vendredi 11 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je pense au cathédrale à la spiritualité sur internet. Je crois que me dévoilé comme schizophrène avec comorbidité ça me stigmatise doublement, comme j’ai pas d’employeur en vue c’est un faux problème, si je me dévoile c’est pour aider. Je sais très bien que les gens jugent selon ton travail mais mon exemple c’est ma capacité à me rétablir dans des comités de gestion d’exercer ma pleine citoyenneté. J’en ai une à raconter à un moment dans ma vie j’aidais un livreur, sur le bord de la route y’avait un homme aux cheveux peroxydé qui avait l’air bien seul. Le conducteur me l’a signalé en me disant que j’allais finir comme lui si je lâchais la job et c’est presque ça qui est arrivé… Dans mon enfance on se tenais loin des hommes qui lisaient on disait que c’était des maniaques, au sens violent du mot. Se promener en lisant c’est être différent et cette différence là on en veux pas, on préfère le type qui reviens du travail avachis devant son appareil télé la lecture c’est le stéréotype du fou.  Je pense toujours à ces encouragements à lire au nombre d’illettrés, d’analphabète qu’il y a dans la province et contrairement à ce que dis le poète oui je la connais la couleur du bill de vingt. Comme vous voyez je lâche pas mon filon d’écriture… Non! Je me dénigrerez pas, la vérité c’est que je sais pas ce que les gens pensent de moi et que ça me regarde pas… Ce matin je m’en vais dans l’Outaouais à la noce. J’espère qu’il pleuvra pas… Je me souviens dans les films et les bandes dessinées de mon enfance on se compliquais pas la vie, les bons c’étais les Américains, voilà tout! Je lisais ces petits livres brochés, je crois qu’ils coutaient trente-cinq cennes on y voyais les américains dessinés sous leurs meilleurs jours. Y’avait aussi ces publicités dans les D.C. Comics où on pouvait commander un vrai sous-marin, un vrai char d’assaut, le petit garçon que j’étais étais incapable de voir que c’était impossible, ça servais juste à irriter la matriarche. Écrire… Y’a des scripts un peu partout, à la télé, au cinéma, à la radio, on met des paroles dans la bouche des animateurs et là je me questionne sur la véracité de ce que j’écris. Je pense à ce bonhomme hier qui gueulait dans son téléphone portable qu’il allait fréquenter une jeune femme et qui disait à son interlocuteur qu’il lui manquait de respect. C’est l’interlocuteur qui manquait de respect pas la femme. Tout ça c’est la vie au métro Papineau, les camelots, les mendiants, les itinérants et tous ceux qui à l’époque achetait leurs dope sous le pont. J’ai presque terminé, la nuit c’est le royaume des intoxiqués. Ils peuvent faire leurs petits trafic sans trop être remarqué. Je suis encore dans mon thème de prédilection, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire