mercredi 19 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis rentré avant la pluie. Je crois que vous n’avez pas apprécier mes derniers textes. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami. Cet après-midi j’ai juste envie de pleurer, vous allez me dire c’est comme toujours. Je pense au temps où je suait à la shop. Je détestais ça ce quatre à minuit… Maintenant j’essaye de faire comme du monde, je crois que j’y arrive, faut jamais que j’oublie que j’ai une maladie mentale mais non je suis pas obligé d’aller à l’institut c’est mon implication citoyenne… Pauvre fou! La pleine citoyenneté ça passe par le travail mais j’y arrive pas autrement que dans mes implications. Je suis le seul responsable de ce que je fais avec ma vie. Vous allez me dire t’est qu’un autre perdu, j’essais de garder ma vie simple. Je pense à ces gens qui veulent du pouvoir, je suis pas de ceux-là pour certains on devrait passé sa vie à manger de la merde et après mourir. Ma paranoïa j’en viendrai jamais à bout, je me sent surveillé… Mais après cette journée je vais y arriver. C’est pas une journée de poésie, ma niaiserie me choque beaucoup, j’écris rien de sensés. Je pense à l’odeur des ateliers de carrosserie, à la peinture qui empoisonne. Mes souvenirs sont toujours les mêmes le trouble que je faisait quand je prenais une bière. Je dis une mais c’était plusieures je savais pas boire. J’ai vraiment rien de nouveau à raconter je vais vous placer des photos de ce qui reste de l’endroit où j’ai longtemps bu, downtown Montréal, quartier latin. Fallait être fou perdre tout son temps là-dedans. Je crois que les gens qui travaillaient là sont aujourd’hui eux aussi malade. À la fin j’étais incapable de vivre avec et sans l’alcool. C’est encore et toujours mon thème de prédilections, mes thèmes! L’alcool, la folie et la mort, j’ai survécu et pour aujourd’hui je vais essayer de pas boire. Cet après-midi j’ai pris un café dans le parc avec l’ami, je me sent surveillé, je sais pas trop pourquoi, je fait rien de mal je me répète je crois. Je pense qu’ils vont l’avoir ma peau… Il est tombé qu’une ondée, pas assez pour se tuer. Je sais pas trop ce que je vais manger pour souper peut-être un grilled cheese. Je crois qu’il y en a d’entre vous qui préfèrent la fioriture dans l’écriture. Je veux pas faire de mal à personne, j’exprime mon désarroi, mon malaise éternel, ma douleur existentielle. Je sais que plusieurs la tuent dans l’alcool mais avec moi ça ne fonctionne pas, ça fait toujours mal mais je reste quand même à jeun c’est moins pire. Je pourrais intituler ça variation sur un même thème, la schizophrénie est un de ceux là. Je vous en veux pas de ne pas lire. Je délire. Voilà pour aujourd’hui, j’essais de terminer. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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