samedi 15 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Finalement il fait beau, je vous écris après ma vraie nuit d’insomnie. Cet après-midi j’arrive pas à dormir pourtant je suis bien chez moi c’est frais. Ai regardé cette série Vidéo French PQ http://tv5.ca/videos?v=xuu8qowr291ri  ça va faire réfléchir quelques français. Moi c’est pas les français que j’aime c’est les françaises… Je pense à l’ami qui a vécus quatre ans à Marseille, il avait la couenne dure en voilà un qui peux dire que La France et le Québec c’est pas pareil. Il m’est arrivé de dire pardon à une personne dans l’escalier mobile du métro Mont-Royal, la femme qui me suivait à eux un sourire et m’a dit « Tout à fait comme à Londres! » pourtant je suis allé à Londres et j’ai pas remarqué cette parenté, est-ce qu’on a aussi le flegme britannique, où le savoir-vivre Canadian? J’y ai pris le thé mais je suis beaucoup plus café que thé. À Montréal on aime bien se vanter de notre côté latin, mais le quadrillage des rues de la ville est très british, les rues perpendiculaires au fleuve ça date des colonies. Là je me demande si je vais pouvoir marcher sans trop me perdre dans les rues de Barcelone et Madrid, eux sont vraiment latin… Cette nuit, un gars a jouer du saxophone dehors, j’imaginais ça comme un message dopé à la Charlie Parker, un appel à la came. Heureusement je suis plus beaucoup psychotique, ça sonne pas comme des hallucinations… J’ai pensé au propriétaire du bistro qui soufflait mais mal et à ce copain qui jammais très bien dans un petit bar de la rue Saint-Laurent… Le sax c’est un jeune instrument dont on a pas exploité toute les possibilités, les sonorités. Je pense à John Coltrane, Parker et beaucoup d’autre des précurseurs. Ornette Coleman, Sonny Rollins, Coleman Hawkins, Cannonball Adderley, voilà les virtuoses qui ont donné sa couleur au saxophone jazzé moderne… Ont peu aussi parlé de père du free jazz. Le jazz je me suis intéressé à ça assez jeune mais j’ai pas de talent de musicien, j’étais plutôt un auditeur attentif dans les boîtes où on en jouait. J’ai toujours aimé la liberté, le justement free qui faisait vibrer. Montréal malgré son festival a pas créé de grand génie du sax, le souffle étais pas là. Le cinéma a donné deux bons films jazz je crois, Bird et Around Midnight, j’ai oublié Dexter Gordon et Theolonious Monk… Je vois le saxophoniste pawné son sax pour acheter de la dope et trouver une gig payable à l’avance pour aller chercher l’instrument. Je me demande toujours pourquoi les génies ont de si grandes parts de souffrances et malgré tout n’arrêtent jamais. C’est un écart aujourd’hui je suis partis de ce que j’ai sentis cette nuit. Je termine en vous parlant de l’indémodable Kind of Blue, le grand trompettiste Miles Davis avec de grands saxophonistes. Voilà! C’est tout pour tout de suite merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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