vendredi 7 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je lis une biographie de Picasso en attendant de voir un peu de son pays l’Espagne. Je suis très heureux d’avoir réparé la bibliothèque. Aujourd’hui j’ai rencontré personne, j’écoute ce que mon cœur me dis. C’est difficile d’écrire ses sentiments ce que mon âme me dicte. Contrairement à ce que je fais parfois, tout écrire, je fais le tri… J’essais de me tenir loin du malaise, vous avez remarqué que ce que j’écris c’est toujours des tentatives, c’est jamais fini… Je pense au pouvoir des mots, à la force de l’expression. Cet après-midi j’avance lentement dans l’écriture. Je crois que je tiens trop à ce que ce soit poétique, j’y arrive pas, du fond de mon esprit si ça se peut, je cherche l’émotion. Je veux aller plus loin que la simple description, tailler en pièces le malheur pour arriver à une sorte de plénitude. Ma vie de solitaire est toujours dense… Je l’ai longtemps trouvé lourde, je crois que je vivais une angoisse existentielle maladive, on ne me permettait pas les mots et le dire n’étais pas suffisant. C’est toujours le défi que le désespoir impose, regarder plus loin et être conscient qu’il y a mieux que parfois y’a de la joie. Je me permettais pas, je déniais la maladie c’était toujours la folie, malheureux à toujours dire tant pis. À toujours voir le noir je m’enfonçais dans ce que j’appelle la schizophrénie, le noir et la peur voilà de quoi étais faite mes journées. J’ai cherché de l’aide j’en ai trouvé, souvenirs des corridors de l’hôpital avec les patients malades et agités. Y’a longtemps que j’ai pas consulté, j’arrive à me tenir et même parfois à me réjouir.  Je sais pas si c’est encore comme ça les patients psychiatriques dans les corridors de l’urgence. Je suis content de pas avoir à me rendre là. Ma vieille maladie me laisse parfois un sursis… Là je pense à ce que je vais manger en voyage, les petits déjeuners sont compris… Je vais tester ma tablette électronique pour les photos. Je m’égare je voulais vous parler de mon malaise intérieur je crois que sans ça de toute façon on écris pas. La douleur, dolorosa je crois est parfois un moteur, une façon de voir ici bas. Pour ceux qui se demandent pourquoi les photos précédentes, c’est des photos de chez moi, un test avec la tablette… Je suis sortis de mon intériorité, c’est drôle parce qu’on sort rarement de l’extérieur. La douleur est souvent toute en dedans. Bein non! La douleur est pas en prison, elle est tout près dans l’esprit de vos voisins. Je sais pas pourquoi je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce, je crois que bientôt il s’en vas à la pèche. J’espère qu’il va en faire une bonne. Tout ça s’est écrit pour vous. J’espère que vous appréciez. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu pour terminer c’est difficile, j’essaye vous le savez . À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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