vie, virtuelle mais quand même… Y’a des gens tout ce qu’ils veulent faire c’est
détruire pourtant ils ont qu’à laisser faire le COVID-19… Je m’étais fait voler
mon portefeuille dans son atelier quelqu’un m’avait téléphonerpour me dire qu’il l’avait retrouvé… J’ai pas
besoin de gens malhonnêtes autour de moi… Quand même je sais pas si c’est elle
ou pas, je préfère m’en tenir loin…Son
compte exige une vérification ça m’en dis beaucoup… Je me suis fait un sandwich
au creton, il était bon… Je me cacherai pas, je sais qu’elle m’aime pas… Ce
soir c’est comme ça je me sens victime d’un vol et même d’un viol… Voilà ce que
j’avais écrit pour elle https://usineapaysage.blogspot.com/2008/05/bernard-saulnier-lusine.htmlÇa fait déjà douze ans y’a de l’eau qui a
coulé sous les ponts… Vaux mieux que j’oublie cette vieille histoire…
L’humoriste a fait le journal d’un confiné https://www.youtube.com/watch?v=bToREcfSc0Emoi l’humour j’aime pas ça probablement parce
que je m’y retrouve. J’ai toujours l’impression qu’on se paye ma gueule… Bon!
Faute de mieux je reviens avec mon senti, je sais pas pourquoi je pense aux
motards criminels… Tout à coup y’a l’odeur de fumée de cigarettes… Ce soir j’ai
lu que c’est pas nécessaire d’avoir vécu des abus dans son enfance pour devenir
alcoolique, juste un penchant pour l’alcool est suffisant… Me suis remis à la
lecture sur le rétablissement… Ça me rend triste qu’on prenne contact avec moi
pour me faire du mal… Je sais vous allez dire que je suis paranoïaque… C’est
vrai je me méfie et je vieillis j’aimerais qu’on me dise que je suis dans
l’erreur mais j’ai peur… L’ami préférait m’entendre dire la prudence plutôt que
la paranoïa… Je crois qu’il pleut… J’attends un dédommagement, ça devrais
arriver bientôt l’amie médecin s’en est occupé… Je devrais pas écrire ça c’est
de l’ordre de l’intime comme nos pères qui refusaient de dire le montant de
leurs paye…. J’ai pas encore réalisé pourquoi j’écris autant, oui j’aime ça
mais c’est plus profond faute d’avoir de l’ordre dans mon studio j’aimerais en
avoir un peu dans la tête… Viens d’écouter Baudelaire dis par Reggiani, faut
rester humble devant du génie pareil… Lentement tout est au confinement, on y a
gardé les amis de Gatineau… J’ai peur d’une deuxième vague, je vais rester chez
moi, je regarde certaines personnes passées elles font comme si il se passait
rien!!! Voilà c’est jeudi je termine c’est toujours difficile… Le gars d’en bas
gueule je ne sais quoi, y’a quelques années j’aurais été bouleversé… Quelques
mots encore avant d’aller au lit… Y’a pas que les politiciens qui remercient,
moi aussi je vous remercie tous et toutes tant que vous êtes pour vos lectures
attentives. Comme toujours encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui il a fait très beau, ce soir on annonce de la pluie,
démarrez comme ça c’est frôlé l’insignifiance… Quand on sait plus comment
qualifier quelqu’un on dit de lui qu’il est poète… J’ai remarqué qu’on parlait
beaucoup plus des jeunes poètes que des vieilles barbes comme moi, c’est l’affaire
de la jeunesse bientôt ils seront plus sérieux… Quoi que l’art en général soit
affaire de jeunes les gros sous viendront plus tard avec les mécènes. En
attendant on gribouille quelques mots en espérant passés à la postérité, on est
pas sortis de l’auberge… Je pense que tout ça a affaire avec l’orgueil on
oublie l’humilité… Quand on dis ça tout est dit, il a pas de vrai boulot c’est
un naze, un bon à rien poète! Faut voir! Le peuple d’Hochelaga-Maisonneuve
préfère beaucoup les cols bleus aux poètes… La poésie c’est du décervelage de
prolétaire jean foutre… Va! Va! Prend ta serpillière et ferme ta gueule pense
pas aux honneurs fait du boulot d’honnête homme… C’est comme ça mon senti ce
soir… On se voit immense traversant la langue française comme un désert pour
arriver à un oasis taris qui ne nous a laissé que quelques mots au royaume de l’indicible…
On nous demande de faire du télétravail, ça ressemble un peu à ça… Je pense au
Cantouque du regretté Gérald Godin, ils lui ont laissé un mur métro Mont-Royal.
Je suis pas certain que les gens qui passent par-là sachent qui c’est… C’est
pour vous que j’écris tout ça dans la solitude du confinement, je veille… On
peut plus se serrer la main ni se faire un câlin je vous en fais un virtuel en
pensant à la super-maman et aux enfants quand au père qu’il se débouche une
bière en mon honneur… J’entends les ignorants dire que la poésie c’est une affaire
d’efféminé, mais non c’est brut et crû de langage ordinaire… Je pense aussi à
tous mes neveux et nièces et à leurs enfants, j’ai hâte pour eux d’aller jouer
dehors… J’aime bien être libre d’écrire ce que je veux sans pensés à un éditeur
pour qui je devrais écrire sur commande… J’entends un avion qui passe, pense à
Airbus,à Boeing à Embraer à Bombardier
à tous ces avions cloués au sol… Y’a aussi mon lecteur technicien à la
Rolls-Royce qui entretien les moteurs, je me sent en sécurité sur les vols, j’ai
hâte au prochain départ mais je crois pas que ce seras de si tôt… Mon senti je
peut pas l’écrire autrement que dans ce que vous venez de lire… Voilà! Vous y
êtes presque c’est la conclusion… Ce soir la schizophrénie s’est pas laissé écrire,
soyez indulgent je vous écris toujours amicalement… J’ai de plus en plus de
cheveux blanc, pense au courrier ce matin. J’ai pas à sortir j’irai prendre une
marche autour du parc, comme toujours et à ma façon je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir! Bonjour!
C’est la nuit j’ai dormis, un humoriste s’est emparé de l’idée du journal de
confinement, moi je trouve pas ça drôle… J’ai terminé le visionnement de la
série Suédoise Kalifat c’est vraiment poignant, dur aussi je vous la conseille…
Un éclairage sur le terrorisme… J’ai du mal à vous écrire, j’ai eu peur en
regardant la télé… Je persiste dans mon idée de vous écrire à chaque jour… Le
confinement est pas levé je crois pas que je vais sortir, j’aime bien les
images de la planète dépollué… J’ai vu un vieux film où les piétons et les
voitures de toute sorte partageaient la chaussé… J’attends toujours de la
poste, cette semaine c’est la paye… Ce journal même si vous trouvez ça ridicule
c’est celui de mon senti en confinement, je me suis dit que j’allais l’écrire à
tous les jours, je crois que c’est important pour me lecteurs lectrices, un
autre point de vue pour eux… Hier j’ai fait des courses, j’ai pas à sortir
aujourd’hui ce matin je vais aller discuter avec l’intervenante. Comme souvent
je vous écris de la nuit, je trouve pas le propos. Je crois que j’ai acheté la
télé au bon moment… J’ai le sentiment d’être responsable de tout ce qui arrive
de mal dans le monde en ce moment, paranoïa… Je pense, je rêve toujours de
voyage mais c’est impossible pour cause de COVID-19, pas de voitures ni d’avions,
je reste chez moi, bientôt les enfants vont retourner à l’école… En voyage j’aime
bien trainer dans les mêmes quartiers pour me faire une idée malheureusement je
reste jamais assez longtemps je suis toujours un touriste… Y’a longtemps un
copain trouvait étrange qu’on passe un long moment au restaurant avec sa copine
moi ça m’est jamais arrivé… J’étais trop pauvre et encore j’avais pas de copine…
J’ai lavé la vaisselle, bu un verre d’eau… Je m’ennuis un peu c’est difficile
de rester confiner chez moi… Je sais pas si après le confinement je vais oser
sortir, je crois vous l’avoir déjà écrit cet enfermement me fait beaucoup pensés
à la schizophrénie, l’immense sentiment de solitude sa lourdeur… Une sorte d’oppression,
je ne sais pourquoi, j’étais tout à l’envers. Je crois que demander des soins
psychiatrique c’est une bonne chose que j’ai fait… Un paranoïaque ça aime
rester chez soi sans le besoin d ’aller se battre dans son boulot… Je
pense à toutes ces bonnes petites bourgeoises qui font des études
universitaires… Je sais pas quoi vous dire d’autre là-dessus sauf que ça en
prend sinon on aurait bien peu de médecin… C’est presque la fin pour aujourd’hui,
une amie m’a écrit je la salue ici. D’une fois à l’autre c’est toujours les
mêmes difficultés, donc je vous écris l’épilogue la conclusion… Parfois j’ai le
drôle de sentiment d’être en Europe, des sensations de voyage je sais pas quand
je vais en vivre d’autre… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Lundi déjà, le mois d’avril tire à sa fin. On est toujours en
confinement… C’est le printemps je crois que les arbres vont bourgeonner bientôt…
J’ai dormis un peu je vais me préparer un café… Souvenir de l’île des Moulins à
