jeudi 6 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir y’a du football à la télé. Je commence et je vais continuer après la partie. Pour mon senti j’ai toujours la tête au voyage. Je pense aussi à une somme d’argent qu’on me doit. J’attends je suis patient… Ai mis la télé sur la chaîne sportive, j’essais de vous amener ça vers une écriture émotive. J’ai quand même une émotion de voyageur, je pars bientôt mais avant je vais à la noce quelques jours après je serai à l’aéroport. Je rêve pas en couleur pour ceux qui me croient pas je pars pour Barcelone et Madrid… En ce moment je lis une biographie de Picasso avec des photos de son œuvre mais Barcelone c’est surtout à Gaudi l’architecte qu’il faut pensés. J’essais de ne rien oublier, je note. Le match viens de se terminer, une défaite… J’essaye de revenir vous écrire, j’entends une musique dehors c’est vraiment une soirée torride, les gens vont prendre une petite bière sur les terrasses, vous devez être fatigué c’est mon sujet de prédilection… Je m’auto-dénigrerai pas ce soir. Je fais de mon mieux… J’entends un avion qui passe, étrangement y’a une odeur de tabac pourtant je ne fume plus, c’est surement les gens qui passent sur le trottoir, y’a des voitures qui vrombissent, je pense au Challenger de mon lecteur collectionneur de Deux-Montagnes. Je me sens comme sur une place du marché. Je veux vous écrire ce texte avant d’aller me coucher. J’en ai presque la moitié d’écris. Je pense à mon lecteur qui a la sclérose en plaques, je lui dis de pas lâcher et que je suis content d’être son ami. Je peux malheureusement rien faire d’autre que l’écouter. Je lui ai parlé de la pleine citoyenneté comment je crois qu’il incarne bien ça. Moi je crois que tous ceux qui souffrent on a gagné d’échanger, de partager en ne restant pas seul dans son coin. Ce soir je veux pas écrire de niaiseries heureusement c’est une soirée sans voix, sans hallucinations parfois c’est difficile mais j’y arrive, j’arrive à vivre… C’est souvent dans le ressentis que c’est difficile comment j’y répond comment je réagis, c’est pas toujours à propos souvent je vérifie, c’est la folie. Je pense à ce gars que les policiers ont abattus, selon moi sa schizophrénie faisait en sorte qu’il se sentait persécuté de là le mauvais rapport avec les autorités. Parfois j’ai peur de ça. Le doc disait je crois, « ça se raisonne » ce qui veux dire pour moi revenir à la raison. Ce soir c’est plus douloureux comme texte… Je veux pas vous bâdrer avec mes niaiseries, écrire c’est pas encore interdit. Je sais que la machine est rendue beaucoup plus loin que de publier des textes vieillots. Publier le ressentis d’un malade mental qui veux pas tomber dans l’oubli. Je sais pas si vous allez l’aimer celui-là mais je l’aurai écris. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

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