Bonsoir!
Bonjour! Je vous écris de ma nuit, j’ai dormis ai démarré le climatiseur. Les
nuits passent et j’approche du voyage. Suis quand même plus reposé. Je crois
que vous avez pas aimé le post précédent que vous préférez quand j’écris sur
mon senti… C’est tellement difficile de nommer ces états d’âmes anxieux. Je
croyais pas que je ferais affaire avec cet organisme de support au logement
toute ma vie. Hier j’ai discuté avec un camelot de l’Itinéraire. Le magazine,
il voulait pas me dire ce qu’il faisait à part vendre le journal. Je crois qu’il
se bat il a les doigts tout enflés. Je sais que j’ai pas d’affaire à me mêler
de sa vie, il fait ce qu’il veux mais il me semble qu’il y a des moyens moins
violent de vivre. Je cherche les mots pour décrire mon senti un de ceux là est
anxiété… Ce matin je vais vous illustrer ça avec la fontaine au jeunes garçon
de Laliberté, en fait ça s’intitule, les petits baigneurs, d’Alfred Laliberté
ils sont sur la façade du bain public au dix-huit soixante-quinze rue Morgan.
Ils ont été réalisé en mille neuf cent quinze et installé en mille neuf cent
seize. Cent ans et plus, je crois que c’est resté un beau monument. Je peux me
tromper mais on y sent une certaine école européenne qui rajoute à sa beauté. J’ai
des souvenirs de logements peuplés de coquerelles, de la douleur d’être seul un
symptôme de schizophrénie où je ne savais faire rien d’autre quand j’avais le
désir d’en finir, de téléphoner au neuf un un qui envoyait les ambulanciers, je
crois que c’étais plutôt suicide action mais le résultat étais le même on m’emmenait
à l’hôpital… Ça soignait pas vraiment mon angoisse mais ça m’empêchais de faire
des conneries… Je savais qu’il existais des centres de crises mais j’avais
aucune idée de comment ils allaient m’aider dans mon profond désarroi. Ça a
finis par me quitter ce malaise, ces pensées mortifères faute de mieux nommer,
ce qui m’habitais c’étais la honte et le remord de ne pas être actif. L’aide
sociale parfois ça tue, je crois que si je déménageais ça me tuerais, on me
tuerais… J’en ai connus comme ça qui sont déménager et qu’on a trouvé mort
quelques jours plus tard. Quand j’écris j’espère que c’est utile… Je sais pas
si ma schizophrénie est plus « canadian » que québécoise. Quand j’écris j’essais de survivre à cette
peur, cette paranoïa… Bientôt le paranoïaque pars en voyage, quelques jours
encore j’ai moins peur. Ces malaises que je vous ai nommé c’est propre je crois
à la schizophrénie qui est la mère de toutes les maladies mentales. Je sais je
me répète mais c’est comme ça… Je n’arrive que là, la répétition d’un gnôchon…
J’en suis comme toujours à la difficulté de terminer le texte. Je sais plus
vraiment quoi vous raconter. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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