jeudi 14 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Suis sortis manger un sandwich, sur le trottoir j’ai croisé une femme qui m’a fait un joli sourire, ça fait ma journée. On essaye d’avoir des fonds pour se rendre dans un congrès à Lille faire une présentation un compte-rendu de notre création le Banquet de la mémoire. J’espère que ça va se faire. Pour ce qui est de mon senti, j’ai payé mes dettes ça me rend plus léger. Petit message à la super maman, le recueil est dans le courrier. Dans le temps des journées comme ça je partais faire du ski de fond, j’avais beaucoup de plaisir… Je m’ennuis un peu de tout ça, on partais avec un copain sur le coteau à Terrebonne et on faisait quelques kilomètres, me semble que la vie étais moins compliqué dans ce temps là. C’est de la nostalgie je sais, faut pas s’en vouloir de se rappeler le bon temps.  J’entends les commères du Tim Horton chialer sur le sort de leurs progéniture qui à tout selon elles mais qui travaille pas. Elles se racontent en disant nous on travaillais on restais pas à rien faire sans comprendre que voilà quarante cinquante ans la vie était pas pareilles. Je peux parler je suis assez vieux. Je travaillais jusqu’au moment fatidique. Je pense au stigmate à comment on me blesse… J’ai quand même aimé ma journée, j’ai hâte de savoir si je vais partir avec les collègues, je pense qu’on fait une bonne présentation mais va falloir attendre que l’hiver passe pour se rendre là-bas. Aujourd’hui c’est le froid qui mord… Ils ont déblayé la neige assez vite. Je pense à cette dame qui travaillais dans la guenille, à la pièce elle était toute fière de fournir celles qui venaient après elle et qui suaient, même à son âge plus de soixante dix ans elle rêvait d’y retourner son orgueil était là dans cette saudite confection que maintenant ont fait dans des pays où la main d’œuvre est moins dispendieuse. J’ai habité un bachelor dans un sous-sol où tout à côté ronronnais les machines à coudre. Ça aussi c’étais de la folie. J’ai jamais compris le principe qu’il fallait souffrir à l’ouvrage pour rentré chez soi dans la paix. J’ai jamais eu de travail assez payant pour être confortable chez moi. Maintenant je suis bien chez moi, les voisins aussi veulent la paix… Je réussis pas à tout les coups à écrire un texte fort. Je suis quand même content d’être sortis dehors aujourd’hui, je me suis pas senti harcelé. Je crois qu’aujourd’hui pour les journaliers et les doigts de fées c’est le jour de la paye, onze jours encore et c’est Noël semble qu’ils ont retardé à livrer les achats de la matriarche, elle est faite forte moi je me serais mis à paranoïer. Voilà encore un peu de senti la ville c’est une jungle et j’essais d’y vivre le mieux possible. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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