Terrebonne, c’est bien c’est beau mais je ne me rappelle que du mauvais, c’était
y’a longtemps… Je pense à la chanson Pauvre Rutebeuf par Léo Ferré. « Que
sont mes amis devenus… » Le défi est toujours le même mettre des mots sur
mon senti, mai qui arrive mais dehors on devras faire attention, la
distanciation… Aujourd’hui le premier ministre devrais parler de dé-confinement,
j’ai peur… Je crois que l’an passé ces jours ci c’était les inondations encore
et toujours l’armée… J’avance lentement dans ce texte ce soir… Vendredi j’ai lu
un texte de mon crû, je crois que j’ai fait pleurer quelqu’un c’était pas mon
intention bien que j’aime quand y’a de l’émotion… Crû c’était exactement ça, la
douleur du dire brut… Ce soir aussi je veux écrire vrai avec le souvenir de la
regretté Josée Yvon selon elle il fallait tout dire… Je pense à la librairie le
Chercheur de trésor son propriétaire monsieur Gingras est décédé y’a
quelques mois je crois, je sais pas qui s’occupe du fond… Je m’arrache le cœur,
je le vois battre et pomper le vide devant moi, il se vide de son sang et broie
les lettres des mots sans arriver à composer. Je suis mort sans cœur, les
artères vides, coronarien qui rappelle le coronavirus… Ça passe quand même trop
vite, j’oublie que je vieillis, l’estomac ouvert pourtant je suis pas cardiaque
mes morbidités ce sont la schizophrénie, l’alcoolisme et la toxicomanie vous en
faites pas trop je me rétablis je crache pas le sang… Je suis pas Sigmund Freud
j’utilisais pas la coke pour révéler l’inconscient. Je pense à ce pusher qu’on
appelait docteur et qui m’écoutais délirer… J’ai l’âme noire comme le sang qui
me coule dans les veines, je me charcuterai pas, on se coupe les veines
verticalement, je vous l’écris ça m’apaise ça calme ma folie… Elle disait fait
pas de dégâts, j’aurais tant aimé entendre des mots rassurants, j’étais peut
être trop romantique comme le jeune Werther de Goethe… Je voulais mourir parce
que j’avais peur de ce que le monde me réservait et c’est pas là côte nord qui
m’a rassurée. Mais oui j’aurai vécu en exprimant toujours ma douleur existentielle…
Souvenir de cet antidote un grand verre de lait qu’un ami m’avait conseillé en
m’écoutant pleurer… C’était y’a longtemps je vous l’exprime ici ça m’aide… J’ai
jamais cherché de recette pour mourir, j’ai toujours demandé de l’aide. J’avais
dit à la dame de la ligne d’aide que j’étais curieux elle m’a répondu que c’est
un signe d’intelligence… Voilà! Je vous aurai exprimé ma douleur virtuelle,
quelques mots encore, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Je termine abandonnez pas tout de suite. À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai commencé le visionnement de la série Kalifa c’est très bon et
très réaliste… C’est disponible sur Netflix, on y vois aussi la fascination des
jeunes filles pour le hijab. Je comprends qu’elles vivent en occident et se
cherchent, la mère patrie les attires avec un gôut pour la religion, les jeunes
filles ne sontni d’une culture ni de l’autre
elles se cherchent et les réseaux terroristes veulent les recruter… J’arrête là
vous irez voir… Je pense aussi aux Niqab qu’elles portent si loin de notre
culture… Le voisin d’en bas gueule dans je ne sais quelle langue, je crois que
nous sommes dans le Ramadan… Hier j’ai pris une longue marche jusqu’à la
pharmacie, j’ai trouvémon parfum je l’ai
acheté avec deux litres de lait et je suis revenus… On est toujours en
confinement, on nous dis de porter un masque mais on en trouve pas, moi de
toute façon je vais y aller très lentement pour le dé-confinement. J’ai pas envie de m’infecter… Saturday Night
live, souvenir de discussion avec l’ami disc-jockey j’aurais tant aimé là
regarder cette émission mais j’avais pas le câble ni la télé… Parfois je m’ennuie
un peu de ce bar, le Saint-François-Xavier ça fait longtemps il n’existe plus,
c’est le seul bar où je pouvais discuter avec le barman… Pour aujourd’hui la
fréquentation des bars on va l’oublier, ils sont tous fermés distanciation
sociale oblige… Pourtant mon abstinence c’est comme si je l’avais commencé hier…
Je pense à toutes ces conneries que je faisait quand je buvais, j’ai été
chanceux… J’aurai pas réussis à me faire une vraie vie, la seule que je connais
c’est celle que je vous écris ici… Je pense aux premiers chums de ma lectrice de Gatineau…
J’ai jamais compris pourquoi je m’étais pas fait une famille, je crois que je
savais pas parler de ces choses-là… Je sais pas parler aux femmes… Ouais! J’étais
bon pour l’asile mais elle n’existe plus… Je vous écris quand même de mon
double enfermement, la maladie et le confinement… J’aurai même pas réussis à
être un idiot de village… Je me suis tout simplement empoisonné l’existence.
Entre soudure et peinture je suis devenus psychotique rien pour m’aider. Je
suis toujours étonné d’être vivant… Après avoir travaillé avec différent
produit toxiques… Finalement j’ai bien alimenté la machine elle m’a broyé y’a
pas beaucoup de grands personnages de l’histoire qui sont sortis de Terrebonne…
Leurs destins était pas le mien, ils sont devenus parents et grands-parents
mais j’ai rien à dire je la connais pas la vie des premiers copains… Je radote
toujours les mêmes affaires. Je sais pas ce que ça aurais donné d’étudier la
littérature à l’université… Il est tant que je termine, j’entends cette voix
qui me dénigre, j’ai pas besoin de ça… Quelques mots encore avant d’en arriver
à la conclusion, je retombe dans le silence, comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bye!!!
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’étais dans les souvenirs télévisuel. Une émission sur
Notre-Dame de Paris ça m’a rappelé un court séjour que j’ai fait à Paris…
Parfois y’a aussi les odeurs que je trouve européennes, un doux parfum… J’aime beaucoup
ce qui a trait à la culture des vieux pays, je sais pas pourquoi je pense à mon
beau-frère, il en connait beaucoup sur l’art, il pourrait en dire plus que moi
sur le gothique,l’ami historien d’artlui aussi aux milles talents connais tout ça…
J’apprécie ces hommes-là qui ont fait de leurs vies une œuvre et des œuvres…
Moi à l’ère du confinement je me consacre à l’écriture, on entre bientôt dans
le post-confinement, j’ai peur… Mais va quand même falloir que je sorte. Je
vais attendre un peu avant d’aller faire des achats… C’est l’ordinaire que je
vous écris, viens de finir la lecture d’un mauvais roman je crois que je vous
ai écrit là-dessus… Je peux pas vraiment penser aux voyages la COVID-19 paralyse
tout même ici tout près c’est fermé… On
nous dis de rester chez nous c’est ce que je fais… J’ai téléphoné à la
pharmacie pour avoir des masques ils en avaient pas. Encore une fois je vais
essayer de vous traduire mon discours intérieur, ma douleur sentimentale… Ce
midi j’ai participé à un atelier virtuel sur le COVID-19, le confinement et la
résilience c’était bien, je crois que tout le monde était content… Ce soir à la
télé l’organiste m’a fait vivre un déjà-vu furtif… La semaine prochaine c’est
la paye, rien de trop émotif là-dedans… Ça fait cinq semaines qu’on est sous
confinement, on va attendre les vrais ordres pour pouvoir sortir. Je vous l’ai
déjà dit j’aime plus beaucoup sortir je suis pas un gars de restaurant sauf
peut-être le très kitch Miami… Cet après-midi j’ai reçu un appel qui m’a fait
plaisir, l’ami technicien à la mise en ondes de l’émission folie douce… J’ai
sommeil… De retour, j’ai dormis un peu, rêvé aussi, y’avait deux personnages, j’étaisl’un d’eux. S’agissait d’aller chercher
quelqu’un dans un cercle de je ne sais quel stade. Je me suis réveillé j’avais
des démangeaisons aux organes génitaux… J’ai pris une douche c’est terrible ces
démangeaisons, j’ai plus d’eau de toilette j’ai mis l’antisudorifique … Ce
matin je dois sortir passés à la pharmacie, je crois que les rues vont être
encore déserte. Me suis préparé un café, j’attends un peu avant de visionner
une nouvelle télésérie. C’est samedi je vais lire LaPresse+. Je sais pas si y’a
des masques à la grande pharmacie… Quelques mots encore avant cette partie
difficile du texte qu’est l’épilogue, la conclusion… Il est presque deux heures
du matin et y’en a encore qui trainent dans les rues. Je sais pas où ils vont
je l’ai dit tout est fermé… De toute façon pour certains la rue c’est
vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je débute avec un merci pour les bons mots de tout le monde à propos
de ce blog. Je pense au masque qu’il va falloir porter, au dé-confinement après
des semaines d’enfermement j’ai compris qu’il fallait sortir pour être immunisé.
