vendredi 8 juillet 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis toute la journée, je suis fatigué d’entendre les nouvelles sur cette fusillade et sur cet autre carnage. Je suis content pour mon lecteur qui s’est trouvé un terrain de jeu à sa mesure aux îles de la Madeleine. J’ai quand même hâte d’aller à Washington. C’est pas évident d’écrire comme ça à tous les jours. Je suis tout décalé dans mes heures de sommeil, cet après-midi c’était plus frais j’ai quand-même démarré le climatiseur… Je bois un café tranquillement… Je pense que mon histoire avec la douce est terminée, c’était impossible. J’arrivais pas à la comprendre en tout cas si elle téléphone je vais répondre… J’arrive pas à vous écrire mon senti, hier j’étais tout dans la douleur cet après-midi je suis vide. Les policiers de Montréal ne commentent pas le drame. Ouais! Je me relis et je suis dans l’incapacité. C’est difficile de vous écrire dans cette solitude quotidienne. Personne à mettre en scène juste mon narcissique moi, mon je comme toujours. Je ressens l’humidité, c’est collant… Je suis confus dans cette relation qui se développait. Je n’écris pas tout avant j’avais cette fâcheuse manie de tout écrire sans égard à ceux que je pouvais blesser. Je suis pas docteur, ni médecin et je courre après la notoriété avec l’idée que ça pourrais remonter l’estime que j’ai de moi. Pourtant je crois que l’humilité peut-en faire plus. Aujourd’hui j’ai parlé à personne, y’a que la télé qui parle et je peux pas lui répondre. J’étais dans l’erreur la douce m’a téléphoné pour un piquenique ça me réjouis. Arrive de piqueniquer avec l’amie, on s’en tient à ça amie pour le reste y’a d’autre femme… Je lui ai raconté ma paranoïa sur la poignée de toilette que je croyais brisée selon moi quelqu’un est entré et l’a cassé, c’est de la folie… Mais oui! Une amie pas une blonde! Y’a des voitures où le conducteur est assis, stationné sur du Havre… Là est aussi ma paranoïa j’ai cru voir un psy que je connais. J’ai expliqué à l’amie que ma paranoïa se passe souvent quand je suis en relation, comment écrire cette folie ça aussi c’est mon senti. Je sais pas si je vais arriver à vous faire un texte, encore ce soir j’ai mal j’ai froid… Mon handicap il est mental, j’essais toujours de vous en faire part, cette folie me fatigue elle me lâche pas… Je me vois qui sort par la fenêtre de la chambre au sous-sol et je rampe dans le gazon pour que personne s’aperçoive que je suis sortis, cette peur d’il y a longtemps me fait toujours mal… Je suis sortis de la cour y’a longtemps, il s’est passé plein de choses et je suis toujours vivant… Maintenant je suis chez moi j’essaye de raisonner ma paranoïa… C’est pas ma volonté c’est la volonté de Dieu. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Je rajoute quelque mots ça m’apaise. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

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