mardi 31 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’entendais l’écrivain dire qu’au bout d’un moment c’était difficile d’écrire sur soi, sur son senti. Contrairement à lui je crois que ce blog est l’endroit de mon auto-fiction. Je savais pas que l’ami écrivain universitaire me lisait. Je le salue ici, il va se reconnaitre. Aussitôt que j’ai été debout le climatiseur a démarré, viens de manger un sandwich aux tomates. Encore hier la question du livre à écrire est revenue, va falloir que je m’y mette… Je suis incapable d’écrire avec une thèse, une synthèse, une antithèse, où d’une façon linéaire à développer un thème. Je vous écris toujours en étant le sujet de mon écriture… Aujourd’hui c’est la paye des miséreux, on en fait pas beaucoup plus, on paye le loyer, les comptes et parfois il en reste un peu pour acheter de la bouffe. Soyez patient au guichet automatique, y’a des gens qui y passent qu’une fois par mois… Le début du mois c’est comme si on sortais d’une plongée en apnée on en sort un moment pour respirer et on replonge presque tout de suite. Hier après-midi en me rendant à l’institut la lumière était magnifique, je sais pas pourquoi je me sentais en voyage. Je pense à tous ceux qui ont eu leurs rêves brisées. Ils les reprennent après des épisodes malheureux parfois la vie les a tellement défait que leurs seul refuge est dans les substances… Une bouteille de vin au début du mois… Moi quelque travail que je faisais je me sentais jamais à ma place, je suis donc tombé dans la folie. Je me souviens de la matriarche au téléphone, y’a longtemps elle me disait qu’au Québec personne ne couchait dehors, c’est vrai à moins d’y être obligés. Hier j’ai rencontré un sympathique pair aidant qui travaille sur ces problèmes-là, trouver un appartement pour un itinérant c’est pas évident… Je me prépare un café, c’est la nuit, je suis pas rasé, je sais bien que mon écriture est à travailler que j’arrive pas à vous conter, que je saute d’un bord à l’autre et que ce rythme-là je suis incapable de le garder. Je suis plus un grand fan des il était une fois… J’essaye toujours de plonger dans la marmite dès le début, hier une personne m’a dit qu’elle aimait bien mon écriture. Pourtant j’ai toujours l’idée que mon affaire c’est plus construit que déconstruit. J’écris un peu comme on sculpte en enlevant des bouts ici et là, la pièce maitresse étant dans ma tête. Je sais pas pourquoi je vous amène ça, je crois que je trouve ça plus vivant. Je vous parle j’essais de mettre un peu de cœur dans la machine, ce soir c’est tout du senti. Mais non je m’auto-dénigrerai pas, le poids est assez lourd comme ça. Certains d’entre vous trouvent parfois ma prose trop longue. J’essaye de terminer ça d’une façon, d’une manière décente. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

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