J’ai plus de soixante ans je refuse je reste chez moi. Je viens de regarder la
série Freud, en plus d’être coké il avait un de ces inconscients fertiles qui
prêtait à l’illustration, il me reste le dernier épisode à regarder… Ce matin
je participe à une vidéo conférence sur la résilience, j’ai écrit un court texte que je vais lire… Je vous écris et tout à coup
je pense à l’humilité, j’en ai besoin… J’ai un peu le trac… Y’a du monde dehors
je sais pas ce qu’ils font on est confiné faut rester chez soi, c’est des gens
comme ça qui propagent le COVID-19… Je suis un peu troublé avec les nouvelles
directives du gouvernement, je reste avec on tousse dans son coude, la distanciation
sociale deux mètres du voisin et pas de sortie je reste chez moi… J’ai peur de
cette bibitte là, je me fait vieux … C’est mon senti, je regrette infiniment d’être
incapable d’apporter de l’aide au Centre hospitalier de soins de longue durée.
Je crois pas que ça aiderais d’aller péter une psychose là… J’ai pas encore
reçu de courrier, je pense au confinement à comment c’est devenus difficile
voire impossible de voyager… Vendredi c’est le dernier du mois d’avril… Je
devrais être à genoux et prier un peu, ça peux pas faire de mal… Après Freud j’ai
une autre série à regarder, mes visionnements ont pris une autre direction des
séries de voyage je suis passé aux dramatiques… Ça me change les idées je suis
loin du COVID-19… Je commence à être vide, je peux pas toucher à mon
inconscient ça me prends quelqu’un d’autre… Je vais peut-être aller acheter de
l’eau de toilette à la pharmacie et voir en même temps si ils ont pas des
masques… L’eau de toilette que je préfère elle est disponible qu’à une seule
pharmacie mais je pense que le service des cosmétiques est fermés,
distanciation sociale… Si on embaume de parfum l’air à deux mètres de sois
est-ce qu’on va mieux? Vendredi c’est presque le week-end j’en connais qui on
hâte que le confinement sois levé pour
aller travailler… Je sais pas pourquoi je pense à cette enseignante qui avouait
travailler dans le public pour envoyer ses enfants dans le privé, c’est pas
rapport…. Voilà!!! On y est presque encore quelques mots, je pense à l’école
secondaire y’a presque cinquante ans, ils ne m’en seras rien resté que l’odeur
de la taverne pendant les cours que j’avais foxé… Même avec la maladie aujourd’hui
je trouve que ça a passé vite… Votre humble serviteur, pauvre vieux fou donne
dans l’écriture c’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! Désespérez pas ça y est, à la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai mangé des petits gâteaux au caramel et je bois un café. Je dis
merci pour les bons commentaires quelqu’un dans l’édifice s’amuse à claquer les
portes… J’ai peur des mauvais esprits quand on me parle de vie spirituelle… Le
gouvernement fédéral déploie l’armée pour nous aider dans notre lutte contre
la COVID-19… Ce soir j’ai beaucoup de difficulté à vous écrire j’observe j’entends
et j’écoute mon senti… J’essais de nommer ce que je vie, je réalise que j’écris
presque toujours la même chose, j’arriverai jamais à faire parler mon
inconscient, l’écriture ça va un peu dans cette direction là … C’est la nuit la
circulation automobile est pas rétablie. Je veux pas vous insulter en
appliquant intégralement mon écriture automatique, une sorte d’analyse écrite,
quelqu’un m’a déjà dit être effaré par le non-dit et l’incompréhension de ce
genre d’écriture, il trouvait que c’était de vain effort, pourtant je suis
certain que vous pouvez voir dans mes textes ce que je ne vois pas, s’agit
pasjuste de filer la métaphore mais
aussi de dire l’inconscient pour espérer exprimer le rétablissement, c’est
important… On lis toujours quelque chose entre les lignes j’espère que ça ne
vous fait pas peur… Je pense au ça de Lacan que j’ai jamais compris, c’est un concept
trop fort pour ma petite tête, je sais pas si mes fautes de frappe au clavier
veulent dire autre chose que l’erreur… Ça vaux rien ce que je vous écris là, je
suis pas sur la banquette d’un psychanalyste… C’est quand même dans mon
écriture, vous êtes mes interlocuteurs privilégiés parfois quand je l’écris je
le réalise… J’ai rencontré un psychiatre pendant des années sans jamais m’allonger ces rencontres étaient
courtes et furtives… J’avais tant à dire mais une fois dans son bureau je
réalisais bien qu’il n’y avait rien à dire que c’était une maladie et qu’il
fallait laisser passé… Le psy c’était quand même un ami pendant la psychose… Je
sais pas comment ils font pour soigner mes pairs en ces temps de confinement,
le temps se prête guère à la psychose, à la bipolarité, à la schizophrénie. Je
crois que les autorités vont nous parquer tous au même endroit et nous soigner
en essayant de détecter l’infection à la COVID-19… Souvenir de ces longues
matinées dans l’antichambre du psy, même si j’étais toujours d’avance jamais il
ne m’accueillait avant l’heure… Parfois
des bénévoles nous offraient un jus ou un café avec quelques biscuits… Parfois
mon rendez-vous était en même temps que mon injection d’antipsychotique retard,
ça fait longtemps tout ça je vous en aurai jamais raconté autant… COVID-19 on
entends pas beaucoup parler de maladie mentale, le confinement a une grande
influence sur l’état d’esprit, c’est l’angoisse de la maladie, la paranoia… Je
crois que certain malade ont jamais été aussi heureux d’être confiné chez eux ,
c’est quand même lourd… Voilà! J’y suis arrivé c’est la conclusion. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Les plus sensibles diraient c’est la fin du monde il fait tellement
froid et les journées sont tellement sombre… Je crois que ne pas arriver à
vendre tout le pétrole est une bonne chose, la planète va se reposer… En
partant je parle de fin du monde parce que j’ai peur de ce que je ne connais
pas… C’est terribles les démangeaisons que j’ai aux doigts, je mets de la crème…
C’est mercredi milieu de la semaine j’attends du courrier j’hésite à l’écrire j’ai
peur que ça retarde la réception… Je pense à ce que je vais vous raconter de
mon senti cette nuit. Je suis pas grand-chose, je tiens quand même à vous
écrire pendant ce confinement de la COVID-19, ça me permet de résister et de
garder les mesures, lavage de mains, distanciation, et confinement bien actives.
Je pense à la place de la défense à Paris, c’est vide y’a personne… Les voyages
que je n’aurai pas fait et tout le temps que ça va prendre avant de pouvoir à
nouveau partir… Une pensée à tous mes lecteurs, lectrices confinés… J’essais
toujours d’avoir une belle prose, c’est difficile… Je mange trop de bonbons c’est
de là que viennent les démangeaisons… Ouais! J’ai pas de grand sujet, mon
propos c’est moi, ce que je suis ce que je sent toujours dans la difficulté à nommer,
ma prose est bien inutile, la douleur intérieure se laisse pas capturer comme
ça dans un lourd désir de dire… Je trouve pas comment qualifier mon senti,
lourd? Malheureux? Il est jamais dans le bonheur… Ce que j’écris c’est pas une
plainte j’accepte… Je remarque que je qualifie pas souvent, je suis trop
triste, pour moi le senti est difficilement qualifiable c’est malheureux… Je
sais pas pourquoi quand j’écris je pense à ce tenancier de bistro que je
fréquentais, il me démolissait et je prenais les coups… La crise seras longue
je crois peut-être assez pour avoir de nouveau lecteurs. J’entends des portes s’ouvrir
et se fermer dans le corridor, j’ai vérifié y’a personne… Me suis préparé un
café, les rues du Goulag occidental sont désertes… Je sais pas si ça vous
réjouis de me lire moi ça me fait plaisir de vous écrire… Présentement je lis
un roman qui ressemble à un exercice de style trop parfait c’est pas
intéressant. J’ai toute les misères du monde à terminer sa lecture. Ouais!
