Bonjour!
Bonsoir! J’ai des souvenirs du temps où je travaillais, quand ça faisais pas je
quittais. J’ai longtemps changé de job comme ça, maintenant je suis à la maison
et j’essaye de me revaloriser avec ce que j’écris et mes participations dans un
groupe d’entraide et différents comités de santé mentale. J’arrive pas a écrire
quelque chose de différent, j’attendais le facteur et je me sent mal. J’ai le cœur
gros d’être rendus où je suis, ce que vous lisez c’est mon travail, l’autre est
toujours absents. Je plonge dans mon monde intérieur, la solitude me calme mais
m’ennuis. J’écris pour vous aujourd’hui je suis pas sortis, je suis désoeuvré.
J’essais de « créer » quelque chose. Je pense que j’ai pas mal fait
le tour dans les prochains jours je crois que je vais prendre une pause. Je
peux pas toujours partir en voyage. Je crois que ce soir il va neigé, l’humilité
voilà ce qui me manque. La mer est très présente depuis ces dernières années, l’air
salin je crois que ça me fait du bien…Je le répète j’aime ça vous écrire, vous
entretenir de mon état intérieur. J’ai repris un cycle de jour si cycle il y a,
j’écris quand je me sent « inspiré ». J’ai cette lourdeur dans le
torse, ça fait pas mal mais c’est pesant sans parler des démangeaisons que j’ai
dans le dos. C’est très terre à terre tout ça. J’aime quand même toujours
regarder les avions à la télévision. J’ai bien aimé l’émission découverte de
dimanche passé sur les CSeries, c’étais fascinant. J’ai un lecteur qui
travaille chez Bombardier j’espère qu’il va garder sa job. Ici je suis dans le
silence, comme toujours y’a beaucoup de voitures… Dans un rêve je voyais un drapeau
et j’étais beaucoup plus haut que l’édifice de Parthenais. Je vais trop vite,
trouve pas l’inspiration, j’irai quand même pas marcher sous le viaduc Bercy,
trop de prostitution masculine ce coin là c’est pas joli joli, mais oui je suis
toujours dans le goulag occidental au bas de la ville. Vous avez surement
remarqué que mon écriture est moins radicale, je m’adoucis avec le temps, les
pompiers passent les clignotants en marche. Je suis quand même heureux d’avoir
un chez moi de plus couché dans le salon des copains, je suis trop vieux pour
ce genre de vie là. Je sais et je répète c’est plus très fort mon écriture. Je
vais, je crois prendre une pause dans les prochains jours. Tout ça tourne
autour de la même chose mon égocentrique moi. J’essais d’inventer un autre plus
généreux moins égoïste, j’y arrive pas. Je vous donne quand même ça, un court
texte « d’émotion » mais je crois pas arriver à vous toucher. Comment
vous dire que le vieux fou à pas d’avenir littéraire. Le blog c’est pas de la
littérature pourtant je l’écris mais ça vaux pas le courrier du lecteur. J’aurai
encore essayé aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bernard
mardi 23 février 2016
lundi 22 février 2016
Au présent
Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je suis debout
dans la nuit, la photo en est une de l’architecture coloniale cubaine. Mon
lecteur designer à la retraite pourrait confirmer. J’ai encore la magnifique
Havane dans la tête. Je reviens à mon senti c’est toujours l’hiver, ai dormis
dans la soirée. J’ai plus vraiment ce grand sentiment de solitude, ai dormis
étendu sur le sofa. Ce soir c’est pas le grand soir on feras pas la révolution,
c’est toujours l’hiver… Je pense à Jutra comment il a tenté d’abuser d’un
enfant, au Québec on laisse souvent passé ces fautes là, comment détruire la
vie d’un enfant semble pas important. Je pourrais raconter n’importe quoi comme
font d’autre mais j’ai pas a démolir la vie d’autre artistes. Je trouve qu’on
confond trop souvent pédophilie et homosexualité. C’est certain que quand je m’avance
comme ça, ça met un doute sur ma sexualité, mais non je suis pas homosexuel
mais j’ai pas a juger ceux qui le sont… C’est toujours la nuit, j’essais d’exprimer
ma sensibilité. Je suis triste j’entends les voisins. Je me rappelle cette
époque où la nuit je me sentais libéré, où j’avais pas a chercher du travail,
je sais pas comment vous raconter. Je souffrais. La folie m’a toujours ennuyé
et encore plus être hospitalisé. Y’a longtemps que je l’ai pas été. Cette
lourdeur de vivre est disparue, je pense à L’Insoutenable légèreté de l’être de
Milan Kundera. Je reste quand même grave dans la folie sérieuse… La nuit le
lundi c’est tranquille, je pense à ces gars qui passent la nuit dehors et vont
dormir dans le métro dès qu’il seras ouvert certains vont se chercher un bistro
ouvert toute la nuit pour siroter un café faute d’endroit où dormir. Je crois
pas qu’à Cuba on ait ces problèmes là, ces possibles de dormir dehors je crois,
le climat le permet… Dans le parc à La Havane y’avait plein de monde le
vendredi, je crois pas que les cubains ont des problèmes de chômage… Ils
essaient juste de mettre la main sur des pesos convertibles. Je sais pas
pourquoi j’ai peur cette nuit. J’ai fermé le rideau… Je parlais de solitude
plus tôt, j’ai le sentiment mais je tiens pas à avoir la compagnie de n’importe
qui surtout la nuit. « Où aller? Où aller? Quand on est bien fatigué »-François Guy. Je suis
un insensible pourtant on dis de moi que je suis hypersensible, un rien me
bouscule. Je trouve plus quoi vous écrire ça s’apparente toujours à la même
chose. Je sais pas si vous lisez de la sensibilité. J’arrive pas a nommer ce
vide nocturne, je pense au cynisme de ceux qui fréquentent les bars, y’a
longtemps déjà que j’ai mis les pieds là, on y discute pas c’est fait pour
boire. De toute façon la nuit les gens sérieux travaillent. Je termine bientôt,
reste que quelques mots j’espère que vous aurez pris du plaisir à me lire.
Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
dimanche 21 février 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Cette nuit c’est i’insomnie. Je cherche a être inspirée. Ai envoyé ma
paperasse d’impôt à mon lecteur de Deux-Montagnes que je remercis
ici. Cette nuit je rêvais à moitié, semble que la pratique du blog s’est
propagée. Ce matin je vais au groupe l’expérience
du rétablissement de reprendre pouvoir. On vas échanger entre nous, essayer de
se raconter. Quand je mange la nuit le sommeil reviens, je suis pas gros pour
rien. Le temps passe vite il est pas loin de deux heures du matin, c’est comme
toujours très tranquille dans le goulag occidental. Je ne peux et ne veux pas
croire que Donald Trump vas être élu président des États-Unis, les américains
semblent aimer les fous furieux. Je baille, le café goûte le pot c’est pas très
bon. L’autobus ronronne, je sais que la pratique du blog c’est pas très bon
pour l’humilité. J’aime bien voir les pages se noircir. La forme physique de l’écran
me fascine. Hier la voisine du dessus c’est trompée d’étage elle essayait d’entré
chez moi… J’aime beaucoup Isabelle Boulay qui chante Reggiani c’est très
émouvant. Je pense à l’estime de moi que
j’ai pas, je suis un vaux rien pourtant si j’étais tout mauvais j’arriverais
pas a vous écrire. Je pense aux heures que ça me prendrais pour écrire quelque
chose de définitivement positif pas besoin de rajouter de l’eau à la mare, les
livres de pensées positives sont nombreux. Je crois pas que les gens y fassent
si souvent référence. Je pense aux
nombreux autobus à Cuba, je sais pas qu’elle quantité de pétrole ils utilisent,
en vacances on a pas cette information, on mange, on marche, on se baigne et on
dors on en fait le moins possible comme vous voyez je suis resté accroché à ce
voyage. Hier à l’émission Découverte y’avait un excellent reportage sur l’A-300
le nouvel avion de Bombardier c’étais fascinant de voir tout ces essais. Semble
qu’Air Canada en a acheté quarante cinq. J’adore toujours autant être dans un
vol. Aujourd’hui c’est lundi, j’espère recevoir la carte cadeau que j’ai gagné
au débat. Je me répète je vous l’ai déjà dis. Les yeux me clignent quand je
suis a moitié réveillé comme ça j’entend pas grand-chose sauf peut être des
chansons country western, un exemple de la puissante Amérique qui propage sa
pop culture sans réfléchir sur la possession d’armes à feu. Les pieds me
démangent j’ai marché dans le sable. Je suis tout mêlé dans mes journées je me
crois encore dimanche. J’essais trop de dicter à la voix ce que je veux qu’elle
me dise. Une partie de la nuit auras passée avec moi toujours devant mon écran.
Bientôt le last-call dans les clubs plusieurs en sortiront seul et saoul sans
compagne, solitaire pas fier de rentré au boulot ce matin. Je pense à ce gars
qui me posait des questions sur ce que je faisais de mes nuits après le travail…
Voyez c’est ce que je fait, merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Je vous reviens encore aujourd’hui. J’ai entendu dire que des bistros
célèbres de Montréal fermaient, Les Bobards et L’inspecteur épingle pour les
nommer. Des endroits que j’ai fréquenté à l’époque de mon alcoolisme actif. J’y
étais plus le bienvenue, j’étais trop fou j’arrivais pas a adresser la parole
aux gens avec du bon sens. Hier à la télé j’ai vu Breen Leboeuf et Jeff
Smalwood des musiciens qui ont fait les nuits rocks de Montréal. Cet après-midi
c’est tranquille, dimanche d’hiver, je pense toujours à mon voyage à Cuba, me
suis reposé. J’ai écris, peut être que vous pourrez lire le texte sur Les
Humeurs Culturelles. J’aimerais bien vous écrire comment je me sent la solitude m’a longtemps pesée beaucoup
plus. Je vie seul et j’écris, je crois que cette semaine je vais m’acheter un
cahier pour revenir aux bonnes vieilles méthodes. Je crois que je m’en demande
beaucoup écrire quotidiennement un texte de cinq cent mots. Je sais pas
pourquoi je pense aux discours fleuve de Fidel Castro, c’est ça avoir de la
verve? Je sais pas si pour le Québec on peut parler de social démocratie. J’ai
un peu peur de m’engager dans cette voie là. Les cubains sont communistes… Je
devrais revenir à mes sentiments à comment j’aime bien la solitude et l’absence
de voix, mais oui je suis fou, une folie pas facile avec rien de rigolo juste
des mots dénigrants qui sont absents quand je suis seul. Y’a pas que Fidel qui
a de longs discours, ça conjugue tout le temps dans ma tête ça discoure.
Parfois je me dis que le diagnostique de schizophrénie est une erreur. J’arrive
pas a reconnaitre les voix. Je vous en parle peut être tellement souvent c’est
si présent dans ma vie. L’auteur disait « Get a life! ». Je veux bien
mais quelle sorte de vie trente cinq heure semaine et juste assez pour survivre.
Je pense que quand on dis ça c’est du dénigrement, on essais tous de faire de
notre mieux, bienheureux les creux le royaume des cieux est à eux, ça m’étonne
toujours de voir l’incapacité d’accepter la différence chez l’autre. Je suis
pas très clair et loin d’être poétique. Voilà, je rêve encore d’avion quoi que
l’aéroport cette fois ci j’ai trouvé ça un peu long. Je vous ai abandonné
quelques minutes j’avais perdus une liste de réunions, je l’ai retrouvé, c’est
vraiment abscons ce que j’écris. Cuba c’étais mieux que d’aller en Chine je crois,
je me serais rendus malade… Aujourd’hui je suis pas très fier de ce que j’ai
écris. Je vous le fait lire quand même, j’ai pas de pensée trop, trop
pédagogique. Quelques mots encore en vieillissant on deviens moins fertile,
moins subtil et plus crû. Les jeunes âmes écrivent de la meilleure poésie,
souvent c’est tout intérieur ce à quoi je n’arrive plus. J’espère toujours que
vous continuez à me lire et vous remercie de m’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et
à bientôt!!!
Bernard
samedi 20 février 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Comment vous écrire encore? Il me semble que je vous ai tout dis. Je m’endors,
je suis fatigué et pourtant je vous écris… Je pense au reliure Spirou, je crois
que je vais en acheter une avec la carte cadeau que j’ai gagné pour ma participation
à un débat. Je mange des menthes comme souvent, c’est samedi j’ai pas envie de
sortir. Les yeux me ferment seul, ils clignent, dehors ça fond, le mois de mars
s’en viens, l’an passé j’étais allés en Guadeloupe. Un peu plus tard je vais me
faire un café, je suis très conscient que je vous raconte rien, j’ai pas d’histoire pour ça faut
regarder les actualités, devant chez moi y’a un camion remplis d’œuf qui passe.
Ce soir je suis loin du sentiment, de l’émotion, lentement la nuit arrive que
ferais-je de plus constructif, je sais pas et je n’en ai pas envie. J’irai pas
tourner des boulettes dans un fast food. J’y arriverai bien a vous conter une histoire
après mes longues marches. Je suis quand même pas Mao Ze Dong c’est peut être
mieux comme ça qu’il arrive rien que je sois tranquille. Y’a deux semaines j’ai
fait deux barbiers coiffeurs sur Sainte-Catherine, un étais trop cher l’autre
trop occupé, le lendemain je suis allé chez le barbier de la rue Frontenac j’ai
été très satisfait. Semble que le Canadien feras pas les séries, les vendeurs
de hot-dogs vont prendre des vacances, en attendant je regarde les passants, c’est
calme dans l’édifice, la nuit est arrivé, j’attend que l’eau bouille pour mon
café. Je suis vraiment dans le règne de l’insignifiance, un mot le désarroi, un
mot de notable désemparé qui ne sait plus à quel saint se vouer qui d’ailleurs
ne crois plus aux saints ni à la sainteté. Désemparé de voir que les miracles n’arrivent
plus, que personne n’est sauvé et qui ne sait plus comment prier. Quand même
plus terre à terre il échange avec ses semblables fait part de ses difficultés
biens humaine en prenant conscience qu’il a toujours de la compagnie qu’il n’est
pas seul. Cette troisième personne du singulier c’est un peu moi éloigné puisqu’il
est question de distance que certains lecteurs n’aiment pas la première
personne qu’ils trouvent trop égocentrique. Étrangement j’ai un ¨feeling¨ de
Paris au beaux jours. Je pense à tout ces lecteurs que j’oublie souvent de
saluer. Je vous oublie pas, j’arrive pas a trouver de mots pour vous. Tout à
coup je pense au premier enregistrement solo de Paul McCartney, Ram ça s’appelait
je crois, non c’étais plutôt McCartney, il y jouait tout les instruments. Je
pense aussi à Dear friend la chanson réponse à Lennon. C’étais la musique des
beaux jours de l’insouciance et de l’idolatrie pour les rocks star. Je suis
toujours étonné de voir d’où je pars pour arriver à ça. J’en ai assez écris
pour aujourd’hui. Je vous laisse en vous disant de pas me lacher et en vous
remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
vendredi 19 février 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Suis de retour dans mon quotidien ordinaire. C’est le goulag
occidental et la neige, moi je suis toujours aussi désoeuvré, pas si tôt revenu
que je repartirais. Je vais me calmer respirer par le nez, à l’aéroport aux
douanes tout s’est bien passé ça pas été long. J’aime toujours les avions, j’aime
moins le passage entre l’avion et les douanes. À Montréal tout est automatisé à
l’arrivée avec un lecteur de passeport électronique. J’ai dit au douanier que j’avais
pas aimé mes vacances il m’a souhaité bon retour. Maintenant je sais plus trop
où aller, le mieux ce serait peut-être une cabane sur la glace pour pêcher, un
retour aux traditions. Mais avant je vais essayer de marcher dans Montréal quoi
que ce soir on attend de la neige. Montréal et Varadero c’est incomparable, les
foisonnants palmiers et à Montréal les arbres dénudés. Quand je voyage je vois
très bien que ma vie je l’ai fait ici, mes amis mon univers sont ceux là de l’hiver.
