lundi 9 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je réalise qu’avec les réseaux sociaux si on veut se démarquer c’est très difficile de pas parler des choses personnelles, moi par exemple j’y vais toujours avec mon senti qui est du domaine de l’intime. Je crois vous avoir parlé de la lecture de cette biographie de Armistead Maupin un écrivain ouvertement gay, c’est beaucoup moins intéressant que ses Chroniques de San Francisco, bein oui! Je lis de la littérature gay faites-vous pas d’idée je le suis pas, ce genre de sexualité m’intéresse pas vraiment. Ce qui me fascine chez les gays c’est leurs culture leurs connaissance artistique et leurs définition du beau, sans eux je crois que le monde artistique n’existerais pas… J’entrerai pas dans la pornographie homosexuelle, je veux pas blesser les amis gay qui me lisent. Je reviens avec le climatiseur qui fonctionne pile poil.  Pour revenir sur la pornographie, ça m’intéresse plus… Hier dans le métro y’avait une jeune femme au physique de pin-up elle était magnifique, c’est bien le seul endroit où je croiserai une femme comme ça, il fait chaud les femmes se déshabillent et on voit la quantité de tatous qu’elles arborent, y’en a que je soupçonne d’avoir été des danseuses exotiques… Cette nuit ça tourne autour de la chair, du désir que je n’ai plus de comment ça me rend heureux de ne plus avoir ces pratiques sexuelles solitaire… Je parle pas souvent du normal mais dans la maladie mentale la sexualité est une facette très souffrante et de m’être débarrassé de cette habitude pour moi c’est un pas vers le « normal », le rétablissement. Je sais que de vous parler de ça ici ça me désigne comme cible… Il est pas question que je retourne dans ces malheureux cirques du night life pour avoir des relations sexuelles qui n’en valent pas la peine. Étrangement dans la vie de tous les jours j’ai pas de difficulté à être amis avec les lesbiennes, j’ai jamais compris.  Je suis peut-être malade ma libido est à zéro et ça fait mon affaire, y’a des choses plus importantes que ça dans la vie, souvenir du bar bondé où tout le monde vous touchais comme dans une boucherie, ça a pris beaucoup de temps, ça en prend encore beaucoup pour donner et recevoir des hugs. Finalement dans ce bar là c’était comme une sorte de parking où défilais la chair… Ouais! De la viande voilà ce que j’étais, parfois j’arrivais à force de taponnage à avoir une amie pour la nuit, ça fait très mal ce que je vous écris là presque autant que ces malheureux geste… Je parlerai pas d’âme elle était pas enflammé j’éteignais le feu sentimental avec de l’alcool, seul dans la foule avec la musique comme seule compagne, elle jouais si fort c’était impossible de parler, vers les années finales au fond du bar y’avait une table de billard mais je soupçonne  que c’était pour le staff. Voilà! C’est tout pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire