mercredi 30 octobre 2019

Mort à rien


Bonsoir! Bonjour! Je pense au poète François-Xavier Garneau en me disant qu’avec un prénom pareil tu peut pas être autre chose que poète où médecin. Je me demande aussi si Michel Garneau est de sa descendance. Je crois pas y’a son frère Sylvain, poète suïcidé, ils viennent tout les deux d’une bonne famille bourgeoise de Québec. Je sais vraiment pas pourquoi je vous écrit ça, peut-être pour rendre hommage à ces grands hommes… Y’a longtemps que je rêve d’être poète, un poète de la banlieue montréalaise avec tout le sordide que ça possède, mon senti je le nommerais comme le spleen de la banlieue… La couronne nord c’est des automobiles partout, des chars comme on dis communément, des chars d’immenses parking de l’asphalte et des centres d’achats… American way of life, encore aujourd’hui on survit comme ça, moi je préfère le bas de la ville montréalaise… Je sais pas pourquoi beaucoup de poètes doivent emprunter le chemin de la maladie mentale, le déséquilibre pour nous écrire… Je sais bien l’écriture c’est souvent pour les gens fortunés et les « fous »… C’est la fin du mois, à toute les fois je m’acharne à l’écrire les pauvres vont recevoir leurs allocations, dans la peur, la paranoïa ont va prendre le taxi, c’est plus rassurant, pour se rendre à la caisse populaire… Ce soir y’a un gentil parfum… J’ai hâte à la prochaine rencontre du Centre d’apprentissage santé et rétablissement… En Angleterre, au Royaume-Unis ça fonctionne, ce soir j’ai déjà dormis un bon quatre heure. Je pense à Léo qui cherchait de la dope avant une lecture… Je crois que l’abstinence la sobriété est beaucoup plus révolutionnaire que l’intoxication l’ébriété. Boire c’est à la portée de n’importe quel péquenot, n’est pas à jeun qui veut… Je reviens à mon séjour à Québec, les gens sont très accueillant toujours avec le sourire et de beaux bonjours… Je sais pas pourquoi le centre des congrès semble  moins stigmatisant… Je reviens avec mon senti, le sommeil se manifeste, la voisine surveille ses cochonneries sur la passerelle. Comme souvent ma prose est pas très forte… Je pense au destin, j’ai jamais su quel étais le mien… Encore je pense aux grands délirant réfractaires aux médicaments, à une façon d’être schizophrénique qui fait croire à la télépathie ce sont ces gens-là qui ont besoin d’aide, je sais pas trop comment vous écrire l’emphase qu’on met sur les suicidaires peut-être qu’ils ont un flash du futur la vision de cette maladie mentale qui vas toujours être présente, le milieu aussi… Moi j’ai plus envie d’être dans la porte tournante hospitalière, la prochaine fois le plus tard possible ce seras la dernière… Bon! J’aurai encore écris quelques lignes, cherchez pas trop le sens, il n’y en a d’autre que l’expression… Je termine, y’a du hockey à la télé, j’approche de la fin comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’essais trop vite de terminer, l’épilogue la conclusion c’est difficile!!! Voilà à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

1 commentaire: