mercredi 8 avril 2020

Tamtam


Bonsoir! Bonjour! Jeudi neuf avril je tiens plus le compte du temps où on est en confinement. Les visiteurs chez la voisine ne respectent rien pour eux pas de mesure de confinement, la police veux venir seulement si y’a vraiment quelqu’un  les visiteurs ont tous le temps de partir… Ça me désole de faire ces efforts et de voir qu’elle ne respecte rien… Disont que ça fait partie de mon journal de confinement, l’artiste disait qu’il ne voulait pas l’écrire moi je trouve que c’est des moments inspirants, cette nuit le goulag occidental est désert… J’ai encore beaucoup de temps pour écrire la solitude du confinement. Hier la travailleuse sociale à téléphoné pour voir si tout allait bien, j’ai oublié de lui parler de la voisine casse-pieds… J’aimerais beaucoup avoir la profondeur des grands écrivains, écrire mon senti isolé par le confinement qu’impose la maladie… J’attends le facteur, la poste c’est tout ce qui reste du vieux monde… Je ne sors pas j’ai pas envie de porter de masque, j’ai pas de symptôme, je crois pas être infecté… C’est narcisse qui vous écris qui n’arrive pas à composer avec son quotidien… Hier j’ai bien aimé dans LaPresse+ la lettre de madame la directrice du Théâtre du Nouveau Monde, mais oui l’art survivras nous accompagneras toujours partout dans ce monde déréglé… Les questions on se les poses pendant le confinement espérant qu’après le monde auras changé pour le mieux, une guérison de la grande psychose de l’enfermement involontaire dans son chez soi devenue presque carcéral. J’espère que le monde auras changé, mais si je me fie à mon senti nocturne ce seras bien peu… Je crois que c’est la fin des quatorze jours d’isolement pour mon couple de snowbirds de Gatineau, on est bien heureux de les savoirs en liberté mais je crois qu’ils devront rester en confinement, en isolement social, la COVID-19 se propage si vite… Encore aujourd’hui je reste chez moi à essayer de vous traduire l’angoisse quotidienne, la voisine se promène sur la passerelle sans soucis pour son prochain… Je reviens à la schizophrénie qui n’est pas qu’un mal de tête comme plusieurs pourrais penser, ce long discours présent même dans le sommeil, mais oui parfois j’ai peur j’ai pas honte de le dire, je demande de l’aide pour m’aider à comprendre mon monde psychotique… Je fais ce qu’il faut pour pas être hospitalisé et devenir une charge de plus pour le personnel soignant… Un petit salut aussi à mon lecteur de Deux-Montagnes, je reste confiné chez moi une bonne mesure pour combattre le coronavirus… C’est beaucoup trop répétitif comme texte… Je pense à l’ami avec sa sclérose en plaque, il est très courageux, on se parle au téléphone même si parfois j’ai pas grand-chose à dire… Ces temps-ci on est comme dans des espèces de limbes, le temps file et paralyse, c’est affolant… Voilà c’est la conclusion, j’essais d’écrire pour le mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

2 commentaires:

  1. Bon texte. Tu devrais en parler à la travailleuse sociale de cette voisine problématique... Oui notre confinement se termine cet après-midi, j'irai marcher même sous la pluie je pense☔☺️Je vais lire le texte de madame Pintal. Bon jeudi💦🌂🌧️😍😍🌈

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  2. Un petit bonjour de france,tu écris bien, continu comme cela si tu en trouve la force et surtout l'inspiration (emmanuel un schizophréne paranoid stabilisé) en esperant qu'un jour je fasse parti des "tiens" même si le virtuel n'est pas ma tasse de thé ! je te souhaite le meilleurs confinement possible.au revoir

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