lundi 7 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’ai beaucoup rêvé mais je me souviens plus à qui ou à quoi… Nuit de dimanche à lundi, ce matin je me rends à l’institut pour préparer un atelier, je crois vous l’avoir déjà écrit… Mais avant je vais à la chasse intérieure pour trouver mon senti, c’est difficile l’expression quand y’a pas de douleur c’est comme si on était devant rien, ce week-end c’était sport télévisé, football et hockey ça laisse pas beaucoup de place à la sensibilité, je crois que la voisine est malade syndrome d’immuno déficience acquise, c’est juste une hypothèse, je sais pas pourquoi elle reçoit tant de monde chez elle… Souvenir de ma jeunesse solitaire où j’avais personne sur qui jeter mon « amour »… J’étais brisé avant de commencer, cassé… Le chanteur disait qu’il fallait que le corps exhulte, c’était ça très charnel avec quand même personne à aimer et de la difficulté à me lever pour faire le café, ça fait longtemps tout ça plus de trente ans… Je reste seul je veux pas retourner là… La douleur et la souffrance de l’affect aujourd’hui je peux comprendre pourquoi on ne m’aimait pas dérangé sans chez moi… Je crois que j’étais un itinérant je couchais un peu n’importe où… C’est l’histoire de mon senti, maintenant je ne vie plus comme ça avec un affect suicidaire, de quoi appeler la police… C’est fatigant être troublé comme ça surtout qu’on ne se vois pas… C’est un peu pour ça que j’explore mon senti mon monde intérieur parce que je ne veux pas reproduire ces comportements… Je préfère abandonner qu’être abandonné… Beaucoup d’écrivains vont vous décrire  la flamme la passion mais pour moi c’était de la folie, quatre ans à partager le lit de quelqu’un que j’aime pas, de la folie, comme bien des choses dans ma vie… Maintenant j’arrive à vivre seul c’est beaucoup mieux pour moi… Je regrette, je regrette tout bas… Je crois avoir vécu l’envers de ce qu’a vécu la patriarche, lui une vie tranquille moi une vie agitée ça pouvait pas faire autrement, c’était y’a longtemps… Il ne me reste que quelques années autant bien les vivres loin des miroirs du bar… Vous pouvez le dire j’étais habité par la bêtise, j’ai quand même vécu au milieu des rats et des coquerelles c’était difficile… Je ne bouge pas, je ne bouge plus… Mais non je suis pas guéris… Je suis juste bien traité… C’est une nuit tranquille où je vous aurai raconté l’essentiel de mes états d’âme, je sais pas pourquoi je pense à la méthadone j’en ai pas besoin, je ne consomme plus… J’ai ramassé les choses que j’apporte à la réunion ce matin, les sirènes hurlent souvent dans le goulag occidental… Quand je vous écris la nuit le temps passe trop vite… J’en suis déjà rendus à la chute, quelques mots encore c’est pas l’apocalypse. Comme toujours avec beaucoup de gratitude je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!

Bernard

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