Comment vous écrire à nouveau, c’est comme si j’avais tout dis, y’a une âme
vide pourtant… Je tourne en rond voyons! Ce seras l’épilogue pour ce soir, je
me suis trouvé quelque chose d’autre à visionner à la télé… Je sais pas si vous
écrire comme ça c’est une bonne façon de faire, tout le monde semble beaucoup
plus laconique… Y’a beaucoup de one liner moi je suis incapable de tout
ramasser dans une phrase… Quelques mots encore et je termine, comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je conclus en espérant vous revoir dans
une prochaine!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! C’est une soirée très ordinaire en temps covidien. J’entends le
téléphone sonner chez les voisins. Je me rappelle que ça a pris beaucoup de
temps avant que j’ais le service téléphonique… Hier j’ai lu un texte que je
compte présenter dans un atelier virtuel du Recovery College, le centre d’apprentissage
santé et rétablissement. Je suis un peu timide j’espère que je ferai pas un fou
de moi… J’ai aussi faIt les courses en gardant une bonne distance avec les gens…
Semble que ça se termineras pas de sitôt ce confinement, va falloir apprendre
une autre façon de vivre. J’ai assez de provision, je peux rester chez moi un
moment… Hier je me disait je sortirai plus jamais de chez moi mais c’est trop
difficile,toujours le souvenir du
bonhomme dans la maison de chambres qui passait tout son temps couché et qui ne
sortais qu’à la fin du mois pour aller à la banque changer son chèque de
pension. Il s’habillait « swell » comme on dis en prenant des allures
de millionnaire en taxi… La force du confinement fait que je ne sors que pour marcher autour du parc…
Tout ça c’est loin de l’émotion que j’essais toujours de rattraper… J’écouter
le poète scander son texte, il a le rythme, j’y arrive pas… Voilà, voilà la
tête en haut le mot en bas je sais pas pourquoi c’est surle tas comme un canevas excetera. Et toi et
toi le slam ça te dis pas, t’est juste un cas qui sait si tu pourras teinté le
beat prendre le pas, la poésie c’est un peu ça, je suis fait comme un rat j’écris
trop gras tout un cinéma. Le dollorama pour mettre le mot là, l’ennuis le ça,
Oh là! Oh là! Tu verras y’a pas de suite juste des faux pas… Bon! C’étais mon
effort pour la poésie ce soir, je suis pas David Goudreault, ni Grand Corps
Malade c’est un peu trop c’est de la salade, un verre d’eau de la marmelade un
accro à la citronnade… Une fois que je m’amuse comme ça j’ai de la difficulté à
en sortir, même si on est en confinement la voisine reçois de la visite, c’est
illégal quand même je la laisse faire, je veux pas m’infecter… C’est toujours
comme ça je fait un effort, elle le détruit avec ses idioties… Elle et ses
visiteurs ne veulent pas comprendre. Je sais pas trop de quoi elle souffre peut
être un trouble de la personnalité limite, borderline qui interpelle tous les
passants même si elle les connais pas… Je vais m’occuper de ma santé, la sienne
je peux pas… Voilà! C’est presque la conclusion, la fermeture du texte. J’espère
que vous aimez ça… Quelques mots encore, je vous ai donné ce que j’ai pu, j’ai
fait au mieux… J’étire la soupe quelques nouilles alphabet. Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Donnez-moi une chance vous y êtes presque
arrivée. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai sommeillé un peu ce soir j’ai de la difficulté à me trouver
une thématiqueon s’entend que c’est
toujours mon senti mais je cherche un point de vue différent. Je continus à
faire ce que j’ai à faire, je veux pas qu’on dise des schizophrènes c’est comme
le fou du carnage en Nouvelle-Écosse… J’espère que la Gendarmerie Royale du
Canada va rapidement faire la lumière là-dessus. J’ai une pensée pour les
familles des victimes… Quand arrive des événements comme ça je me sent très vulnérables,
c’est pour ça que j’écris, battre la stigmatisation autour de gestes insensés
comme ça. Je continus à me soigner, à me rétablir et tout devrait bien aller
même si certains ont un regard critique sur les médicaments que je prends, ça
me fait de la peine, je croyais pas qu’il y avait encore des red necks pareil.
J’appelle ça des intégristes de la sobriété, on accepte que vous soigniez un
bras cassé mais pas une maladie mentale… Je cesse cette médication et je me
retrouve dans le trouble, la police à mes trousses et ça donneras raison à tous
les détracteurs de la maladie mentale plus exactement la schizophrénie.
Beaucoup aimé ma rencontre familiale virtuelle hebdomadaire, on s’est bien
amusé… Les petits enfants auront des souvenirs informatiques des vieux mononk…
J’ai confondus le père des quatre enfants de la super-maman avec mon neveu
Vincent Tiger nain… C’est la soirée vous écrire m’aide à la passé de façon
constructive. Je sais pas ce que j’ai j’arrive pas à terminer la lecture d’un
roman, probablement parce qu’il est pas très bon, faut dire que la télé est
très abordable et prends beaucoup de place… Hier avec l’ami on a eu une
discussion sur le sens du mot prosodie que j’utilisais à mauvais escient. Je
vais me corriger, je vous parle pas ça ne peut être de la prosodie… Je remercie
mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a aidé à me procurerl’applicationZoom je vais pouvoir faire plusieures réunions… Aujourd’hui j’ai une
rencontre pour mettre au point un atelier sur le confinement… Je vous écris
toujours avec ce malaise de pas avoir étudié, de manquer d’élégance… Je veux
pas être comme beaucoup d’autre poète par défaut, l’écriture pour moi c’est
viscéral… J’aime bien donnez à lire même si c’est pas le Sélection du Reader’s
Digest qu’on peut amener au petit coin et lire en trônant… Voilà c’est lundi,
les gars de la construction retournent au travail… Ailleurs des gens qui
souffrent de maladie mentale ont besoin d’aide le confinement est trop lourd,
la psychose les guette. Parfois juste l’exprimer ça suffit pas, on décompense
voilà! Ce soir je me serai pas arracher les tripes c’est toujours une tentative
d’expression de mon senti… Quelques mots encore pour en arriver à une
conclusion qui, c’est toujours important pour moi, a du sens… J’ai pas dit mais
j’ai écrit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir! Bonjour!
On gagne une bataille, le plateau, mais
la guerre n’est pas gagné. Restez chez vous et si malgré tout vous sortez
pratiquez la distanciation sociale… Cette nuit je suis insomniaque je cherche
quelque chose qui n’existe pas, c’est ma part d’angoisse… J’aime bien ce moment
où je me retrouve devant mon écran à vous écrire, ça m’apaise… J’ai beaucoup
regarder la télévision, le film du grand Martin Scorsese The Irishman avec en
vedette Robert DeNiro et Al Pacino deux immenses comédiens dans un magnifique
et sobre film de gangster… Je crois que je vais revenir à mon senti… Je
cherchais un petit sac de couleur rouge mais je réalise que j’en ai jamais eu
sauf en rêves… Je pense aux alcooliques actifs, les bars sont fermés, ils sont
confiné chez eux et ils boivent leur solitude à en mourir. C’est vraiment le
printemps, j’espère que les gens se lâcheront pas lousse dans le confinement,
qu’ils n’abandonneront pas… Pour aller dans le plus intime je vous avoue que je
prie, un long soupir de prière… Le film que j’ai regardé se passait en partie
sur là côte est des États-Unis une bonne partie à New-York je crois, c’étais la
vie du syndicaliste Jimmy Hoffa, l’histoire des teamsters des chauffeurs de
camion, un syndicat très puissant dont on entends plus parler… J’ai beaucoup moins de difficulté à écrire la nuit… Parfois
la vie de certains hommes fait de bons scénarios… Y’a les pompiers qui passent,
c’est dimanche les épiceries sont fermées, je vais y aller demain… J’y arrive
pas, j’y arrive plus à nommer ce que je sent et ressent… Écrire la longue
plainte du vieil homme qui ne veut pas mourir surtout survivre… Cette nuit je
vais regarder ce qu’il y a de films intéressant sur Netflix… Vraiment incapable
de nommer ces sentiments qui m’habitent… Bon! J’ai dormis encore un peu, me
prépare un café… C’est toujours la pandémie de COVID-19, ai mangé quelques
biscuits feuilles d’érables, cette année c’est impossible d’aller à la cabane à
sucre… Je pense à la complainte du phoque en Alaska. J’ai jamais quitté le
Québec pour longtemps, je rêvais pas d’ailleurs meilleur. J’ai jamais quitté
mon pays pour longtemps, la vie s’est chargé de m’alourdir avec la
schizophrénie… J’en ai plus tellement à vivre, l’ami me disait que lorsqu’il
serait à nouveau possible de voyager que ce serait pas cher… C’est possible,
semble qu’en France ils remplissent les avions sans respecter la distanciation
sociale… Je trouve pas les mots « l’écrivaine » parlait des mots pour
le dire, un grand livre c’est comme ça que je peux ressentir le silence
accablant… Il est pas question d’un grand cri faut respecter la nuit… Quelques
mots encore pour terminer, la difficulté apparait à la conclusion, à l’épilogue…
Je vous aurai encore raconté sans réussir… J’écris et m’exprime comme le cactus
qui pique ça a pas de bon sens… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai des démangeaisons aux mains, je met de la crème, toujours confiné
je suis abattus, désolé… Y’en a encore pour plusieurs semaines… Y’a plus
personne en vacance plus de touristes, tout est fermé vide… Je me suis promis
de vous écrire à chaque jour, y’a un gars qui gueule dehors, je sais pas ce qu’il
fait là… Faut aplatir la courbe des gens meurent, je crois que nous sommes dans
le pire de la crise… Comme toujours j’essais de traduire mon senti en mots, c’est
difficile… Je devrais être habitué au confinement pour moi la schizophrénie a
longtemps été une sorte de confinement vous le savez… J’aime bien vous écrire
dans cet état de demi sommeil, hier j’ai fait la lessive ai retrouvé des jeans
que je croyais disparus enlevé par l’agent du complot, il me poursuit c’est de
la folie… J’ai toujours aimé la nuit, un temps où tout est fermé, où on a finis
de chercher quoi que ce soit surtout de l’emploi, la nuit c’est le confinement
sans précédent, on reste chez soi, les cafés les bars sont fermés, je trouve ça
bon pour le moral… Je partirai pas de si tôt, hier j’ai vu un reportage sur
Venise désert, les gens sont très content, ils voient leurs magnifique ville d’un
autre œil… Je pense que le tourisme c’est pas mal finis, dans le futur ça va
coûter cher, je crois même que certains voyages, certaines visites seront
limités… J’ai réussis à voyager un peu avant que tout ça arrive, me reste qu’à
regarder mes photos. Cette nuit je réalise que rien ne presse j’ai aucun
endroit où aller c’est le vide par confinement… Ouais! Faut rester chez soi… J’aurai
bien aimé mes passages dans différents aéroports, dans le moment les avions
sont cloués au sol… Je réussis jamais à tenir une ligne éditoriale, c’est
toujours à propos de mon senti… J’ai pas besoin d’être conscient de ceux qui n’aiment
pas que j’écrive c’est pas pour eux que je le fait c’est surtout pour moi… Je
suis incapable de faire de la « bullshit » cette nuit y’a un parfum
de croissant chaud. Ça se promène dans ma tête, j’arrive pas à fixer quelque
chose qui ressemble à mon senti. Cette nuit dans le goulag occidental on
entends des camions hurler, y’a beaucoup plus de circulation, peut-être parce
qu’on a sortis certains travailleurs du confinement… Mais non j’irai pas
travailler au champ je suis trop vieux, ma part d’aide je la fait en vous
écrivant. J’espère que ça vous sort un peu de votre quotidien de confiné… Ma
solitude chantait le métèque parfois elle me pèse, j’en sort quand je vous
écris, c’est toujours la même chose le même propos de distanciation sociale… Ce
que vous lisez est beaucoup plus loin qu’à deux mètres de vous, voilà je
termine sur cette bêtise, c’est la conclusion je suis pas assez menteur pour que
ce sois bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Hier soir j’ai suivi les conseils de mon lecteur technicien à la Rolls
Royce et j’ai regardé la magnifique série Unorthodox une fiction près de la réalité sur une secte
juive de New-York on en apprend beaucoup et c’est très touchant… Ça m’a sortie
heureusement de ce monde de la COVID-19 où on vie présentement… Mes écrits
semblent vous plaire j’apprécie vos commentaires c’est pas le moment d’abandonner
je continue, ça m’aide à survivre dans ces temps de pandémie. Toujours en
confinement quand je sors, rarement, je respecte la distanciation sociale, je
suis de plus en plus isolée mais y’a ces réunions virtuelles qui sont très
intéressantes… Juste cette semaine j’en ai eu deux. Ici il est toujours
questions de mon senti. J’ai pris une douche, il me reste plus d’eau de
toilette je devrai en acheter quoi que en cette époque de distanciation sociale
mais j’aime sentir bon… J’ai fait mes push up je suis rendus à six mais je
crois que je creuse trop le dos… Je vais attendre quelques jours avant de
sortir àmoins de recevoir un chèque que
j’attends, je passerais à la caisse… Faut pas que je relâche ma vigilance je
limite mes sorties, je reste chez moi comme on dis ça va bien aller. Pour
revenir à la série télévisée y’a longtemps que j’en avais regardé une, je
prévois regarder le film The Irishman bientôt… Me voilà loin de mon senti, hier
soir y’avait un gars qui circulait dans les escaliers du corridor c’est
défendus… J’ai lavé la vaisselle c’est quelque chose qui m’aide… L’ami m’a
signalé que j’employais mal le mot prosodie quoi que parfois j’écris comme je
vous parle… J’essaye de garder mon idée je sais pas si je vais me rendre à la
fin de la pandémie, qui est loin… J’ai sommeil, je vous écris et après je
retourne au lit, je me trouve d’une insignifiance grave… Vendredi, je sais plus
à quel jour de la pandémie on est rendu je commence à faire ma routine dans le
confinement, rester enfermé même si c’est chez soi ça peut mener à la psychose…
Avec la COVID-19 je sais pas comment les malades psychique sont reçu à l’hôpital,
j’espère qu’on les places à deux mètres l’un de l’autre… Comment on se rétablis
d’une maladie mentale dans le contexte de la COVID-19, j’ai un texte à écrire là-dessus…
Je fouille mon âme mais je reste en surface comme un mauvais plongeur… Je me
prépare un café, tout est calme… J’aimerais avoir du courrier aujourd’hui, on
nous dis qu’on est presque au pic de l’épidémie… J’ai presque terminé, cette
nuit c’est pas trop douloureux. J’aurai encore une fois « écris »
mais pour dire quoi? La solitude du confinement? Entre autre, je suis quand
même loin de ces nuits fatidiques à l’hôpital à attendre de rencontrer un psychiatre.
Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est
tout, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir! Bonjour!
En ce moment je suis dans le vide dans le rien c’est toujours la pandémie… J’ai
réussis à dormir quelques heures. Je devrai être patient c’est pas demain qu’elle
risque de finir cette histoire-là… La difficulté elle est là trouver à raconter
malgré le confinement, la lourdeur de l’enfermement chez soi… Je suis pas un
conteur tout le monde s’y adonne avec plus où moins de bonheur. J’essais de
développer une façon bien à moi toute « cérébrale » sans pour autant
me prendre la tête, la soirée je suis moins triste mais je cherche, on est
jeudi ça commence à faire un bail qu’on est sous confinement, je pense à la
distanciation sociale ça aussi c’est pas évident… Ce soir y’a une odeur de
frites, mon sens olfactif fonctionne c’est bon signe contre l’infection… Je
crois que la voisine reçois des toxicomanes quand on lui demande si il y a
quelqu’un chez elle, elle répond toujours non pourtant je les entends parler et
c’est pas la radio ni la télévision. Je suis quand même pas certain c’est peut-être
le voisin du dessous… Une pensée pour les amis de l’émission de radio Folie
Douce ça doit pas être évident de produire seul… Des évidences on en cherche on
semble pas vivre dans un monde propice à ça… Aujourd’hui je vais rencontrer l’intervenante
et faire une courte marche autour du parc… Ce soir j’ai tellement de difficulté
à vous écrire j’en bave littéralement, je pense à l’Espagne au prise elle aussi
avec le COVID-19 en fait c’est la pandémie tout les pays sont touchés. Ils parlent
de deux à trois ans avant que les vols d’avions reviennent à la « normale ».
Je vais me bercer et vous écrire mes jours de confinements. Je suis pas Anne
Franck c’est pas un journal d’occupation ni d’isolation, je le répète je reste
chez moi, je suis pas infecté et je veux infecter personne… Hier j’ai pas reçu
de courrier j’attends avec impatience cette enveloppe. Je sais pas si l’administration
de l’hôpital est très occupé… Je m’éloigne un peu de mon senti, je cherche les
bons mots dans la nuit. Ça frise la niaiserie ce que j’écris… Je vais essayer
la poésie
Sans nuit
sans plis
Sans plis j’envie
L’anti le
puit
Le fond le
rond
Le pas bon
Capturant le thon
Le poisson
la maison
Aux saisons sans
ton
À quoi bon
Je veux pas
me taire même en confinement, je sais que les paranoïaques ont quand même de vrais ennemis, vous êtes pas
obligé de lire si vous n’aimez pas, je réalise que j’ai pas besoin d’écrire ça…
Je reviens à la COVID-19 je sais pas si après beaucoup de chose vont changer,
les avares vont toujours protéger leurs fortunes… Ce seras moi le vieux dont on
s’occuperas pas… La douleur est partie avec la lenteur de la nuit… C’est la
conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Me voilà encore une fois avec mon « amour au temps du confinement »
j’ai les doigts tout irrités. J’essais de les soigner avec une crème… Déjà
mercredi demain, on a libéré pour la semaine prochaine certains secteurs du
marché du travail. Je souhaite que tout aille pour le mieux on devrais
atteindre le pic bientôt faut quand même pas lâcher… J’écoute ce qu’avec un ami
on appelle le rien, même dans ce vide y’a toujours du bruit. Une sorte de
discours à lequel on essaye de donner forme, l’ami me demandait si j’écrivais
avec la télévision, mais non! J’ai mis de la crème ça apaise un peu les
démangeaisons… Parfois je suis désemparé, j’ai parlé avec la voisine qui
voulait me donner des livres que j’ai refusé, elle a nié avoir quelqu’un chez
elle je sais que c’est faux j’entends le gars parler mais je suis pas certain à
cent pour cent… C’est facile d’émettre un doute sur ma santé mentale et de dire
que j’entends des voix, on pourrais se lancer la balle c’est elle la folle, c’est
lui le fou, ça me discrédite, ma parole est pas respectée… J’aimerais avoir du
courrier aujourd’hui c’est une pensée « magique » ça marche jamais…
Encore une journée où je reste chez moi, ce soir comme souvent c’est la
prosodie… Je reçois dans mon courriel un bulletin de nouvelles de la Fédération
des travailleurs du Québec, je sais pas qui m’a abonné y’a des années que j’ai
eu affaires à ce syndicat, j’en garde que des mauvais souvenirs… Hier je me
suis tenu tranquille pour les nouvelles télévisées sur la COVID-19, je m’en
porte pas plus mal… C’est la nuit y’a plus de « night life » les
propriétaires de bars sont dévastés. J’ai toujours cru depuis que j’ai arrêté
de boire que vendre de l’alcool c’étais pas très honnête… En fait faut pas
regarder qui vend l’alcool mais qui la bois… Malgré le coronavirus je reviens
toujours à mon thème de prédilection… Une drôle d’entreprise essayer de faire
de la littérature pendant une grave crise… Avec les moyens du bord… Je rêve
peut-être un peu fort pour la littérature bien que plusieurs de mes lecteurs lectrices
y croient, dans tout ça y’a une flamme au cœur bleu qui brûle lentement en
gardant les mots les plus précis, les plus précieux… J’ai hâte de voir comment
on va se sortir de cette crise, si je vais avoir appris quelque chose. Je rêve
encore de voyages mais ils sont de plus en plus improbable, je me rabat sur la
télévision… Voilà! Encore quelques mots les derniers toujours les plus
difficiles la conclusion… Je termine ceci et je retourne à la nuit, en ce
moment y’a une odeur de mets italiens ça sent bon… Je prévois un spaghetti pour
demain… Je sais pas pourquoi je pense au pastis, aux gars qui jouent aux dés.
Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Puisque machine il y a, différence fondamentale avec les autres
siècles les autres pandémie, je communique… Je pense qu’on verras l’utilité de tout ça dans plusieurs années où peut-être
l’inutilité… Il vente à écorner les bœufs, l’angoisse du confinement me fait
croire à une fin du monde… C’est vraiment un grand vent, la matriarche déteste
ça… Ce soir j’ai dormis un peu, j’essais comme souvent de vous traduire mon
senti, en ce moment c’est la peur reste que j’ai de la difficulté à écrire.
Parfois le vent se calme comme mon chamboulement émotif… Je ne veux pas mourir
pas comme ça dans une tempête avec la COVID-19… Je pense à la distanciation
sociale difficile voire impossible d’inviter quelqu’un à diner… J’aurais besoin
d’être rassuré, l’ami col bleu à la retraite prend trop ça à la légère selon moi,
je me sent mal de vous l’écrire, c’est quand même vrai que je suis pas le seul
anxieux schizophrénique sur la planète en ce moment… Le grand malade que je
suis vois ça comme une espèce de châtiment divin, on se croirais au moyen âge… Pour adoucir le malheur j’ai mangé un petit
gâteau feuilleté on dis de moi il est devenus fou il écris… J’essais de mettre
de la lumière dans ma nuit… La solitude commence à être aussi lourde qu’en
début de schizophrénie c’est quand même possible de rester loin de l’asile de l’hôpital,
je me demande comment ils traitent ceux qui souffrent de maladie mentale ces
jours ci… J’attends un chèque, justement d’un de ces chers hôpitaux... Aujourd’hui
le facteur passe, le vent s’apaise… Plusieurs incapable de vivre la solitude
vont rechuter, chez moi y’a un parfum de boulangerie, c’est surement très
compliqués la distanciation sociale quand on est en psychose, y’a près de huit
mille places d’hôpital, huit mille lits mais c’est pas pour nous de toute façon
les souffrants psychiques comprennent que c’est pas leurs place, ils vivent
dans la rue, dans le déni et se réfugient dans les ressources pour itinérants…
Y’a rien de pire que ceux et celles qui nient leurs maladie deviennent victimes
pour parfois utiliser leurs statuts de malade pour avoir des faveurs… En temps
de pandémie, la psychiatrie citoyenne bat de l’aile, c’est difficile de respecter
le deux mètres de distanciation, le confinement aussi on peut pas vraiment
vivre la pleine citoyenneté, ce seras pour après la pandémie, encore faudra-t-il
en tirer des leçons… J’ai fait quelques push-ups j’augmente de un à chaque jour
j’espère que ça va m’aider… J’ai presque terminé… Heureusement j’ai pas à
sortir, une pensée toute spéciale pour les snowbirds de Gatineau en confinement
eux aussi. Je pense aussi à la super-maman qui doit-être très occupé avec tous
ses enfants… J’ai hâte au moment où on va raconter comment on vivait dans le
temps de la crise, je suis peut-être un peu vieux pour voir la fin. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir! Bonjour! J’ai décidé de pas me tenir
en silence pendant cette affreuse pandémie… Hier je regardais les actualités et
j’étais au bord des larmes, c’est le combat de notre vie cette distanciation
sociale. Comme tout bon paranoïaque je
me réjouissais d’avoir à résister chez moi mais c’est moins facile qu’il n’y
parait… Je pense beaucoup aux petits enfants qui ne pourront voir leur grands-parents.
C’est toujours le journal de mon senti dans le confinement. Je crois qu’une
fois levé je vais avoir très peur de sortir dehors et d’être infecté… Y’a toujours des idiots des idiotes qui prennent
ça comme un jeu incapable qu’ils sont de concevoir que c’est une question de
vie où de mort… Lundi la semaine commence je sais pas si je vais avoir du
courrier… Souvenir de ces lundi matin où j’étais incapable de rester debout
parce-que j’avais trop bu la veille… Je pourrai pas faire de voyage avant
longtemps. Je crois qu’avec ce confinement Boeing va pouvoir être prêt à faire
voler ses sept trente-sept… En attendant les vols restent-à-terre non essentiel…
C’est un défi pour moi de vous écrire de ma réclusion. J’y vais lentement toujours
triste, quand tout ça seras finis je vais me payer un de ces voyage, on parle
de deux à trois ans pour un retour à la « normale »… Un dicton me
reviens, je sais pas si ça a du sens « À toute chose malheur est bon ».
J’ai en mémoire ce jeune écrivain à qui son mentor faisait reprendre des pages
entières de son écriture… Je vais vous le réécrire j’apprécie beaucoup vos
commentaires à tous si y’a quelques chose n’hésitez pas… J’ai pris une douche
me suis parfumé, il me reste plus beaucoup d’eau de toilette, je sais pas si ça
va être utile d’en acheter d’autre vu la distanciation sociale … Dans ma folie
je croyais m’être fait voler des sous-vêtements, ils sont revenus dans le
tiroir c’est de la petite maladie schizophrénique… Bon! C’est lundi le
confinement continu, la ville comme le goulag occidental sont sur pause, on se
protège et on protège les autres… Je crois pas vous avoir écrit sur la
rencontre virtuelle d’hier c’était bien même la matriarche était là, elle était
au téléphone on a vu une photo d’elle et de son arc-en-ciel, un vrai bonheur…
Pour les enfants ça leurs feras quelques chose à raconter quand je serai plus
là. Le vieux MonOnk virtuel… On attendras pas le courrier le lundi de Pâques
est férié… Parfois je vous écris et je me sens comme si y’avait un départ
imminent… Je pense au Théâtre du Nouveau Monde à comment ça seras plus jamais
comme avant… Aujourd’hui je reste chez moi… Semble qu’en faisant comme ça je
sauve des vies. Je vous remercie tous et toutes d’être là à me lire encore
quelques mots et je termine, c’est la conclusion… Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas on y arrive, à la prochaine je l’espère!!!
Bonsoir! Bonjour! Pâques!
C’est le jour où tout commence, le printemps… Je pense à mon enfance où je
portais des vêtements neufs qui piquent, c’était les habits du dimanche fallait
rester sage pour ne pas les user, les briser… Je pense qu’à cette fête en plus
du chocolat on avait de la lecture en cadeau… J’ai le souvenir de magnifiques
recueils du journal Tintin, j’adorais ça…Je pense au jeune homme de Cantley qui
s’est mis au dessin, j’aimerais qu’il devienne bédéiste, artiste comme son
grand père… Je me rappelle de cette émotion quand je recevais ces cadeaux un
sorte d’ivresse… Que j’ai jamais pu retrouver… Du chocolat pour se gâter les
dents… Y’avait des dimanches de Pâques où il faisait bien beau, bien chaud avec
le printemps arrivait les entrainements de baseball et le ridicule uniforme qu’on
portais dans la catégorie Pee-Wee, j’étais pourris à ce jeu meilleur sur le
banc à encourager les copains, incapable d’attraper où de frapper une balle, j’ai
pas duré longtemps dans le sport organisé, moi ce que j’aimais c’était les
arts, le dessin la lecture des loisirs solitaires… Je voulais bien lancer la
balle avec le patriarche mais il lui manquait des doigts c’était fastidieux, il
aimait beaucoup le baseball, parfois on partais de Montréal-Nord pour assister
à une partie au centre civique de Terrebonne… Je crois que je l’ai toujours
beaucoup déçu le regretté patriarche mes entreprises c’était toujours des
ratages rien pour lui faire plaisir… Je l’ai commencé jeune la faillite de ma
vie. J’ai jamais très bien compris pourquoi j’étais comme ça, je sais pas si le
patriarche serait heureux de savoir que je ne consomme plus… Je crois qu’à Pâques
le patriarche sortais le mauvais vin qu’il avait fabriqué parfois les oncles
nous rendaient visite avec les cousins et les cousines… Je crois que le
patriarche a lancé la serviette après mon expulsion du juvénat après ça été une
suite de mauvais boulot qui ont culminé dans ma tombée dans la
schizophrénie,Je suis devenus encore
plus loser plus drifter… Et j’ai essayé d’avancer comme ça dans la vie c’était
long et difficile. Je pense à maintenant à la solitude du confinement qui seras
jamais aussi grande que celle de la maladie mentale… Je suis pas blanc comme
neige là-dedans j’ai mes torts mes erreurs, j’essayais d’apprendre à vivre, ça
me fait mal de vous écrire ça… Même pas assez mauvais pour être un vrai bum… J’essaye
juste de documenter cette période de confinement pascal… Nous y voilà à Pâques
c’est une fête religieuse qui maintenant rime avec chocolat pour les enfants… J’espère
que le Québec vas ressusciter de cette épidémie… Je reste chez moi, quand je
sors je respecte la distanciation sociale… Allez on continue! Après on en seras
que mieux… J’espère que vous appréciez ma compagnie virtuelle… Voilà! Quelques
mots encore et j’ai terminé, lâchez pas! Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! Joyeuse Pâques!!! À la prochaine je l’espère!!! Vos
commentaires sont bienvenus!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Semble qu’ils veulent nous sortir de confinement bientôt. J’ai peur j’ai
pas envie d’avoir la COVID-19 et mourir… S’agit d’être privé de liberté pour
vouloir sortir et d’avoir cette même liberté pour la bouder. Ce soir j’ai
dormis un peu,j’arrive pas à l’intellect
avec ce que j’écris… Je veux surtout pas être hospitalisé, je vous écris le
journal de mon confinement c’est simple je suis seul et à part quelques réunions
virtuelles il ne se passe rien… Je reste chez-moi c’est la meilleure façon de
me protéger… La voisine semble s’être calmé pour recevoir de la visite.
Lentement je me réveille, si j’écoute le premier ministre semble qu’il y auras
des lendemains où il feras beau… Je suis pas seul, je remercie tout le monde
pour le support… Un journal de confinement c’est pas évident à part écrire l’anxiété,
l’angoisse de la schizophrénie, écrire pour éviter la psychose et être
doublement enchainé… Je me prête au jeu de l’auto-analyse je sais pas si je
réussis, que comprendre de ces moments au clavier et devant l’écran? Quand je
vous écris ça m’évite d’être désemparé, je tiens loin le désarroi… Je m’oriente
dans le temps et prend conscience que je vie surtout la journée du dépôt dans
mon compte de banque comme un vrai prestataire…Ce week-end je crois vous l’avoir
déjà écrit je reste chez moi, pour sortir de mon malaise domestique, j’ai qu’à
pensés aux années vécu dans une horrible maison de chambres ennuyantes, ça fait
déjà longtemps… Je me laisserai pas abattre j’en ai vu d’autre tant que je suis
pas psychotique, que je décompense pas ça va… Parfois je réalise pas que je
suis entouré de voisins qui ont un problème de santé mentale, plusieurs le
dénient ça va mal de tants à autre j’essais de porter leurs souliers… J’entends
pas les bruits aliénants de la nuit, le goulag occidental est vraiment désert…
Je sais pas pourquoi j’ai intitulé ça sainteté, peut-être à cause de Pâques… J’aime
bien vos commentaires, parfois quand je vous écris je me décourage j’arrive pas
à vous traduire mon senti… Un hommage aux commis d’épicerie qui sont très
gentil… L’idée quoi que vous en pensiez c’est pas d’écrire n’importe quoi… Je
pense aux voyages à comment on pourras pas partir pour un moment, des années?
Ça me fait juste écrire qu’une fois sortis de la maison y’a pas d’endroit où
aller… Confiner! Ça veux dire ça, regarde où tu met les pieds, colle pas trop
le voisin, la voisine… hier à la télé j’ai entendu un médecin dire la maladie
choisis pas qui elle frappe moi je choisis pas qui je soigne… C’est quand même
bien que riche ou pauvre on puisse se faire soigner, j’espère quand même l’éviter
rester loin de l’hôpital en suivant les directives… Voilà!!! J’en suis rendus à
la conclusion pour aujourd’hui, quelques mots encore j’aurai un peu chassé l’angoisse.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Vendredi saint, l’enfance et la messe interminable,on mangeait maigre sauce blanche avec des œufs
et du poisson, je savais jamais trop quoi dire à la confesse, je porte encore
la douleur de mes péchés, c’est long avant de comprendre ce que ça veut dire
pécher… Très jeune j’ai acheté mon billet pour l’enfer et suis plongé dans le
sturpre… Je vous les raconte pas mes péchés j’ai trop honte depuis que j’ai changé
de mode de vie ça va mieux. J’essais de m’améliorer un jour à la fois, souvenir
d’une confirmation faites à Pâques seul à part des autres. Je réalise que je
vous ai déjà raconté tout ça, je vais y aller encore une fois avec mon senti,
cette année c’est fête partout tout est littéralement fermé… Vendredi saint, c’est
la passion de Jésus-Christ le temps de faire un chemin de croix. Je sais la
religion c’est pas votre tasse de thé mais pour moi c’est une tradition en
droite ligne avec la spiritualité nécessaire dans ma vie. COVID-19 oblige les
églises seront encore plus vide cette année pour ceux qui croient encore on va
prier chacun de notre bord… Dimanche c’est la résurrection pour moi c’est la
partie de la passion la plus difficile à croire… C’est très difficile d’arriver
à la joie d’être sauvé, pourtant mes pairs m’ont souvent condamnés je suis
tombé mais je me suis toujours relevé… Les temps changent on va vivre la solitude
du Christ pendant tout le week-end… Je vous illustre ça avec l’église
Saint-Vital où j’ai fait ma première communion, ma confirmation c’est l’église
du quartier de mon enfance, ma paroisse… Le vendredi saint ça a toujours été
mort morne et gris, y’a rien de joyeux dans la crucifixion… Dans mon senti j’ai
la religion moins grave, j’ai pas poursuivis mes pratiques rituelles… J’essaye
toujours d’avoir une sorte de foi ça m’aide à vivre… J’ai toujours envié ceux
qui pratiquent avec de la musique Gospel, ils ont une foi joyeuse… Je cherche
toujours, je crois que la foi c’est ça une recherche, je peux pas dire que je
suis de ceux qui ont une foi inébranlable… Je pense à ce vieux débardeur
marxiste qui disait que Dieu c’était de l’histoire ancienne… Je crois que pour
y arriver y’a des gens qui ont prié pour moi. La spiritualité je suis convaincu
qu’on peut la trouver dans l’art, dans la recherche du beau où d’une œuvre qui
nous questionne… Ouais! Je reste confiner ça me donne un moment pour méditer,
pour mieux respirer… Pour prier aussi engager un dialogue avec ma force supérieure
où même juste faire le vide, la vacuité… L’idée c’est de donner du sens, j’avoue
qu’il y a des choses qui en ont pas mais c’est là que se pose la question de la
foi. Je fais curé en ce vendredi saint, je salut tous mes pairs confiné. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Jeudi neuf avril je tiens plus le compte du temps où on est en
confinement. Les visiteurs chez la voisine ne respectent rien pour eux pas de
mesure de confinement, la police veux venir seulement si y’a vraiment quelqu’unles visiteurs ont tous le temps de partir… Ça
me désole de faire ces efforts et de voir qu’elle ne respecte rien… Disont que
ça fait partie de mon journal de confinement, l’artiste disait qu’il ne voulait
pas l’écrire moi je trouve que c’est des moments inspirants, cette nuit le goulag
occidental est désert… J’ai encore beaucoup de temps pour écrire la solitude du
confinement. Hier la travailleuse sociale à téléphoné pour voir si tout allait
bien, j’ai oublié de lui parler de la voisine casse-pieds… J’aimerais beaucoup
avoir la profondeur des grands écrivains, écrire mon senti isolé par le
confinement qu’impose la maladie… J’attends le facteur, la poste c’est tout ce
qui reste du vieux monde… Je ne sors pas j’ai pas envie de porter de masque, j’ai
pas de symptôme, je crois pas être infecté… C’est narcisse qui vous écris qui n’arrive
pas à composer avec son quotidien… Hier j’ai bien aimé dans LaPresse+ la lettre
de madame la directrice du Théâtre du Nouveau Monde, mais oui l’art survivras
nous accompagneras toujours partout dans ce monde déréglé… Les questions on se
les poses pendant le confinement espérant qu’après le monde auras changé pour
le mieux, une guérison de la grande psychose de l’enfermement involontaire dans
son chez soi devenue presque carcéral. J’espère que le monde auras changé, mais
si je me fie à mon senti nocturne ce seras bien peu… Je crois que c’est la fin
des quatorze jours d’isolement pour mon couple de snowbirds de Gatineau, on est
bien heureux de les savoirs en liberté mais je crois qu’ils devront rester en
confinement, en isolement social, la COVID-19 se propage si vite… Encore
aujourd’hui je reste chez moi à essayer de vous traduire l’angoisse quotidienne,
la voisine se promène sur la passerelle sans soucis pour son prochain… Je
reviens à la schizophrénie qui n’est pas qu’un mal de tête comme plusieurs
pourrais penser, ce long discours présent même dans le sommeil, mais oui
parfois j’ai peur j’ai pas honte de le dire, je demande de l’aide pour m’aider
à comprendre mon monde psychotique… Je fais ce qu’il faut pour pas être
hospitalisé et devenir une charge de plus pour le personnel soignant… Un petit
salut aussi à mon lecteur de Deux-Montagnes, je reste confiné chez moi une
bonne mesure pour combattre le coronavirus… C’est beaucoup trop répétitif comme
texte… Je pense à l’ami avec sa sclérose en plaque, il est très courageux, on
se parle au téléphone même si parfois j’ai pas grand-chose à dire… Ces temps-ci
on est comme dans des espèces de limbes, le temps file et paralyse, c’est
affolant… Voilà c’est la conclusion, j’essais d’écrire pour le mieux. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Hier c’était beau temps. J’ai regardé les reportages sur la courbe que
devrais prendre selon les scientifiques le COVID-19, on atteindrait le pic
comme ils disent, le dix-huit avril voilà pour les considérations épidémiologique.
J’y vais à ma manière habituelle, j’ai dormis un peu, lundi j’ai fait les
courses je devrais pas avoir à sortir pour quelques jours… La pause à été
prolongé jusqu’au quatre mai… Ce week-end c’est vendredi saint et Pâques, pas
de réunion de famille… J’ai vue qu’à TVA ils présentaient Jésus Christ de
Nazareth notre « civilisation » occidentale est basée là-dessus si je
me trompe pas on est judéo-chrétien… La douleur,
dolorosa voilà le salaire de tout ce qu’on fait, le coût aussi… À part les
courses et quelques activités pour moi rien n’a changé, je dois imaginer
quelques occupations… Je pense à la chanson« le bon gars » https://www.youtube.com/watch?v=_RTHckra_GcJe suis confiné, avec cette pause le Québec
va savoir ce que ça veut dire être sans travail, y’a longtemps déjà que je suis
sur pause… C’est bien dis à la sueur de ton front défendu de s’amuser… Je
profite de cette épidémie pour m’inspirer ces temps-ci c’est la mort pour nos
ainées. J’espère que la matriarche est prudente… Je sais pas si les enfants de
la super maman vont avoir du chocolat dimanche. Je me souviens dans mon enfance
on avait sois une poule sois un lapin en chocolat au lait qu’on s’empressais de
dévorer, si je me souviens bien on avait aussi quelques revues de bande
dessinée… Je me souviens de Dimanche de Pâques où il faisait chaud… Je raconte
toujours la même histoire du vendredi saint où avec les copains on trainait
dans les rues parce que tout était fermé c’était sacré, voilà ce que me
rappelle la pandémie… La Résurrection! On a été sauvé pourtant y’a longtemps
que je ne vais plus à la messe, celle du vendredi saint je la trouvais particulièrement
longue dans mon enfance, je voulais jouer… Je pense à ces peplum, ces films de
gladiateurs romains… Ben-Hur, Spartacus et combien d’autres… Ouais! Le vendredi
on était pas très prévoyant on avait pas acheté de caisse de bière je pense que
c’était de l’abstinence inconsciente une façon de se mortifier… Je crois que
pendant tout le carême on faisait sacrifice et le vendredi saint on mangeais
maigre, c’était pas de la tradition mais de la religion… Le jeûne je l’ai vécu
longtemps, j’avais pas d’argent pour me nourrir… Aujourd’hui je crois qu’on est
mercredi saint en fait c’est la semaine sainte, on prie un peu pour que le Bon
Dieu nous débarrasse de cette COVID-19… Je vous aurai écris encore une fois cet
espèce de prosodie de pandémie… Quelques mots encore y’a pas plus mortification
que le confinement, je suis pas un grand sorteux, j’ai repris quelques marches
autour du parc. C’est la conclusion j’espère que ça vous à plu comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonne nuit! Lentement le COVID-19 semble faiblir aujourd’hui on va nous montrer
quelques scénarios tiré des données du passé… C’est pas très bon ce que j’écris
ce matin, j’espère qu’on auras une bonne position.Je sais qu’il est trop tôt pour les
prédictions, je me fie à la direction de la santé… IL fait doux ça permet aux
itinérants, mes pairs, de rester dehors la nuit me suis préparé un café, hier
midi j’ai cuisiné un macaroni à la bolognese, j’en ai mangé un peu il est bon…
Côté santé je reste confiné… Je pense aux amis de Brossard… Je sais pas comment
ils vivent le confinement dans la banlieue sud… Dehors c’est mort y’a pas de
circulation, souvenir de la petite camionnette blanche de l’institut Pinel qui
venait chercher ses patients en rechute psychotique… Ceux qui ont un problème
de santé mentale c’est un peu ma famille… J’y vais avec mon senti en pensant au
regretté ami décédé quelques jours avant la pandémie… J’ai toujours
l’impression de commettre un délit quand je vous écris comme si c’était pas
permis… J’ai pas à m’en faire je paye pour ça… Hier j’ai acheté des provisions
j’en ai assez pour rester un bon moment chez moi, selon Google on est l’état,
la province qui respecte le plus le confinement… Cette nuit j’ai eu des
difficultés à me brancher et à écrire… Y’a toute sorte de petites mélodies qui
me jouent dans la tête… Je me suis jamais lavé les mains aussi souvent mais bon
si ça peut sauver des vies… Dans quinze minutes il seras minuit, ça me situe
dans le temps… TV5 présente des films en après-midi ça semble intéressant… On
est mardi je me souviens plus depuis quand on est dans la pandémie,. Trois où
quatre semaine je crois… Y’a des choses que j’ai de la difficulté à raconter
comme ce long temps de consommation d’alcool et de drogue, les gens qui passent
par là quand ils se rétablissent font semblant de ne pas connaitre ça de pas
faire la différence entre drogue dure et drogue douce… Je vois les gens au
pavillon Cloutier de l’institut, ils souffrent, je sais pas comment ils vivent
le COVID-19, ils sont doublement en confinement, ils pensent tous à mourir… Ça
fait mal de savoir, de prendre conscience de tout ce temps perdus… Au moins
dans l’abstinence on se présente pas à l’hôpital pour rien… Je sais pas quoi
penser des rencontres Zoom et du recovery college, centre d’apprentissage santé
et rétablissement, un ami avec raison me disait que ça valait pas les
rencontres en chair et en os… Ça va prendre un bout de temps avant que la
menace de l’infection disparaisse. Bon! On y est presque, à la difficulté de
terminer, pendant ce temps-là on entends les motos ronronner dans la nuit.
Quelques mots encore, COVID-19 oblige tous les bars sont fermés. Comme toujours
en conclusion je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai eu un plaisir fou a assistez à cette réunion virtuelle de la
fratrie tout le monde yétais. J’ai fait
une gaffe confondue Blanche avec Raphaëlle toute mes excuses à papa Louis…
Merci à mon lecteur de Deux-Montagnes sans qui ça aurais pas été possible… C’était
un bonheur de voir ça, les bons côtés de la machine… Hier ils ont prolongé le
confinement, ce matin je vais prudemment au supermarché… Je crois que j’ai
droit à un versement supplémentaire de la taxe sur les produits et services… J’attends
sinon j’avais mal compris… Lundi pas de métro boulot dodo, il faut se refaire
une routine… Mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a encore du travail,
bravo! J’ai dormis un peu avant de vous écrire parfois j’oublie qu’on est tous
confinés que selon Google le Québec est l’endroit où on respecte le plus l’ordonnance,
c’est bien… Hier j’ai commandé la chaîne France 24… J’aime beaucoup et souvent
avoir le point de vue français sur les actualités… J’ai hâte qu’on passe le pic
et qu’on est une courbe descendante en attendant je continue d’être sérieux et
d’y mettre les efforts encore cette nuit j’étais somnambule et je cherchais
quelque chose qui n’existe pas… Je remercie ma lectrice des impatients pour ses
beaux et bons commentaires… Je reviens à mon senti, j’écris québécois c’est un
produit de chez nous pour vous distraire, j’espère que vous appréciez je prends
la fenêtre du COVID-19 c’est pour un instant le faire oublier… Cette nuit quand
j’aurai terminé je vais regarder la télé… J’essaye de vous écrire ma douleur morale
de confinement… C’est moins problématique qu’au début du confinement suivis
dans la paranoïa de la schizophrénie… L’immense sentiment de solitude, je crois
que j’insiste trop… Je pense aux brasseries aux abreuvoirs des beaux quartiers
comme l’écrirait le regretté Rocky Rhéaume Brisebois, un grand scribe sportif…
Je suis à boutte, je sais qu’aujourd’hui c’est encore le confinement faut tenir
le cap, garder la barre… Lentement j’avance, y’a un voisin qui semble parler
seul, c’est pas nouveau j’habite un édifice de barjot… Tranquillement j’écris
en me créant une douleur de la répétition de mon écriture… Le goulag occidental
est très calme, la rue est vide, je crois qu’il y a beaucoup de monde qui à
hate de recevoir l’argent… Ce matin je sors acheter des provisions en suivant
les mesures… J’écoute cette voix qui babille, qui me garde éveillé cette nuit…
Finalement je dois vous avouer que le goulag occidental il est à Montréal, j’y
aurai fait ma vie je crois pas encore pouvoir voyager… Le COVID-19 auras
transformé le monde j’utiliserai pas les mots ce seras plus comme avant, on le
sais, y’auras une transformation en souhaitant que ce soit pour le mieux, voilà
l’angoisse qui se montre mais un peu tard, j’ai presque terminé… Voilà c’était
mon délire… J’arrive à la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! Lâchez pas la persévérance c’est bon en ces temps de pandémie.
À la prochaine!!!