dimanche 1 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est le lundi férié de la fête du Canada, y’a encore des déménagements qui s’étirent.  Je suis heureux j’en fait plus avant dans mon entourage y’avait toujours quelqu’un qui changeais de logis. La matriarche devrait être de retour chez elle aujourd’hui. Pendant que le climatiseur ronronne je cherche un propos. Pour moi c’est presque un personnage qui me garde au frais… J’avance dans la lecture de mon polar Suédois c’est vraiment bon… Ai commandé un autre recueil Spirou que je vais lire pour après l’envoyer au petit petit neveu. Il est pas encore disponible, je crois qu’on va me l’expédier vendredi. Deux juillets ça va trop vite… J’ai pas réellement de pudeur dans mes écrits, ce soir lundi y’a beaucoup de mes émissions de télévision préférées… Lentement et a regrets on va quitter les campings les plages et les parcs en se promettant de revenir, encore deux semaines et pour plusieurs c’est les vacances, en attendant y’a des enfants qui vont être en camp de jour, ça existais pas dans mon temps on s’amusait à faire des cabanes dans les arbres et à jouer au baseball entre copains, me souviens surtout d’un qui est devenus agent de la Gendarmerie Royale du Canada. Il fait tellement chaud l’asphalte fond sous nos pas.  Je bois beaucoup d’eau, le climatiseur viens de s’arrêter c’est bien comme ça la mécanique se repose. Je vais laisser faire il devrais redémarrer tout seul… Souvenir de mon grand copain qu’on surnommait Omar parce qu’il rougissait facilement… Le climatiseur indique vingt degrés celsius, je vous l’avais écrit que j’en parlerais beaucoup de la climatisation… Je suis debout c’est la nuit j’ai dormis un peu, c’est toujours frais dans le studio. Je crois qu’hier j’ai parlé à personne, présentement narcisse se joue dans le nombril, pense à ce gars qui croyait faire des millions avec l’écriture c’est pas vraiment comme ça que ça se passe. Semble qu’au Québec y’a pas d’agent littéraire on y vas en fonçant dans le tas… Pendant ce temps-là les ivrognes sont tous dans leurs têtes et trouvent de jolies titres de romans qu’ils n’écriront jamais… Le climatiseur viens de redémarrer, il fonctionne bien. Écrire! C’est un acte solitaire à lequel on se donne et s’ordonne… Pour les couche-tard il est encore temps, c’est toujours la fête aujourd’hui on peut passer la nuit debout puisqu’on travaille pas ce matin, c’est ça qu’on se dis on cherche toujours une raison pour faire la fête.  La bringue elle commence souvent dans un parc, on y rencontre ses semblables désoeuvré, mal-aimée parfois quelqu’un à une bouteille où du cannabis on consomme pour oublier notre adolescence souffrante, on se sent à sa place nulle part… On crie à la liberté en s’enfermant dans la pire des prisons la consommation. Vous m’avez déjà lu là-dessus cette nuit je continue dans le bonheur de vous écrire, je pense que je me rebâtis en écrivant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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