mercredi 13 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’y arrive pas… La télé est sur les actualités, politique et argent. J’ai mis la radio sur la station rock anglophone. J’imagine les gens qui rentrent à la maison dans la neige, ils écoutent les publicités, ça semble quand même avancer. Jimi Hendrix y’a longtemps que j’ai entendus ça. Maintenant je suis dans le silence… Je suis vide, un ami m’a téléphoné on a pas discuté longtemps… Comme toujours je cherche à exprimer mon senti, je peux pas toujours développer les grands thèmes. Les magasins sont surement bondés. J’ai jamais été un grand magasineux, un grand consommateur, mes consommations je les faisait au bar du coin. C’est fini ce temps-là comme est finis le temps des bébelles de Noël. J’ai quand même hâte d’aller chez mon lecteur technicien de la Rolls-Royce, je vais aussi rencontrer la matriarche et le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Je sais pas si je suis devenu plus sage mais j’ai moins de difficulté à pas être accompagné.  Je pense aux pauvres enfants qui vont être déçu de pas avoir le dernier jouet à la mode. Je me rappelle j’avais eu un jeu d’assemblage qui s’appelait Super City et une autre fois un vrai jeux de Mécano, des plaques et des petits boulons de métal. Je crois que sur les chaînes de télévision francophone il est interdit de faire la publicité des jouets. Souvenir aussi quand le patriarche recevais, ça veillait tard le soir et j’avais de la difficulté à m’endormir. Les oncles, les tantes, cousins, cousines, pépère et mémère… J’ai beau dire je m’ennuis quand même du patriarche dans le temps des fêtes. Moi je considère que j’étais un enfant gâté, j’ai jamais manqué de rien et y’avait même du surplus. Je sais pas pourquoi mon caractère d’enfant s’est transformé à l’adolescence, j’étais détestable et ça a duré longtemps. C’est loin tout ça, ça fait plus de cinquante ans, je suis pas vraiment dans le présent. Le patriarche avait acheté une maison en banlieue pour l’enfant que j’étais c’était presque un village, je me souviens encore des gars du coin. Ce soir je suis angoissé, j’ai peur de mourir… Pourtant y’a pas de raison, la paranoïa c’est souvent comme ça… Je crois que de nos jours y’a beaucoup de fêtes virtuelles. C’est pas bon, la famille y’a que ça qui tiens. Vous pouvez me dire que je suis sensible c’est possible. Le temps passe rapidement. Arrivé ici j’ai de la peine, c’est pas utile de vous le dire, je savais pas où je finirais, le bas de la ville, ce que j’appelle mon goulag occidental. Je finis ce post bientôt, une soixantaine de mots pour vous dire que je vous aime, que j’apprécie votre lecture. Parfois c’est pas évident, je file je laisse couler, ça glisse un peu sur pas grand-chose. Je vais y arriver encore une fois moins fort mais bon… Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

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