mercredi 21 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un peu à court mais je vais essayer quand même de vous en écrire un. Ce matin c’est À livres ouvert, j’espère qu’on va m’emprunter souvent que je vais être occupé… Je pense à Lille où je serai la semaine prochaine, je crois que ça va discuter pas mal… Ce matin j’ai pas beaucoup d’inspiration c’est juste du travail, quelques mots arrachés à mon senti, j’ai bu mon café. Dans ma tête y’a que quelques mots sans importance. Je voudrais bien que ce soit poétique mais c’est futile, sans valeur, la poésie c’est du domaine de l’émotif je crois, on cherche à faire vivre un sentiment une émotion. J’y arrive jamais mon senti a besoin d’une permission, je là lui donne mais ça semble pas suffisant. Je cherche à nommer une douleur puisque la joie ne se donne pas en spectacle et que souvent il est plus facile d’écrire le malaise. Je vie avec l’espérance de faire œuvre utile et de mon mieux, j’y vais avec un classique les muses m’ont abandonné, je respire par le nez… Quelques nuits encore et c’est le départ, faut pas que je me leurre je m’en vais travailler… Je sais pas pourquoi je pense à Hubert Aquin, peut-être à cause de son séjour en Suisse dans son roman L’invention de la mort. Je sais pas jusqu’à quel point je commande ce qui me passe par la tête, comment je peux avoir du « contrôle » sur mes pensées. Je me parle me dis parfois de me laisser tranquille, ça fait pas de la belle écriture tout ces moi, tout ces me… Tu me lis et tu te demande où je veux en venir je le sais pas plus que toi, c’est juste l’expression spontanée, ça fait pas de grands textes c’est juste un dérapage contrôlé. Ce matin je pleurerai pas, j’essaye juste de mettre de l’ordre dans ma caboche. Plus tard je serai dans le hall d’entrée d’un hôpital pour partager mon vécu avec la schizophrénie paranoïaque… Je pense à cet appel hier d’une femme qui travaille à l’association québécoise de réadaptation psycho sociale, elle m’a fait mal en me traitant comme un plouc du haut de sa job de chargé de projet, bein non j’en donnerai pas d’entrevue au journal le devoir et c’est tant mieux, je peux pas m’entendre avec tout le monde. Vous le croyez peut-être pas que je souffre de schizophrénie mais moi je le sais, j’ai beaucoup souffert, ça aussi c’est laid comme phrase, j’ai eu mal très mal mais heureusement ça a diminué. Je crois que c’est bien ce matin s’agit de démarrer… Je sais pas trop où vous amener dans ce monde intérieur, y’en a qui me font suer elles me jugent parce que je travaille pas au sens classique du terme. Le stigmate est aussi à l’intérieur des organisations de santé mentale. Je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous en ferez ce que vous voudrez. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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