jeudi 12 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai senti le mépris chez ces dames de la place Frontenac, ça m’a fait mal. Je sais pas comment vous expliquer, tout ce que j’aurais à dire c’est qu’elles sont pas mieux que moi. Dehors il fait très beau, j’ai marché au moins quarante-cinq minutes… Le climatiseur fonctionne ça fait du bien, je pense aux gens d’Aylmer qui préparent les boîtes pour leurs déménagement à Gatineau, ils ont du courage… Moi je me cherche une destination mais comme dis l’ami on tireras pas sur la carotte elle pousseras pas plus vite, en fait si on tire dessus on va l’arracher. Je vais laisser les choses se présenter… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça aujourd’hui. J’ai trouvé! C’est la sculpture un parfum de culture D’Yves Gamache pour une image de la culture en mouvement. L’ouverture rouge illustre la passion créatrice des artisans. Les plaques d’aluminium brossées réfléchissent la lumière et projettent les éclats d’une culture rayonnante et influente. C’est à Lanoraie au parc L’Escale-du-Roy. La route le long du fleuve est extraordinaire, on peut y manger une poutine et un burger comme dans le temps et ensuite arrêter à la crèmerie pour un cornet de crème glacée. Je vous écris ça, ce sont des souvenirs de balade en auto avec le patriarche, avant la construction de l’autoroute, j’étais un enfant. Je sais pas pourquoi tout à coup je suis ému… Je souhaite aux enfants de la puéricultrice et de la super-maman de se bâtir de beaux souvenirs. La mer c’est quand même bien… Vous savez j’aime ça écrire ça toujours été la chose que j’ai voulu faire… Ce matin j’ai encore une fois rencontré le même itinérant qu’hier, il m’a encore demandé de l’argent. Je lui ai dit que j’en avais plus pour lui, j’ai jamais vu quelqu’un s’acharner à mendier la même personne. Je reviens comme toujours à mon senti, j’ai toujours envie de poésie, de rues cruelles, de bitume mortel et de béton véniel, voilà c’est, ce sont de petits mots j’ai pas l’envergure des grands poètes. J’essais de me connaitre de m’identifier avec ces quelques mots. J’aimerais tant dire mais pas de façon éthérée parfois les mots sont lourds et j’ai pas de permis d’écrire, j’y vais à ma façon j’embraye sur le senti, les bonnes femmes je les prie… Mais de quoi? Elles sont toutes si prétentieuses, elles bitchent tout le monde. Tout à coup j’ai mal, l’âme me blesse, sensible voilà ce que je suis… Comment j’irai je ne sais où avec cette écriture, la calvaire d’amanchure de maladie et de souffrance… Je l’ai trouvée ma vie, à deux pas d’ici, sur un trottoir habité par la folie. Et vous vous gavez d’humour parce-que c’est plus vendeur que la tristesse pourtant les pleurs peuvent parfois être d’allégresse. Bon! Voilà je suis pas drôle j’aurai essayé encore une fois de vous traduire mon senti. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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