Je pense à une lectrice de Cantley qui attend son quatrième enfants, elle est
très fertile, des enfants pour nous qui n’en avons pas fait. Bravo! Cet
après-midi je suis dans le silence et j’ai souvenir de cette horrible chambre où
j’habitais. J’ai un lecteur futur papa de Hull que je salut ici, y’a longtemps
que je lui ai pas parlé, félicitation à lui et à sa conjointe. C’est là qu’on
voit qu’on se fait vieux, soixante ans bientôt c’est pas du gâteau. J’aimerais
bien avoir la plume du docteur où du notaire en tout cas la plume du notable
mais je ne fais partie d’aucun ordre où profession. Écrivain par défaut c’est
pas une bonne idée. J’ai toujours voulu écrire, je prenais quelques atelier d’écriture
en cachette j’avais peur que ça fasse tapette. Pourtant je crois qu’il n’y a
rien de plus viril qu’écrire, une sorte de combat de soi avec soi, une étreinte
frénétique avec les mots. S’agit que je sois précis avec mon senti. Dehors on
entend les corneilles, les camions qui ramassent la neige. Dans le métro on
tolère les gars qui dorment au chaud, je crois qu’ils sont un peu intoxiqué… C’est
toujours « Life in a northern town ». Ce matin j’ai pris une douche
et me suis parfumé, j’aime bien sentir bon. Deux heure trente, les gens se
préparent a quitter le boulot, un week-end c’est jamais de trop mais on arrête
pas quand même, ménage, course, cuisine ça continue. Parfois je souhaiterais
allé de reculons, prendre tout mon temps… Ce que j’écris là ça pas de sens j’ai
toujours, où presque, eux tout mon temps. Vous devez comprendre que c’est pas
une chronique journalistique. Il s’agit de mon être intérieur parfois malmené.
J’ai calmé mon désir de prendre l’avion, d’être à l’aéroport. Je sais pas trop
ce que je vais essayer dans les prochains jours, j’y pense et vous le ferez
savoir en attendant merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard
jeudi 18 février 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Viens de créer un album de photos sur Facebook, si ça vous intéresse.
Ce soir je suis sortis et j’ai sentis toute la différence de température entre
Montréal et Varadero. Je comprend pourquoi le rythme est ralentis à Cuba… J’ai
beaucoup aimé la musique là-bas, j’ai pensé à Ry Kooder et son Buena Vista
Social Club et au regretté Compay Segundo, ici c’est pas une nuit a coucher
dehors. La police est dans l’édifice y’a des problèmes, quelqu’un qui
décompense… Les portes claquent, j’essais de m’en tenir à mon senti suis
toujours dans le goulag occidental. Je crois qu’à Cuba y’avait des vrais Russes
en vacance. L’architecture de Varadero c’est des tours de béton à la soviétique
et quelques petits pavillons en parpaing. Dans l’escalier les policiers
arrêtent un locataire qui tiens un discours tordus. J’ai peur… Je trouve que
juste pour pas voir les drames du goulag occidental les vacances valaient la
peine. C’est la nuit, jeudi soir jour de paye, j’entend claquer les portières
des voitures. La folie m’entraine vers la paranoïa, soixante ans bientôt et
presque toujours aussi fragile qu’un petit garçon… Depuis mon retour les amis
et parents ont tous téléphoné faut pas que je les oublie ils sont tous
importants, je suis bien entouré… Je me sent tout drôle, l’ami m’a parlé de ma
schizophrénie disont que c’est une de mes particuliarités avec les
hallucinations, y’a une espèce de confusion des genres entre les voix et la
médisance, la stigmatisation et le manque d’estime, le jugement et l’auto-dénigrement…
Je sais pas ce que ça me donne ce soir de vous écrire ça. J’espère être
satisfait quand je vais terminer… L’angoisse la peur sont tout à coup
omniprésente… Je réussis jamais a vous raconter quelque chose de vivant, d’allumé
mais comme on dis à l’impossible nul n’est tenu. « Maman, maman, maman ton
fils passe un mauvais moment, Maharachi Mahesh Yogi » -Jean-Pierre
Ferland. Je sais pas où je vais, j’ai une lourdeur dans l’âme, je sais qu’il y
a plein de gens qui ne croient pas à l’écriture pourtant ça me fait réfléchir comme
une sorte de voyage intérieur, une sonde de l’humeur et du sentiment pour
alléger le vécu quotidien. J’y vais j’y vais au plus profond de moi j’explore
ma faiblesse et ma force, je ne suis jamais seul. Parfois je suis fatigué d’avoir
toute ces bêtes pensées comme un grand dadais… Encore des mots dans le
corridor, chien sale! C’est pas reposant ce soir, j’espère que je contribue pas
à la décompensation des voisins des voisines. Lâchez moi pas, j’ai besoin de vous
autre pour survivre, lentement la nuit avance, je pense à l’équipage de l’avion
en uniforme et très loin du monde de la maladie mentale et de l’itinérance. Ce
soir je vous place une photo du Melia Peninsula, l’hôtel où j’ai séjourné. Je
vous écris encore quelques mots pour terminer en espérant que ça vous a
intéressé. Je vous remercie donc d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
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